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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 15/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 6: Everithing could happen, I will still love you



Les coups s’enchaînaient rapides, et Akemi ne parvenait pas à toucher son adversaire, à peine arrivait elle à esquiver ou a bloquer les attaques de son adversaire. Ses amis observaient donc le combat douloureux de la jeune femme qui perdait pied peu à peu. Elle se tenait encore debout pour l’instant, mais l’endurance n’était pas éternelle. Passé la phase de surprise de l’adversaire, elle réussit néanmoins à rééquilibrer l’échange mortel. Tous les coups étaient parés, mais aucun ne touchait les adversaires. Ils se tournaient autour, jouant des poings et des pieds, un spectacle incroyable, mais dont l’issue inévitable s’avérait mortelle. Ou pire.
_ Akemi, tu sais très bien que ce combat en utilisant seulement le Taijutsu est voué à l’échec. J’ai beau frapper plus fort, tu es plus rapide et plus endurante. Malheureusement pour toi, ton sac te gêne et me permet de rester à un niveau supérieur au tien.

Ainsi la bataille chaotique se rangeait elles par certains aspects dans un cours où le maître et l’élève étaient dotés de capacités physiques extraordinaires. Akemi lança son sac vers le groupe, sachant qu’il ne contenait pas d’objets fragiles, mais dont les informations marquées sur les rouleaux étaient primordiales. Tout en espérant que les autres n’auraient pas l’idée de fouiller ses affaires, car certains renseignements auraient pu la compromettre. Au lieu de sortir un kunai ou des armes de jet, elle dégaina son katana qui était dans son dos. L’arme, magnifique avait un fourreau noir aux reflets argentés. Sur la garde simple était enroulé un fil d’argent décoratif. Elle sépara la lame de son enveloppe de ténèbres et fit luire sous les lumières de la ville une lame simple et brillante, qui n’avait d’égal pour sa magnificence que le tranchant de sa lame. Elle ne rejeta pas le fourreau au loin mais s’en servit dans un premier temps pour bloquer la lame de son adversaire qui tirait lui aussi son sabre. D’un même geste ils jetèrent au loin tout ce qui pouvait les gêner, ne gardant sur le dos qu’un T-shirt et dans leurs mains leur arme au fil tranchant. Les fers se croisèrent dans diverses courbes.
Le bruit du ferraillement amorça une nouvelle phase dans leur combat. Ils cessèrent de se déplacer le long du cercle que leurs pas avaient tracé dans la poussière. Tout commença par des ondulations, chacun dans leurs corps. Puis ils commencèrent à esquisser quelques pas. C’était comme une danse magnifique qu’on ne pouvait détacher du regard. Et s’il n’y avait eu ces armes mortelles qui suivaient les frissons de leurs corps, elle aurait pu avoir un caractère très sensuel. C’était d’ailleurs son but premier, charmer l’ennemi en lui infligeant des coups mortels.

Du côté des spectateurs, deux groupes s’étaient formés. L’un regroupait les ninjas de Konoha de tous poils qui observaient les mouvements quasi-parfait des deux combattants et représentaient l’idéal que tous cherchaient pour leurs propres frappes. Si l’Hokage évaluait la technique de la jeune Akemi, les personnages de sexe masculin louaient ses formes pleines qui suivaient le même chemin que son buste. Les jeunes filles étaient mi-jalouses de l’attention de leurs condisciples masculins sur la jeune femme et très intéressées par les mouvements de la guerrière. Du côté de l’Akatsuki et de la Rose Noire, on s’affairait sur la malade. Yamanecko était médecin de formation et avait injecté dans le corps de la jeune femme des tranquillisants pour rétablir la stabilité de son état. Cela semblait faire effet, mais elle semblait encore en état de choc.
Elle dit néanmoins faire un garrot à Suiteki car celle-ci en tombant de tout son poids sur une pierre effilée avait commencé à déclencher une hémorragie qui ne mettait heureusement pas sa vie en danger. Pour n limiter le saignement, elle avait du enlever le foulard autour de sa tête, laissant apparaître ses oreilles de chat. Plus elle stressait à propos de sa patiente, plus on voyait des crocs de félin émerger de sa bouche. Cela surprit tous les membres de l’Akatsuki, surtout Kisame, qui se demandait son influence auprès de la gent féminine allait changer. Quant à Itachi, il observait sa bien aimée avec des yeux ronds, partagé entre désir et inquiétude.

