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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 15/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 9: Our first kiss has a little taste of challenge



Une jeune femme aux longs cheveux verts marchait dans les couloirs de l’Hôpital. Elle avait de grandes oreilles de chat et cachait une queue sous ses vêtements. Ses crocs étaient tellement serrés qu’elle s’était mordu la lèvre inférieure, y imprimant ses canines pointues et faisant sourdre un peu de sang. Elle s’appelait Yamanecko. Et elle avait de plus en plus de mal à repousser les avances d’un certain homme-requin, depuis qu’il avait appris sa propre condition d’hybride. Elle tenait dans sa main gauche une petite boîte de chocolats.
Elle s’était dit que si son amie se réveillait prochainement, peut-être qu’elle se sentirait mieux après avoir mangé quelques sucreries. D’autant plus que leur examen à passer pour évaluer leurs capacités s’était déroulé il y avait de cela deux semaines. Elle passa devant l’accueil du service réanimation de l’hôpital et se dirigea vers l’hôtesse qui cachait tant bien que mal sa revue de mode sous son bureau. La jeune femme attendit plusieurs minutes avant de signaler sa présence de quelques petits coups frappés sur le bois. L’employée releva la tête, surprise, et apparemment soucieuse de ne pas rencontrer un supérieur hiérarchique, au cas où elle se serait fait surprendre à buller pendant ses heures de travail. Elle jaugea la nouvelle arrivante d’un air peu amène, l’air assez méprisant de l’apparence physique de la nouvelle arrivante.

Elle prit bien soin de ne pas la toucher lorsqu’elle tendit la liste de présence à la kunoichi. Celle-ci reprit ses confiseries tandis que l’autre revenait à sa lecture. Elle dépassa plusieurs portes et grimpa un escalier. Elle remarqua l’odeur d’homme qui régnait dans la chambre de l’ancienne jinchuuriki. Elle l’identifia comme étant celle d’Itachi, et songea avec romantisme que les deux protagonistes allaient très bien ensemble. Elle trouvait intéressant de voir le jeune homme s’occuper avec un tel dévouement de la malade. A le voir à ses côtés, c’était vraiment attendrissant. Et peut-être que ça décoincerait la brune… A vrai dire, se souvint-elle, elle ne se rappelait pas avoir jamais vu la jeune femme avoir une relation amoureuse avec un homme. Des pas, derrière elle. Un homme, estimait elle, un mètre quatre-vingt, assez musclé, encore inconnu au bataillon. Il semblait chercher une chambre du regard. Pas de chance pour lui, l’hôpital avait enlevé tous les chiffres des portes quand RTsunade s’était aperçu que leur fonte et leur revente suffirait à couvrir le déficit dans leur budget. Elle se tourna vers lui. Il était beau, pour ceux qui aimaient le genre gentil nounours. Il avait des traits comme taillés au burin et au marteau. Il possédait une musculature assez prononcée.

Il aurait pu être entraineur personnel, ou rééducateur sportif. C’était sans doute l’homme qu’on avait engagé pour qu’Akemi recouvre ses réflexes une fois qu’elle serait consciente et en mesure de marcher.
_ C’est la chambre d’Akemi, lui demanda-t-il quand il arriva à sa hauteur.
_ Vous la connaissez ? Euh… Yamanecko, enchantée, ajouta-t-elle précipitamment en tendant la main.
_ Fujima Yasuro, répondit-il en serrant la main de la femme-chat. Disons que j’ai déjà eu l’occasion de l’avoir comme patiente. Et de passer un bon moment en sa compagnie, en tant qu’intime.
_ Non ? C’est vrai ? Elle ne me l’avait jamais dit.
_ Disons qu’elle est partie avant que nous installions une réelle relation.

Tandis qu’ils conversaient poliment et faisaient connaissance, elle le guida jusqu’à la chambre que la jeune femme occupait. Elle ouvrit doucement la parte. Et marqua un temps d’arrêt. Sa main ne retinnt plus la boîte de chocolats qui s’écrasa au sol, manquant de répandre son contenu. L’homme derrière elle se crispa et serra les poings. Une scène assez équivoque se peignait devant leurs yeux ébahis. L’Uchiha avait contourné les fils de perfusion et se tenait juste au dessus de la jeune femme. Celle-ci avait les yeux ouverts et le regardait tandis qu’il en faisait de même. Leurs lèvres se frôlaient juste, comme s’ils allaient passer à l’acte où venaient de la faire. Deux paires d’yeux se dardèrent sur les visiteurs.
Yamanecko écopa d’un regard qui signifiait qu’elle les avait dérangés de la part du brun et plutôt ressemblant à une indécision angoissée de la part de la jeune femme alitée. Quand à l’homme, la brune le regarda comme si c’était impossible de le voir ici. Les deux hommes échangèrent un regard hostile. Et au lieu d’avoir un premier baiser romantique, les deux occupants de la chambre avaient plutôt l’air pour l’une d’être complètement perdue et pour l’autre de défier l’inopportun qui arrivait. Car il était clair que Yasuro avait de forts sentiments à l’égard de la jeune femme. Quand Itachi revint à sa place, Akemi eut un rire gêné.
_ Itachi voici Yasuro, c’est lui qui va s’occuper de moi pendant ma convalescence et pour ma rééducation. Il est médecin et oui je l’ai déjà rencontré avant. Yasuro, voici Itachi. Itachi est… comment dire ? Itachi est un ami très proche.
_ Un ami, hein ? Tu laisses souvent tes amis de sexe masculin t’embrasser de la sorte ?
_ En réalité elle ne veut pas s’avouer qu’elle est folle de moi, lança l’Uchiha au blond médecin qui se crispa sous la pique.

