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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 14/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 2: My mind has destroy by my past but my soul still figting my memories



Cela fait comme des flashes de souvenirs, des bribes de passé, qui arrivent en tête, à chaque fois elle sursaute, mais elle ne bouge pas, elle est pâle comme la mort. Malgré l’injection faite dans le creux de son bras gauche, son état n’est pas stabilisé. A côté d’elle, seul un homme est resté. Il est roux, aux cheveux courts. Son visage poupin a été conservé par des jutsus, comme celui de Tsunade, et il a l’air aussi jeune qu’elle. La pièce, petite chambre d’hôpital qui leur a été prêtée. Dans le couloir patientent un Uchiha, le coéquipier de Sasori, et toute une bande de filles. Seule exception, Suiteki s’est éclipsée rapidement. Akemi ne dort pas, et sa tête est tournée vers le plafond, les yeux écarquillés, contemplant l’horreur d’un passé qui faisait mal.
_ Tu te souviens de ce qui est arrivé la dernière fois Chiba-san ?
Des phrases sorties de leur contexte, des voix effrayantes. Bien sûr qu’elle s’en souvenait, comment aurait-elle pu oublier ?
_ Enlève ce stupide sourire de ta figure ! Arrête de sourire, j’ai dit ! T’as envie que je te le marque avec un kunai ton sourire ?
Des images aussi arrivaient en masse. Bien que cela soit fugace et volatile, et reconnaissait chacune d’entre-elles. Et cela ne lui faisait que plus mal, comme des coups portés au plus profond de sa chair.
_ Tu es Chiba, tu es une arme, rien d’autre ! Répète ce que je viens de te dire !
***

Un champ enneigé. Il y a du blanc partout, si blanc… Elle ne déteste pas le blanc… ce qu’elle déteste c’est…
***

_ Comment une gamine comme toi a-t-elle pu me battre ? Je te jure qu’un jour je vais te tuer !
***

Dans la neige blanche et aveuglante. Comment peut-elle aveugle ? Il fait si noir…
***

_ Et tu oses encore te dire humaine. Ne me regarde pas avec ces yeux là. Tu croyais franchement que je t’avais sauvé pour rien. La seule raison pour laquelle tu es encore en vie c’est…
***

La neige est froide, si froide. Elle est partout. Elle a l’impression de geler sur pied. Elle se relève, à moitié nue, presque morte et fait quelques pas…
***

_ Une arme n’a pas de sentiments. Regarde la mort. Tu ne te sers pas d’une arme, tu es une arme ! La mort ne doit pas te fa ire peur. Ferme-la et regarde !
***

Elle s’écroule sur le sol, faisant voler les flocons. Il fait si froid… Il y a quelque chose de chaud qui est sous elle. Qu’est ce que c’est ? Du sang ! C’est du sang ! Son sang !
***

[i]_ Rappelles-toi qui est ton maître ! Tu n’as pas le droit de partir comme cela ! Hé, je te parle, n’as-tu pas pitié de moi. Viens me détacher, il fait froid ici !
_ Je suis une arme, une arme n’a pas de sentiments. Sayonara, sensei ![/i]
***

Elle tente de se relever, mais en vain. Du sang a giclé, plus loin. Du rouge sur la neige blanche. Elle a peur, elle a tellement peur !
***

_ Tous les moyens sont bons pour que la mission soit accomplie. Tu peux tuer les gens comme bon te semble. Et tu peux utiliser ton corps aussi. Ça ne devrait pas t’émouvoir plus que ça puisque tu est…
_ Tais toi, hurle-t-elle. Tais-toi, je ne veux plus t’entendre.


Akemi se tenait la tête entre ses mains. Sasori, sursautant à cause de ses cris la regarda. Elle était méconnaissable. Ce n’était plus la féroce guerrière qu’il avait face à lui. Elle n’était plus lisse et sans prises. Son visage était empli par un masque de terreur pure, non pas par une indifférence certaine. Ses cheveux qui avaient poussés durant ces années retombaient de chaque côté de son visage. Il approcha sa main vers sa tête, dans un geste pour la rassurer. Il écarta le rideau de jais formé par sa chevelure. De l’eau, coulait sur sa main. Non, pas de l’eau, des larmes. Elles dévalaient son visage et allaient se perdre dans les draps. Elle regardait encore le blanc du drap, comme si elle y cherchait quelque chose. Il murmura son nom, avec toute la gentillesse qu’il pouvait y donner. Il la voyait, si magnifique, des perles salées s’échappant de ses yeux d’argent, tellement magnifique. Et sa peau qui avait retrouvé ses couleurs avait l’air si douce…

Il voulut aller caresser la joue de la jeune femme. Soudain, un iris couleur métal se darda sur lui. Et il y lut une fureur sauvage. C’était bien l’Akemi qu’il connaissait, et non pas la personne qui se faisait appeler Chiba. Et étrangement, cette jeune femme l’effrayait bien plus que l’autre partie d’elle. Et en même temps, elle excitait son désir pour elle. Elle repoussa sa main avec une telle force que la chaise sur laquelle il était assis retomba au sol. Beaucoup de monde pénétra dans la pièce, et tout a coup, il lui fallut de l’air. Elle enjamba le rebord du lit, laissant tomber le drap, nonobstant le fait qu’elle n’était vêtue que de sous vêtements et d’un T-shirt. Elle les ignora totalement et sauta par la fenêtre, seule issue dans la pièce.


