Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Scènes de vie

Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander comment Orochimaru et Sasori cohabitaient en tant qu'équipier à Akatsuki ? Comment fonctionnait l'alliance Senju/Uchiwa ? Comment était le trio Ino/Shika/Cho, première génération ?Comment se sont passés tous ces petits épisodes que le manga mentionne mais ne raconte pas ? Et bien moi, si. C'est pourquoi j'essaye de raconter ces scènes en une série de one-shots avecs des héros différents, en essayant de cadrer le plus possible avec la "réalité".
Classé: -12D | Spoil | Général | Mots: 1904 | Comments: 0 | Favs: 2
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Shagarakti (Masculin), le 15/12/2009
Coup d'essai: Sasori et Orochimaru pour le compte d'Akatsuki...



Chapitre 1: Sasori et Orochimaru



L’année de la naissance de Naruto...

Le soleil brillait au dessus du désert avec une intensité qu’on ne rencontrait que dans le pays du Vent.
Une légère brise faisait voleter quelques grains de sable au dessus des dunes.
Le temps semblait figé. Tout semblait dormir.
Seuls êtres vivants à des kilomètres à la ronde, bravant la chaleur torride, les deux criminels marchaient sans se presser.

Ils portaient le vêtement caractéristique d’Akastuki, surmonté d’un chapeau à clochette.
Le plus grand des deux tourna sa tête vers son coéquipier, ce qui eu pour effet de faire sonner sa clochette de façon lugubre:

« - Je vais finir par croire que tu t’es perdu, Sasssori. On devrait être arrivés depuis longtemps, maintenant.

- Tais-toi Orochimaru. Et patiente. Répondit une voix grave.

- SSSe n’est pas moi qui m’exsssite à chaque fois que l’on doit attendre plus de dix minutes, répondit le sanin, une pointe d’ironie dans la voix. »

Sasori ne prit pas à peine de répondre. A la place, une pique jaillit de son flanc droit en direction de son coéquipier en sifflant. Ce dernier la reçut de plein fouet. L’arme s’enfonça son ventre avec un bruit sourd. Et puis … rien.
« - Et maintenant, Sasssori ? Finit par dire la cible, avec un sourire sarcastique sur son visage blanc.

- Je vais te tuer. Répartit l’autre en gardant un calme olympien.

- Hin hin ! C’est plutôt mal parti ! Eclata Orochimaru .

- Mon arme est empoisonnée. Tu en as pour cinq minutes. Je pense que pour une fois, ça ne m’ennuiera pas de t’attendre. »

Une expression de contrariété se dessina sur la tête du sannin. Le vent soufflait dans ses longs cheveux noirs. Tout son corps frissonnait. Il semblait maintenant se concentrer sur ses dernier instants…
Puis, au bout de cinq minutes:
« - Tu n’as vraiment aucun talent, Sasssori. Je vais tout jussste avoir un peu mal au ventre, ce sssoir.

La voix caverneuse du marionnettiste répliqua:
- Nous sommes arrivés. »

Orochimaru fit jaillir la pique de son ventre, et tourna la tête vers le village indiqué par son laconique coéquipier.
Le village en lui-même n’avait rien de folichon. Organisé autour d’une oasis, constitué de quelques maisons faites de briques cuites au soleil, il n’y avait rien ici pour intéresser des ninjas de leur envergure.
Aussi Orochimaru reprit-il:
« - Le soleil et les années ont achevé les quelques neurones qui restaient dans ta tête de bois. Qu’est-ce que tu veux faire ici ?

- Il est là. Le jinchuriki est ici.

Les « akastukistes » étaient à une portée de shuriken du village. Malgré tous leurs efforts pour se faire voir, ils semblaient passer inaperçus. Le village entier semblait dormir, être en pleine sieste au moment le plus chaud de la journée. Ce qui fit dire au déserteur de Suna:
«- Ils nous ont vu. Tu t’infiltres dans le village grâce à ta technique. Pendant que tu enquêtes, je prépare notre retraite avec …

- Tu n’as donc aucune classse ? le coupa l’autre d’un ton méprisant. On passse par la grande porte, et….
Un sourire de sadique apparu sur ses traits. La langue sortie, il finit d‘un air dément:
… on les tue tous ! »

Sasori n’eut pas le temps de répliquer. Une voix s’écria:
« - Dôton: technique des stalactites ! »

Ororchimaru esquiva les pics un d’un bon sur le côté. Sasori se laissa empaler, pour retomber en une pluie de sable.

