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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 14/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 4: Take care, you're followed!



Akemi se leva de bonne heure se matin là, de très bonne heure, même. Il était exactement 5H du matin, et elle se savait incapable de se rendormir par la suite si elle devait se lever à l’heure pour l’entraînement de Taijutsu. Elle sortit de ses draps chauds, ses cheveux longs emmêlés par une nuit agitée. En effet, défiée par Taku, elle avait promis de faire pousser ses cheveux jusqu’au bas de son dos et de les garder à cette longueur. Elle replia sagement les draps du lit au bout de celui-ci, et ouvrit la fenêtre pour regarder l’aurore naissante qui illuminait alors le ciel. Puis elle se détourna de sa vision du ciel et prit son peignoir et sa serviette sur une épaule, son savon et son shampoing dans l’autre main et sortit de la chambre.

Elle n’avait pas voulu dormir dans la maison qu’ils avaient à Konoha, mais avait accepté la proposition de Hiashi Hyûga qui avait proposé de l’héberger, elle et quelques autres personnes. Elle savait que sa proposition n’avait rien d’amical, mais était poussée par la convoitise. Il avait su déceler en elle et en plusieurs membres de la Rose Noire de sexe féminin, un potentiel non négligeable. Elle avait eu vent de la mort de la femme du chef de la Soke, et se méfiait de lui comme de la peste, des fois qu’il ait des envies de se lier avec elle dans une relation plus que professionnelle. La proposition aurait été tentante, si elle avait eu lieu quelques temps auparavant, mais elle avait décidé, si prétendants intéressants il y avait, de se livrer à un choix impitoyable en ce qui concernait le choix d’un éventuel compagnon. Elle en avait assez des regards des hommes sur sa personne et de leurs invitations pour qu’elle rejoigne leur couche, simplement parce qu’elle ne s’affichait avec aucun petit ami.

Bref, revenons à sa marche pieds nus dans les couloirs faiblement éclairés par la lumière au dehors. Ses pas la conduisirent vers la grande salle d’eau où elle se fit couler un bain dans l’immense baignoire blanche. Rectifions plutôt : dans la piscine olympique en marbre installée à cet effet. L’eau était claire et chaude, et bientôt, les miroirs qui tapissaient les murs furent couverts de buée. Elle se déshabilla, pliant son pyjama sur la chaise, et pénétra dans l’eau. Après s’être relaxée un moment dans la douce chaleur qui l’enveloppait toute entière, elle entreprit de se laver de fond en comble. Puis, une fois rincée de l’eau savonneuse, et laissant l’eau de la baignoire se vider, elle se sêcha et réenfila son pyjama avant de le couvrir de son peignoir.

Puis elle entreprit de peigner ses longs cheveux d’ébène et de les faire tresser par un clone qu’elle fabriqua pour cet effet. Puis elle releva ses cheveux noués avec une pince pour qu’ils la gênent le moins possible et sortit de la pièce. Tout cela lui avait pris trois bons quarts d’heure, et elle entreprit de s’habiller et elle sortit dehors par la fenêtre, une fois prête complètement. Elle se dirigea alors vers le terrain d’entraînement où elle devrait attendre les autres personnes pour la séance de Taijutsu.

Itachi se releva en même temps qu’elle passait à proximité de sa maison, guidé par l’odeur douce et volatile d’une rose à peine éclose. Il regarda la jeune femme marcher lentement, tout en commençant à se préparer à la filer. Il avait eu le droit de réinvestir sa propriété pour ce temps de trêve, et avait passé sa soirée à se remémorer des évènements passés. Il alla prendre une douche sommaire, et se prépara à son tour, après avoir brossé ses longs cheveux de jais et les avoir rassemblés en une sobre queue de cheval. Il enfila ensuite son manteau, preuve indéniable qu’il faisait partie de l’Akatsuki et sortit dehors. Dans son jardin, les cerisiers ne portaient plus de fleurs, et leurs branches qui se dénudaient faisaient peine à voir. Il attendait avec impatience le printemps, pour voir une nouvelle fois les fleurs blanches emplir l’air de pétales arrachés par une bourrasque taquine à la fleur à laquelle ils appartenaient.

Il suivit la faible odeur de rose que la belle Akemi laissait sur son sillage. Il l’observait marcher tranquillement, ses cheveux noués en une coiffure stricte suivant le mouvement qu’ordonnait ses pas à chaque fois qu’elle posait le pied à terre. Il la détailla d’un œil critique mais cependant assez intéressé. Oui, assurément, elle était magnifique. Lui, assez possessif par nature, et habitué à parvenir à ses fins, il se demanda un instant si le fait de séduire la belle lui permettrait de ne plus trop penser à elle. Il se savait incapable, depuis le jour où il l’avait rencontré, de penser à autre chose qu’à elle, il savait que ce n’était pas qu’un intérêt motivé par le combat qu’ils avaient mené. Non, c’était bien plus fort que cela, et bien plus profond que le désir que les formes de la jeune femme exerçaient en lui. Mais alors quoi ? Se pourrait-il qu’il soit tombé amoureux d’Akemi ? Non, c’était impensable. Oui, il ne devait penser qu’à sa mission, et à rien d’autre. Mais une petite voix dans sa tête lui demandait ce qu’il ferait une fois qu’il saurait plus de choses sur la splendide créature qu’il suivait avec discrétion.

