Fiction: Hondai no Sûseiji

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« Il existe une multitude d'univers, et une multitude de formes de vie. Chaque année, à une date donnée, un portail s'ouvre entre les mondes. Voyager entre ceux-ci n'est pas chose aisé, il faut une condition physique résistante, et une âme préparée. Certains mondes sont paisibles, d'autres non. Entreprendre un tel voyage est fort dangereux, mais possible. Le seul moyen de trouver un portail, c'est de trouver un voyageur des univers. Mais les retrouver n'est pas chose aisée.
Une femme qui a changer d'univers ne devra plus créer la vie, car l'être qui viendrait au monde, serait bien trop faible pour survivre dans un autre monde, que celui auquel il était destiné. »


Yokohama - 4 décembre 1995, 21h34
-Jardin de l'hôpital Rosai-

« Sawako! Tu n'as pas le droit d'être aussi égoïste ! Ces enfants sont aussi les miens! Tu n'as pas le droit de prendre seule une telle décision! Makino est ma femme! S'emporta un homme d'âge mûr, le visage rongé par les remords.

- Mais enfin ! Hiro, tu sais très bien que ma sœur est en train d'accoucher, tu devrais être auprès d'elle plutôt qu'ici, avec moi ! On rediscutera de tout ceci plus tard... tenta de le raisonner une femme plus vieille de quelques années.

- Arrête ton baratin Sawako ! Comme tu viens de le dire, ma femme est en train d'accoucher, et je sais très bien que tu as des projets pour mes enfants ! Tu ne peux pas nous les prendre! Ils ne sont même pas encore nés, mais je les aime déjà... Je les protègerai ! Je t'en prie... implora l'homme nommé Hiro.

- Combien de fois devrais-je te le répéter ?! Ta femme et moi ne venons pas de ce monde, même si nous avons décidé de vivre ici, tes enfants ne pourront pas survivre ici ! Ils mourront au bout de quelques années, comme mon fils. Comme Ichiro, ils s'épuiseront peu à peu, jusqu'à ne plus pouvoir respirer... C'est ça, la vie que tu souhaites à tes jumeaux ?

- Non... Mais je tiens déjà tant à eux... gémit l'homme, soudain devenu aussi frêle qu'une brindille.

- Laisse-moi les ramener là où ils auraient dû naître. C'est la seule solution, tu le sais.

- Je le fais à contre-cœur... mais fais ce que tu as à faire pour qu'ils vivent. Prends soin d'eux... concéda Hiro, avant d'entrer dans la maternité. »

La femme, Sawako, le suivit peu après. Ils entrèrent ensemble dans une pièce blanche, où se tenait allongée dans le lit, une très belle jeune femme, au joli teint et au regard clair. Des larmes de joie coulaient sur ses joues légèrement rougies. A ses côtés, dans deux berceaux de plastique, dormaient paisiblement deux magnifiques bébés.
Hiro prit une seringue anesthésiante, et regarda sa femme s'endormir, lentement.

« J'espère qu'un jour, tu me pardonneras, Makino, sanglota l'homme en prenant la main de sa femme endormie. »

Et sur ces paroles, il prit l'un des bébés dans ses bras, pendant que Sawako prenait l'autre, et ensemble, ils disparurent dans la nuit.


Konoha – 5 décembre de l'année du décès de Yondaime, 8h02
-Orphelinat du village-

Comme chaque matin, Emiko, la fille unique de la propriétaire de l'orphelinat, se rendit sur le perron pour prendre la gazette de Konoha qui avait été déposée devant la porte aux aurores. Ce magazine n'apportait jamais rien d'autre que des mauvaises nouvelles, mais malgré cela, la jeune femme aimait se tenir informée. Comme chaque numéro depuis environ deux mois, il y avait un hommage au Yondaime, un héros qui s'était sacrifié pour vaincre le renard à neufs queue, Kyûbi.
La jeune femme bailla, puis s'apprêta à rentrer, les enfants allaient se réveiller d'une minute à l'autre. Soudain elle porta son attention sur un grand panier, juste devant l'entrée. Lorsqu'elle s'approcha, elle n'en crut pas ses yeux. Deux minuscules nourrissons dormaient l'un contre l'autre, recouverts de langes chaudes. Elle porta précipitamment le panier à l'intérieur avant d'appeler sa mère.

