Fiction: Mon lourd secret (terminée)

Kurenaï n’a jamais dit à son mari qu’il n’était pas le père de leur fils
Général | Mots: 891 | Comments: 9 | Favs: 5
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angie1993 (Masculin), le 24/10/2009
voila je reviens avec un peu de retard avec un nouvel one shot
en espèrant que sa vous plaise au temps que les autres
bonen lecture




Chapitre 1: Mon lourd secret



Chaque fois que je regarde mon fils, c’est le visage de mon amant que je vois. C’est lui le père.
Il ne passe pas un jour sans que je me sente rongée par un terrible sentiment de culpabilité.
Je pense que mon mari est en droit de savoir qu’il n’est pas le père biologique de Sarutobi .
Mais je suis convaincue que lorsqu’il l’apprendra, il me quittera et qu’il emmènera nos enfants avec lui. C’est pour éviter ce drame que j’ai décidé de me taire et que je compte ne jamais lui en parler, ni à lui, ni à qui que se soit d’autre.

Je ne regrette pas d’avoir donné naissance à Sarutobi. Je l’adore. Le problème, c’est que mon fils est la preuve vivante de mon infidélité.
Asuma est un homme et un père fantastique. Si j’en avais été consciente, il y a deux ans, je n’aurais pas commis la même erreur.
Après la naissance de notre deuxième fils, la routine s’était installée au sein de notre couple.

Pour me distraire, je chattais sur le Net.
C’est comme ça que j’ai connu Minato.
Son métier me fascinait : il dirige l’une des plus grande entreprise de Konoha.
Au début, nos discutions étaient tout à fait innocentes. Puis nous avons décidé de nous voir.
Nous avons passé des heures à discuter, dans sa voiture, dans des parcs, …
Un jour nous avons dépassé les limites de « l’amitié » et nous nous sommes embrassés, je m’en voulais car à ce moment là nous sommes devenus infidèles à la personne que nous aimions, et de plus je pensais à sa femme et son fils dont il vantait toujours les mérites, il en parlait tellement.
Mais rien n’y a fait, le désir a prit le contrôle.
Nous nous embrassions comme des ados. Nous nous sommes revus et, un jour, nous sommes allés encore plus loin : nous avons fait l’amour dans un motel sordide.

Un désastre : c’est là que j’ai réalisé que je ne ressentais absolument rien pour cet homme.
Le soir, lorsque je suis rentrée chez moi et que Asuma m’a embrassée, j’ai compris que je n’avais qu’une envie :
FAIRE UNE CROIX SUR CETTE HISTOIRE UNE FOIS POUR TOUTES.

Le mois suivant, je n’ai pas eu mes règles. J’ai pris rendez-vous chez la gynécologue qui ma annoncé la nouvelle : j’étais enceinte.
J’ai tout de suite su que ce bébé ne pouvait être celui de Asuma, mais qu’il était bien de Minato.
Mon univers s’écroulait comme un château de cartes.
Je suis rentrée chez moi, j’ai sauté au cou de mon mari et nous avons fait l’amour comme des fous. Nous n’avions plus vécu un moment aussi passionné depuis très longtemps.
Quand je lui ai annoncé que j’étais enceinte, il n’a pas douté une seule seconde : ce bébé, nous ne pouvions l’avoir conçu que cette nuit-là.

Pendant que mon mari attendait avec impatience la naissance de « notre » troisième enfant, j’étais seule à porter ce douloureux secret.
L’unique personne à qui je pouvais en parler, c’était Minato.
Je n’oublierai jamais ce qu’il m’a répondu quand je lui ai annoncé la nouvelle : il m’a conseillé d’avorter. Selon lui, c’était la solution la plus simple pour tout le monde. Sa réaction m’a fait l’effet d’une gifle. Pourtant il n’avait pas tort, mais je lui en voulais tellement de sa réaction.
J’ai décidé de ne plus jamais le revoir.Et de plus ce petit être n'avait pas à payer pour mes erreurs.

Pendant neuf mois, j’ai vécu dans l’angoisse.
Que se passerait-il si après la naissance, l’état de santé du bébé nécessitait une transfusion sanguine ?
La vérité éclaterait au grand jour.
Pendant l’accouchement, toutes mes peurs se sont envolées ; tout ce qui m’importait, c’était de donner naissance à un enfant en bonne santé.
Quand je l’ai pris pour la première fois dans mes bras, j’ai remarqué tout de suite à quel point il ressemblait à son père biologique : le même front, les mêmes cheveux blonds, et de grands yeux bleus. Après quelques secondes de panique, je suis parvenue à me calmer.
Son manque de ressemblance physique avec mon mari n’a éveillé aucun doute chez lui.
Il était tellement fier de son fils…

Sarutobi a aujourd’hui deux ans, et je ne suis toujours pas délivrée de mes angoisses. Quand on me fait remarquer qu’il ne ressemble pas à ses frères, j’ai des sueurs froides. Je ris pour faire diversion, mais au fond de moi, je suis rongée par la peur que Asuma apprenne la vérité.
Lorsqu’il fait des bisous à Sarutobi, je me sens terriblement coupable.
Je m’en veux de mentir à l’homme que j’aime et à mon fils.
Que se passerait-il si je mourais en emportant mon secret ? Et si Sarutobi devait subir une transfusion sanguine ?
Tout le monde serait au courant, mais je ne serais plus là pour protéger mon fils.
Je vais vivre la peur au ventre jusqu’à ma mort. Si la vérité éclate,
je sais que je risque de tout perdre : mon mari et mes trois fils adorés.

Je m’appelle Kurenaï , j'ai été infidèle à mon mari, et eu un enfant avec cet amant, je vis dans la peur que mon secret soit découvert !
Vous allez peut-être me juger, m’insulter , mais vous qu’auriez vous fait à ma place ?



le petit s'appelle Sarutobi en hommage à a son grand-père

voila en esperant que ça vous a plu




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