Suiteki rejoignit Akemi au détour d’une rue. De tous les membres de la Rose Noire, elle était la seule à se lever à cette heure indue pour suivre un entraînement de Taijutsu. Ce n’était pas tant parce que la plupart aimaient bien dormir, mais aussi parce qu’elle voulait se mesurer à la jeune femme une fois de plus. Après un bref salut de la part de la brune, elles cheminèrent en silence. Suidain, Akemi lui fit remarquer qu’elle se sentait suivie. Itachi se sentit tout de suite repérer. Suiteki fit remarquer la présence de l’Uchiha, mais l’autre lui répliqua que ce n’était pas lui qui la mettait aussi mal à l’aise. Après mure réflexion, sa rivale se pencha pour lui murmurer une réponse. Le porteur du Sharingan dut se rapprocher des deux pour entendre la réponse. De toute façon, il n’avait pas été assez discret, alors à quoi bon continuer à marcher derrière.
Il arriva à leur hauteur et saisit ce qu’elles avaient ressenti peu de temps auparavant. C’était une sensation diffuse, lourde et désagréable au possible. Comme si quelqu’un d’invisible les regardait de loin avec une intensité déconcertante. Le poids du regard de ce voyeur inconnu était perturbant, d’autant plus qu’il semblait peser de tout son poids sur les épaules des trois jeunes gens. Il sembla un instant à Itachi que les deux femmes qui l’accompagnaient se sentaient de plus en plus mal. Et quand il jeta un regard dans leur direction, il décela dans les yeux de Suiteki une peur incroyable. Quand à Akemi, il ne put déchiffrer son expression faciale, et eut soudain l’impression déroutante de se retrouver aux côtés d’une personne qu’il n’avait jamais vu. Suiteki, tout en entretenant un semblant de conversation, avait changé le nom de sa camarade par Chiba. Akemi était-elle schizophrène ?

Ils arrivèrent bien à l’heure, et semblaient les seuls à s’être présenté à l’entrainement mené par deux énergumènes en tenue moulante vert feuille et une coupe au bol. Il s’agissait de Maito Gai et de Lee. Ils commencèrent par une couse assez soutenue mais qui ne fatigua personne. Lorsqu’il posa la question, le professeur lui répondit qu’il préférait ne pas fatiguer si rapidement ses précieux élèves, puisqu’ils devraient faire le plus de tours de Konoha en une demi-heure, tout en gardant une allure régulière.
Les deux femmes échangèrent un regard de métal, et se lancèrent dans un parcours incroyablement rapide, alternant le saut de branches en branches et la course sur terrain accidenté. Les trois hommes, mus par la même énergie incroyable, décidèrent de ne pas se laisser distancer. Ensuite, ils se mirent en binômes, le jeune élève de Gai préférant travailler seul. Alors qu’il affrontait les ravageuses frappes de pied et de poing du maître en la matière, les hommes observaient les deux jeunes femmes. Itachi les voyait se tourner autour et sentait l’immense tension qui régnait dans l’air et dans les muscles des compétitrices. Elles se lancèrent dans une gerbe de feuilles et de terre. D’un accord tacite, les autres se mirent à observer le combat de loin.

Itachi fut impressionné par toutes les techniques qui rivalisaient. Tous les coups trouvaient une parade. Il eut un petit coup au cœur en songeant à la rixe qui les avait opposés, lui et la brune, et songea, qu’elle n’avait rien été face à ce qu’il contemplait. Durant ce combat là, elle aurait pu éviter tous ses coups ou les bloquer. Il sentit son cœur se glacer en songeant qu’il avait été un instant assez proche pour l’embrasser, mais qu’il n’avait pas pu se résoudre à le faire. Il ne retrouva pas plus sa contenance quand il repensa au fait qu’il l’avait tenu dans ses bras, bien que l’étreinte tienne plus de la menace que de la caresse. Tandis que les deux autres garçons qui semblaient tourner pour une publicité pour un dentifrice, tant leur dents brillaient pendant leur pose de nice guy, le dernier spectateur regardait les deux adversaires donner tout ce qu’elles avaient, et libérer toute leur rage. Mais soudain, elles s’arrêtèrent et se saluèrent respectueusement. L’heure du petit déjeuner avait sonné, et l’estomac grognant des deux femmes fit rire la plus blanche, rire que repris son opposé. C’était un ensemble frais, et Itachi fut enchanté de l’entendre. Mais soudain, leur envie de s’amuser se tarit.

Et ce fut comme précédemment en ville, l’ambiance lourde se mettait à siéger. Elles s’éloignèrent, la blanche s’appuyant sur l’autre, semblant au plus mal. L’Uchiha sentit lui aussi lui aussi le chakra qui émanait de ce personnage inconnu et qui mettait les deux guerrières dans tous leurs états. La kunoichi aux cheveux de neige semblait cependant plus atteinte que sa condisciple aux cheveux de nuit. Il les suivit de près, et vit lui aussi le visage pâle et maladif de la jeune femme que sa camarade avait peine à porter. Où avait-il vu pareil visage décomposé. Il eut un mouvement de répulsion qu’il parvint avec beaucoup de volonté à ne pas montrer quand la réponse le frappa avec la puissance d’une tonne de briques.
Lorsqu’Akemi avait observé la tache de sang sur le mur blanc, elle avait eu la même réaction que Suiteki…




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