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Fiction: Parce que je suis comme toi (terminée)

Quand la vengeance m'obnubile, que l'affection nait pour un enfant, que mon passé et mon présent se confondent, quand lui et moi nous nous ressemblons, que faire ? Je suis en mission pour protéger cet enfant, parce qu'il est comme moi. Mais quand je repense à ce souvenir, je n'ai qu'un seul désir, la vengeance. Et rien au monde ne pourra m'arrêter. Sauf peut-être cet enfant.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame / Humour | Mots: 18208 | Comments: 2 | Favs: 5
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Narsha (Féminin), le 13/12/2009
Cette fiction est déjà postée sur www.fanfiction.net pour ceux qui voudraient l'avoir plus vite. De plus, j'ai décidé de la mettre en trois parties chapitrées. Celle-ci est la première. Le personnage principal de mes fictions est extremmement bien fait de sa personne. Mais ce n'est que la partie extérieur. En effet, Akemi est torturée mentalment. Et vous apprendrez, sans doute pas tout de suite, comment la folie peut amener en même temps à la puissance, mais aussi à la destruction de soi même.



Chapitre 7: I use to kill all the persons who stabs me in the back



Je me relève lentement, faisant bruisser l’eau autour de mon corps. Mon esprit ne sait qu’une chose : Il est là ! Cette pensée tournoyait encore et encore dans ma tête, et je savais que j’allais vomir. Quelqu’un vient, une main féminine se pose sur mon visage. Yamaneko. Elle lut la peur dans mon regard et s’en trouva troublée.

_ C’est la première fois que je te vois ressentir de la terreur, Chiba-chan. Est-ce que ça va ?
_ Oui, ai-je murmuré si bas qu’elle seule put l’entendre.

J’entendais encore les deux membres de l’Akatsui de l’autre côté, mais ils ne semblaient plus se chamailler. D’autres personnes en effet étaient venues se joindre à eux. Alors ils parlaient d’autre chose, sans rapport avec leur mission, ou alors ils se taisaient. Lorsque soudain on entendit un énorme cri de joie accompagné d’une cavalcade. Laquelle s’interrompit momentanément avant qu’une gigantesque éclaboussure fasse passer l’eau du bassin à côté dans le notre. La palissade les séparant n’étant pas complètement étanche, le niveau revint à son niveau originel. Je compris immédiatement aux sons de leurs mouvements dans l’eau qu’ils étaient en train de partir. Je me hâtais de faire de même, en silence, tandis qu’une armée de filles gloussantes envahissaient les bains.

Tenant ma serviette d’une main autour de mon corps et courant sur le sol pieds nus, ne prenant pas le temps de remettre en place mes Getas, j’ignorais la brulure que la chaleur des lieux infligeait à mes pieds. Une seule pensée tournait en moi, me donnant la force d’avancer. Cette penser pouvait se résumer en un seul mot, un nom qui à sa simple évocation faisait dresser tous les poils de mon échine dans un frisson froid et douloureux… Sasori ! Je saisis au passage un peignoir couleur terre et blanc que je nouais serré autour de mon corps. Chipant au passage une paire de chaussures à une femme en train de se changer. Je change mon apparence, prenant celle d’une jeune femme aux cheveux brun-roux, descendant jusqu’à ses reins, à la peau pâle et aux grands yeux verts pétillant de malice.

Je sorts en nouant mes cheveux mouillés au dessus de ma tête et commande un thé à l’hôtesse qui s’exécute. Il n’y a qu’une table sur la terrasse, avec des bancs tout autour. Elle pose ma boisson sur un dessous de verre avec un imprimé de nénuphar. J’entends leurs pas et leurs voix, ils arrivent. Je me force à adopter une attitude détendue et souriante. Ils s’installent face à face, et mon ennemi est juste à côté de moi. Son flanc est presque contre le mien. Il est chaud, et je perçois son cœur qui bat. Et le marionnettiste respire tandis qu’on apporte un thé pour lui et pour son partenaire. Je suis troublée par sa présence, un mélange de peau et de curiosité. Et aussi quelque chose de diffus, une envie… De lui montrer à quel point je suis devenue forte ? Serait-ce quelques résidus d’amour fraternel que je ressentirais encore pour lui ?

Je croise mes jambes nues sous mon vêtement, et sirote ma boisson tranquillement. J’épie leur conversation. Ils se transmettent des informations en déguisant leurs phrases sous des propos anodins. Tout en faisant mine de regarder les nuages avec un air rêveur, je me gorge et emplis mon esprit de tout ce qui pourrait-être intéressant sur leur mission. Ils ont rendez-vous demain à 14 heures avec Nidaitou. Bien, j’ai jusqu’à cette heure-là, pour remplacer les informations qu’il a mis dans une enveloppe pour les remplacer. Je quitte la pièce et viens reprendre mes affaires et mon apparence normale.

Une fois sortie du bâtiment, j’achète un appareil photo, le genre de ceux qui impriment leurs photos directement après la prise. Je me munis d’une quantité de pellicule et de papier spécial et me rue vers la chambre de ma proie. La porte est facile à ouvrir. Je pose ma main sur la serrure après quelques gestes et je murmure :

_ Kinton, technique de l’imitation.

