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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 15/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 5: My respect has to be earned



Akemi laissa à Itachi le soin de porter Suiteki, laquelle avait un teint plus pâle que de nature, d’un blanc verdâtre presque morbide. Ils arrivèrent donc au plus vite au village de Konoha. Là, ils se rendirent à l’hôpital pour laisser se reposer la jeune femme, l’impression que quelqu’un les suivait restant présente et les rendaient presque malades. Puis Akemi sortit de la pièce avec l’Uchiha, laissant sa coéquipière aux bons soins des infirmières. La regardant tandis qu’ils cheminaient côte à côte en silence, il eut un coup au cœur. Elle regardait le paysage sans le voir, un mélange d’expressions qu’il ne sut définir chiffonnant légèrement ses traits et la rendant encore plus belle et inaccessible qu’elle ne l’était déjà. Mais elle sentit sa tension grandissante, alors qu’il se retenait de tenter quoi que ce soit qui aurait pu briser leur relation naissante ou au contraire l’approfondir. Elle étira ses lèvres en un semblant de sourire sensé le rassurer. Mais il n’était pas sincère, ce sourire, ses yeux gris gardant une impression d’éloignement, comme si elle se trouvait à des dizaines de kilomètres de lui. Puis elle prit une inspiration et se stoppa. Pour la première fois elle osa le regarder droit dans les yeux.

Il eut alors la tentation d’activer sa pupille héréditaire, et de regarder jusqu’au fond de son âme et de découvrir ce qu’elle pouvait bien y cacher. Mais étant donné qu’il se retrouverait en très mauvais termes avec elle, il préféra attendre, et plonger son regard de charbon dans celui argenté de la jeune femme. Il lui sembla alors que plus rien n’existait sinon elle, même lui avait disparu. Tout se fondait dans le gris de métal de ses yeux. Mais il ne voyait aucun dojutsu dans ses yeux et savait par avance que la famille Makimura n’avait pas la réputation d’être des guerriers renommés pour leurs yeux. Il mit alors cette impression sur le coup de l’émotion qui avait, un instant fugace, stoppé les battements de son cœur avant de le faire se relancer avec la vitesse d’un cheval au galop.

La femme prit une grande inspiration avant de parler. Immédiatement, il fut attiré par les mouvements de ses lèvres fines et fascinantes.
_ Itachi, je sais pourquoi tu me suis. Tu veux savoir qui je suis vraiment, lâcha-t-elle d’un coup. Mais sache que tu as hérité de la tâche la plus difficile qui soit. Je saurais te repérer, dès que tu te trouveras dans mon sillage. Je devinerais à tes questions si tu essaie de me soutirer des informations sur mon passé.
_ Alors tu ne diras rien ? Soupira-t-il. Et je ne peux pas tenter le coup avec le sharingan, car tu serais assez remontée contre moi pour m’infliger des dommages tels que je ne pourrais pas les supporter. Je me trompe ?
_ Pas le moins du monde. De plus, j’ai un avantage sur toi. Un avantage qui t’empêchera de me faire avouer quoi que ce soit.
_ Je crois que je ne saisis pas trop de quoi tu parles, fit-il en voulant détourner les yeux du visage angélique qui se trouvait face à lui. Il n’en trouva pas la force.
_ Je sais quelque chose de très important sur toi, mais que tu refuse seulement de t’avouer, sourit-elle avec un air carnassier. C’est…
_ Je ne suis absolument pas amoureux de toi, s’écria-t-il précipitamment et en se sentant rougir légèrement. A l’air assez surpris de son interlocutrice, il sut qu’il venait de lui donner un nouvel avantage sur lui.
_ Ce n’était pas du tout ce que je voulais dire, mais c’est très gentil de ta part. Non, j’ai appris pour avoir combattu quelqu’un par le passé, que j’avais une certaine résistance aux pupilles héréditaires. De toute façons, si je devais livrer mon passé à quelqu’un, il faudrait que j’ai une confiance en cette personne. Ce que tu viens de me dire est un élément qui joue en ta faveur. De toute façon j’ai besoin de parler de ce qui m’est arrivé. Alors tu as peut-être une chance de savoir…
_ Et si je te posais des questions maintenant, y répondrais tu ?
_ Non.
_ Mais enfin tu viens juste de dire que…
_ J’avais dit peut-être. Et le non c’est parce que maintenant je n’ai pas le temps. J’ai une affaire importante à régler. Mais plus tard, je serais sans doute plus encline à partager des souvenirs avec toi.
_ J’ai peur d’être indiscret, mais, de quoi parles-tu ? Puis-je savoir ce que tu comptes faire ou cela a-t-il à voir avec ce que tu ne peux pas m’avouer maintenant ?
_ C’est tout à fait cela, la conversation a été très reposante, mais je crains avoir perdu un peu trop de temps avec toi. Le temps m’est compté, et je dois poser des questions à certaines personnes. Et avant que tu ne puisses poser la question, je te réponds franchement : non, tu ne peux pas m’aider. Ce n’est pas que ce soit au dessus de tes forces ou de tes capacités de compréhension mais… Je tiens à le faire seule. Je… Je ne veux pas qu’on m’aide. Je te promets qu’une fois que tout sera fini avec ces affaires urgentes, je viendrai te voir, et je te dirai tout ce que tu veux savoir. Tout ce qui est en rapport avec les informations nécessitées par Pain… et les autres. Sur ce, je te laisse. Ne t’avise pas de me suivre.
_ D’accord, soupira-t-il après sa tirade. Je te fais encore une fois confiance. N’oublie pas la promesse que tu viens de me faire et… Bonne chance…
_ Merci, si c’est ce que je redoute est en train de se faire, de la chance, j’en aurais besoin, dit-elle amèrement en s’éloignant, et en levant le bras droit en guise d’au revoir.
_ Fais gaffe, il va pleuvoir, la prévint-il. Fais attention à toi, Akemi… chan… ajouta-t-il pour lui-même.


