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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 16/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 12: Before the Valentine Day



Le 14 février arrivait à grands pas. Et Akemi se trouvait assez embêtée. Non seulement c’était l’anniversaire de Sasori, mais elle souhaitait offrir des chocolats à l’élu de son cœur. Mais si elle confectionnait un gâteau pour le marionnettiste, il allait croire qu’elle lui offrait des chocolats et Itachi serait jaloux. Si elle en offrait uniquement à Itachi, Sasori se sentirait lésé. Et si elle en offrait aux deux, ils allaient encore s’engueuler et mettre en pièces tous ses efforts. Alors devait-elle faire quelque chose ou au contraire ne pas fêter l’événement. Elle était tiraillée entre assumer ses sentiments et les responsabilités qui allaient avec ou rester seule encore un temps de plus. Elle se tournait et se retournait dans son lit. Cette sempiternelle interrogation n’était qu’un moyen parmi les autres de ne pas s’endormir. Car s’endormir ne la ferait pas rêver. Au contraire. C’était comme quand elle était obnubilée par son passé, mais en pire, lui semblait-il. Elle soupira et ouvrit la fenêtre. L’air frais de l’hiver la réveilla complètement, et elle laissa son regard planer sur les maisons marron du village caché du sable. Et elle trouva enfin la réponse à ses questions. Elle souhaiterait l’anniversaire de Sasori devant tout le monde, et elle s’arrangerait pour l’écarter pendant la journée. Ensuite elle passerait la journée avec l’Uchiha. Et il y avait aussi les filles qui voulaient qu’on fasse une journée entre nuke-nin. Pourquoi pas après tout ? Elle viendrait peut-être jeter un coup d’œil. Non, rectifia-t-elle, elle viendrait sûrement, elle connaissait une femme-chat qui l’y traînerait de force.

Se sachant incapable de dormir, elle alla prendre une douche pour détendre ses muscles noués par ses entraînements journaliers. En sortant, elle s’habilla assez chaudement, mais sans faire de réels efforts pour le choix. Elle consulta le réveil. Il était près de trois heures du matin. Elle avait soudain besoin, non pas de présence humaine, mais d’informations. Elle en avait récupéré certaines à la bibliothèque de Suna et avait noté consciencieusement sur un papier les références des ouvrages consultés. Cette liste était épinglée au mur, mais dissimulée par un poster représentant un groupe de métal. Elle devait cacher ses informations. Car Madara la surveillait, et il était primordial pour que son plan s’accomplisse que personne ne comprenne ses décisions. Mais elle savait que plusieurs personnes tenteraient de résoudre le mystère. Madara avait presque tous ses pions, c’était à elle d’organiser son jeu pour avoir les siens. Et pour semer un peu de discorde sur l’échiquier, il lui fallait quelques fouineurs. Cela faisait un moment qu’elle avait compris les tenants et les aboutissants du Projet Phoenix. Et elle savait qu’elle devait l’empêcher à tout prix. Car le ce plan machiavélique n’était que le prélude d’une nouvelle ère dans le monde des ninjas. Un nouvel univers sous la dictature d’un tyran. Et cela, elle ne pourrait pas le supporter.

Tout en réfléchissant et en rassemblant les dernières cases de son terrain encore incomplet, elle continua sa marche dans la rue. Elle savait quel quartier de Suna révélait son véritable aspect la nuit. Il y avait un bar assez mal famé, où différentes personnes se rendaient. A condition d’avoir assez de relations et de connaître certaines ficelles dans la manipulation des gens, et on pouvait y trouver tout ce qu’on voulait. Il y avait quelqu’un parmi tous ces gens qui pouvaient lui donner l’adresse d’une personne bien précise, qu’elle avait vu mentionné à plusieurs endroits sur les dossiers assez sensibles et assez débattus dont elle s’était abrutie. Il s’appelait Takeshi Maeda et se faisait surnommer Tama, ce qui était bien trouvé par rapport à ce qu’il faisait, elle trouvait. Elle alla donc dans l’établissement, légèrement maquillée, de façon à paraître magnifique mais effrayante. Elle marcha d’un pas assuré vers une table au fond de l’établissement.
Elle n’avait guère plus de temps. La guerre n’était que dans plus de six mois, mai elle savait que toutes les informations qu’elle avait glanées ne resteraient pas cachées très longtemps. Madara comprendrait qu’elle tenterait de s’opposait à lui et la ferait éliminer. Quoi de mieux qu’une guerre pour cela ? C’était tellement pratique. Elle ne trouva pas la personne adéquate qui la conduirait à Tama, mais elle trouva bien plus intéressant. Elle se trouvait à ce moment là seule à sa table. Quand soudain un homme s’installa en face d’elle. C’était tellement évident, la ressemblance était frappante. Et quand il lui demanda des informations sur une personne bien précise, elle savait qu’elle mourrait de la main de cet homme et soudain prit conscience qu’elle avait tord sur toute la ligne. Elle qui pensait qu’il lui restait encore du temps. Elle avait sous-estimé le temps d’adaptation de son ennemi. Alors comme ça il l’avait envoyé lui pour repérer sa cible. Mais elle devinait aisément que c’était tout à fait imprévu, et que le jeune homme en face d’elle n’était qu’un novice. Très bien, il lui restait plusieurs problèmes à régler, mais elle avait à présent l’un des pions qui lui manquait : le cavalier, qui passait par des chemins détournés pour parvenir au but…

