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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 16/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 11: Headake and hard training



Elle les avait vus. Ses yeux rouges et effrayants. Il n’avait pas réussi à la tenir dans un genjutsu et elle ignorait pourquoi. Depuis ce temps là, elle avait d’affreux maux de tête qui la laissait incapable de bouger ou de réagir. Elle se sentait si faible, tellement à la merci des autres. N’ayant pas de plan précis en tête, elle avait tout de même prévu un entraînement intensif pour recouvrir ses anciennes capacités. Pendant trois jours elle s’entraîna. Le physique les premiers jours, les techniques le second jour et des combinaisons et utilisation de l’arme blanche le troisième jour. Elle s’était isolée près d’une cascade, près de la frontière entre le pays du vent et du feu.
Le premier jour ce fut assez difficile. Elle poussait son corps jusqu’à ses derniers retranchements. Elle commença par une course. Elle ignora la plupart des maux de tête qui la prenaient violemment. Elle manqua de concentration à plusieurs instants et tomba plusieurs fois, s’occasionnant des bleus et des blessures. Sa tenue de combat était sale et déchirée. Puis, après avoir couru pendant plus de trois heures, alors que le soleil se levait à peine, elle commença par faire cent pompes, puis cent séries de flexions et d’abdominaux. Elle était fatiguée, mais elle continua par des tractions. Elle avait faim. Elle fit plusieurs sauts périlleux. Les maux de tête se rapprochaient de plus en plus. Elle se lança dans des enchainements de coups de pieds contre un arbre, faisant voler des copeaux dans toutes les directions. Son corps cria grâce.

Elle continua d’entraîner durement son corps en serrant les dents. Le froid était vif dans la journée, ce fut encore pire la nuit tombée. Ses mains et ses pieds étaient couverts de meurtrissures et de cloques. Elle marcha lentement jusque devant le cascade et mangea plusieurs pilules de soldat pour se reconstituer. Puis elle se dévêtit et resta sur la berge, examinant son corps sous toutes les coutures, nettoyant quelques unes des plaies. L’eau était glaciale, elle le savait. La lune darda son gros œil d’albâtre sur la surface du lac. Elle plongea dans l’eau, ses cheveux flottant librement. Elle avait tellement mal partout qu’elle ne sentit pas le froid. Elle fit quelques mouvements de nage libre puis fit des allers-retours rapidement dans le lac. Tout était silencieux. Elle n’entendait que le sourd grondement de la cascade. Une petite grotte était là. Elle s’y glissa après avoir amené ses habits à l’entrée. L’air dehors était encore froid, mais moins que celui de l’eau. Elle éclaira un peu la grotte. Elle s’enfonçait dans le sol. Le feu la réchauffait, mais elle n’aimait pas le fixer. Il avait de belles couleurs, rouges, oranges, noires. Mais ces couleurs, elle ne pouvait plus les supporter. Elle pensait trop à Madara. En se rhabillant d’une tenue de combat de rechange, elle tenta de trouver le sommeil. Ce fut facile, elle était tellement exténuée. Par trois fois elle se réveilla en sursaut, prise dan un affreux cauchemar où elle revoyait encore et encore Madara lui expliquer son plan, elle portant l’enfant de l’aîné des frères Uchiha, enfantant dans la douleur et voyant ledit enfant lui être arraché pour Madara. Elle avait besoin de quelqu’un, elle se sentait… Si seule, c’était le mot. Trop seule pour affronter tous ces problèmes, et pourtant elle ne pouvait rien dire à personne. A personne. Elle larmoya et laissa le chagrin la submerger. Ce fut sans bruit que tout son corps et ses épaules se mirent à trembler aux rythmes de ses sanglots.
Le deuxième jour fut aussi difficile que le premier.

Mais elle essayait de tenir. Le troisième fut le pire, la vidant de toute son énergie. Elle n’avait pas la force de bouger ne serais-ce que le petit doigt. Alors elle s’immobilisa en tailleur sous la cascade, laissant l’eau ruisseler autour d’elle. Ce fut dans cet état qu’itachi la retrouva, quasiment inconsciente sous l’eau. Il récupéra ses affaires et les mis dans un sac sur les épaules de la jeune femme. Il ramena la jeune femme inconsciente dans ses bras, tremblante et gémissante. Aussitôt elle fut admise à l’hôpital où il la veilla encore une fois. Ellle dormit pendant deux jours entiers, c’était incroyable tout le travail qu’avait fourni Yamanecko pour rétablir de l’ordre dans son corps. Le brun se trouvait à présent seul dans la chambre quelle occupait. C’est alors qu’elle se releva d’un seul coup. Elle jeta un regard affolé autour d’elle. Puis d’un coups se tint la tête, elle avait l’impression qu’une barre de fer chauffée à blanc venait de transpercer son crane en passant par les tempes. Elle murmurait des mots incompréhensibles. L’homme approcha sa main et la posa sur le front de la guerrière. Il était brûlant. On s’occupa encore d’elle et elle se sentit bientôt mieux. Yamanecko arriva et lui demanda depuis combien de temps elle avait ces maux de tête. Pas besoin de tout dire au médecin, elle devinait aisément ce qu’on pensait. Alors Akemi lui parla des cauchemars, tout en éludant une bonne partie concernant le clan Uchiha. Ce qui ne laissait pas grand-chose…

