Fiction: Vengeance

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- Fou le camp d'ici, gamine, sinon tu te ferras tuer. me dit-il, d'une voix sifflante.


Il disparu dans les flammes qui m'entouraient, moi et ma maison. L'inconnu partit, je me relevai difficilement, tombant deux fois avant de tenir sur mes pieds, en me tenant au mur pas encore atteint par les flammes et sortai de la maison en m'aidant d'un bâton pour rester debout. Arrivée en dehors de la maison, une explosion me projeta contre un arbre. Je laissai sortir un cri de douleur et me pris la tête entre les mains. La dernière chose que je vis fut une ombre assez grande s'approcher de moi. Je m'évanouis pour la deuxième fois...

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J'ai seize ans. Mon nom est Ayame Himura. Aujourd'hui, mes parents adoptifs sont morts dans une explosion.
Je suis née dans le village de la Rivière. La première parole que j'entendis à ma naissance fut << Saleté ! >>, cette parole fut dite par mon père de sang, qui n'a jamais souhaité ma naissance. Ma mère, en revanche, m'a toujours voulu, mais ma naissance lui apporta la mort. Mon père dut alors s'occuper de moi jusqu'à l'âge de cinq ans, où il but une bouteille de trop... Ce jour-là, je dessinais dans ma chambre quand j'entendis des pas lourds monter l'escalier grinçant. Je rangeai mon dessin, mon crayon à leur place et m'assis sur mon lit, et attendis. Mon père entra en trombe dans ma chambre, une bouteille d'alcool dans la main et s'avança vers moi. Il me prit par les cheveux et me jeta sur le sol. J'avais peur, très peur. Je commençai à pleurer quand il abattit sa bouteille sur moi.
Ce fut le noir complet.
Quelques heures plus tard, je me réveillai sur le sol de ma chambre. J'étais seule. Je mis ma main sur mon visage et vis que je saignais à flot. Je paniquais et me levais. Je descendais en bas et pue voir mon père allongé parterre. Je sentis une odeur de brûlé et alla voir dans la cuisine. Un feu violent dévastait la cuisine.
Paniquée, je voulus partir en courant mais je tombais sur le sol froid, ma tête me faisait très mal...
Je vis mon père se faire dévorer par les flammes. Le feu allait vite arriver vers moi et me tuer. J'avais peur, je ne voulais pas mourir, mais je ne pouvais plus bouger... Je me mis à pleurer. Une ombre entra dans la maison et observa la pièce. Je ne voyais pas son visage, mais vu sa carrure, c'était un garçon. Je voulais crier mais n'y arriver pas. Le son seul que je fis fut étouffé par le bruit des flammes qui brûlaient tout sur leurs passages. Le garçon s'avança vers moi et s'accroupit devant moi. A présent, je pouvais voir son visage. Des cheveux d'argents tirés en arrière, des yeux couleur bubble gum et des traits durs. Il avait attaché son bandeau dont le village m'était inconnu à son cou. Il portait également un collier dont le pendentif était un cercle avec un triangle à l'envers à l'intérieur... Que cella voulait-il dire ? Il était à torse nu, n'avait-il pas froid en plein décembre ? Des blessures entaillaient son torse parfait et, si je ne divaguait pas, il était transpercé au niveau du cœur... Une entité ?! Je pris peur à cette supposition à détourna les yeux pour voir sa main. J'ouvris des yeux ronds et mes pleurs qui s'étaient arrêtés un instant reprirent. Il tenait une faux munie de trois lames et elle était couverte de sang.

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Mes paupières étaient lourdes, le sol était glacé mais tellement mou. Une feuille ou une plume tomba sur ma main droite, que je refermai doucement, espérant que si je la tenais , ma vie resterait. J'entendais une voix rauque parler au dessus de moi :

- D'abord traitée comme un simple objet, puis tuée par une bouteille que son père avait de trop... La vie est bien cruelle, même pour les petites créatures.

Je sentais l'homme me prendre délicatement dans ses bras. Il sentait le sang. J'ouvrais péniblement les yeux. Son image était floue, je voyais juste des cheveux roux et un torse remplit de blessures... Je crus distinguer un sourire.

- Et bien, on dirait que la petite créature veux prouver au monde qu'elle est plus forte qu'elle en à l'air, ce qui est magnifique... ( il rit ) Tiens, ceci est une bonne idée... Je prouverais au monde que nous, l'Akatsuki, nous ne sommes pas des envoyés des enfers mais du paradis... Petite créature, ne t'en fais pas, nous nous occuperons bien de toi.

Je voulus répondre mais je m'évanouis, par manque de sang...


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Je me réveillais difficilement. Je voyais flou, mais quand même assez pour voir que je me trouvais dans une chambre. Ma partie gauche du visage était bandée, ainsi que mon œil. J'essayais de me lever mais la douleur à la tête me fit renoncer à cette idée. J'entendis le bruit de pas se rapprocher d'où je me trouvais. Je tendis l'oreille et pus distinguer trois voix différentes.

- ... ramenée dans le repère ?!
- C'est évident, elle n'allait pas survivre et je veux voir comment peut progresser une enfant non-kunoichi assoiffée de vengeance.
- Pein, tu es un monstre.
- Ne dis pas ça, Konan, tu sais très bien que ça me fais de la peine de t'entendre dire ça.
- Euh, excusez-moi mais notre invitée est réveillée.

Ils entrèrent dans ma chambre et s'avancèrent vers moi. Le premier était celui qui m'avait porté dans ses bras, je pus le reconnaitre à ses cheveux roux. La deuxième personne devait être Konan, elle avait l'air fâchée. Ses cheveux bleus et courts la rendaient très belle, vu le regard que le premier garçon lui laissait, il devait beaucoup l'aimer. La troisième personne, elle, semblait ne pas beaucoup aimer l'amour. Il était assez petit, mais ces cheveux rouge le mettait en valeur. Le rouquin s'approcha de moi suivit de Konan, l'autre garçon resta en arrière.

- Te sens-tu mieux ? Kakuzu, t'as recousue, me dis le copain de Konan, enfin je pense.
- O..oui, ça va mieux, j'ai juste un peu mal à la tête mais ça va, lui répondis-je timidement.
- Présente-toi au moins, gros malin, siffla Konan au garçon.
- Euh, oui, je m'appelle Pein et tu es dans le repère de l'Akatsuki.
- Moi, c'est Konan, la seule fille de cette organisation de pervers, mais plus maintenant, nous pourrons nous serrer les coudes ! Si tu veux bien être mon amie ? me questionna-t-elle, un grand sourire sur le visage.
- Oui, je veux bien..., répondis-je, un tout petit peu plus confiante.
Elle me sourit et se tourna vers le dernier garçon.
- Lui, c'est Sasori, il n'est pas très sociable, mais il peut être gentil, si tu n'es pas une retardataire, m'informa-t-elle en riant.
- Hn, dit simplement Sasori.
- Et bien, bonjour, Sasori..., le saluais-je timidement, je ne pense pas que l'on s'entendra alors, je suis un peu retardataire...
Il soupira.
- Encore, un retardataire...





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