« Bon, Sasori est dans la place » pensa le sannin de Konoha. « faisons diversion… »

Sans même faire de sceau, il répliqua:
« - La poigne du serpent spectral ! »

Des serpents jaillirent du kimono rouge et noir pour anéantir le mur de la maison la plus proche, qui s’écroula en tuant ses occupants. Ces derniers volèrent en une fumée blanche.
« - Hum, mauvaise pioche, fit Orochimaru, juste avant d’esquiver un poing sorti de la terre. »

Mais il avait réagit trop tard. Son adversaire, qui disposait d’un temps d’avance, maintenait sous sa gorge un katana court.

« - Rend-toi. Tu sera conduit à Suna pour y être interrogé, dit ce dernier sous son voile blanc.
- Tu m’ennuies. Tu n’as aucun intérêt, répondit l’autre avec une moue catégorique. »

Il étendit son cou autour de celui de son adversaire et fit une pression brusque. Quelque chose craqua au niveau des cervicales. Orochimaru relâcha ce qui n’était rien d’autre qu’ un jouet usé pour lui, et examina la situation. Le village était plongé dans un silence mortel. Il se dirigea alors vers l’oasis qui occupait la place centrale de ce dernier.

Après la première attaque, Sasori n’avait pas perdu son temps. Avec la méticulosité qui lui est propre, il s’était mis à inspecter chaque maison, sans se lasser. Il n’avait même pas tourné la tête quand la maison détruite par Orochimaru s‘était effondrée. Peut être aurait-il dû, car il aurait vu un ninja aux cheveux rouges lancer vers lui une marionnette entourée d’un halo d’électricité. Il ne la sentit arriver qu’au dernier moment et réagit avec une rapidité mécanique, en embrochant le pantin de sa queue métallique.
Trop tard, cependant. La marionnette ouvrit la bouche et une langue érectile en jaillit, pour aller transpercer avec un bruit mat la tête du Scorpion des Sables Rouges.

Durant un instant, rien ne bougea. Le ninja de Suna était sûr que son adversaire était mort. Il le savait !
Mais il n’osait pas aller s’en assurer. Il avait un sentiment de peur. Ou bien était-ce son instinct de survie qui lui criait de fuir au loin ?

Il sursauta quand il entendit la voix de son adversaire venir des profondeurs abyssales de cet être étrange:
« - Qu’attends-tu ? C’est tout ce que tu sais faire ? »

Il réagit aussitôt. Se dégageant d’un bond en arrière, il rappela son arme d’un geste du bras. Il était près pour une nouvelle attaque. Celle-ci serait fatale. Et c’est à ce moment qu’il comprit son erreur. Logée dans son bas-ventre, traversant sa veste couleur moutarde foncé et provoquant une douleur aiguë, une aiguille était plantée et déversait son poison mortel dans ses veines.

« - Tu as parlé pour couvrir le sifflement de l’aiguille! Et tu m’as provoqué pour me faire bouger, de manière à ce que je ne sente pas la douleur, et pour que le poison se propage… Tu ne laisses rien au hasard…

- Et toi si. C’est pourquoi tu vas mourir, alors que mon art va perdurer ! »





Torao courait en tenant l’enfant dans ses bras. Celui-ci ne dormait pas. C’aurait été étonnant, après ce qu’il a vécu… Il frissonna. Il n’avait pas assisté à la scène, mais il avait entendu les hurlements inhumains de l’enfant pendant… l’opération. Il n’avait eu qu’une envie. Rentrer dans la maison, et stopper ce crime. Il avait fallu toute la force de persuasion de Kido pour l’en empêcher. Et maintenant, il allait sauver cet enfant. Ou … Peut on dire qu’on sauve quelqu’un quand on le condamne à une existence de misère ?
Torao ne cachait pas son chakra. Au contraire, il en dépensait un maximum pour mettre le plus de distance entre lui et le village. Il restait encore un petit espoir. Une possibilité: En réchapper…


….


