Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Belong and Remember

Vous êtes une orpheline de dix-neuf ans à la recherche de réponses, vous aimez le manga Naruto bien assez pour vous y retrouver comme par magie. Vous êtes apeuré, surtout que c’est la team Taka qui vous repêche. Suite à ça vous tombez amoureuse, vous éclairez votre passé et vous doutez. La question au final est simple: Voulez vous rentrez chez vous ?
Spoil | Drame / Romance | Mots: 1786 | Comments: 8 | Favs: 3
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Ann-San (Féminin), le 30/11/2009
Vous aimez l’originalité ?
Marre des couples classiques ?
Envie de voir Karin en mode perfide ?
Amateur de rebondissements ?

Ma fic est faite pour vous très cher x)




Chapitre 1: Confusion



Chapitre 1




9h30 - cours de psychologie - chapitre 5 - rêve ou réalité ?

« Beaucoup de gens pensent voir ou entendre des choses. Ils s’imaginent même qu’ils vivent des situations totalement incroyables qu’on ne connaîtrait pas dans notre monde. On dit d’eux qu’ils sont fous, qu’ils s’inventent des histoires pour exister et combler leur manque. Ces réalités qui survivent seulement dans la tête de leur créateur ne seraient alors que de pures pensées folles alimentées par des complexes... »

De quoi parle-t-il encore ? Franchement, j’ai mieux à faire le Vendredi matin que d’écouter des absurdités pareilles. On sait très bien que ce genre de personnes n’ont pas toute leur tête, qu’ils sont un peu décalés et trop imaginatifs pour rester sur terre.


La salle de classe était immense. Si on avait voulu, on aurait pu y faire tenir une centaine de personnes. C’était toujours comme ça dans les grandes écoles d’études supérieures. Des classes aux allures de salle d’audience, une masse d’élèves impressionnante, des professeurs fiers de leur statut et de leur savoir et des cours toujours aussi ennuyeux mais nécessaires pour obtenir le diplôme de fin d’année. Alors que le professeur de psychologie, M. Aron, poursuivait son cours dans un état de transe absolu, Dana Schol, assise dans le fond de classe, se prêtait à l’un de ses passe-temps favoris, la lecture. Elle aimait tout, les romans, les bandes dessinées, les magazines mais surtout les mangas. Cette passion ne l’avait pas quitté depuis son enfance. Toute petite déjà, elle aimait regarder les grands classiques à la télévision. Ce n’est que bien plus tard qu’elle se pencha sur les ouvrages japonais.

Posée devant elle, un manga bien célèbre de la littérature nippone, Naruto. Quel fan de manga dirait ne jamais en avoir même entendu parler ? Konoha et ses braves habitants avaient connu un grand succès qui ne cessait de croître. Il était le manga à la mode, celui dont les tomes s’enchaînaient sans qu’on en voie le bout. Il était aussi l’initiateur idéal pour tous les nouveaux adeptes de la culture japonaise. Son auteur, Masashi Kishimoto, ravivait ainsi des millions de personnes avec les aventures fascinantes de ses petits ninjas.

Dana Schol n’était qu’une jeune fille de 19 ans qui étudiait la psycho. Elle travaillait dur et privilégiait ses leçons et ses cours particuliers plutôt que les soirées arrosées entre amis. C’était un sacrifice, mais c’était ça ou rien. Sérieuse mais pas trop tout de même. Cette jolie brune aux yeux verts n’était pas si différente des autres. Elle aussi n’avait aucun goût pour les thèses dés le matin et préférait savourer un bon livre, cachée dans le fond de la salle.

Toujours en train de parler, M. Aron n’avait pas remarqué l’inattention de Dana qui avait les yeux penchés sur son manga. Une voix basse vint alors troubler la lecture de la jeune fille, celle de sa meilleure amie, Lili.

- Tu devrais savoir décrocher quelque fois, ce n’est pas Naruto et ses amis qui vont te permettre d’avoir ton diplôme.

