Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Sous la pluie d'un coeur en peine

Sasuke attend Naruto. Assit sur la branche d'un arbre, il patiente dans un calme apparent mais dans son esprit se bousculent de nombreuses pensées. Trop longtemps qu'il attend le soleil de sa vie. Naruto viendra-t-il jamais ? Et s'il finit par le faire, parviendra-t-il à retirer la tristesse qui s'est emparé du coeur de l'Uchiwa ?
Spoil | Romance | Mots: 1043 | Comments: 3 | Favs: 2
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Shiroia (Féminin), le 22/10/2009
Bonjour ! ^^

Ceci est ma première fanfic, je ne pense pas qu'elle sera particulièrement magnifique ni très captivante mais j'imagine qu'elle pourrait plaire à un petit nombre de personne, avec un peu de chance n'est-il pas ? Quoiqu'il en soit, j'espère que ceux qui la liront prendront plaisir à le faire =3.

En attendant, même si elle n'est pas merveilleusement merveilleuse, je demanderais aux personnes qui pourraient vouloir la publier sur un autre site de m'envoyer un petit message pour me demander la permission. Après tout cela reste ma création. Mieux vaut prévenir que guérir xP

Bonne lecture ! ;)




Chapitre 1: Et je continue... à t'attendre...



Assit sur la branche de mon arbre, le regard perdu dans le vague, je t’attends.

Ca fait deux heures que je t’attends comme une pauvre poire suspendue à sa branche, impatient de tomber dans tes bras, impatient que tu me goûtes, et je me dis qu’il vaudrait mieux que je rentre chez moi avant d’attraper froid. Tu ne viendras pas, après tout si, parfois, tu es en retard, cela n’excède jamais la petite demi heure. T’est-il arrivé quelque chose pour que tu tardes autant ? Ou as-tu décidé que notre relation ne tenait pas la route ? Ai-je fais quelque chose qui mérite cette indifférence ?

Il est tout de même amusant de constater à quel point le monde est sombre, dépourvu de couleur et d’intérêt à mes yeux. Ne reste qu’un objectif aux couleurs du sang, bannière de la vengeance mais à cet instant précis, même cet ultime but n’a plus le moindre attrait à mes yeux. Je suis perdu dans les méandres de l’ennuis et de la souffrance, morne et blasé, voilà ce que je suis. Et, tandis que je lève les yeux vers ce ciel ombrageux qui ne tardera bientôt plus à lâcher des trombes d’eau sur ma personne déjà malmenée, je songe que cette journée semble être née sous le signe de la malchance. Où est passé l’indifférence qui me caractérise aux yeux des autres ? Où est passé l’incroyable Sasuke ? Il a fondu comme neige au soleil sous ton regard brillant de malice et de vie, mauvaise chose si je vois où j’en suis aujourd’hui. Je regrette plus que tout au monde être tombé sur tes yeux, sur toi… et de t’avoir seulement connu.

As-tu conscience du vide béant qui s’ouvre en moi lors de ces moments d’absences ? De cette impression que plus rien n’a d’importance, que plus rien n’a d’intérêt à mes yeux lorsque tu es absent du tableau qui s’offre à mes yeux ? J’étais un insensible, un indifférent et tu as fais de moi un bout de guimauve ramollissant, dépendant de ta présence, souriant lorsque tu es là et si… si… amoureux. Oui, c’est ça le mot, c’est ça la cause, c’est l’amour. Cette… chose, répugnante et affaiblissante, ce truc innommable et détestable qui me prend par les tripes, me rend malade, me fais si peur et je m’angoisse bêtement sous son regard amusé, à elle, l’amour.

Autrefois je me serais moqué, combien de fois j’ai regardé Sakura d’un air méprisant en songeant à quel point elle était cruche, stupide de se laisser gouverner par un sentiment aussi banal que cela et pourtant. Maintenant je me rends compte à quel point elle n’est peut-être pas aussi faible qu’on le croit. Comment serais-je, moi, si tu n’étais pas là ? Comment réagirais-je si tu me faisais la même chose que ce que je faisais à la petite rose ? Je pense… j’aimerais me dire que je resterais stoïque et que tu aurais juste perdu plus que tu ne le crois mais au final… la vérité c’est que je ne serais plus grand chose dans ce cas là. Pitoyable, à la manière d’un pauvre chien que le maître aurait laissé sur le bord de la route. Dépouillé de la seule chose qui comptait à mes yeux.

Un soupire passe la barrière de mes lèvres et je passe une main dans mes cheveux soigneusement peigné en prévision de te retrouver. Mais tu n’es pas là. Où es-tu ? Que fais-tu ? Pourquoi n’es-tu pas là quand tu m’as juré que tu viendrais ? Je suis fatigué. Je n’ai pas même envie de bouger, je t’en veux mais pas assez, pas comme je le devrais. Je suis même incapable de t’en vouloir ! Le pire dans tout cela c’est que depuis quelques temps j’ai même du mal à te voir parler à d’autres gens, je suis jaloux alors qu’il n’y a pas la moindre raison. Je voudrais que tu sois à moi, rien qu’à moi, et à personne d’autre. C’est difficile à dire, peut-être stupide même… sans doute à vrai dire, mais c’est le cas. Je suis particulièrement jaloux et possessif, ce n’est pas évident à vivre tu sais et je t’en veux de ne pas t’en rendre compte. Tu continues à parler avec les autres, à leur sourire, à les embêter, à leur faire des promesses que tout le monde sait que tu tiendras. Et moi je te regarde faire en me disant que tu as le droit de faire tout cela, que tu es ce que tu es et que je t’aime pour cela mais je sens ce nœud dans mon ventre, cette étrange sensation dans la poitrine que j’ai appris à reconnaître. De la jalousie. Je suis un putain de jaloux !

J’ai le front brûlant de toutes ces pensées qui se mélangent, de tous ces sentiments qui bouillonnent et toi en image de fond qui continue à me sourire. Après tout, qui peut dire que tu ne souris pas toujours ? Petit soleil au milieu d’une nuit éternelle, tu réchauffes les cœurs de ceux qui sont en peine mais moi je sais, oui, je sais que toi aussi tu as besoin de réconfort, toi aussi tu as besoin d’aide. Alors je suis là et, malgré ma nature taciturne, je fais de mon mieux pour te soutenir lorsque je sais que quelque chose ne va pas, je fais en sorte de te faire plaisir autant que je le peux. C’est dur, mais jusqu’ici j’y suis arrivé. Et toi, toile de fond de mes pensées, soleil de ma vie, seule source de chaleur dans ma vie, tu n’es pas venu. Et je suis toujours là à t’attendre. Et je resterais là jusqu’à ce que la nuit tombe, jusqu’à ce que je sois parfaitement sûr que tu ne viendras pas.

Et je suis restée à t’attendre. Deux nouvelles heures sont passées et je m’apprêtais à quitter mon refuge sous la pluie tombante lorsque tu es apparu de l’autre côté. Petite tâche jaune et orange dans un univers devenu gris, humide et sombre. Et, tandis que tu me regardais en souriant, le monde retrouva ses couleurs à mes yeux et un sourire étira mes lèvres. Ma vie reprenait. Je ne m’étais pas rendu compte qu’elle s’était arrêtée.



Voilà, c'est la fin, c'est tout ce qu'il y a. C'est vraiment très court, j'espère que ça ne vous embête pas mais je compte bien poursuivre l'écriture de quelques autres fanfics.

A bientôt j'espère ! =3




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