Fiction: Si tu né(e) avec ces yeux, tu dois être à leurs hauteurs.

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Haut dans le ciel, le soleil brillait et éclairait la cour. Il n'y avait pas le moindre nuage, simplement le soleil trônant dans un ciel bleu azur et les arbres bercés par une petite brise.
On pouvait, en tendant l'oreille, entendre le chuchottement des feuilles chatouillées par le vent... Mais rien d'autre... Que le silence assouridissant.
Ce silence qui planait au dessus de la cour du grand domaine dura et dura...

Puis, lorsque l'ombre du cadran solaire indica quinze heures et quart un petit cri vint enfin rompre le silence.
Après avoir entendu ce cri on pouvait très distinctement entendre des pleurs. C'était une femme, une femme pleurait. Ses larmes coulaient le long de ses joues et pourtant un sourire s'était déssiné sur son visage... Elle venait de donner la vie et en était très heureuse.
Un homme en kimono blanc à ceinture rouge s'approcha d'elle. Ses cheveux, attachés en une natte, étaient si longs qu'ils lui arrivaient aux reins.
Lui aussi souriait, sa femme lui avait déjà donné un fils et maintenant elle lui offrait une fille.

Son bébé dans les bras l'homme fixait sa femme, il la fixait les yeux plein d'amour, plein de fièrté.
La femme tendit les bras et son mari lui remit avec d'infinies précautions la petite chose qui gesticulait encore faiblement.

_Qu'elle est belle... Murmura la jeune mère les yeux fixés sur le petit bébé.
_Chika, elle n'est pas seulement belle ... elle est forte aussi, lui répondit le père avec un grand sourire.
_Voyons Hiroshi... Ce n'est qu'un bébé, attends un peu avant de penser à en faire une grande kunoichi.
Sur ces mots Chika ria gaiement. Ce rire, si crystalin, si enfantin réussi à faire sourire le bébé.

Quelques heures plus tard ... Chika s'était endormie et son mari était reparti il ne restait plus personne dans la pièce mise à part la mère et sa fille.
Un petit garçon d'environ sept ans vêtu d'un bermuda marron et d'un gilet noir fit coulisser la porte discrètement et entra dans la pièce.
Ses yeux brillèrent quand il vit le bébé dans le berceau. Le petit s'avanca lentement et quand il fut devant le bearceau il s'apperçut que la main de sa mère était delicatement posée sur le petit ventre du bébé endormit. Il la prit et la posa doucement sur le lit avant de fixer le tendre visage du nouveau né. Il restait là debout les mains agrippant le berceau et le sourire aux lèvres, perdu dans ses pensées...
Ce petit être si fébrile, si minuscule, si attachant était sa petite soeur. Hideaki n'était plus fils unique et cette idée le fit sourire d'avantage.
Chika fini par se réveiller. Elle ouvrit les yeux et fit un petit sourire quand son regard se posa sur son fils entrain d'admirer sa petite soeur.

_Hey, Hideaki tu as fini ton entraînement ?
_Non mère, mais on m'a autorisé à aller voir ma soeur.
_Depuis quand es-tu là ?
_Je crois que ça fait trente minutes mère.
_Allez viens Hideaki !
Elle tendit les bras et laissa un large sourire s'incruster sur son visage, ce sourire disait « fais un calin à maman ».
Le petit garçon n'attendit pas et se jetta dans les bras de sa mère. Cette dernière lui embrassa le front et le sera le plus tendrement du monde contre elle.

_Dis mère... Murmura Hideaki.
_Qui a t'il ?
_Comment ... Comment tu vas l'appeler ? Demanda timidement le petit.
Chika réfléchit en regardant par la fenêtre. Son fils suivit son regard et s'écria « Yoko ! ». Sa mère lui sourit gentillement.
_Enfant du soleil ? Pourquoi pas.
_Ouais ! Bienvenue dans la famille Yoko ! Déclara le petit Hideaki, un immence sourire sur les lèvres.
_Allez Hideaki, retourne t'entraîner maintenant.
_Oui mère.
Puis il déscendit du lit, reçut un baiser de sa mère et s'en alla.

Pendant toute la journée Chika et sa fille eûrent la visiste des membres de leur clan. Même l'héritière du clan leur avait rendu visite, enfin c'est plutôt sa mère qui l'avait ammenée vu que ce n'était encore qu'un bébé.