Le soleil était très haut dans le ciel quand elle rentra chez elle. Elle remonta l’escalier et déverrouilla la porte. Elle effleura le chambranle, une habitude stupide pour toucher du bois, puis referma la porte et rangea ses chaussures dans le meuble. Sa main alla ramasser la poussière qui salissait le sol derrière le meuble et jeta le contenu da sa main dans la poubelle, regardant les grains brillants flotter un peu en l’air avant de retomber dans le cas. Elle se changea et reprit une douche. Ses vêtements avaient pris l’odeur de la salle enfumée. Elle devait rester clean jusqu’au bout des ongles. Elle se recomposa un visage plus avenant avant que quelqu’un ne puisse deviner ce qu’elle avait fait. Il y eut un bruit dans l’entrée. Il était étouffé, et une personne normale n’aurait pas pu l’entendre. Mais elle n’était absolument pas casée parmi les gens normaux. Elle avait survécu pendant tout ce temps. Peut-être trop, mais assez pour repérer tous les signes qui signifiaient un danger. Elle créa un clone qui continua à faire les tâches habituelles de la maison. Elle se dirigea, non pas vers l’entrée, là où elle savait qu’on l’attendait, mais passa par le salon puis par la cuisine, extrêmement silencieuse. L’homme qui l’attendait dans l’entrée tourné vers le couloir ne pensa pas à regarder par l’entrée ouverte du salon. Sinon il aurait pu voir qu’une porte était dissimulée, recouverte par le même papier peint, et dont la poignée se confondait avec la lampe posée à côté du canapé. La jeune femme fit tourner le support mural de la source lumineuse, faisant coulisser une porte qui menait à la cuisine et qui se referma doucement après elle. Là encore la sortie secrète était dissimulée par la peinture blanche qui recouvrait les murs. Elle se déplaça sur la pointe des pieds et décrocha un poignard dont la poignée ressemblait à s’y méprendre à ceux des autres couteaux de cuisine. Puis elle bondit, encore plus silencieusement vers l’homme qui lui tournait le dos.

Il vit le clone avancer vers lui, puis se désagréger alors qu’il tentait de l’étrangler. Puis l’Akemi réelle posa sa main doucement sur l’épaule de Madara, comme une caresse, et il frissonna. Il se retourna, une lueur de convoitise dans les yeux. Elle lui lança un coup de pied sauté d’une force ravageuse qui le projeta dans la pièce à côté. Il s’affaissa dans un des fauteuils tandis qu’elle avançait tranquillement vers lui.
_ Comment ? fit-il simplement, sa voix sombre et colérique assourdie par son masque.
_ Le coup classique, répondit-elle en montrant le morceau de papier qu’elle avait ramassé derrière le meuble avec la poussière. Maintenant, casse-toi, la fenêtre est ouverte.
_ Tu as réfléchi à ma proposition ?
_ Oui, tout à fait, dit-elle, sans préciser qu’elle savait qu’il connaissait déjà la réponse. Tu dois déjà la connaître puisque tu as voulu me tuer.
_ Je t’attendais pour avoir ma réponse, se défendit-il.
_ Avec des shurikens dan la main gauche ? Allons, ne joue pas à cela.
_ Très bien, je m’en vais pour l’instant, mais le projet aura lieu. Il y a sans doute une jeune femme aussi qualifiée que toi pour effectuer la tâche que je voulais te confier. Tu ne sais pas ce que tu perds en refusant le poste de reine du monde que je te proposais. A présent, tout ce que tu pourras être ce sera mon esclave.
_ Je crois, fit-elle en le retenant avant qu’il ne parte et en traçant des arabesques sur sa peau avec la pointe de son arme, que tu n’as pas compris ma position. Tu es une gêne, et quel que soit le moyen, tu seras éliminé. Simplement. Tu veux savoir pourquoi je refuse ton offre ?
_ Oui. Pendant qu’on y est. Mais je devine que tu ne voudras pas que ton enfant te soit arraché, ais-je raison.
_ Et la seconde raison est toute simple : j’aime Itachi. Tu peux lui dire, ça ne me gêne pas. Mais retiens bien cela : si tu touche à la moindre personne qui compte pour moi, je serais sans pitié.
_ Tu me promets un combat, comme tu l’as fait avec lui. Fais attention petite, si je gagne ça va être comme pour lui. Tu vas tomber amoureuse.
_ Ça ne se produira pas. Parce que d’une part, j’ai toutes les cartes en main pour te vaincre (ce qui était un coup de bluff total), et que d’autre part je ne perdrais pas.
_ C’est un dangereux pari que tu fais avec le destin, lança-t-il avant de lui prendre le poignet et de le tordre douloureusement. Il ne faut pas dire des choses qui ont de grandes chances d’être fausses. Mon plan est parfait, et tu ne pourras pas me contrer.
_ Maintenant, fit-elle en libérant son poignet d’un coup sec, tu vas me faire le plaisir de ne plus jamais remettre les pieds ici. C’est-clair !
_ C’est bon, ne t’énerve pas, ma belle, je ne faisais que passer.
_ Je suis encore calme. Et si tu m’appelles encore ma belle, je te promets que tu pourras commencer une nouvelle carrière en tant que soprano.

Il blêmit sous la menace et repartit. Enfin, elle supposa qu’il avait blêmi. Comment voulez vous décoder les émotions de quelqu’un quand il porte un masque sur la figure ? Mais elle avait glané une information capitale : il était certain de ses capacités de stratège et de la réussite du Projet Phoenix. Il ne vérifierait don pas la fiabilité de ses hommes avec précision. Bien ! Il faisait encore beau, avec un peu de chance, elle pourrait s’entraîner avant de se lancer dans la confection de ses sucreries.




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