Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Et si Naruto n'était pas une simple fiction, mais une réalité ?
Une réalité cachée, des pouvoirs scellés, que tous ne peuvent pas réveiller...
Cette fiction en deux parties est l'histoire d'un jeune garçon qui découvre qu'il possède des pouvoirs tirés de l'univers de Naruto. Il part chercher des réponses au Japon, et découvre qu'il n'est pas le seul à posséder des pouvoirs... Et qu'il est la réincarnation d'un certain shinobi.
Nagash (Masculin), le 07/02/2010 Ceci est ma première fiction, alors soyez indulgents ^^.
saison 1 :
Les personnages sont les miens, mais se révèleront pour certains être la "réincarnation" des héros de Masashi Kishimoto dans le monde réel !
Ensuite, (saison 2), le héros de la saison 1 se rendra dans le monde de Naruto et cette fois-ci les personnages de Naruto seront au rendez-vous.
Ne soyez pas trop décontenancés pas les deux premiers chapitres (peu d'action et pas mal de parlotte dans le chap 2), ce sont en quelque sorte une introduction à toute l'histoire...
J'espère que ça vous plaira, et je souhaite bonne lecture à toutes et à tous !
Chapitre 9: Seul au milieu des cadavres
Karasu, dès qu’Arashi s’effondra, courut vers son ami avant qu’il ne s’effondre sur le sol.
- Je suis avec toi mon vieux… l’assura Karasu en l’aidant à se relever.
- Merci, Itachi-kun, ça va aller… murmura Shisui, les yeux humides.
- Shisui, je suis désolé, mais je vais avoir besoin de ton aide pour battre Madara. Les larmes seront pour plus tard.
- Je sais…
Les deux shinobis se retournèrent vers Madara qui regardait la scène en souriant.
- Miyamoto… A ce que je vois, la mort de ton fidèle lieutenant ne semble pas trop t’attrister, lança Shisui. Madara ne répondit rien et continua à sourire.
Ulcéré devant ce manque total d’empathie, même envers une ordure comme Arashi, Shisui leva son sabre, et dit joyeusement, malgré le lourd deuil qu’il devait porter :
- Madara, je vais t’éclater la gueule ! Youhou !
Aussitôt, Shisui sprinta vers un Madara toujours souriant, et lui porta un coup de son sabre enveloppé de chakra Fuuton. Madara l’évita négligemment, se contentant de baisser la tête. De son côté, Karasu commençait à contourner Madara afin de l’attaquer dans le dos.
« Pas franchement loyal, mais la fin justifie les moyens », songea amèrement Karasu.
Shisui continua à porter des coups de katana, mais aucun ne parvenait à toucher Madara, qui esquivait facilement toutes les attaques.
- Alors, c’est tout ce que tu sais faire mon garçon ? se moqua Madara. Le vieux avait plus de ressources que toi ! Shisui ne releva pas.
Voyant que Karasu se trouvait à présent derrière Madara, un léger sourire s’installa sur son visage. Aussitôt, il déboutonna sa cape et la jeta à terre.
- Passons aux choses sérieuses, dit-il prêt à en découdre. Aussitôt, Shisui s’élança derechef sur son adversaire, à ceci prêt que sa rapidité et sa puissance avaient décuplé. Cette fois-ci, son coup de katana obligea Madara à parer, ce qui provoqua une pluie d’étincelles.
- Ho ho ! Tu cachais bien ton jeu ! dit Madara, apparemment surpris.
- Et encore, t’as pas tout vu, face de gnou !
Sur ces dernières paroles, Karasu surgit aux côtés de son ami.
- De gnou ? Pourquoi le gnou ? demanda Karasu, apparemment intéressé.
Tu l’as encore jamais faite celle-là.
- Chai pas. J’ai passé en revue dans ma tête tous les animaux que je connaissais, et le gnou m’a paru le plus proche de la réalité. L’air demeuré, les yeux niais, tout correspond, dit-il en ricanant.
