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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 15/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 8: A travel in her mind



Le lit était blanc, les murs étaient bleus, les meubles étaient beiges et les appareils qui mesuraient sa tension et ses signes vitaux étaient d’un vert pâle. Il n’y avait qu’elle qui était noire, ses cheveux logs que quelqu’un avait démêlés et lavé avec soin étaient étalés sur l’oreiller et les couvertures, ruisselant et rependant une odeur de rose dans la pièce. Elle était la seule chose sombre dans la pièce, et pourtant, rien ne bougeait. Son sein ne se soulevait que presque imperceptiblement. Des fils et des perfusions entouraient son corps d’une forêt de tubes translucides. Ses yeux gris étaient ouverts en grands et fixaient le plafond. Et pourtant elle était inconsciente. Ses yeux, à l’instar des éléments de la chambre d’hôpital, étaient pâles et ternes et n’arboraient pas fièrement cette lueur mi-rieuse mi triste qui la rendait si belle. L’homme était là aussi, comme tous les jours, changeant la fleur dans le vase chaque fois qu’il venait. Il lui parlait souvent et lui tenait la main, mais elle ne répondait pas. Cela faisait à présent deux mois qu’Itachi venait voir la jeune femme. Décembre était bien avancé et une couche de neige molletonnée recouvrait les toits du village caché de la feuille d’un épais manteau blanc.
Il la regarda encore, comme il faisait à chaque fois. Il approcha comme chaque fois qu’il venait, comme tous les jours, sa main du visage d’Akemi. Son combat contre son ancien maître, l’extraction immédiatement après, ses blessures, tout avait participé à la réduire à ça. Il caressa sa joue du bout des doigts, savourant la douceur de sa joue. Il eut soudain envie de voir si elle pensait encore, ou si son esprit, tout comme son corps avait commencé sa lente descente vers le sommeil éternel. Il la regarda dans les yeux. Ce n’était pas chose aisée car les fils qui la relait aux différentes machines. Il était à moitié penché sur elle, et ses cheveux d’ébène se mêlaient à ceux de sa bien aimée. Il embrassa furtivement une mèche de ténèbres à proximité de lui, respirant avec délice sa légère odeur de rose, très douce et un peu sucrée. Puis ses yeux se déconcentrèrent sur ceux de la jeune femme. Ses pupilles rougeoyèrent quand il activa sa pupille héréditaire. Immédiatement il fut englouti dans les souvenirs de la jeune femme.


Chacun a son jardin secret, abritant ce qu’il était au plus profond de son cœur. Il ne savait pas à quoi s’attendre avec la jeune femme. Il fut assez étonné de se retrouver dans un vallon recouvert d’herbe grasse. Le temps était ensoleillé, et quelques nuages aux formes étonnantes passaient dans un ciel bleu azur. Et pourtant, à part cela, il n’y avait rien. Il se décida à avancer. Le paysage semblait s’étendre à l’infini, rien ne laissait présager où il avait atterri. Il s’avoua qu’il était un peu perdu et un peu dérouté par ce qu’il voyait. Il finit par arriver à distinguer comme un petit chemin dans l’herbe, chemin qu’il suivit jusqu’à arriver devant un portail ouvragé de métal noir. Il vit un début de muret gris partir de chaque côté du portail. Voulant évaluer l’étendue de la propriété, il s’écarta du chemin et revint dans les herbes hautes. Immédiatement, la construction disparut. Il devina alors qu’il s’agissait d’une première barrière avant d’accéder véritablement à Akemi. Il revint devant la porte, et, faute de savoir comment l’ouvrir. Alors qu’il tentait d’escalader la grille, une petite voix retentit de derrière le muret :
_ Vous savez, généralement on sonne pour entrer chez les gens.
Il évalua la personne qui venait de parler comme une petite fille de cinq ans. Il leva alors la tête vers le bouton de la sonnette qui venait d’apparaître. Un petit bruit de cliquetis se fit entendre, et il tenta encore d’entrer.
_ Il faut aussi attendre qu’on vous ouvre et ne rien décider tout seul. Ça s’appelle la politesse.
_ Bon, alors, est-ce que je peux entrer ? demanda-t-il doucement.
_ Vous êtes qui ? Si je ne c’est pas qui vous êtes, il ne faudra pas compter pour que je vous ouvre.
_ Je suis Uchiha Itachi. Je… J’aimerais qu’Akemi se réveille, c’est pour ça que je suis ici.
_ Eh bien c’est pas si compliqué !
Une petite fille aux cheveux raides se présenta près de la porte. Zelle portait un trousseau dans sa main droite et visait la serrure plus haute qu’elle. Il se demanda si elle arriverait à déverrouiller le portail, mais, alors qu’il allait passer les mains à travers la grille pour soulever l’enfant, la petite posa sa main minuscule sur le métal, et la porte se déforma. Elle glissa alors sa clef dans le creux prévu à cet effet et lui ouvrit la porte. Une fois entré, il se baissa vers elle pour l’observer.
_ Qui est tu ?
_ Je suis les souvenirs d’Akemi. Je suis aussi la gardienne de sa mémoire. C’est pour cela que mes paroles sont celles d’un adulte. Je peux prendre toutes les formes de tout ce qu’elle a vécu.
_ Et alors, où est Akemi ?
_ Elle… Elle…

L’enfant éclata soudain en sanglots, ses épaules tremblants, et de grosses larmes roulant sur ses joues de chérubins et se perdant dans ses cheveux d’encre. Sans trop comprendre ce qui le poussait à faire cela, il souleva la fillette et la tint tout contre lui, caressant sa douce chevelure. Cette odeur de rose, celle qui accompagnait toujours la jeune femme. Les sanglots rauques de la petite se calmèrent peu à peu, et elle réussit à parler un peu. Elle lui raconta comment Akemi avait rencontré Sasori, et quel était leur lien : plus que fraternel, basé sur l’affection et le respect de l’autre, mais bien moins que de l’amour véritable. Elle lui raconta qu’Akemi ne s’était pas réveillée depuis qu’elle avait été séparée de sa partie démoniaque. Il installa l’enfant sur ses épaules, et tandis que celui-ci le guidait à travers les herbes qui régnait même derrière le portail qu’il avait précédemment franchi. Soudain, il vit comme une vague tremblotant dans l’air, comme les mirages provoqués par la chaleur. Et au delà, le règne écrasant du sable.

