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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 14/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 3: Actually, I'm not sure you are the person you pretends to be



Elle se releva en soupirant. La voilà revenue dans une chambre d’hôpital. La pièce, blanche et bleue la mettait mal à l’aise. Oui c’était cela, trop de blanc. Elle se retourna pour observer l’heure sur la pendule. Elle n’avait pas passé énormément de temps à l’hôpital en fin de compte. L’après midi était assez peu avancé. Son estomac se mit à grogner. Quelle idée avait elle eu de sauter le petit déjeuner. L’heure du déjeuner était largement dépassée, et elle avait une faim de loup.
Et elle avait une envie irrésistible de chocolat. Elle adorait le chocolat, sous toutes ses formes, et qu’il soit noir, blanc ou au lait, elle l’adorait. Ce dont elle avait envie pour l’instant c’était d’un solide… (elle consulta l’horloge à nouveau) déjeuner ! La porte s’ouvrit sur une jeune femme aux cheveux blancs. Suiteki.

Les deux guerrières s’affrontèrent du regard un instant, avant que la brune ne détourne le sien, agacée et lassée par ce petit jeu.
_J’ai appris pour… l’incident, murmura la visiteuse en lui tendant ses vêtements de combat.
_ J’ai pas besoin de ta compassion, répondit l’autre en se cachant derrière un rideau pour se changer.
_ Tu sais très bien de quoi je veux parler Kem.
_ Arrêtes de m’appeler Kem, je ne te permets pas. Appelle moi Akemi ou Chiba, c’est comme tu veux.
_ Mais quoi, c’est mignon, minauda l’autre.
_ Non, c’est pas mignon, c’est stupide, rétorqua l’intéressée en ressortant.
_ Bon, trêve de plaisanterie, on a une demi-heure pour se rendre dans le bureau de l’Hokage. Tu as quelque chose d’important à faire ?
_ J’ai faim.
_ Je l’avais prévu. Je suppose que ça va être encore à moi de tout payer ?

Elles sortirent de la pièce en continuant à se chamailler. Toujours ces masques d’émotion. Les gens qui les croisaient ne voyaient que deux amies qui rigolaient ensemble. Seules quelques personnes auraient su déceler la tension qui grimpait entre les deux femmes. Akemi et Suiteki, deux ennemies qui se battaient ensemble.

Elles étaient assises à la terrasse d’un café. L’une se contentait d’un café au lait avec beaucoup de crème, l’autre un énorme tas de pancakes au sirop d’érable, un chocolat au lait et trois tablette de chocolat noir avec beaucoup de cacao dedans. La brune mangeait de bon cœur ses sucreries bourrées de calories sans prendre un seul gramme. Le fait est qu’elle avait du batailler, que dis-je batailler, menacer fortement le gérant du magasin pour avoir ses crêpes épaisses. Soudain, sa camarade la tira par la manche, signe qu’elles devaient payer et partir sur le champ pour le bureau de l’Hokage.
Une fois cette tâche accomplie, et les deux femmes courant rapidement dans la rue pour atteindre leur destination, elles s’aperçurent qu’elles étaient presque en retard. Tsunade-hime passa sa tête par l’embrasure d’une fenêtre et leur hurla avec colère de monter le plus vite possible. Tandis que Suiteki s’engouffrait à toute vitesse dans les escaliers, Akemi se décida pour une escalade extérieure.
_ Mais qu’es-ce que… commença le médecin, tandis qu’en quelques enjambées pleines de force, la jeune femme se propulsait dans les airs, en un bond incroyable qui défiait les lois de la gravité.

Voilà Akemi qui se pose, dans une position accroupie sur le toit juste devant la fenêtre du bureau, sous les yeux médusés du chef du village de Konoha. Aucun mot ne fut prononcé entre les deux femmes, l’une trop surprise pour parler, et l’autre déjà lassée avant même que la conversation ne s’engage. Shizune guida la nouvelle venue dans le bureau où elle devait aller, quand Suiteki déboula dans le couloir, sa respiration légèrement accentuée par l’effort qu’elle venait de venir. Elles prirent place dans un fauteuil.
L’Hokage et le Kasekage, ainsi que des membres éminents des conseils des deux villages étaient présent, dardant leurs regards emplis de sagesse et leurs visages usés par les années qu’ils avaient vécues devant les membres de ses associations criminelles. Leur discours commença, présentant à tous la situation de l’état. Très peu suivaient, sachant par avance la situation ou intéressés par d’autres choses qu’ils jugeaient plus importants sur le moment. Hidan et Manryu matant la plupart des filles de l’assistance ayant moins de trente ans (ou semblant les avoir dans le cas de Tsunade), Zetsu observant la plante en pot en se demandant des choses que même moi je n’arrive pas à cerner. Le flot de paroles était à peine troublé par le bruit des pages qu’ils tournaient lors de leur lecture de différents rapports.