- Pff… Pathétique, répondit Madara.
- Quoii !!! Si tu savais combien de temps je passe par jour à m’entraîner à lancer des vannes ! Aie un peu plus de respect pour le travail des autres, trou duc’ !
- Je parlai du clone de Karasu, dit Madara, alors qu’un clone surgissait dans son dos le katana levé.
D’un seul geste, Madara le mit au tapis et le clone partit en fumée.
Instantanément, Shisui retrouva son sérieux.
- Merde, dirent en cœur les deux jeunes shinobis.
- Ce combat est inutile, reprit Madara. Vous êtes bien trop faibles. Et dire que Fugaku plaçait tant d’espoirs sur vous !
Ses deux adversaires ne répondirent pas. Shisui se tourna vers Karasu.
- On essaie le Genjutsu ?
- Inutile. Un adversaire comme Madara possède certainement un sharingan très entraîné. Je ne serais d’ailleurs pas surpris qu’il possède le Mangekyou… lui dit Karasu.
- Le Mangekyou ? ce truc existe vraiment ?!
- Affirmatif, répondit Madara en enclenchant son Mangekyou Sharingan. Voici le Mangekyou Sharingan éternel.
- Et pourquoi tu l’as que dans un œil, bouffon ? lui lança Shisui.
- Disons que j’ai un peu abusé de mon œil gauche tout à l’heure, contre Fugaku…
Heureusement pour vous, d’ailleurs.
- Ouais c’est ça… On fait quoi ? demanda Shisui à Karasu.
- Pour l’instant ferme-là. Chacun sa façon de porter le deuil, ajouta-t-il alors à Shisui qui s’était rembruni. Mais là, tu vois, j’ai besoin de réfléchir alors s’il te plaît, arrête de faire l’idiot.
- A vos ordres chef ! s’exclama Shisui en se mettant au garde à vous.
- Irrécupérable…
Karasu détaillant Madara, commença à réfléchir à une stratégie.
« Le Genjutsu… C’est non. Le Ninjutsu…. Shisui était presque à court de Chakra et j’en ai utilisé beaucoup en invoquant l’astre enflammé. A utiliser avec parcimonie, donc. Le Taijutsu… Hn, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux pour battre Madara. Il faut utiliser notre supériorité numérique et le battre au corps à corps. Mais comment faire en sorte que Madara ait plus de mal à esquiver nos coups ? »
Soudain, Karasu eut l’illumination. Il était temps d’utiliser le petit joker qu’il avait mis de côté. Il exposa son plan à Shisui, qui eut l’air d’apprécier. Madara, pendant ce temps là, avait sorti un livre, et paraissait très à son aise.
D’un seul coup, Shisui se mit à courir vers Madara qui rangea son livre et leva son katana.
Mais lorsque Shisui fut à un mètre de son adversaire, il s’arrêta, à la grande surprise de Madara. Au même moment, Karasu s’exclama :
- Katon ! Goukakyuu no Jutsu !
Une boule de feu se dirigea à pleine vitesse vers Madara, mais ce dernier constata que l’angle avait été mal calculé. En effet, la boule de feu semblait se diriger vers un point au dessus de sa tête. Un piège ? En voyant Shisui tout près de lui, Madara repoussa cette pensée : Chaque chose en son temps.
Soudain, une immense détonation déchira le sol sous lui.
« Un clone explosif caché sous la terre… Ingénieux. », se dit Madara, alors qu’il sautait in extremis pour éviter l’explosion. Mais en relevant la tête il s’aperçut que la boule de feu convergeait désormais vers lui.
Se contorsionnant au-delà du raisonnable, Madara réduit la hauteur de son saut, et fut alors frappé d’horreur en voyant le sabre de Shisui se diriger vers lui.
Ces gamins avaient tout prévu ! Ils avaient fait en sorte de lui empêcher toute esquive vers le bas ou vers le haut. De plus, Madara étant dans la phase descendante de son saut, il était dans l’incapacité totale d’éviter le coup de Shisui. Un plan bien ficelé…
Le sabre de Shisui perfora l’épaule de Madara, qui grimaça.