Dès qu’il traversa la barrière immatérielle, il sentit la chaleur augmenter considérablement. Elle était écrasante et étouffante, même le vent chargé de sable était brûlant, et ne faisait qu’augmenter sa transpiration. Son haut se mit à coller à son torse dessinant ses muscles en dessous. Il lui sembla aussi que l’enfant était plus lourd. Celui-ci s’agita sur ses épaules. Oui, assurément, il était bien plus lourd, vraiment plus lourd. Ce n’était plus une petite fille qui se tenait à présent à côté de lui, mais une jeune fille de douze ans aux formes juvéniles cachées par ses amples vêtements couleur sable. 0 son cou, il y avait un bandeau non barré signifiant son rang de Ninja de Suna. Et sur sa joue, une marque fraiche, une cicatrice, comme si elle ne datait que de la veille. Elle lui prit doucement la main et le força à avancer. Elle lui raconta comment Sasori avait tenté de la tuer quand elle avait refusé de le suivre. Elle lui avoua aussi que c’était pour cela qu’elle avait par la suite eu d’horribles cauchemars et une envie insatiable de le tuer. Quand il en fit la demande, elle lui expliqua que s’il n’était pas mort, c’était parce que Takuavait bouleversé la vie de sabien aimée et lui avait fait comprendre des choses qu’elle n’était pas en mesure d’assimiler avant. Elle était devenue pour l’enfant le même pilier que le marionnettiste était devenu pour elle. Si elle le tuait, c’était une partie d’elle-même qu’elle détruisait. C’était là dedans qu’elle avait trouvé la force de lui pardonner et de lui rendre son statut de grand frère.
Itachi y trouva alors une analogie avec sa propre relation avec Sasuke. Il espéra un instant que tout puisse rentrer dans l’ordre, comme cela avait été pour la jeune femme.
Il traversa une nouvelle barrière. Là, la végétation revenait, mais pauvre, et comme un stéréotype. C’était comme une cour immense en brique qui s’étendait à l’infini. A ses côtés, l’incarnation de la mémoire de la femme de ses rêves avait encore grandi. Elle était en pleine puberté, et avait quelques boutons sur le visage. Ses cheveux étaient coupés courts, comme une coupe masculine de militaire. Elle avait un clou en argent dans le nez, et une moue constante, de dégoût, de mépris, de révolte peut-être envahissait son visage. Ses yeux accusaient en même temps un air plus grave et plus triste, presque douloureux parfois. Ses formes féminines étaient bien plus visibles, mais elle avait encore la finesse d’une liane, et à sa posture semblait aussi fragile que du cristal. Il dut attendre pendant un long moment de silence où ils continuaient de marcher dans cette salle vide de meubles et de présence humaine. Elle finit par ouvrir la bouche et par lui narrer d’une voix lasse et brisée son long et pénible conditionnement à la vie de Jinchuriki, cachée dans les caves de Suna. Puis, il ne vit presque pas la barrière tant il écoutait la jeune femme.

Ce ne fut qu’après qu’il remarqua le changement de température, devenue polaire. La jeune femme avait à peine changé de la précédente. Son visage était moins jeune, et n’exprimait plus rien. De l’indifférence pure, comme un mur se dressait devant lui. Pourtant il décela les fissures béantes de l’édifice. Des flocons s’accrochaient aux mèches humides de la jeune femme et à ses cils. Cette nouvelle facette lui raconta tout ce qui s’était passé depuis qu’elle avait été avec Shinji. Les longs entrainements qui avaient modifié son corps, le rendant plus fort, plus résistant. Les leçons de connaissances diverses et variées qui envahissaient peu à peu son esprit. Mais aussi la rencontre avec Suiteki, l’antipathie de cette dernière à son attention. Et les brimades quand elle refusait d’obéir, les douleurs, les tortures. Et même ce jour fatidique où il l’avait battu quasiment à mort et où elle s’était trainée misérablement dans la neige et où elle avait cru mourir. Il put alors mesurer l’ampleur de ce que la jeune femme avait subi. Mais alors qu’il allait tenter de demander, de s’excuser, pour tout, pour rien, pour ce dont il n’était pas responsable, elle sourit, tentant de cacher ce qu’elle ressentait. Elle lui indiqua le chemin à suivre. Et tandis qu’il marchait dans le froid polaire, il ne se retourna pas, tandis qu’ille rougissait un peu.

Le revoilà dans une végétation plus connue. C’était un jardin, comme le premier, mais celui-ci semblait contenir un immense bric-à-brac. Et pourtant il y avait une forme de rangement, c’était indéniable. Et au milieu de la pièce, dans l’herbe rase, une jeune femme allongée, semblant dormir. Touts ses traits étaient relâchés et elle semblait paisible. Elle était adorable dans cette robe blanche. Adorable, et tellement désirable. Il n’était pas sûr de ce qu’il était en train de faire, il approcha ses lèvres de celles entrouvertes de la jeune femme, et alors qu’il allait poser ses lèvres sur celles de la jeune femme…




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