Akemi ayant prit l’une des dernières places de libre, étant entre Hidan qui la regardait avec un air pervers et Itachi qui regardait sa voisine dépiauter sa première tablette de chocolat en fixant le vide. Quand elle cassa une rangée de carrés épaisse, la plupart des gens sursautèrent. Ils regardaient ses doigts fins qui tenaient adroitement le chocolat, puis sa main qui surmontait un bras fin et musclé monter jusqu’à ses lèvres fines mais néanmoins charnues. Lorsque sa bouche aux lèvres rosées s’entrouvrit pour laisser apparaître une rangée de dents blanches, ils déglutirent nerveusement. Elle mordit en plein dans l’épaisse confiserie qui claqua fortement dans ce silence feutré.

_ Si vous pouviez vous concentrer sur autre chose que cette jeune femme, fit Tsunade après s’être raclé la gorge et vous approcher de la table, ce serait bien. Bien, maintenant, écoutez ce qui va suivre, c’est ce que vous devez au moins retenir de notre réunion, je précise pour tous ceux qui avaient leur attention, disons… déconcentrée. Vous savez qu’Orochimaru nous laisse un an pour nous préparer à la guerre. Le connaissant, je sais que cela ne prépare rien de bon. Nous avons envoyé des ANBU en reconnaissance. Un seul a survécu. De ce qu’il nous a raconté de ses camarades, Orochimaru a fabriqué encore quelques chimères et les a renforcés de sceaux maudits. Nous devrons donc nous entraîner dès maintenant. Malheureusement, vous avez pu remarquer ue nous sommes en sous-nombre. C’est pour cela que nous avons fait appel à vous, vous devrez donc coopérer, malgré les tensions qui pourraient se créer. Lorsque la bataille se profilera à l’horizon, vous serez divisé en deux groupes, l’un sera à Suna et l’autre à Konoha. Nous ne savons pas encore quel village Orochimaru va attaquer en premier, car il est manifeste, selon nos informations que ses troupes, bien qu’importantes ne pourront pas assurer sur deux fronts à la fois. Nous avons des informations sur certain d’entre vous quand à vos compétences, mais sachez que nous allons préparer un test sur vos compétences qui aura lieu dans un mois et demi. Vous aurez un emploi du temps que nous avons préparé à l’avance. Il est évidemment aménageable. Le lever est à 7H sauf ceux qui souhaiteraient participer aux entraînements avec le maître de Taijutsu du village qui commence à 6H30 et se termine à 8H30. Ensuite le petit déjeuner se déroule entre 7H et 9H. De 9H à 12H30 vous vous entraînez comme vous voulez. Puis après le repas, de 14H à 18H vous vous entrainerez encore. Vous aurez quartier libre après. Il y aura deux à trois après midi par semaine où vous devrez travailler quelque part en ville pour vous y familiariser. Vous avez le choix entre la Bibliothèque, l’hôpital, l’entraînement des jeunes de l’académie, entrainement avec des équipes de ninjas ou des missions de rang B ou C. L’un de vos après midi sera libre sur ceux que vous emploierez dans le village. Vous avez des questions ?

Tandis qu’ils parlaient encore, Akemi sentit soudain une odeur malsaine se rapprocher. Yamaneko lui fit un signe discret pour lui notifier qu’elle avait elle aussi perçu l’odeur. Kisame et Zetsu, ne tardèrent pas à s’en apercevoir. C’était une odeur de sueur mêlée à un peu de sang. C’était très désagréable. Bientôt, parvint aux oreilles de toutes les personnes assises dans la pièce, les bruits d’une cavalcade et de quelqu’un qui s’essoufflait. Ce quelqu’un rentra en trombe dans la salle de réunion et, après qu’il eut pu reprendre son souffle haché, il annonça à l’Hokage qu’une personne encore inconnue s’était introduite dans l’enceinte de Konoha. Elle avait pris la fuite après avoir blessé plusieurs personnes et était encore introuvable. L’Hokage sortit de la pièce pour régler le problème. Gaara s’avança avec une pile de dossiers.