Ils allaient continuer ainsi encore longtemps, quand soudain les membres de la Rose Noire et de l’Akatsuki arrivèrent dans la pièce. Ils se placèrent entre les deux hommes qui semblaient près à en venir aux mains. Tsunade qui suivait le groupe trouva soudain la pièce très remplie. Après quelques vociférations et quelques menaces à peine voilées, tout le monde fut chassé dans le couloir. Itachi et Sasori tentèrent de rester, mais le maître Hokage ne laissa que Yasuro et Yamanecko rester dans la pièce car ils étaient possesseurs de diplômes de médecine. Le rééducateur blond adressa un grand sourire railleur aux deux hommes qui tentaient de profiter des baux yeux de la patiente. Tandis qu’une partie des deux groupes dehors s’en allait pour revenir plus tard, ne restait que Taku qui essayait d’entendre ce qui se déroulait dans la pièce, Kisame qui regardait d’un œil critique l’hybride d’homme et de chat et se passait de temps en temps la langue sur les lèvres, ainsi que les deux hommes éconduits. Sans parler de l’affaire du baiser, ils savaient qu’ils s’arrangeraient pour faire passer un sale quart d’heure au guérisseur. Puis, les deux médecins de sexe féminin sortirent de la pièce tandis que l’homme soulevait la patiente avec des gestes professionnels et la mettait dans un fauteuil roulant.

Quand il sortit de la pièce, une paire d’yeux verts appartenant au blond, les deux yeux marron du rouquin et deux sharingan s’affrontaient du regard pour savoir qui pousserait le fauteuil roulant. La jeune femme soupira, et échangea un regard avec Taku qui commença à faire avancer le véhicule tandis que les trois autres se mesuraient à pierre feuille ciseaux. Sasori gagna, et ils coururent pour rattraper les deux autres qui discutaient tranquillement. C’est avec cette escorte masculine qu’Akemi pénétra avec un air complètement lassé dans le réfectoire. Tandis que le marionnettiste poussait toujours la jeune femme jusqu’à une place de libre, le médecin remplissait un bol avec du riz et différents condiments nutritifs pour la jeune femme. Ils déposèrent le récipient devant la jeune femme qui saisit les baguettes. Ces deux longs moins d’inconscience lui avaient fait perdre le contrôle de son corps, et elle n’arrivait pas à saisir le moindre grain de riz entre ses baguettes tant son bras tremblait. Itachi argua que c’était à lui de s’occuper de la jeune femme, les deux autres ayant déjà eu leur tour.

Ceux-ci ne pouvaient pas répliquer, et durent regarder le spectacle de l’hériter des Uchiha en train de donner à manger à Akemi.

Vous pouvez vous en douter, la vie continua ainsi. Elle dut supporter les trois idiots se battant pour lui venir en aide pendant plus d’un mois avant de pouvoir se déplacer seule. Dès lors, elle fit interdire toute visite de ces trois là, et quand elle sortait, elle se faisait accompagner par des filles qui repoussaient vaillemment l’envahisseur. Et nous retrouvons nos trois rivaux autour d’un café, essayant de faire céder les deux autres. Contre toute attente, le médecin leur déclara :
_ C’est bon, j’abandonne. Je n’aurais pas du croire une réconciliation possible après qu’elle m’ait quitté.
_ Quoi ! s’écria Sasori, tu es sorti avec elle ?
_ Ben, oui. Enfin sorti, c’est vite dit, disons que la dernière fois où elle a recouru mes services on a couch…
_ Pardon ? fit le possesseur du sharingan qui s’étranglait.
_ Bon, eh bien, commença le rouquin après un moment de silence. Et tu sais ce qu’elle aime ?
_ Je crois qu’elle aime les fleurs, fit-il.
_ Quel genre de fleurs ?
_ Les œillets il me semble…
Sasori partit précipitamment acheter un énorme bouquet pour la femme de ses rêves.
_ Il est con ou quoi ? fit Itachi. Tout le monde a bien vu qu’elle aimait les roses… Pourquoi tu lui as parlé d’œillets.
_ Pour l’écarter un instant et tenter de le faire renoncer. J’vais commis la même bourde à l’époque. Elle est allergique à ces fleurs, il va se prendre le râteau du siècle. En fait j’ai fait ça parce que je pense que c’est toi qui as le plus de chance d’arriver à ce but. Elle ne m’aime pas, Sasori est comme son grand frère, mais toi… Toi tu as toutes tes chances.
_ Tu es sûr de ne pas me mener en bateau pour que tu arrives à tes fins ?
_ Ecoute vieux, elle m’a déjà rejeté. En plus Tsunade-sama m’a fait comprendre que si je remettais les pieds dans l’hôpital j’étais un homme mort. Je parts demain. Tout ce que je peux te dire pendant que l’autre timbré est en train de se faire assommer, doit rester entre nous. D’accord ?
_ Pourquoi fais-tu cela ?
_ Si tu étais à ma place et si tu pouvais comprendre que le bonheur de la femme aimée compte plus que ton propre bonheur, alors tu la laisserais partir. Et même si elle se retrouve dans les bras d’un misérable cloporte comme toi, je serais heureux pour elle. Et j’ai bien vu comment elle te regardait après ce baiser que tu lui as volé. Ça va pas être facile pour toi, mais il va falloir que tu arrives à lui faire avouer ses sentiments pour toi.
_ Quels sentiments pour moi ?
_ T’es vraiment lent à la comprenette toi…




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