« Okaa-san! Viens vite ! S'écria Emiko en agitant ses bras dans tous les sens, dépêche-toi ! C'est urgent !

- Qu'y a t-il de si urgent ? La questionna Saori, une femme d'une cinquantaine d'années et à l'air bienveillant.

- Regarde ce que j'ai trouvé devant la porte, avisa la jeune femme brune.

- Oh mon dieu ! S'exclama Saori en portant sa main à ses lèvres, regarde Emiko, il y a une lettre ! Prend-là. »

Emiko prit la lettre et commença à la lire à voix haute :
« Je n'ai pas de nom, du moins pas ici, mais là d'où je viens, je me nomme Hiro. Je suis le père de ces enfants. Je m'en sépare à contre-cœur, mais je n'ai pas le choix. J'espère que vous en prendrez soin, ils sont si petits.
Ce sont des faux-jumeaux, Jun et Kazu. Il sont nés le 4 décembre. »

Saori baissa la tête songeuse. Elle fixa les jumeaux puis déclara :
« Il me semble que ses enfants ont été laissés à notre charge, mais il y a un problème...

- Lequel ?! Demanda Emiko, nous allons nous en occuper, n'est-ce pas ?

- Ma chérie, nous n'avons pas de place ici, la dernière à été prise il y a deux mois, tu le sais bien... On va devoir les envoyer à l'orphelinat de Suna...

- C'est hors de question ! Ils sont trop jeunes, ils ne supporteront pas le voyage ! S'emporta la jeune femme.

- Mais il n'y a pas d'autres solutions, sois raisonnable, repris la mère.

- Si ! Moi je vois une autre solution, je vais les adopter. Et je les élèverai moi même!

- Mais enfin, tu n'as que vingt ans, et tu n'as pas même pas d'époux... retenta de la raisonner Saori.

- Ma décision est prise, tu ne m'en dissuaderas pas ! Déclara Emiko, en fixant sa mère dans les yeux. »


Konoha – 3 avril, 11 ans suite au décès de Yondaime, 15h28
-Maison de la famille Matsura-

Emiko se tenait droite, accoudée au rebord de la fenêtre de la cuisine. Elle observait au dehors ses deux enfants de presque dix ans et demi. Jun et Kazu étaient sa plus grande fierté. C'était de beaux enfants, intelligents et de plus, très doués pour le ninjutsu. Ils allaient entrer en dernière année d'étude le lendemain, et Emiko ne pouvait s'empêcher d'angoisser. A sa propre demande, ils allaient changer de classe, car les élèves de leur classe des années passées s'étaient ligués contre les jumeaux parce qu'ils étaient les meilleurs de la classe.
« J'espère que cela se passera différemment cette année », pensa Emiko.

« Okaa-san ! S'écria Kazu, tu peux me remontrer comment ont fait un clone aqueux, s'il te plait ?

- Oui bien-sûr, Kazu, viens dans le jardin avec moi.

- Tu peux me montrer aussi ? En profita Jun.

- Oui, mais regardez-bien mes chéris, je ne montrerai qu'une seule fois. »

Kazu mesurait un peu plus d'un mètre trente-cinq et elle était mince. Son visage et ses traits étaient fins, son teint très clair et elle était très souriante. Elle avait de très beau cheveux noirs comme la nuit, coupés juste au dessus de l'épaule, lisses et fins. Et ses yeux, si malicieux, étaient bleus lagon.

Quant à Jun, il était un peu plus grand, environ un mètre quarante, comme sa sœur, il avait la peau claire, mais son regard était audacieux, et parfois un peu boudeur. Ses cheveux noirs comme le geais lui arrivaient dans le cou pour les plus longues mèches, certaines, un peu rebelles, lui tombaient sur les yeux. Et bien-sûr, comme sa jumelle, il avait des beaux yeux malicieux, bleus lagon.




Merci à ceux qui ont lu ^^ !
Avec mon imagination débordante je vais essayer de faire un truc bien. Le seul problème c'est que j'ai beaucoup d'imagination, mais dès que j'essaie de l'utiliser pour les fics, elle me lâche xD.

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