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Fiction: Un Ange déchu, un ange noir (terminée)

Orochimaru laisse un an à l'assotioation de Konoha et Suna pour se préparer à la guerre. L'alliance est obligée de recourir aux servie de l'Akatsuki et de La Rose Noire pour protéger la population. Mais Akemi s'inquiète et se demande si cette prétendue guerre ne cacherait pas un immense complot. Jusqu'où sera-t-elle capable d'aller pour protéger ceux qu'elle aime? Suite de Parce que je suis comme toi
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 28154 | Comments: 1 | Favs: 11
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Narsha (Féminin), le 14/12/2009
La fiction se déroule deux ans plus tard et la narration se fait grâce à une focalisation externe et omnisciente.



Chapitre 1: Prepare your men to war



Deux ans plus tôt :
Un homme tient une magnifique jeune femme dans ses bras. Aux yeux de tous les badauds qui passent, ils forment un couple incroyablement assorti. La jeune femme se tient droite et a les formes qu’il faut, où il faut. Ses cheveux descendent en fines mèches d’encre pointues sur ses épaules qu’elles frôlent de leur extrémité. Sa peau cuivrée, dorée par une exposition régulière au soleil contraste avec ses yeux froids et tristes d’une couleur proche de l’argent.

L’homme, lui a de grands yeux noirs, soulignés par des cicatrices de naissances. Sa peau est blanche et pâle, et malgré sa stature fine, on devine aisément une musculature sèche et bien entretenue sous ses vêtements.
_ Je voudrais un autre combat, quand nous nous reverrons, j’en suis certain. Et cette fois, je veux que tu te battes de toutes tes forces, et j’en ferais de même, lui murmure-t-il à l’oreille
_ Quel est l’intérêt d’un autre combat Itachi, je t’ai vaincu, et tu le sais, soupire la belle qui ne parvient pas à cacher l’embryon de sourire qui vient à naître sur ses lèvres bien dessinées. Mais puisque tu le souhaite nous nous reverrons, c’est la moindre des choses que je puisse faire. En échange tu te débrouilles avec Sasori, je refuse de l’avoir dans les pattes.
_ Où repars-tu ? demanda-t-il en la lâchant et en cachant la lame qu’il appuyait depuis tout ce temps contre sa gorge.
_ Retrouver des amis tout d’abord, puis sans doute vers Suna, je crois que la mission que j’avais accomplie est terminée.
_ Dans ce cas, adieu, fit il en partant sans se retourner.
***

Elle patientait devant le bureau du Kasekage. Pour une fois qu’elle était venue à l’heure. Depuis qu’elle l’avait vu et qu’elle avait discuté avec son grand frère, Akemi n’était plus hanté par son souvenir. Sa dépendance à l’alcool s’était donc tarie peu à peu, et grâce à Taku, elle commençait à revoir la vie comme avant, sous un nouveau jour. Comme si depuis tout ce temps quelque chose lui masquait la vue. Elle avait l’impression de recouvrer tous ses sens un à un. Et puis il y avait eu la convocation de Gaara qui avait eu besoin d’elle.

Et la voilà qui attendait devant son bureau. La tête de Temari apparut à l’angle du couloir. Les deux femmes se toisèrent. Comme elle pouvait détester la sœur du plus grand ninja de Suna. Elle ne savait pas tellement ce qui provoquait cette animosité, était-ce les sentiments que Gaara avait envers elle ou bien la façon dont elle rejetait ses avances ? On la conduisit devant le conseil des anciens de Suna, masquée, comme toujours.
_ L’heure est grave jeune femme, fit le plus âgé des conseillers réunis dans la pièce.
_ Que se passe-t-il ? demanda-t-elle avec un soupçon d’inquiétude dans la voix.
_ Orochimaru vient de déclarer la guerre à l’union de Konoha et Suna. Nous avons un an et nous nécessitons toute l’aide possible. Nous requérons la participation de la Rose Noire. Il est possible que vous deviez travailler avec l’Akatsuki.
_ J’accepte votre proposition, fit-elle après une hésitation, mais à une seule condition. Ne leur révélez jamais les renseignements à propos de Taku et de vous savez quoi. Ils ne savent rien, et il est primordial qu’ils restent dans l’ignorance. J’ai juré de protéger ce gamin, à tout prix, j’emploierai tous les moyens que je jugerais bons.
_ Vous n’avez donc aucun sens de l’honneur ? Vous seriez prête à violer des règles établies par le Code des Ninjas ? Êtes-vous réellement dans notre camp ?
_ Si je travaille avec vous, ce n’est pas parce que j’ai les mêmes opinions que vous. Je n’ai jamais dit que j’étais « un gentil ».
_ Alors qui est tu ? l’interrogea Gaara.
_ J’ai beau l’air d’un ange, mon cœur est celui d’un démon, et tu le sais. On se retrouvera dans trois mois à Konoha.