Remarquant que les attaques physiques ne menaient à rien face à son ancienne élève, il tenta de la déstabiliser mentalement.
_ Je vois que ton bras gauche est toujours bandé, comme à l’époque. Est-ce parce que tu t’es blessée récemment… (Il s’approcha dans un bond incroyable et la plaqua contre son torse avec violence, plaçant ses lèvres contre son oreille de façon à ce qu’elle soit la seule à entendre ce qu’il allait lui dire) Ou alors as-tu peur que les autres découvrent ce que tu es ?
_ Ferme la ! Cria-t-elle à son attention en se détachant de cette étreinte désagréable. Elle ne put néanmoins pas cacher la dilatation de ses yeux, ni l’onde de peur qui traversa son dos.
_ Alors tâche de mettre plus de techniques en jeu. Il me semblait que tu avais l’intention de me tuer il y a quelques instants. Si c’est encore le cas, cesse de me sous-estimer.

Alors commença un enchainement avec des techniques de corps à corps bien plus élaboré. Elle commença même à sortir différentes armes de jet pour lui lancer tandis qu’elle tenait son arme de l’autre main. Elle pirouettait en l’ait, alliant vitesse et efficacité. Peu de gens avaient pu contempler de telles attaques et de telles parades. Leurs mouvements en devenaient flous tant ils frôlaient l’irréalisable. Elle ajouta quelques techniques de Raiton, envoyant quelques décharges. Son adversaire en fit de même, et on put voir de grandes foudres se télescoper dans un bruit apocalyptique, illuminant d’une lumière d’un blanc bleuté et aveuglant momentanément. Ils commençaient à ne plus prêter attention à la sécurité des spectateurs, lesquels, mis à part les criminels et l’Hokage et les criminels de rang S décidèrent qu’il était temps de rentrer à la maison. Dès qu’il le pouvait, Shinji murmurait des paroles à l’attention d’Akemi qui était seule à la comprendre parmi le fracas chaotique que causaient leurs attaques. Et plus elle entendait ce qu’il lui disait, moins elle arrivait à cacher son trouble et commettait des erreurs, s’occasionnant des blessures de moindre importance. Suiteki, malgré sa fatigue, réussit à lui crier de ne pas prêter attention aux paroles du fourbe. Les observateurs, devenus moins nombreux se rassemblèrent derrière un bosquet pour continuer à profiter du combat.

Tandis que Tsunade jugeait d’un œil critique et favorable le travail de guérison que la femme-chat opérait sur sa camarade, Pain et elle entreprirent de questionner la blessée qui semblait bien au courant de ce qui se passait :
_ C’est vraiment votre Sensei ce type ? entama le chef de l’Akatsuki.
_ Oui, haleta la jeune femme. C’est lui qui nous a formé.
_ Il vous appelé… des armes, non ? C’est un peu étrange, qu’est ce que cela signifie.
_ Il souhaite dominer le monde, c’est pour cela qu’il forme des guerriers parfaits. Pour cela il a besoin de patients aux capacités de base intéressantes et que ceux-ci soient assez troublés au niveau émotionnel, pour qu’il devienne ainsi leur seul raccord au monde réel.
_ Et, qu’est ce qu’il cherche ? Demanda Tsunade.
_ Les Kekkai Genkai. Je possède le Hyôton, et Akemi le Kinton.
_ Des formes de ninjutsu très rares. Mais comment s’y prend-il pour déstabiliser à ce point ces élèves ?
_ Il s’informe en tant qu’ami sur ce qu’ils ont vécu et il enfonce le couteau dans la plaie. On ne peut pas s’échapper, car il possède le moyen de nous ramener à lui. Une fois qu’il a fait ce qu’il voulait de nous, il nous opposait. Vous avez remarqué comme il a appelé Akemi depuis le début du combat ? Il l’a appelé Chiba car quand il a tenté de détruire ses émotions dans son cas, il y a eu une dissociation de sa personnalité. Parce que ce n’est pas tellement son Kekkai genkai qui l’intéressait en elle, mais autre chose. Je ne peux pas vous le révéler car je suis sous serment, mais je peux vous avouer que c’est ce qui provoque ses crises par moments. Son pouvoir l’attaque et la détruit peu à peu, car elle n’en veut pas. Quand elle est Chiba, elle l’accepte en partie, et cela se limite à certaines parties de son corps.

Mais même s’il utilise son moyen, disons de persuasion, il ne pourra pas la faire utiliser plus de ce qu’elle a réussi à accepter comme pouvoir.
_ Une dernière question avant que je n’essaye de découvrir la nature de ce pouvoir. De quoi parles-tu quand tu parles de moyen de persuasion ?
_ Shinji-sesei, reste à ce jour l’un des seuls hommes connus à avoir résussi à se faire graffer un œil contenant un Dôjutsu. Ne me demandez pas comment il a réussi son opération.
_ Quel Dôjutsu ?
_ Le même que vous.