_ Je sais que nous avons pris la liberté d’inviter à siéger parmi nous certains d’entre vous sans vous avoir au préalable consultés quand à la réponse que vous donnerez. C’est pour cela que nous vous proposons un marché, nous vous faisons disparaître de la liste des personnes les plus traquées dans le monde en faisant disparaître certaines preuves pour des affaires qui vous pénaliseraient, et en échange vous combattez pour nous. Cela inclura pour l’Akatsuki de ne pas capturer de Bijuus pendant cette trêve. Je demande aussi à la Rose Noire un accès à des dossiers plus confidentiels dans certaines de vous archives pour des meurtres non élucidés. Les clauses du contrat vous conviennent-elles ? Pour ceux qui sont en accord, vous allez signer et remplir la feuille qui se trouve devant vous, que nous garderons pou les tests d’aptitude. Je vais aussi passer en revue les dossiers de chacun d’entre vous pour déterminer avec votre participation, quels dossiers disparaîtront.

Chacun, l’un après l’autre eut le droit à la lecture de son dossier. D’aucun se vantaient de leurs méfaits ou rigolaient de ceux des autres. Pain et Konan n’en avaient pas beaucoup de connus, et il sembla à Akemi qu’ils avaient camouflé des preuves. Quand arriva son tour, la pochette qu’ils avaient était déjà mince.
Quand ils l’ouvrirent, le conseil lut la feuille dans le silence, et la fit passer à Gaara. Les membres de l’Akatsuki et de la Rose Noire la regardaient avec étonnement. Makimura Akemi avit été ninja de Suna, pourtant, aucun dosier ne l’attestait. Elle avait passé son examen Chuunin, et pourtant personne ne voyait le moindre document à ce propos. Gaara murmura une phrase à l’oreille de Tsunade qui venait de renter, et celle-ci aquiesca gravement. Il l’avait sans doute informé à demi-mot de son secret.
_ Ben alors, y’a rien sur elle, demanda Sasori. Moi qui étais impatient de savoir.

Ils regardèrent dans ma direction. Je demandais simplement :
_ Lisez donc la phrase qui orne ce mince document.
_ Oui, si c’est ce que vous désirez. Cette personne n’existe ps, ou a étée effacée de nos données. Des personnes attestent pourtant l’avoir connu, mais faute de preuves concrètes, le Conseil des Sages de Suna a décidé que ce dossier serait nul et non avenant. La dénommée, Makimura Akemi n’a donc jamais existé. Pour plus d’information, consulter le dossier J.

Un silence succéda ses paroles. Elle se leva, sans bruit, referma le dossier et le remis dans les mains de Gaara en lui disant de veiller à garder la vérité. Elle s’éloigna loin. Quand ils estimèrent qu’elle n’était plus en mesure des les entendre, ils commencèrent à se demander beaucoup de choses. Gaara affirma n’avoir jamais eu connaissance d’un dossier J. Il avoua connaître certaines choses sur elle, mais il avait prêté serment et ne pouvait donc rien divulguer. Sa curiosité piquée au vif, Pain proposa alors de monter une enquête. Découvrir qui était vraiment Murakami Akemi et la personne qui s’était présentée à eux comme telle.

Après un long débat, il fut décidé que ce serait Itachi qui se chargerait de collecter des renseignements car la jeune femme ne semblait pas trop se méfier de lui. Une fois la séance close et tout le monde reparti, l’Uchiha se glissa sur le chemin qu’elle avait pris peu de temps auparavant. Il allait devenir l’ombre de son ombre, et il finirait bien par savoir ce qu’elle cachait.




La partie du chocolat n'est absolument pas crédible, je sais, mais au moment de la rédaction, j'étais en train d'en manger et puis je me suis dit que je pourrais garder ce passage juste pour le fun.



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