***

La jeune femme a une peau pâle et blanche, s’accordant parfaitement au foulard en lin immaculé noué autour de sa tête. Quand les gens cesseront-ils de la regarder avec peur et dégout ? Elle était née comme cela et elle n’y pouvait rien. Ses longs cheveux d’un vert pâle cascadaient jusqu’à ses hanches en ondulant comme une rivière. Oui, elle aurait pu être magnifique, elle l’était même, mais ses oreilles de chat qu’elle cachait sous son bandana et ses yeux aux pupilles fendues faisaient reculer la plupart des hommes qui osaient s’approcher d’elle. Des pas, derrière elle. Du vent et une odeur de rose, très légère, très diffuse, et cette impression de dangerosité.
_ Que me veux-tu, Chiba-chan ? demanda-t-elle.
_ J’ai besoin de toi, Yamaneko, rendez-vous au village de la feuille.

***

Bar miteux et crasseux. La jeune danseuse est toujours là, évitant mains avides de ses formes et regards langoureux. Ses cheveux sont blancs comme la neige, et ses yeux aussi gris que le métal qui compose son cœur. Mais c’est comme d’habitude, il faut jouer son rôle, passer de masques en masques. Et tout ça elle fait pour arriver à Son niveau. Elle. Comme elle pouvait la détester et la jalouser. Comment faisait-Elle pour rendre possible tous ces actes que personne ne réussissait. Mais elles devaient travailler ensemble. Suiteki et Akemi, deux jeune femmes.

Le Ying et le Yang. Un clone ou son contraire. Rien ne les rapprochait et pourtant elles étaient face à face. Dansant de la même façon, les mêmes gestes incroyables. Suiteki, toute pâle et blanche, un sourire aux lèvres, une explosion de vie et de chaleur, et Akemi, le teint hâlé, de longues mèches ténébreuses qui ondulaient avec elle, un ange et un démon, noir et blanc. Il existe une maxime célèbre : »Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près ». Elles étaient l’incarnation de cette relation, l’une détestait l’autre, et l’autre était indéchiffrable. Juste une mission. Deux silhouettes sortent de la gargote. Deux directions opposées, la blanche vers le village de la feuille, la noire vers une direction inconnue. Pas de paroles, juste des regards pour se comprendre. Deux contraires, deux opposés qui pourtant se ressemblant tellement. Laquelle est l’ange, laquelle est le démon. Qui cache le plus de mal au creux de son cœur ?

***

La jeune femme a des cheveux rouges. Comme une couronne de cheveux courts aux lueurs changeantes. Du blanc pur au rouge sombre. Une couleur inédite, et des yeux bleus, comme la flamme qui couve. Elle n’a pas de formes excitantes, elle ressemble à un garçon et en est quasiment un. Et pourtant, elle a cette lumière, Aika, elle a cette lumière si belle et si triste. Les gouttes d’eau s’écrasent par terre, rebondissent sur les feuilles des arbres. Le bruit du vent qui remue les branches. Et sa voix, par-dessus tout cela. C’est horriblement beau, magnifiquement laid, on aimerait mourir plutôt que d’écouter cette musique incroyable, et pourtant, on s’en abreuve sans s’en rendre compte et plus que de raison. Concert silencieux au milieu de la forêt, le temps est figé. Une dissonance parmi cette symphonie. Le battement de deux mains qui applaudissent. Rien de plus, juste une injonction murmurée. Mais elle sait qu’elle l’a entendue. Aika se dirige vers Konoha, car telle est sa mission.

