Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 16/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 13: the only tear the shed



Elle alla d’un bon pas vers le palais du Kasekage. Mais ce n’était pas Gaara qu’elle allait voir en ce matin ensoleillé, froid et neigeux. Non, bien au contraire, c’était Kankurô. Elle lui avait demandé un petit service il y avait un petit bout de temps. Quand elle lui posa la question il lui montra ce qu’il avait. C’était l’avant-veille de la saint Valentin, et elle n’avait que quelques instants avant d’être retrouvée par Yamanecko. Ils avaient décidé de faire une virée tous ensemble, et elle se chargeait de les accompagner. Une fois rassurée quand elle vit que tout était réglé, elle laissa l’homme peinturluré. Elle retourna au coin de la rue où l’attendait son très récent petit ami. En effet, depuis la deuxième visite de Madara, celui-ci lui avait remis la clef volée et lui avait indiqué l’adresse de la kunoichi. Franchement, même les méchants peuvent parfois se comporter en chic types. Vous imaginez la configuration : le baiser romantique, la visite de l’appartement, et le test du matelas… (Nous rappelons que cette fiction se doit d’être accessible aux plus jeunes. Narshacorporation garantit une lecture aisée pour tout type de public et a donc censuré cette scène à caractère sexuel) Le seul problème dans cette version c’est que la réalité ne colle pas du tout à la fiction. L’Uchiha était bel et bien venu, l’espoir au cœur, mais était resté devant une porte close. Oui, Akemi est un petit bout de femme compliqué. Elle allait lui avouer ses sentiments, certes, mais pas encore. Elle devait régler certains petits problèmes auparavant, pour qu’il ne sache pas. Pur qu’il ne sache rien. Et qu’il reste en vie, pour un moment encore…

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre héroïne qui, une fois n’est pas coutume, avait mis des vêtements de ville : Jean taille basse et un pull chaud mais un peu décolleté noir avec « I’m not an Angel » marqué dans le dos. Elle tourna dans le coin de la rue, où l’attendait non pas un Casanova brun, mais une femme-chat assez hérissée d’avoir couru après son amie dans toute la ville. L’une entraîna l’autre vers le lieu où tout le monde attendait. Direction la patinoire d’un village voisin. Le voyage fut assez difficile, la jeune femme étant quelque peu tendue par la présence assez pesante d’un Madara jouant les idiots, d’un masochiste ayant décidé de faire une grève de la faim, un radin qui tentait de réduire le coût de leur journée, deux prétendants qui lui sautaient dessus à tout bout de champ et des membres de la Rose Noire assez intenables. Après un passage à la patinoire, ils chargèrent Sasori et Deidara d’acheter quelques denrées au Macdo tandis que l’on retenait pendant un laps de temps suffisant le trésorier de l’Akatsuki. Pui ils mangèrent leur quantité de nourriture assez conséquente dans une salle de cinéma où se déroulait un film d’action. Dans le noir de la salle, un brun et un roux prirent possession de ses accoudoirs, leurs mains ouvertes verts le haut étant des pièges mortels pour la jeune femme. Ses jambes touchaient les leurs, et elle avait du mal à se concentrer sur la projection cinématographique. Puis tout se termina dans un karaoké où l’on rit, écartant les disputes. Chacun finit assez éméché et rentra d’un pas mal assuré chez soi.

La jeune femme se réveilla avec un peu mal à la tête. Personne n’avait tenté de profiter d’elle pendant la journée, de toutes façons personne ne pouvait l’approcher avec ce genre d’intentions particulières sans se manger un sharingan ou une marionnette dans la figure. Elle se leva et commença la journée comme toutes les autres. On était de 13 février et c’était un jeudi. Elle se lava les mains et retint ses cheveux et commença à sortir des ingrédients du placard : un peu de chocolat, du beurre salé, des œufs, du sucre et de la farine. Tandis qu’elle faisait préchauffer le four, elle cassa les tablettes en morceaux. Elle en avait pris trois au chocolat noir alors que la recette en demandait deux. Mais elle se connaissait assez pour savoir qu’une tablette disparaîtrait mystérieusement dans son estomac. Tandis qu’elle surveillait la fonte du chocolat au bain-marie, après avoir rajouté du beurre dans la casserole, elle sépara le blanc des jeunes et battit ces derniers avec du sucre. Au dernier moment elle avait opté pour du sucre parfumé à la vanille. Elle les battit avec énergie avant de rajouter la mixture chocolatée dedans et de mélanger à nouveau. Elle prit un soin méticuleux pour faire monter les blancs en neige. Enfin elle mélangea le tout et obtint une pâte onctueuse aux forts arômes de chocolat et de vanille. Puis elle disposa le tout dans différents moules en forme de cœur qu’elle enfourna. Elle attendit qu’ils soient cuits avant de les recouvrir d’un glaçage et de les décorer de mots d’amour écrits avec du chocolat noir fondus. Puis elle les laissa reposer dans le frigidaire. Il était dix heures du matin, et elle avait le choix entre s’occuper de l’entraînement de plusieurs Jounins ou d’aider le frère du Kasekage dans la confection de diverses marionnettes. Elle savait assez de choses sur les pantins, entre autres leur fabrication dans les moindres détails et leur manipulation, pour avoir vécu une bonne partie de son enfance avec le scorpion des sables rouges. Ce fut donc la seconde alternative qu’elle choisit. La journée s’écoula sans encombres, et elle passa encore sa soirée dans la pièce enfumée à parler de son plan à l’homme d’Orochimaru sensé le tuer. Puis elle lui recommanda de ne plus rester en ville pour l’instant.