Restés dans la pièce, tous les personnages s’étaient figés. Ils ne savaient comment réagir. On commença par ramasser Sasori qui ne comprenait décidément pas ce qui se passer et venait de se prendre un énième râteau.
_ Qu’est ce qu’on doit faire, demanda-t-il enfin.
_ A ce stade là, elle va dézinguer la première personne qui va lui paraître agaçante, fit Yamanecko. Je devrais peut-être…
_ Non, la coupa Itachi, j’irai. Elle m’a promis un combat, je vais me charger de cela.
_ Hééé mais attends, s’écria Deidara en le retenant par la manche. Il ne lui resta que le manteau dans les mains.
Itachi s’était mis à courir. Il dépassa les couloirs vides et bouscula un grand nombre de personnes. Il devait rattraper la jeune femme coûte que coûte. Il se fraya un chemin parmi le personnel des infirmières, un air sérieux sur le visage. Cette fille. Il n’avait pas l’habitude de frapper les filles, surtout quand elles étaient mignonnes. Mais s’il le fallait, il l’enfermerait dans un Genjutsu. Il pénétra en trombe dans une pièce où il sentait un courant d’air. Un médecin le regarda avec un air surpris. Il s’affaissa sur le sol en rencontrant les yeux rubis du jeune-homme. Deux ans, deux ans qu’il attendait la réalisation de sa promesse. Il avait senti un énorme pouvoir sous-jacent de la jeune femme. Et il avait eu le temps d’apercevoir cette facette de sa personnalité si froide. Il atterri dans les branchages d’un arbre et se rattrapa à l’une d’entre elles.

Se servant de ce point d’appui, il se propulsa dans les airs et atterri sur la route. Plus sa course continuait, plus la sueur faisait adhérer son T-shirt à sa peau, dévoilant une partie de sa musculature. Plusieurs des jeunes femmes qui le virent les dépasser se mirent à sourire bêtement.
Il aperçut la jeune-femme qu’il cherchait dans une rue adjacente. Il infléchit la trajectoire de sa propre course pour la rejoindre. Ni l’un, ni l’autre ne montraient de signes de fatigue. Et quand bien même l’auraient ils été, ils ne l’auraient jamais montré. Question de fierté, voulez-vous. Ils étaient déjà bien enfoncés dans la forêt quand elle daigna tourner la tête vers lui.
_ Qu’est ce que tu veux Itachi-kun ? grogna-t-elle à son attention
_ Je ne savais pas que j’avais droit au « Kun » après mon nom, releva-t-il sur un ton ironique.
_ Ferme la !
_ Déjà des grossièretés, moi qui pensais que tu avais plus de sang-froid ! Je crois que tu m’avais fait une promesse la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, non ?

Pour seule réponse elle le frappa avec un objet contondant. Il l’évita de justesse avant de s’apercevoir qu’elle tenait un sabre qui était en train de se constituer dans sa main. Magnifique, l’arme mortelle utilisait les particules de métal présentes dans l’air pour se constituer. Les plantes dont elle tirait le fer dans les sels minéraux absorbés se flétrissaient. Il n’eut pas le temps d’observer le phénomène. Déjà elle se retournait et attaquait. Il ut utiliser toute sa science et son expérience pour éviter la lame, le temps qu’il dégaine son propre katana. Elle s’énerva un bon moment contre lui, occasionnant des blessures des deux côtés. C’était ce qu’il souhaitait voir, rien qu’une parcelle de son pouvoir véritable. Puis elle finit par laisser retomber sa lame. Et il vit une larme traverser son visage et d’autres la suivaient, s’échappant de ses yeux déjà rougis et gonflés. L’arme qu’elle tenait se désagrégea. Il secoua la sienne avant de la faire réintégrer son fourreau. Il n’éteignit cependant pas son sharingan, toujours sur ses gardes.

Elle eut un air absent, ne regardant rien en particulier et semblant intérioriser tous ses sentiments. Il se demanda un instant ce qu’elle avait pu vivre pour se retrouver dans un tel état, mentalement. A croire qu’elle avait été brisée. Quand elle rouvrit les yeux, Itachi la regardait, et son visage était proche, bien trop proche. Elle recula d’un seul coup, perdit l’équilibre. Il la rattrapa avant qu’elle ne touche terre. Il détourna les yeux de sa tenue légère, et elle en fit de même. Pourquoi était-il en train de rougir. Ce n’était qu’une fille, il en avait vu des tas dans sa vie, et certaines d’entre elles en avaient beaucoup moins sur le dos qu’elle. Il opta pour la ramener vers les autres. Mais pour courir, il préféra la jucher sur son dos.

La présence de son corps près du sien, et ses formes qui étaient pressées contre son dos le faisaient se sentir mal à l’aise. La tête de la jeune femme reposait sur son épaule. Il devina à son regard qu’elle n’avait pas l’intention de rester là. Il la fit s’endormir grâce à ses pupilles rouges. Sa tête reposa mollement sur son épaule. Le souffle chaud de la jeune femme dans son cou le faisait frémir. Il espérait de tout cœur de ne pas tomber amoureux de cette femme. Après tout, ils étaient ennemis. Même si pour un temps ils devraient collaborer.




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