***

Un homme une femme, dans un champ de fleurs, un homme une femme qui s’enlacent en regardant le ciel. Les fleurs s’écartent et se referment autour d’eux, mues par une énergie silencieuse. La jeune femme et ses cheveux gris, des yeux marron, tout un rêve. Et l’homme comme un double au masculin. Ren et Sachiku, jumeaux nés de deux familles différentes. Comme un frère et une sœur liés. Deux facettes d’un même monde. Elle la beauté des plantes et des fleurs, le côté pur et éclairé de la flore. Lui le poison, la folie qui se loge dans les racines, la mauvaise herbe. Deux amis liés et redoutables. Une odeur de rose, très faible, mais prenante qui supplante tout cela. Ils se relèvent prêts au combat. Juste une silhouette floue, mais rien que cela. Ils ne la poursuivent pas, il y a juste une rose, une rose ténébreuse. Et accroché à sa tige épineuse, une feuille, la feuille d’un arbre qu’on ne trouve qu’à un seul endroit. Ils se mettent en route, c’est une promesse de retrouvailles.

***

Deux hommes sont dans un Dancing. Celui aux cheveux bleus, a un visage qui le fait ressembler à un oiseau. L’autre a des cheveux mauves et logs et des yeux dorés. S’il n’avait eu la voix grave et sa carure masculine, on aurait pu le prendre pour une fille. Mais malgré son apparence androgyne, Mayumi avait une timidité maladive, et perdait toute sa contenance lorsqu’il se trouvait en face d’une personne de sexe opposé. L’un de ses proches amis, Manryu, était un dragueur invétéré et tentait depuis des années de faire s’épanouir le jeune homme. Il remarque une silhouette féminine dans un coin et la lui désigne. Ils se dirigent tous deux vers cette femme, qui, insaisissable, a déjà disparu quand ils arrivent à sa table. Elle se trouve derrière eux, trop près, bien trop près. Ils se retournant dans un même mouvement et elle découvre devant eux son visage. Un masque noir, avec une rose peinte avec précision. Elle est rouge et noire sur le fond blanc. Ils s’inclinent tous deux devant elle et se dirigent là où elle le leur a indiqué. Retrouver les autres.

***

C’est la seule personne qui lui reste encore à chercher. Cela tombe bien, elle sait où elle est. C’est à lui qu’elle a confié la garde de Taku pendant ses quelques mois. La jeune femme déambule dans les rues de Konoha. L’automne vient à peine de commencer, et les arbres se parent déjà de leurs couleurs d’or et de vermeil, où subsistent néanmoins quelques touches de vert et de blanc. Elle ne prête pas attention à l’incroyable palette de couleurs qu’elle foule sans merci. Elle n’arrête pas non plus son regard sur ce groupe de renégats emmitouflés dans leur cape noirs aux nuages sanglants. Ils l’ont vue, c’est l’essentiel. Mais ce n’est pas encore le moment de parler avec eux. Demain, peut-être. Elle pénètre dans l’hôpital et se dirige tranquillement vers les urgences. Son bureau n’est pas à cet endroit, mais elle sait qu’il existe un passage plus rapide pour accéder à celui-ci. Genki parle trop, elle le sait. Quand elle ouvre la porte, le gamin lui saute dessus. Elle ne bronche pas et le laisse se jucher sur son dos. Elle regarde le médecin qui lui tourne le dos. Celui-ci soupire et repose ses lunettes et sa blouse blanche. Il sort un masque blanc orné d’une rose noire et le place sur son visage.

L’équipe est au complet. Soudain, elle lâche l’enfant qui tombe au sol, sans grand mal. Elle découvre sa figure et respire avec difficulté. Son teint est pâle. Elle a mal, comme si toutes les cellules de son corps étaient en train de brûler. Elle se met à vomir du sang. Le médecin l’allonge immédiatement sur le divan, l’empêchant de se relever, et mettant une bassine à côté d’elle pour ne pas que la pièce soit trop tachée de sang. Il connait les symptômes. Il a déjà préparé la seringue pour lui injecter le produit qu’il faut. Elle ne guérira pas.

Parce qu’elle n’est pas malade. Il la voit qui convulse. Il approche la pointe du matériel médical près d’une veine dans le creux de son cou. Quand soudain la porte s’ouvre sur tous les membres de la Rose Noire et trois de l’Akatsuki, et ils la regardent, aux portes de la mort. Son regard si froid d’habitude fixe le mur blanc que son sang a Sali. Elle le regarde et elle a peur, parce qu’elle se souvient…



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