- Voilà ce qui arrive lorsque l’on sous-estime son adversaire, dit Madara en serrant les dents.
- Comme tu dis ! ricana Shisui.
Madara retomba sur le sol, sondant de sa main la plaie béante qui s’était ouverte sur son épaule gauche.
« Plus de peur que de mal, il n’a touché que l’épaule. Néanmoins, il faut que j’arrête de jouer avec le feu. »
Madara vacilla, puis porta la main à son œil droit, en murmurant : - Mangekyou Sharingan : Kagegensô. (L’illusion de l’ombre)
Une poignée de secondes plus tard, Shisui fonça sur lui, lui serrant les deux bras de toutes ses forces.
- Vas-y, Karasu, j’le tiens !
Karasu s’élança dans le dos de Madara, le katana en avant. De toutes ses forces, il enfonça l’arme dans le corps de Miyamoto. Ou du moins le voulut-il. Mais il y eut un hic.
Le katana sembla passer à travers Madara, lui traversant le ventre sans rencontrer de résistance. Surpris, Karasu perdit l’équilibre et l’arme s’enfonça encore plus profondément. Dans le corps de Shisui, qui se trouvait de l’autre côté de Madara. Shisui sembla tout d’abord surpris, puis tomba en arrière.
Aussitôt, Madara, d’un bond, s’éloigna de la scène qu’il s’apprêtait à contempler avec un certain sadisme.
Karasu tomba à terre, face à Shisui. Il avait la gorge nouée, et ne pouvait pas articuler un mot. Lentement et sûrement, son meilleur ami depuis Benjamin était en train de se vider de son sang. A cause de lui. Karasu mobilisait ses quelques connaissances médicales lorsque la main de Shisui l’arrêta.
- Arrête… ça sert à rien et tu le sais. Ça fait deux fois que je t’empêche de faire des trucs idiots, aujourd’hui ! T’es sûr que ça va bien Itachi ?
Karasu sentit les larmes couler sur ses joues. Pas Shisui, pas lui…
- Karasu… reprit Shisui. Je ne t’ai jamais dis mon vrai nom, n’est-ce pas ? Je veux dire mon nom de naissance.
Karasu opina tandis que les larmes baignaient son visage.
- Il est temps que je te raconte mon histoire, dit Shisui, alors que du sang coulait à la commissure de ses lèvres. Je m’appelle Sakatumo. Je suis né à Maruyomi, un petit bled près de Kyoto. Je n’ai pas eu ce que l’on pourrait appeler une enfance heureuse. Mon père nous battait, ma mère et moi. Cet enfoiré était alcoolo, et tous les soirs, en rentrant du « boulot », il remettait ça. La ceinture était douloureuse, de même que les coups de poing dans le ventre qu’il nous donnait, sans aucune raison. Il avait un sacré punch si tu veux mon avis !
Karasu ne prit même pas la peine d’esquisser un semblant de sourire. Shisui reprit :
- Une fois, il était tellement bourré qu’il est venu nous voir un couteau à la main, et s’est jeté sur ma mère. Il l’a poignardé trois fois en plein cœur, je n’ai absolument rien pu faire. Je m’étais caché, et c’est en tremblant que j’ai vu ça. Mais lorsque ma mère est morte, une immense colère est montée en moi. Je suis sorti en courant de la penderie, j’ai retiré le couteau du corps de ma mère, et j’ai tué mon père, d’un coup de poignard dans le ventre.
Je suis resté plusieurs minutes près de son corps. Près de leurs corps. Et puis soudain, j’ai entendu les sirènes. J’avais sept ans, et je ne réfléchissais pas. Je me suis dis qu’ils étaient là pour moi, et qu’ils allaient m’arrêter.
Shisui s’arrêta et cracha du sang. Karasu voulut l’aider mais son ami l’en dissuada.