Yoko avait de la chance, elle était née dans une puissante famille et qui plus est dans la bonne partie de la famille. Elle était vouée à un grand destin et à de grandes responsabilités.
Elle devra grandir et être une grande Kunoichi pour pouvoir rendre son clan et son père fier d'elle.
Plus tard ce petit bébé fera parti des forces armées de Konoha et risquera sa vie pour son pays, mais pour l'instant elle pouvait profiter de n'être qu'un enfant car pour l'instant l'on n'attendait rien d'elle.

Cela faisait cinq jours que la petite Yoko était venu au monde, cinq jours que le clan comptait un nouveau membre, cinq jour que Chika avait une fille.

La chambre de Yoko était très simple. De forme rectangulaire elle comptait un berceau en bois de meurisier, une petite armoire en chêne placée juste dans un coin et une table de chevet recouverte d'un naperond sur lequel était brodé "enfant du soleil". Le sol était du parquet vieilli et les murs étaient peints en blanc de façon à bien laisser s'épanouir la lumière.
La chambre était assez spacieuse mais ne comportait qu'une fenêtre, juste au dessus du berceau sur le mur à droite de l'entrée, un petit tableau montrant Le Shodai décorait le mur de la porte. Et enfin un tapis central représentant une lune pleine donnait toute sa valeur à la chambre.
Bien evidement dans le berceau dormait la petite fille. Elle était si paisible, si mignonne... C'était en tout cas ce que pensait l'homme penché sur son berceau.
Il était vêtu d'un large pantalon grisé et d'un haut noirci ainsi que du gilet propre au ninja de Konoha.
Ses yeux nacrés ne quittaient pas la petite fille. Lorsqu'il se pencha dans le but de déposer un baiser sur la joue du petit être endormi ses cheveux brun chocolat tombèrent en avant formant ainsi un rideau luisant et épaix.
Mais ce rideau de cheveux se défit d'un cou car l'homme entendit des bruits de pas.
_Qui va là ? Lança t'il d'un voix roque.
Une jeune femme au regard de crème ouvrit la porte. Elle portait une legère robe de chambre en soie et avait de longs cheveux noirs, quand elle faisait un mouvement de la tête on s'appercevait qu'ils étaient parcemés de reflets bleutés.
Les deux mèches qui encadraient son visage étaient cependant attachées en deux petites tresses.
Visiblement elle connaissait l'homme puisqu'elle ecarquilla les yeux dès qu'elle le vit.

_Ah Chika c'est toi, félicitation elle est magnifique. Déclara l'inconnu.
_Que fais-tu ici Katsuo ??!! Demanda froidement la belle Chika.
_Je n'ai même pas le droit de voir m...
_Tais toi !! Cria la jeune mère.
Elle avanca et poussa Katsuo en arrière en lui lançant un regard noir, il se laissa faire.
_Qu'est c'que tu crois ? Je n'suis pas bête Chika ! Je sais très bien qu'il vaux mieux qu'elle ne soit pas déclarée comme m...
_Mais tu vas te taire.... Murmura la jeune Chika au bord des larmes.
Katsuo posa sa main sur l'épaule de Chika comme pour la réconforter.
_Excuse moi, je m'en vais ; Dit il avant de tourner les talons.
_Attends !
Elle attrappa son bras et l'attira vers elle.
_C'est moi qui m'excuse ... Je n'ai pas le droit de te priver d'elle ... Mais ... Mais comprends moi... Je... murmura très bas la jeune femme.
_Chika, ma belle Chika. Je te comprends parfaitement, il baissa les yeux le coeur lourd, je ne t'embèterais plus.
Puis il tira un cou sec sur son bras et sortit. Chika ne le lachait pas des yeux, elle s'en voulait de faire ce qu'elle faisait... Mais avait-elle le choix après tout ?
Les choses seraient mieux ainsi. Yoko aura une belle vie, un avenir tracé, l'admiration des siens ... Même si au final tout cela ne sera que tromperie.
Katsuo aussi était pleins de ressentiments, il se méprisait lui même de laisser Chika ... Il savait que pour son bien il ne devrait plus l'approcher mais ... Ça lui ferais mal, très mal, à lui de ne plus sentir sa présence à ses côtés ... De ne plus pouvoir la serrer contre lui...
Mais pour elles il était près à faire tous les sacrifices, il ne souhaitait qu'une chose : leurs bonheurs.




Alors, j'espère que vous avez aimé .... C'est la première fiction que je montre à d'autres yeux que les miens.
Pour les commentaires (si j'en ressois) n'ayez pas peur d'être bien méchant si vous avez vos raisons, j'ai vraiment besoin de vos critiques tant qu'elles m'aident à m'améliorer.
Et aussi, vous avez devinez :
- à quel clan appartient Yoko ? allez c'est facile !
-quel est le secret de sa naissance ? c'est encore plus facile !

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