Le chef de l’Akatsuki jura en apprenant que leur adversaire possédait le Rinnegan. Alors qu’il voulut intervenir, Suiteki le retint par la manche et lui dit de rester en place. C’était le combat d’Akemi. Ces combats se déroulaient en un contre un, car la jeune femme n’acceptait jamais d’être secourue. C’était sa fierté qui l’en empêchait et l’un de ses principaux traits de caractère. Les membres de l’Akatsuki furent alors condamné à regarder la jeune femme se faire vaincre peu à peu, tout ça par fierté de ne pas vouloir se faire aider ni d’utiliser son pouvoir caché que personne sauf Suiteki n’avait jamais contemplé. Malheureusement, ce ne fut pas le cas de Taku, qui arrivé sur ses entrefaites avait décidé de participer au combat. Mais, lorsqu’il arriva, Shinji eut juste le temps de l’attraper à bras le corps et de menacer son élève de tuer le gamin. Il lui tint la main en l’ait, observant avec intérêt la main qui portait un pansement dans le creux de la paume.

Il l’ôta et regarda ce qu’il cachait. Il eut alors un sourire des plus carnassiers. Montrant le sceau sur la paume du gamin à l’Akatsuki.
_ Voilà un des secrets que cette jeune femme vous cachait depuis le début. Ce gamin est un jinchuriki. Le numéro deux si je m’en réfère eu numéro. Maintenait, à cause de toi, il va mourir. Mais tu peux encore le sauver, à toi de faire le bon choix.
Pain observait la jeune femme avec fureur et respect, car elle avait réussi à cacher toutes ces informations cachées depuis le début. Il décida alors de regarder ce qu’elle avait dans son sac et si ces données pouvaient être exploitables. Il n’en eut pas besoin. Poussant un cri horrifié, tandis que le garçon était à terre et que l’homme levait sa lame pour porter le coup fatal, elle se jeta sur le corps du petit. La lame déchira son épaule, la laissant échapper un gémissement guttural de sa gorge. Les bandages se teintèrent de rouge, et le sang coula dessus en ne traînée odorante. Mais au lieu de coller le tissus souillée d’hémoglobine à la peau de son bras, les fibres imbibées se mmirent à se dissoudre. Et sur sa peau hâlée et sa blessure qui se refermait déjà sans aucune trace, ils virent un sceau qui recouvrait son bras, de l’épaule jusqu’au poignet. Et dessus on voyait clairement apparaître le chiffre cinq.
_ Il est temps pour moi, ricana Shinji, de vous raconter une petite histoire. Il y a bien longtemps, vivait dans notre monde un démon qui avait dix queues. Un ninja d’exception réussit à le diviser en morceaux de tailles variables. Le premier était Ichibi, le deuxième Nibi. Vous les connaissez jusqu’à neuf. Chacun de ces démons représentaient une queue et une partie du corps de Junbi. Mais il restait l’âme du démon, un bras, une jambe, sa tête et une queue. On scella cette énergie dans une jarre qu’on enterra au fin fond du désert. Lors de la fin des guerres ninja, le récipient ft découvert et conservé à Suna. Puis, il y a presque dix ans, cinq personnes dans Suna furent effacé des dossiers normaux. Personne ne le remarqua car l’un était né assez récemment, l’une était suspecté de l’homicide de ses parents, les trois autres se trouvaient dans une situation similaire. Ces personnes se trouvaient dans le dossier J. L’une, trop jeune, fut enfermée depuis sa naissance. C’est le gamin que vous voyez devant vous. La jeune fille, elle, était devenue à moitié folle après qu’on lui ait scellé en elle le démon. Elle décida de fuir de Suna, ayant pour seul guide dans la vie une vengeance à accomplir. Cette jeune fille, c’est Akemi que j’ai formé. Akemi qui vous a toujours menti, au lieu de vous révéler ce qui avait été scellé dans son corps. Cette fille je l’ai formée, et j’en ai fait une arme à ma disposition. C’est pour cela que je l’ai envoyée éliminer toutes les personnes qui la rattachaient à son passé.

Le silence qui suivit la révélation fut interrompu par le déplacement de Taku vers un lieu moins en danger. Tut le monde était sous le choc. La plupart avaient de la rancœur, mais en même temps étaient à même de comprendre cette jeune femme. Et dire qu’ils auraient pu découvrir la vérité quand elle avait été provisoirement séquestrée chez eux. Comment avaient-ils pu être aussi stupides. Bref, ils savaient qu’ils extrairaient le démon de la jeune femme dès que possible, au diable les engagements pris avec Gaara. De toute façon ce n’était pas un Bijuu complet, alors ils ne pourraient pas la tuer par ce biais. En passant à côté d’Itachi, celui-ci retint la femme par le bras.

Elle détourna ses yeux de son regard. Elle se savait incapable de combattre dans ces conditions. C’est alors qu’il lui murmura à l’oreille des paroles qui réchauffèrent le cœur de la jeune femme :
_ Je me fiche que tu sois un monstre en vérité. Je sais que derrière toutes ces apparences monstrueuses se cache la femme que j’aime. Sois tranquille, je ne cesserai pas de t’aimer.




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