Orochimaru et Sasori se tenaient devant le fuyard, qui, d’un air hagard, tentait de protéger son fardeau de ses bras. L’invocateur des serpents sourit, découvrant une rangée de dents d’une blancheur qui est l’apanage des seuls gens qui utilisent de façon régulière Colgate, le dentifrice qui lave plus blanc que blanc.
Le marionnettiste, quand à lui disait:

« - Bon, laisse nous l’enfant, et tu aura une mort rapide ! »

« essayons de gagner du temps » se dit Torao:

« -Qui êtes vous ? Que lui voulez-vous ? »

Une douleur lancinante au niveau du cœur lui apprit que s’était peine perdue: un serpent jaillit du sol le mordait férocement et son étreinte visqueuse l’entrainait lentement vers la mort qui achève toute chose.
Seul, le cri de rage poussé par son meurtrier indirect lui rendit son départ plus doux: son fardeau n’était qu’une marionnette. L’enfant jinchuriki fuyait, porté par des mains ridées… Il rejoint ses coéquipiers avec un sourire figé.
Orochimaru assouvit sa colère en donnant des coups de pieds dans le cadavre du ninja.
Puis il se tourna vers Sasori qui le regardait faire:
« - Quel incapable! Comment peux-tu rester aussi impasssible, quand on fait une erreur pareille?
Je croyais que tu avais reconnu le chakra de Shukaku ! »

Sasori ne répondit pas. Il détestait laisser le dernier mot à qui que ce soit, mais là …
« - Tant pis, finit-il par dire. On va devoir aller le chercher à Suna. »





Ils se remirent en route, vers une nouvelle direction. Progressant inexorablement dans un silence oppressant. Orochimaru ruminait ses sombres pensées, et des éclairs traversaient de temps à autres ses yeux. Sasori semblait impassible, mais qui peut savoir se qui se passe dans les profondeurs de sa marionnette ?
Finalement, c’est lui qui rompit le silence:
« - A Suna, nous allons faire un détour par mon atelier.

- Tsss! Et pour quoi faire ? Siffla le découvreur de toutes les vérités de ce monde.
La discussion tourna court. Puis, Sasori refit une tentative:

-Pour toi, qu’est-ce qui est beau ? Pour moi, c’est ce qui qui dure, qui est éternel.

- Hin! Je sssupose que tu penses que tes marionnettes sont éternelles! Mais quand ton corps aura pourri à l’intérieur de ton stupide tas de bois, touts tes pantins éternels t’aurons ssservi à quoi? Tu penses que l’horreur sous laquelle tu te caches va te sssauver dans tous les combats? Ton destin est celui de tout ninja: mourir tué par un autre shinobi, lui-même voué au même sort! Pitoyable!

-Parce que toi, tu échappes à ça, peut-être ! Qui va se souvenir de toi, après ta mort? Mes marionnettes géniales seront utilisées longtemps après ma mort, et on se souviendra de l’art d’Akasuna no Sasori !

-Hin! Hin! Hin! Mais écoutez-le ! Et sssi tu meurt avant d’avoir terminé ta fameuse collection ? Le corps humain est si fragile!

- C’est pourquoi je vais me transformer moi-même en marionnette! Et je serais le clou de ma propre collection! C’est ce que je vais faire à Suna! Devenir mon chef-d‘œuvre ! Même un inculte comme toi pourrait le comprendre: c’est ça, l’Art: c ’est-ce qui dure, inaltérable !

- Hu ! Hu ! Hu cela pourrait être intéresssant: le marionnettiste devenir un de ses propres jouets! Hin ! Hin ! Heuarg! Kôf ! Kôf ! Finit Orochimaru dans une quinte de toux et une gerbe de sang.

La voix de contrebasse de Sasori reprit:
- Quelle loque ! C’est quand je vois des gens comme toi je me rends compte de la grandeur de l’Art et de l’Artiste ! Il reste combien de temps avant que je ne sois débarrassé de toi ? »

Un sourire énigmatique du sannin fut la seule réponse. Orochimaru avait une idée bien précise en tête. Quand on irait chercher Kyûbi à Konoha, un membre de l’imposant clan Uchiwa sera porté absent. N’importe lequel fera l’affaire, pourvu qu’il soit jeune et en bonne santé. Ca ne devrait pas être dur à trouver. Après tout, il y a tellement de Uchiwas…




Conclusion: Sur un fond mélo-dramatiue, on voit que les relations entre membres de l'équipe sont assez tendues !
Le caractère bien trempé des deux déserteurs fait qu'aucun des deux ne veut se laisser marcher dessus ,mais il me semble que l'expérience d'Orochimaru (qui a 19 de plus que son partenaire !) joue en sa faveur.
Pour finir, les sujets de conversations doivent être passionants !




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