La femme s’éloigna assez et attendit d’être assez loin de lui pour sortir sa boule de communication. Elle contacta les membres de la Rose Noire les informa de la situation qu’il y avait et demanda aux filles de la rejoindre en tenue de combat après avoir mangé dans la chambre de Suiteki. Elle ordonna aux autres de se préparer à combattre, car elle sentait que la situation allait dégénérer. Ce chakra angoissant, c’était très peu probable, mais elle savait à qui il appartenait. Etant donné que l’intrusion avait eu lieu la veille, il fallait que quelqu’un qui connaisse cette personne et une partie de son passé ait caché le gêneur durant la nuit. Elle s’informa auprès de l’Hokage pour savoir lequel de ses hommes s’était installé à l’écart des autres. La réponse la surpris autant qu’elle la plongea dans le trouble le plus total. Pourquoi ? Comment ? Elle se posait ces deux questions une fois qu’elle eut résolu le « Qui ? ». Mais il fallait qu’elle s’assure que le gêneur qui avait pénétré par effraction dans le village était bel et bien la personne qu’elle croyait. Même avec de forts soupçons, elle ne pouvait directement sauter à une conclusion aussi radicale et effrayante en se basant seulement sur son vécu et sur des supputations. De toute façon son hypothèse était bien trop bancale. Mais connaissant la personne, il était bel et bien possible qu’IL soit venu pour elles. Elle se rendit au chevet de l’homme qui avait troublé leur réunion de la veille. Elle lui demanda sans détours de lui décrire l’intrus. C’était un homme, avec une carrure de guerrier se dessinant sous les plis de sa cape. Ce qui l’avait le plus troublé, c’était le bandeau noir qui masquait son œil droit, lui donnant des faux airs de pirate. Elle le remercia avant de repartir en courant et de remplir toutes les poches de sa tenue par des armes et des rouleaux d’invocation.