Dana tourna soudainement la tête vers la jeune métisse. Lili eut un sourire, mais elle n’était pas en train de plaisanter. Ces deux-là se côtoyaient depuis bien longtemps, cela remontait même à leur enfance. Ensemble, elles avaient tout partagé, y comprit la passion des mangas. Seule différence aujourd’hui, Lili avait grandit de ce côté-là et on ne pouvait pas dire qu’elle y était encore attachée.

A la fin de la journée, les deux amies s’offrirent le temps de prendre un café dans un bistrot du coin. Relatant ce qu’elle avait suivi du cours, Dana se montrait particulièrement préoccupée par les paroles de M. Aron. Chose qui étonnait Lili vue le peu de présence dont faisait preuve la jeune fille durant le cours.

- C’était assez étrange ce qu’il disait M. Aron. Je ne savais pas que les gens pouvaient aller aussi loin dans la folie tout en restant des personnes conscientes et bien intégrées. Commença Dana en levant ses yeux vers le ciel.

- Tu veux dire que tu as écouté ? S’interrogea Lili en entamant sa boisson à la paille.
- Un peu. Répondit-elle.

Une fois terminée, la métisse aux formes généreuses posa son verre et regarda son amie avec beaucoup plus de sérieux.

- Franchement Dana, c’est ton avenir qui est en jeu. Tu ne peux pas te permettre de lire des mangas en plein cours. Si tu veux mon avis, tu devrais économiser pour t’acheter une voiture plutôt que de gaspiller ton argent pour remplir ta collection.

Avec le sourire, Dana répondit calmement à son amie.

- Je sais bien mais ce n’est pas évident. C’est une vraie passion, quelque chose qui fait partie de ma vie. Délaisser ce qui est important c’est arrêter de vivre. C’est comme si on enlevait ce qui fait de moi celle que je suis. Tout le monde sait que M. Aron est fou de planche à voile, ce n’est pas un drame pour autant.
- Mais ça n’a rien à voir ! Il ne fait pas de planche à voile alors qu’il explique son cours. Et puis il a déjà un boulot, une famille, deux gosses et une voiture. Il a l’argent qu’il faut pour se payer des week-ends sur la Côte d’ Azur et s’adonner à sa passion. Tu passes de nuits entières à relire tes foutus bouquins japonais, tu crois pas que c’est déjà suffisant ? On dirait que tu ne peux pas t’en passer plus de cinq minutes.
- C’est vrai j’adore ça, je l’avoue. Mais je travaille après les cours, je me donne à fond je te jure. Je trouve que tu t’inquiètes trop pour moi. Et puis, je te rappelle qu’avant toi aussi tu aimais ça, les mangas. Rétorqua Dana un tantinet agacée par l’instance de Lili.

- Mais j’ai grandi ! Toi aussi tu as grandi, c’est du passé tout ça maintenant. Quand on avait six ans, on jouait encore à la Barbie mais maintenant non tu es d’accord ? C’est exactement pareil pour les mangas. Sauf que tu t’obstines à en faire un mode de vie. Si je m’inquiète pour toi c’est parce que je sais combien on a trimé pour arriver jusqu’ici. Je ne veux pas te voir tout gâcher pour des conneries aussi enfantines. Tu crois vraiment que ta mère serait heureuse de voir comment tu mets ton avenir en péril ?

Dana se leva aussitôt. Si il y avait bien un sujet sur lequel il ne fallait pas s’étendre, c’était sur celui de sa mère, disparue quelques années plu tôt. A l’époque, Dana n’était encore qu’une petite fille. Sa mère avait toujours trouvée sa passion pour les mangas attendrissante et elle était sûre que si elle était encore là aujourd’hui, elle comprendrait son engouement. Que c’était il passé cette nuit là ? Sa mère n’était jamais revenue de son travail, elle qui était un médecin pourtant reconnu et sans soucis financier. Elle avait élevée Dana seule et ne l’aurait jamais abandonnée, surtout qu‘elle n‘avait que dix ans. Depuis, Dana avait été confié à une famille accueillante, celle de Lili. En effet, plus que des amies inséparables, elles étaient comme des sœurs et se ressemblaient beaucoup. Devenues adultes, les deux jeunes filles vivaient chacune dans un petit appartement, durement payé par des petits boulots.