Le lendemain matin, elle prit un soin particulier à se préparer. Pour la première fois depuis longtemps, elle avait mis des vêtements vraiment féminins, à savoir une jupe noire, grise et blanche aux motifs écossais et un haut avec un col en V avec un liseré de dentelles. Elle prit un sac en bandoulière dans lequel elle glissa un paquet rouge et un foulard noir. Elle sortit ensuite et alla vers la maison qu’occupaient les membres de l’Akatsuki. Elle sonna à la porte et attendit un instant. Ce fut un très torse-nu Itachi qui lui répondit, à moitié réveillé. Elle rougit et détourna le regard. Il l’invita à entrer. Ils étaient en train de petit déjeuner, et la plupart des hommes avaient apparemment oublié l’utilité de porter un T-shirt. Puis, quand les deux hommes aspirant à son amour furent prêt, elle souhaita le bon anniversaire au marionnettiste et lui noua le tissu opaque devant les yeux. Elle le guida à travers la ville. Itachi ne reconnut pas l’itinéraire. Ils passèrent par une porte où une enseigne proclamait que le lieu s’appelait « l’Atelier ». C’était un bâtiment ancien, mais malheureusement abandonné depuis que le maître en la matière de pantins n’y séjournait plus. Alors Akemi et Kankuro avaient restauré l’endroit.
Le cadeau avait fait son petit effet, et tandis qu’il se remémorait son passé, les deux amoureux, dont l’un des deux partis n’avait toujours pas avoué qu’il y avait une certaine réciprocité dans leurs sentiments sortirent discrètement. Elle alla lui montrer les endroits les plus beaux de Suna pendant la matinée qui s’achevait. Quand ils mangèrent face à face, l’Uchiha prit la main de la belle et fit mine de déposer ses lèvres sur le dos de celle-ci. Puis il prit de sa poche un bracelet qu’il comptait lui offrir et lui mit autour du poignet. Une fois encore elle n’osa pas le fixer dans les yeux, et un sourire timide vint éclairer son visage et son regard de métal. Ils passèrent la journée ensemble, et cela leur fut profitable à tous deux. Alors que le soleil se couchait et qu’ils observaient les couleurs embraser une dernière fois le ciel du pays du vent, elle sortit un paquet rouge de son sac.

_ Je sais que ce n’est rien par rapport à ce que tu m’as offert ce midi, mais j’avais moi aussi pensé à la saint Valentin…
Il ouvrit doucement le paquet irrégulier et en sortit huit petits gâteaux. Après une hésitation, il mordit dans le premier et un bruit appréciateur s’échappa de ses lèvres. Il les mangea tous lentement pour savourer le gout des pâtisseries et des messages qui y étaient écrits. Il porta le dernier aux lèvres de la jeune femme, puis aux siennes, et ils dégustèrent ce moment tous deux pendant un instant. Puis la main de la jeune femme fut enfermée par celle du brun. Ils entrelacèrent leurs doigts et elle posa sa tête sur son épaule. Ils restèrent là l’un contre l’autre.
Elle était vraiment heureuse, plus qu’avant. Mais en même temps, elle savait que cela ne durerait pas. Pourquoi sa vie était elle conçue pour que chaque évènement heureux s’achève alors qu’elle n’avait pas pu pleinement y goûter ? Et elle savait que cette fois, elle serait responsable de cette rupture et elle souffrait de savoir qu’elle devrait meurtrir son amant d’une blessure pire que mortelle. Une larme silencieuse coula sur sa jour, et elle ne fit rien pour l’arrêter. Le vent la happa tandis qu’elle tombait. Itachi ne verrait jamais le désarroi qui avait saisi sa bien aimée ce jour là…




Non, ils ne se sont pas embrassés, mais c'est déjà un grand pas. Mais ne vous inquiétez pas, leur relation va devenir plus profonde.



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