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Fiction: Dans la peau d'un loup

Non seulement je suis devenue un chien, mais en plus, je dois me coller cet imbécile de Tobi ! Et Deidara qui ricane ! Pfft, si j'étais encore humaine je leur aurais dit ce que je pense d'eux moi ! Ils savent même pas cuisiner ces criminels à la noix !
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Humour | Mots: 4109 | Comments: 15 | Favs: 16
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deidara35 (Féminin), le 02/11/2009
L'idée ma frappé un matin comme ça ! Sans prévenir !
Alors j'espère qu'elle vous plaira :

Une fille se balade tranquillement quand, soudain, elle se fait attaquer par un chien ! Oh mince alors ! La voilà dans le monde de Naruto ! Oups !
Mais que ce passe-t-il ? Et oui, la jeune demoiselle à maintenant une paire de crocs aiguisés ! C'est quoi ça !? Oh ! De la fourrure ! Et oui, la jeune fille marche dorénavant à quatre pattes, pour cause, c'est devenue une louve...
Mais ! Qui voilà ! Nos bon vieux akatsukiens ! Je rêve ou Tobi lui a mit une laisse ?

Mon dieu qu'est ce que j'ai écris !
Je vous plains, vous aller devoir supporter mon humour sur tout le long ! Mes pauvres petits gigots...




Chapitre 1: Avoir de la fourrure



La nuit tombait, je rentrais chez moi, comme à mon habitude. Seule. Enfin, pas tout à fait, derrière moi, une silhouette d'un gros animal se tenait. Mon sang se glaça. Je redoublai l'allure, l'ombre se mit à me suivre, elle gagnait du terrain, je laissais mon cartable au sol et pris mes jambes à mon cou. Je pouvais entendre le souffle de mon poursuivant. Je me retournais une fraction de seconde, le temps de voir qu'un énorme chien noir était à mes trousses, la gueule grande ouverte, laissant voir des crocs tranchants. Ses yeux jaunes étaient emplis d'une folie indescriptible.

Dans quelques secondes, il saisira ma nuque entre ses crocs. Dans quelques secondes, il me tuera.

Une douleur lancinante,un hurlement d'agonie. Des cris, des pleurs, l'odeur du sang. Le noir...

« Où-suis je ? »

Qu'elle était cette sensation ? Suis-je morte ? Où sont passé les mortels crocs ?

Mes yeux s'ouvrir doucement. J'étais couchée sur un doux tapis de mousse verte. Je pouvais sentir les odeurs caractéristiques d'une forêt. Je tentais de me relever. Mes jambes ne répondaient plus de la même manière, inquiète, je les regardais pour voir si j'étais blesser. Je retins un cris.

A la place de mes jambes douces, fines et roses, il y avait des pattes couvertes de poils noirs et mes ongles n'était plus qu'une simple couche de kératine molle mais de véritables griffes. J'avais des pattes de loup. Déboussolée, je tentais quelques pas à quatre pattes. Je me traînais jusqu'à un point d'eau pour rencontrer mon reflet. Tout ce que je connaissais avait disparu. Mes mains si pratiques me servaient dorénavant à marcher, ma tête était pourvu d'oreilles pointues et d'un museau noir et mouillé. Mes yeux n'avaient pas changé. Une épaisse fourrure noire recouvrait mon corps entier.

Mais je m'apercevais vite qu'il n'y avait pas que mes caractéristiques physiques qui avaient changé mais aussi mes sens. Ma truffe sentait des odeurs qui m'étais inconnues jusqu'à lors. Mes oreilles étaient aussi plus sensibles.
Je voulus boire. Mais en étais incapable. Non seulement la couleur de l'eau me dégouttais, mais en plus, je ne savais pas laper !

Au bout de cinq minutes, je me décidais enfin à essayer, après plusieurs essais, j'arrivais enfin à boire comme un chien normal.

La nuit tomba vite. De fines gouttes de pluie tombaient. Je m'abritais sous un arbre et repensais à tout ce qui m'étais arrivé. Le chien noir, la fuite, la morsure, puis cette forêt et ce nouveau corps de loup... Les seules choses qui restaient de ma vie d'avant était mes yeux et ma manière de penser. Une larme s'échappa et roula sur ma fourrure, se noyant dans les gouttes de pluies. Je n'arrivais toujours pas à croire ce qui était entrain de se passer.
Je finis par m'endormir, bercée par le doux bruit de la pluie.

A mon réveil, la forêt était pleine de vie, les oiseaux chantaient à tu-tête, les odeurs de cette végétation tout juste mouillé me prenais à la gorge. Avoir un bon nez, ou plutôt truffe, n'avait pas que des avantages. Je finis par me mettre sur pattes et à avancer à l'aveuglette à travers la foret. Ce n'était pas toujours facile de marcher avec quatre pattes, il fallait tout coordonner. Au bout de quelques kilomètres, j'avais compris le truc, d'abord, avancer sa patte arrière gauche, puis l'avant gauche, puis ma patte arrière droite et ensuite ma patte avant droite. Il fallait toujours que j'ai trois pattes au sol sinon je perdais facilement l'équilibre. La course était un peu différente et plus compliquée mais je m'aperçus vite qu'avec quatre pattes, on pouvait courir très vite. Je m'épuisais moins vite qu'avant. Être une louve avait des avantages ! Et des inconvénients...

