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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 16/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 10: The ennemy's sheme



Le râteau promis au maître marionnettiste arriva bel et bien. Il revint au café où les deux hommes tentaient de ne pas rire et Sasori qui les fusillait tous deux du regard. Ils regardèrent la neige en flocons tomber dehors. C’était magnifique, et ils s’abandonnèrent à cette contemplation. Puis ils se mirent à parler tranquillement, riant tous les trois, oubliant le différend qui les opposait. Ils virent passer la belle Akemi dans la rue qui avait recouvert un chaud manteau noir et qui était suivie par Yamanecko. Elles avaient apparemment fait du lèche vitrine et acheté un nombre incroyable de tenues au vu des sacs que la femme-chat se coltinait, sans parler de ceux qu’elle avait refilé à Kisame qui continuait de la mater. Ils virent s’installer à leur table où ils se serrèrent, Akemi se retrouvant à côté de l’Uchiha et en face de Yasuro qui trouva que c’était une bonne idée de lui faire du pied sous la table. Avant de se prendre trois coups de pieds, un par l’objet de son désir, un par son roux voisin et un par Itachi. Yamanecko obligea son amie à montrer le kimono qu’elle avait choisi pour elle. L’autre s’exécuta de mauvaise grâce. Et enleva dans le même temps son bonnet.

Ses cheveux un peu humidifiés par les flocons se tortillaient un peu à cause de l’humidité. Ils étaient retenus en une grande mèche d’ébène par deux barrettes de métal ornés e roses blanches. Son visage fin n’était que légèrement maquillé : un peu de crayon noir qui agrandissait son regard, un peu de gloss brillant sur les lèvres. Le kimono était blanc avec une arborescence en forme de rosier d’un gris métallique, le même gris que ses yeux. Elle était époustouflante. Elle regardait la neige d’un air mélancolique et semblait loin d’eaux alors que le flanc du brun était presque contre le sien. Il savait que la neige faisaient remonter quelques vieux souvenirs. Elle avait l’air si fragile et si magnifique en cet instant. Etait-ce là la partie un peu faible qu’elle tentait de cacher derrière ses capacités de combat exceptionnelles. Itachi sut alors qu’il ne pourrait pas la laisser partir dans les bras d’un autre, il était bien trop possessif pour cela. Et elle avait l’air tellement fragile. La voyant frissonné quand la porte s’ouvrit et qu’un courant d’air glacial chargé de flocons blancs s’engouffra dans le magasin, il lui remis son manteau sur ses épaules. Il lui proposa même gentiment de la raccompagner jusqu’à sa chambre à l’hôpital. Elle accepta doucement et détourna le regard. Il fut ravi quand il vit qu’elle avait légèrement rougi. Mais se ravisa en la voyant éternué. Elle avait simplement pris froid. Ils s’éloignèrent dehors. Elle ne protesta pas quand il enferma sa main fine dans la sienne plus grande et plus chaude. Une fois arrivés à destination, elle l’embrassa légèrement sur la joue. Il laissa la porte de la chambre se refermer doucement sur elle qui lui adressait un au revoir.

Il était perdu dans une utopie. C’était la première fois qu’il ressentait pleinement la douceur de ses lèvres sur un morceau de sa peau. Il avait encore une fois senti l’incroyable parfum de rose de ses cheveux. Mais avait pu sentir un moment celle de sa peau, plus sucrée, plus corsée, plus le parfum d’une femme. Il resongea avec nostalgie à ses anciennes relations amoureuses. Elles semblaient si ternes par rapport à ce qu’il voyait. La joie d’Akemi quand elle souriait. Son sourire un peu timide et mélancolique quand elle fixait le lointain, égarée dans les méandres de sa pensée. La peur qu’elle avait ressentie devant ce fou de Shinji. Tout cela faisait partie d’elle et étaient autant de raisons à son amour. Il les acceptait pleinement, et ferait tout pour que la jeune femme les accepte et lui donne les siens. Il avait même acheté un bracelet et une bague de fiançailles. Cette dernière il la gardait, mais offrirait le bijou sous peu, quand ils seraient seuls une soirée. Et là…

Ils devaient aller visiter Suna pour un repérage géographique. La jeune femme était à présent capable de marcher, mais elle se fatiguait très vite. Ayant été épuisée par les tentatives de séductions des deux membres de l’Akatsuki, elle avait convaincu Gaara de l’emmener à Suna avant que les deux autres hommes n’arrivent. Pain avait été mis au courant et avait demandé à ce que Tobi vienne aussi en premier avec l’escorte équestre du Kasekage car il s’était foulé la cheville récemment et présentait aussi certains problèmes pour se déplacer. Après trois jours de déplacement, où, moulu, la jeune femme décida qu’une pause dans son appartement était la bienvenue. Pensant que l’homme à la face de citrouille ne représentait pas un grand danger, elle l’autorisa à squatter son canapé à condition de libérer les lieux quand l’Akatsuki arriverait en ville et de ne parler à aucun des membres de son appartement. Ce dernier la salua d’un cri joyeux et la congratula de « Tobi est content » et de « Akemi-sempai est très gentille avec Tobi ».
Bref, il l’aida à monter les escaliers. Ils se retrouvèrent sur le palier où elle lui demanda d’ouvrir la boîte aux lettres. Puis vint le moment du tri du courrier. Entre les factures et les avis d’expulsion pour loyer non payés, elle fit plusieurs enveloppes où elle déposa la quantité demandée en liquide prise dans son coffre secret. Une fois que Tobi eut posté les réponses aux factures, l’eau le gaz et l’électricité rétablis, et le frigo rempli ainsi que les placards, les pièces balayées et lavées, tout semblait bien plus habitable.