Revenue dans la chambre occupée par Suiteki, elle put constater que cette dernière était rétablie. Elle répondit par l’affirmative avec un air sombre à la question silencieuse que les yeux de la blanche kunoïchi lui posèrent. Akemi demanda aux autres filles de se préparer à une bataille contre un ennemi redoutable. Elle leur demanda aussi de retrouver au plus vite l’un des membres de la Rose Noire, car elle avait deviné quel traître se cachait parmi eux. Les nuages occultaient le ciel de plus en plus, et bientôt, ce fut comme s’il faisait déjà presque nuit. Elle sentait un orage qui se préparait et sourit intérieurement. Un orage était parfait pour le combat qui allait se dérouler sous peu. Mais les filles qu’elle avait aux trousses du félon revinrent malheureusement bredouilles. La femme les congédia et ordonna à Suiteki de se relever.
L’heure d’une grande bataille était arrivée. Elles sortirent dehors, et attendirent dans la grande place, la plupart des membres de la Rose Noire et de L’Akatsuki les regardant d’un peu plus loin avec étonnement, se demanda pourquoi elles semblaient se préparer à se battre avec une telle intensité. Il manquait quelqu’un parmi eux. Akemi eut un sourire sans joie. Elle avait eu parfaitement raison de bout en bout. Deux silhouettes arrivèrent, la plus âgée avança vers elles et enleva sa cape.

Elles ne purent retenir un frisson de peur et de dégoût.
_ Cela faisait longtemps, Chiba, Suiteki. Alors, on ne salue plus son professeur maintenant ?
_ Bonjour, sensei, marmonna Suiteki.
_ Je ne me réjouis pas de votre venue, Sensei, fit Akemi, et le titre de déférence sonnait comme la pire des insultes dans sa bouche.
_ Toujours aussi peu respectueuse, à ce que je vois. Je vais t’apprendre ce qu’es le respect en vous présentant une personne que vous connaissez comme quelqu’un d’effacé et de timide. Je vous présente Mayumi. Mayumi est une de mes armes. Quand à vous deux, il est temps de retrouver votre place !
_ Non, ne me dites pas que vous avez détruit une autre personne pour parvenir à vos fins ! Quelles sont vos intentions finales ? S’inquiéta avec raison Suiteki.
_ Mayumi va vous infliger une correction, jusqu’à ce que vous redeveniez celles que j’ai formées. Car Mayumi ne se préoccupe pas de ses sentiments pendant le combat.
_ C’était très malin, tenter de nous avoir en manipulant un proche. Mais un petit détail vous a échappé, sensei. Ce garçon fait toujours partie des nôtres, tant qu’il aura le sceau de la Rose Noire que je lui ait appliqué.
_ Et alors ? Qu’est ce que j’en ai à faire, moi, d’un stupide tatouage qui empêche celui qui l’a de ressentir de la douleur quand on le torture ?
_ Ce sceau ne sert pas qu’à cela, je l’ai appliqué de façon à pouvoir être la seule à pouvoir l’ôter. Il existe deux moyens de l’enlever, enlever le sceau que j’ai au bras gauche, fit-elle en montrant sa chair où restait une marque de brûlure en forme de rose. Ce qui semble être difficile. L’autre moyen, c’est que je décide de le tuer avec le sceau. C’est inutile de tenter quoi que ce soit. Regardez-le simplement mourir, c’est fini pour lui.
Le sceau sur la jambe de Mayumi se mit à briller, et aussitôt, la rose s’étendit et se ramifia, devenant rosier dont les fleurs se trouvaient encore en bouton fragiles. Et le pauvre homme hurlait car une douleur plus terrible que d’être plongé dans un bucher le submergeait. Puis les boutons de rose éclosent dans une douloureuse beauté. Et lorsque les fleurs se fanèrent, se rétractant sur leurs tiges criblées de pointes, et l’homme qui portait le sceau mourut sous les yeux des spectateurs. Tous les membres de la Rose Noire ressentirent une légère douleur au niveau de leur sceau, conséquence de la perte d’un des leurs. L’étranger, agacé, la regarda avec rage avec son œil qui n’était pas bandé.
_ Parfait, fit-il. Je vais le faire moi-même. Nous étions deux contre deux, il me semble ? Alors je vais éliminer la plus faible d’entre vous deux avec autant de facilité que tu en as fait avec mon arme. Mais contrairement à lui, Suiteki ne mourra pas, car j’en ai besoin pour ma conquête du monde.

Tous le virent bouger à une vitesse incroyable et revenir à sa place. Mais même Akemi qui se trouvait aux côtés de la cible ne put esquisser le moindre geste pour sauver la malheureuse qui s’effondra et fut prise de convulsions quand leur adversaire injecta leur Chakra en elle. Akemi eut tout juste le temps de déplacer sa coéquipière pour parer le premier coup qui venait. La premières des batailles décisives du cours de sa vie venait de commencer.




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