Mais je fus coupée dans mes réflexions par un besoin primaire important, la faim.

Je continuais alors, truffe au sol queue en l'air en trottinant pour trouver des fruits. J'avais envie de pomme. Mais je dus y renoncer. Non seulement je n'avais aucune chance d'attraper des pommes en haut d'un arbre mais en plus avec mes nouveaux croc je n'arriverais pas à la mâcher. Soudain, je sentis l'odeur du sang. Intriguer, je suivis la direction guidé par mon odorat. Bientôt mes pattes foulèrent une herbe écarlate. Un cadavre de chevreuil abandonner reposait au milieu d'une clairière. Je m'avançai, prudente. Mon ventre grogna à cette vue. Manger de la viande cru ? Avariée en plus ? Jamais ! Je fis demi tour mais au bout de quelques mètres, revint sur mes pas. La faim était trop forte. Inquiète, je léchai du bout de la langue un morceau de viande. Mes sens avaient changé. Ma langue percevait bien moins le goût qu'avant. Je me risquais à prendre un petit morceau. Cela calma mon ventre affamé. Puis, ne pouvant plus tenir, je retroussai mes babines et me jetai sur ce qui restait du chevreuil.

Je dormais tranquillement dans un terrier de blaireau abandonner, bercer par le doux chant de la forêt. Soudain, un bruit suspect se fit entendre. Mes oreilles pivotèrent toutes seules vers la direction et je sortis prudemment ma tête du trou. Mon coeur fit un bon, là-bas, au fond de la clairière deux hommes marchaient côte à côte. Des humains ! Je me précipitais à l'extérieur et me dirigeais vers eux en courant. Je voulus les interpeller mais le seul son qui sortit de ma gueule vu une sorte de grognement. Ils stoppèrent et se retournèrent vers moi. Là, ce fut moi qui m'arrêtai d'un coup. Quelque chose clochait. Les gens qui se tenaient devant moi me rappelaient fortement quelque chose. Une cape noir. Des nuages rouges sang. Si j'avais encore été humaine j'aurais hurlé. Mais là, ce fut un : Kaîî ! Qui sortit. Comment se fait-il que j'ai deux criminels de rangs S devant moi et qui de surcroît, font partit du monde de Naruto ?

Mais où-étais je ?

« Il a pas l'air méchant.

-Encore un clebs abandonné. Tue le Kisame.

-Un chien ? Je dirais plutôt un loup...

-Les loups n'existe plus ici, en plus leur fourrure n'est pas noir mais marron teinté de...

-Ça va j'ai compris. »

Quoi ? Ils veulent me tuer ? Je vis Kisame sortir rapidement son sabre que je reconnus immédiatement. Samehada. Elle fondit vers moi. Peut-être qu'une fois morte je réintégrerais mon corps d'origine ? Je l'espérais.

« Kisame est méchant ! »

Une silhouette s'avançait en sautillant vers nous. Un homme au visage caché par un masque.

« Oh non pas lui. Soupira Itachi.

-J'ai entendu ! J'ai entendu !

-Faites le taire....Où est Deidara ?

-Ici ! »

Une ombre apparu derrière celui que j'avais reconnu comme Tobi.

« Tu en ais où avec la mission ?

-Terminée. Hum. »

Tic de langage, mèche blonde, aucun doute, celui là, c'est Deidara.

« C'est quoi ça ? »

Deidara me montrait du doigt.

« Un chien abandonné. Je m'apprêtais à l'achever mais l'autre imbécile est intervenu.

« L'imbécile c'est moi ! Et ?! Mais je suis pas un imbécile ! Je suis un bon garçon ! Je suis Tob... »

Kisame l'avait fait taire avec un poing bien placé avant qu'il ne puisse finir sa phrase.
Itachi qui avait suivit l'agitation de loin se rapprocha du corps de Tobi à terre.

« Tobi ?

-Oui ?

-Puisque que tu aimes tant les chiens, tu vas t'en occuper ! Lança Itachi d'un air sadique.

-Itachi-san est sérieux ? Tobi peut vraiment s'occuper du chien ? Oh ! Merci !!! »

Il se releva et avant que je ne puisse réagir il se pendit à mon cou.

« Gentil chien ! »

Je suis une louve d'abord ! Idiot !

Mais seul un maigre jappement sortit. Tobi prit ça comme un signe d'amitié et me caressa la tête. J'hésitais à le mordre mais faire ''ami-ami'' avec l'idiot m'éviterais d'être tuer par Kisame. Je me résignais donc à faire semblant d'être un bon ''tou-tou''.

« T'as finit Tobi ? C'est qu'on n'a du pain sur la planche nous ! Hum. S'impatienta Deidara.

-J'arrive sempai ! »

Je voulus en profiter pour m'enfuir mais avant que je ne puisse faire un pas, l'imbécile me passa une fine corde autour du cou.

« On est super ami maintenant toi et moi ! »

J'étais terrifiée, me voilà tenue en laisse ! Et amie d'un imbécile en plus ! Je tentais de mordre la corde mais Tobi me donna un violent coup sur la truffe.

« Pas bien ! Au pied ! »

J'obéis, maussade.



C'est un peu court je sais...
Mais l'histoire démarre vraiment dans le prochain chapitre !!
Au fait, j'espère qu'elle vous à plus !




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