Comprenant ce elle venait de dire, Lili s’excusa. Elle savait qu’elle pouvait parler de tout avec Dana sauf d’une chose, sa mère.

- Je suis désolée Dana, ça m’a échappé.

Elle aurait pu s’excuser des centaines de fois, cela n’aurait pas empêché la jeune fille de partir sans un mot. Le simple fait d’y faire allusion rouvrait en elle de douloureuses blessures. Une fois chez elle, Dana constata qu’elle avait au moins une dizaine d’appel de Lili, mais ce soir elle préférait ne pas parler. Même si ce n’était pas tellement de la faute de sa sœur de cœur, rester seule lui faisait du bien et l’aidait à se ressourcer. Couchée sur le ventre sur son lit, elle parcourait grossièrement les pages du dernier tome de Naruto sans prendre le temps de lire. Lili avait peut être raison mais elle ne pouvait aller contre sa volonté. Les mangas, c’était un peu la seule chose qui lui rappelait sa mère. Pensive, Dana se souvenait du cours de son professeur de psychologie. « Ils s’imaginent même qu’il vivent des situations totalement incroyables qu’on ne connaîtrait pas dans notre monde. » Un monde comme celui de Naruto par exemple ? Konoha devait être si beau à voir en vrai. On entendrait plus le bruit assourdissant des moteurs tournants du matin au soir, ni les progrès de la technologie qui avançaient trop vite et faisaient sombrer le monde. Retour à la simplicité, un bonheur authentique, pas fabriqué de toute pièce. Alors qu’elle était encore habillée et que sa lumière de chevet était allumée, Dana sentit ses paupières lourdes se fermer. Quel coup de fatigue ! Cette journée avait été plus qu’épuisante.


Le lendemain matin…

- Je crois qu’elle se réveille. Fit une voix quelque peu étrange.
- Regarde comment elle est fagotée. Elle croit vraiment que ça va la protéger du froid ? Retentit une voix féminine.
- Elle a dû s’écrouler ici d’épuisement. Personne ne prendrait le risque de dormir ici sans armes ni abri. Fit une troisième voix.

Alors que Dana ouvrait doucement les yeux, les voix au dessus de sa tête continuaient de jacter. Sa vue était trouble et elle pouvait sentir une brise légère sur tout son corps. Le sol était dur et le soleil venait éclairer les environs. Sur le coup, elle fut incapable de se souvenir de sa soirée. Elle était bel et bien dehors, dans une forêt apparemment, mais comment avait-elle pu quitter son lit ?

- Elle va sûrement crever là si on ne fait rien.
- Tu proposes quoi, qu’on l’a ramène avec nous ? Sasuke va péter un câble et il va pas être le seul à mon avis.
- Ta gueule Suigetsu ! De toute façon, Sasuke ne nous a pas demandé de ramener une fille ? On s’en tape de ce qu’il peut lui arriver, c’est pas notre problème.
- Je te trouve bien agressive ce matin, qu’est-ce qui t’arrive ? T’as peur que Sasuke prenne soin de cette pauvre malheureuse ?
- Ferme-là à la fin !

La jeune fille à lunette se jeta sur son camarade avec véhémence. Pendant ce temps, le troisième individu qui ne prenait pas part aux hostilités ramassa Dana qui se sentit peu à peu replonger dans un sommeil profond. Si elle ne savait toujours pas ou elle était, elle croyait tout de même avoir perçue des noms qui ne lui étaient pas inconnus.




Fin du Chapitre 1 !
Qui en reprendrez bien un autre ?
Laissez vos commentaires ^^

BISOUS LES GENS ! (L)




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