- J’ai quitté la maison en courant, sans regarder derrière moi et j’ai fui jusqu’à Kyoto. Les mendiants se sont montrés gentils avec moi, et m’ont accueilli parmi eux, en me donnant de quoi manger, et en m’indiquant les coins où dormir. Vois-tu Karasu, au Japon, la pauvreté est vécue comme une tare. Les mendiants n’existent pas ou sont très rares. Les pauvres se réfugient dans le métro, les galeries souterraines, voire les égouts. Personne ne mendie. Chacun malgré sa condition, garde un certain sens de l’honneur.
Lorsque j’ai eu quatorze ans, je suis parti. Sept ans passés à survivre en volant dans les magasins où en faisant du trafic sur le marché noir m’avaient rendu débrouillard. Je suis allé à Tokyo, en train. Evidemment, j’ai voyagé sans payer. Un contrôleur l’a vu, mais il n’a rien dit. Mon jour de chance ! Lorsque je suis arrivé à Tokyo, j’ai commencé à chercher du travail. J’avais dégotté des habits convenables, ce qui me permit de ne pas me faire jeter immédiatement lorsque je me portais candidat. Finalement, j’ai trouvé un job, dans le nord de la ville. Un restaurant spécialisé dans le ramen, dit Shisui en souriant. J’y ai travaillé pendant presque cinq ans ! J’avais un petit studio miteux, dans lequel je passais de courtes nuits avant de me lever à cinq heures pour aller travailler. Lorsque j’ai eu dix-huit ans, le patron du restau m’a offert un manga pour mon anniversaire : le premier tome de Naruto. Je l’ai dévoré, tout comme j’ai dévoré tous les autres. Toutes mes économies y sont passées, mais je lisais le Jump chaque semaine.
Naruto me permettait d’oublier ma misère, de m’évader pendant quelques instants.
Et puis un jour, alors que je me rasais, j’ai senti une grande puissance monter en moi, comme si mes veines s’embrasaient. A ma grande surprise, mes yeux sont alors devenus rouges. Tu connais la suite. En temps que fan inconditionnel de Naruto, je ne pouvais pas ne pas remarquer la ressemblance entre mes yeux et le sharingan.
Le matin même, j’ai quitté mon boulot. Quelque chose en moi me disait que je n’y retournerait plus. Je suis allé en bus jusqu’à Shueisha et j’ai rencontré Miyamoto.
Les yeux de Karasu se durcirent, mais il fit signe à Shisui de continuer.
- Il m’a mis au courant de ce que j’étais, et je suis parti habiter au château. Dès le premier jour, je me suis juré d’oublier mon ancienne vie. Pour toujours. Entendre mon autre nom m’a libéré. J’étais Shisui. Je venais de naître, et je m’apprêtais à vivre une longue et palpitante vie, qui allait rattraper ma jeunesse perdue.
Karasu étouffa un sanglot.
- Finalement, elle aura été moins longue que ça, mais je ne regrette rien. Ces deux ans ont été pour moi comme un rêve, et m’ont paru plus longues et plus riches que mes dix-huit premières années. Nous étions destinés à devenir amis, Karasu, mais tu n’étais pas destiné à me tuer : Ceci est le fruit du hasard, et tu n’y peux rien. Pleure moi Karasu, mais pas trop longtemps. Vis ta vie, et je vivrai à tes côtés. A jamais.
Sur ce, Shisui rendit son dernier souffle, et Karasu pleura toutes les larmes de son corps. Il pleura Shisui, Budi, Fugaku, Abdul, et ses parents. Des années de deuil et de tristesse sortirent d’un seul coup et sous le choc, Karasu s’effondra, pour s’enfoncer dans les ténèbres.
Et v'la le chapitre 9 qui sort... J'espère que vos avez aimé ! J'en profite pour vous dire que si vous voulez apparaître dans la fic, il faut aller sur fanfic.fr... ^^