_ Pourquoi est-ce que tu ne lui dis rien ? C’est un médecin ! se fâcha Itachi, réellement inquiet.
_ Je ne peux rien dire à personne. Je n’ai pas le droit. Je ne veux pas que l’on s’inquiète pour moi. Je n’ai besoin de personne.
_ Je suis fort tu sais.
_ Cette fois pas assez. L’ennemi est bien trop fort. Toi, moi, on est rien contre lui. J’arrive pas à trouver un plan.
_ Quoi, Orochimaru c’est de la gnognote, mon frère est fort mais il n’a pas évoqué le Mangekyô sharingan.
_ J’ai toutes les raisons de croire qu’Orochimaru fait partie d’une opération bien plus grande et qu’il est contrôlé par quelqu’un de bien plus puissant.
_ Qu’est ce qui te fait dire ça ?
_ Je n’ai pas assez de preuves concrètes. Mais assez de ressentis pour te dire que ce prétexte de guerre cache autre chose. Par exemple : pourquoi nous laisser un an pour nous préparer ? C’est stupide. Alors qu’il aurait pu attaquer Konoha tout de suite et en prendre le contrôle facilement. Ça cache autre chose. Je parie qu’il y a plus d’un traître parmi nous, c’est forcé.
_ Tu veux que je t’aide ?
_ Non, surtout pas. Je pense qu’on va utiliser ton frère pour t’attaquer.
_ Ce serait dirigé contre moi, alors ? Effectivement, si le traître s’aperçoit que j’ai des soupçons, ça va se précipiter. Mais si tu as besoin d’autre chose…
_ S’il te plait, arrêtes ça. Je sais que tu m’aimes et… ça me fait très plaisir, mais je n’aime pas que les gens soient gentils avec moi. J’aimerais être seule si cela ne te dérange pas.
_ Non, non, pas de problème. Bon, eh bien… A plus tard Akemi-chan.

Il se pencha vers elle pour lui faire la bise. Il posa ses lèvres à cheval sur la joue de la jeune femme et au coin de ses lèvres. Cela montrait qu’il n’avait pas peur d’elle et qu’il assumait ses sentiments. Mais aussi qu’il attendait que la jeune femme réponde à ses sentiments avant de l’embrasser à pleine bouche. Il s’éloigna et ne se retourna qu’après avoir franchi le pas de la porte où il lui adressa un micro-sourire. Elle lui répondit en entamant un rire joyeux dont les échos le suivirent dans le couloir. Là, il laissa retomber ses épaules, et songea que même si elle lui disait certaines choses, elle masquait le principal. Il savait qu’elle n’avait pas besoin de preuves. Soit elle n’avait pas encore saisi toute l’affaire qui se profilait à l’horizon, soit elle connaissait parfaitement son adversaire et elle refusait de lui dire qui c’était. Il savait quelle lui aurait dit si l’adversaire n’avait pas été trop puissant. Il continua à songer à cela en allant à la bibliothèque. Il cherchait à connaître certaines choses sur certains aspects de la guerre. Tandis qu’il épluchait des dossiers de presse, il remarqua que Pain se trouvait à quelques tables de là et consultait lui aussi des dossiers. Ce dernier consultait l’ascendance d’Akemi. Il y avait quelque chose… Le seul Makimura qui habitait en ville à l’époque était un exilé politique et sa femme. Ils venaient de loin et semblaient échapper à la famille de la femme. Kaoruko. Ce nom lui disait quelque chose. N’avait il pas connu quelqu’un comme cela il y avait longtemps ? Si ! Non, non, c’était impossible.
Dans ce cas Akemi… Il faudrait un évènement fort pour que… Il se tourna vers l’Uchiha et lui demanda si la jeune femme allait bien. Un peu surpris par la soudaine question de son supérieur, il bredouilla quelque chose à propos des cauchemars et des maux de tête. Cela sembla faire réfléchir le chef de l’Akatsuki.

Quand il aurait du temps libre, il ferait cela. Pour l’instant il était trop tôt. Mais elle pourrait mourir s’il ne faisait rien. Il confia alors à l’Uchiha quelques pilules contre les maux de tête et lui demanda de les fournir à la jeune femme. Itachi était quelque peu intrigué. Lui qui cherchait malgré tout des intrus parmi eux s’éloigna avec les médicaments, la tête plein de doutes. Etait-ce une ruse pour la tuer et l’atteindre à travers elle ? Non, cela ne ressemblait pas à Pain. Il donna tout de même les médicaments à leur destinataire. Elle apprécia le geste. Une sorte de routine s’installa entre les deux, tandis que les autres rentraient à Konoha. Elle lui aurait bien proposé de squatter chez elle, mais la présence d’un certain Madara dans les parages la faisait grandement hésiter. Les trois hommes durent donc partager une chambre dans le palais du Kasekage au grand dam de celui-ci. La jeune femme se sentait malgré elle de plus en plus attirée par l’Uchiha. Dans l’ombre, quelqu’un les surveillait. Il attendrait le bon moment, mais le Projet Phœnix se ferait, avec ou sans l’accord de Murakami Akemi.




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