Elle ressortit de la salle de bain habillée et sentant encore plus la rose. Tobi la vit passer à coté de lui. Enfin Tobi… Plutôt Madara ! Il était tant de laisser tomber le masque. Il alla fermer la porte à clef et garda celle-ci dans sa poche pour une occasion future. Puis il pénétra dans le salon où elle était en train de lire tranquillement un livre. Il regarda les courbes de son corps et sentit soudain empli de désir. Il songea unn instant à l’allonger là dans ce canapé, à déchirer les vêtements qu’elle avait sur le dos et à la baiser comme il n’avait jamais fait l’amour avec une femme. Il cacha tant bien que mal la bosse qui avait déformé son pantalon en s’asseyant sur un pouf. Elle leva à peine les yeux vers lui. Il l’appela durement. Pas de sa voix niaise, mais de sa voix de mâle en pleine possession de ses moyens intellectuels et physiques.

Elle sursauta et le regarda avec un air sévère, prêta à combattre. Il enleva doucement son masque.
_ Un Uchiha… Tobi, qui es-tu ?
_ Je suis Madara Uchiha, belle rose.
_ C’est impossible, vous ne pouvez être cet homme. Enfin, c’est quasiment impossible que vous puissiez être l’un des fondateurs du village caché de la feuille et le leader du clan Uchiha. Il vivait il y a cinquante ans…
_ Quasiment impossible laisse une chace. J’ai en moi le Mangekyo sharingan éternel qui me permet de garder ma longévité. Enfin, jusqu’à un certain point. C’est pour cela que je dois te parler du projet Phoenix. Je t’ai bien observé, et tu es tout a fait le genre de femme que je recherche. J’ai besoin d’un nouveau corps pour renaître. Mais je suis stérile, et je trouve que les derniers rescapés de mon clan sont bien trop faibles. Mais toi, tu es forte, tu pourrais concevoir un héritier qui me permettrait de continuer à vivre de corps en corps comme je l’ai déjà fait. Itachi est très attiré par toi jeune nymphe. C’est parfait. Je te propose la domination du monde à mes côtés, le temps que je finisse d’user ce premier corps. Qu’en dis-tu.
_ Je refuse.
_ Tu n’y as même pas réfléchi.
_ Vous n’avez rien à m’offrir.
_ Je peux te donner tout ce que tu désires ma belle : l’amour, la richesse, la force… Tout !
_ Je ne désire rien de tout cela.
_ Que souhaites-tu alors ?
_ Ce que je veux ne concerne que moi et vous ne pouvez me l’offrir. Je dirais même que ce que je veux, je l’ai déjà. Il me suffit d’étendre le bras pour l’avoir. Et je suis tout a fait opposée à cette idée d’avoir un enfant qui sera utilisée pour la renaissance d’un monstre. J’ai jadis été un monstre, mais je n’ai pas besoin de cette expérience pour reconnaître ceux qui sont aussi pourris que je l’étais. Shinji était fou, c’est un fait. Vous n’êtes pas un déficient mental, je le sens, je le sais, ça se voit. Il y a de la logique dans votre plan. Mais je refuse de devenir un simple instrument permettant d’exaucer vos désirs. Je l’ai été pendant trop longtemps. Et j’ai appris une chose sur ce monde : Il n’y a pas de gentils et de méchants, il n’y a que des prédateurs et des proies. Tout prédateur est la proie d’un autre. La seule façon de survivre est de devenir le plus gros prédateur en éliminant les gêneurs. J’ai longtemps cru que je pourrais continuer à vivre en étant usurpée sciemment. Mais il arrive forcément un moment où l’on finit par trépasser. Alors j’essaie d’être forte pour affronter ce monde de tromperies perpétuelles.

_ Encore une chose que nous avons en commun ma belle. Voilà pourquoi je te propose une place à mes côtés. Ne refuse pas, réfléchis y. Je viendrais le moment venu pour te laisser le temps de choisir. D’ici là, fit il en attrapant le visage de la jeune femme avec sa main gauche et en le serrant fort. Il lui plaqua un baiser féroce, força ses lèvres pour pénétrer sa langue dans la bouche de la jeune femme. Puis il la libéra quand elle commença à ruer et à essayer de le mordre. Il rit et dit encore : Cesses donc de te débattre. Je trouverais un moyen pour que tu acceptes ma proposition, de gré ou de force. Il s’échappa en riant d’un rire sombre et en remettant en place son masque spiralé. Elle se précipita dans la salle de bain et se lava trois fois les dents, jusqu’à chasser le goût de cet homme sur ses lèvres. Puis elle relava l’appartement jusqu’à chasser la moindre trace de la présence de Madara. Elle prit la clef dans sa poche pour déverrouiller la porte et sortir dehors à toute allure et se changer les idées. Elle ne remarqua pas la disparition de l’autre clef.




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