Le manche d’une clef se matérialise dans ma main et je n’ai plus qu’à la tourner pour que la porte s’ouvre silencieusement. Il était allongé sur son lit, dans un sommeil artificiel dont je n’eus pas de mal à en comprendre la cause. Il sentait l’alcool de mauvaise qualité à plein nez. Pour moi qui ai affiné mes sens jusqu’à l’extrême, ça me dérange au plus haut point. Je m’avance aussi silencieuse qu’une ombre et commence à inspecter la valise, les armoires et même les endroits les plus incongrus. Il fallut me rendre à l’évidence, ce que je cherchais se trouvait dans sa poche de derrière, laquelle était cachée par son corps. Il ne me restait qu’une solution. Je saisis une seringue dans mon matériel chirurgical que je stérilisais. Je la remplis d’une dose suffisante d’un produit d’une couleur sombre et indéfinissable. Je la vidais dans son anatomie et plaçais la seringue dans un sac spécial. Une fois cette précaution prise, je savais que les heures que je passerais avec lui ne s’imprimeront jamais dans son esprit. Il ferait en tous points ce que je lui demanderai. Je lui assénais une claque monumentale. Il ouvrit des yeux vitreux et se leva sans que j’aie besoin de le lui dire. Nous passons notre journée à faire des photographies similaires et à changer ses dossiers. Ensuite il retourna dans sa chambre, la referma à clef et se rendormit, comme si rien de tout ce qui était arrivé ne s’était passé.

Il est l’heure moins dix minutes. Je le suis dans les rues de la ville jusqu’à cette ruelle, cette fichue ruelle. Il remet sans un mot ses dossiers à Sasori qui se met immédiatement à les examiner. L’homme se met à pâlir et à ouvrir la bouche, bafouillant qu’on avait remplacé les informations. Sasori sourit tranquillement, ce genre de sourire que je connais, il a l’air gentil comme cela, mais il va s’énerver. Il lui crache à la figure de lui donner les renseignements de vive voix. Alors qu’il ouvrait la bouche, j’arrive derrière lui, visage masqué, posant juste ma main sur son épaule comme si je m’étais toujours trouvé là.
_ Chi… Chiba-sama ! Fait-il en étalant un sourire faux et mielleux sur son visage. C’est… C’est un de nos clients qui…

Mon mouvement a été si rapide qu’il ne m’a pas vu dégainer mon Kunai. Il y a juste un jaillissement de sang qui fait terminer sa phrase en gargouillis. Son corps s’écroule au sol. Il n’a eu ni le temps de souffrir ni le temps de s’apercevoir qu’il était mort. Sasori et son compagnon me regardent, l’un furieux et l’autre incrédule. Pas de paroles inconsidérées, le combat commence déjà. Mes bras et mes jambes se recouvrent de métal, et je pare leurs coups grâce à cela. Deidara utilise un clone de terre pour m’attaquer sur deux fronts tandis que notre marionnettiste invoque l’un de ses pantins. Je souris sous mon masque en reconnaissant l’arme qu’il emploie. Sasori, je connais toutes tes armes, toutes tes ruses, ce n’est pas avec cela que tu m’auras. Je combats entre eux, ne trahissant aucune émotion, aucune fatigue. Mon attitude est neutre, ils ne peuvent rien déduire de celle là. Je perçois une ouverture dans leurs attaques. Pour me retrouver face à face avec le clone de terre. J’explose le faux-ninja, avant de me rentre compte que c’était ce qu’ils escomptaient. Ma retraite est rapide, certes, mais le vrai poseur de bombes fait exploser une de ses créations près de mon visage.

Je suis au font et ils occultent la lumière. Si ma défense avait été efficace et que je ne subissais aucune blessure, je sentais mon masque se fissurer. Il se détacha petit à petit laissant tomber la rose qui y était peinte en morceaux. C’est ainsi que la fleur se fane. Ils sont fatigués par mes attaques et mes ripostes car ils halètent. Mon masque découvre mon visage, et la marionnette qu’IL allait lancer sur moi stoppa son mouvement. Deidara eut un sourire appréciateur qui fut gommé bien vite par mon absence de réaction. Je ne regardais que Sasori, au fond des yeux. Lui pâlissait et eut besoin subitement du mur pour se rattraper.

_ Non, ce n’est pas possible, tu ne peux pas être…
_ Quel est le problème Sasori no danna ?
_ T… Toi, tu devais être morte, je sais que je t’ai tué, je m’en souviens. Tu ne peux pas être Akemi, elle est morte. Je t’interdis de prendre son apparence. Rien ne me fera changer d’avis tu m’entends, rien… ne me…

Je présentais obligeamment mon profil marqué par une cicatrice et sa phrase mourut dans sa gorge.

_ C’est bien moi, fis-je sur un ton neutre.
_ Qui est-elle ? Demanda le blond dont la question fut ignorée.
_ Tu es venue pour moi, n’est-ce pas ? Dix ans se sont écoulés et tu n’as rien perdu en beauté. Viens avec nous, mes promesses de te rendre forte sont toujours…
_ Nous ne sommes plus dans le même camp. Et quoi que je veuille faire, je ne pourrais rien y changer parce que j’ai fait des choix. Si je suis là, aujourd’hui, c’est pour te tuer Sasori…
_ Tais-toi, tais-toi, hurle-t-il.
_...nii-san…
_ Non !

Jamais je n’avais lu autant de fureur dans le visage de quelqu’un. Il m’attaque au corps à corps alors que je regarde la marionnette. Son coup est si rapide que je n’ai pas le temps de le parer. Et tandis que je me replie sur moi-même, il passe son doigt sur la cicatrice encore ouverte de ma joue qui se met à brûler vivement et j’ai l’impression que ma tête explose. Je sens le narcotique se répandre dans mon corps et ma volonté quitter celui-ci. Il me porte dans ses bras avec un air de folie. D’un geste sec du menton, il fait signe à son compagnon. Ce dernier voulut l’aider à me porter, mais Sasori repousse la main du sculpteur qui s’approchait de mon corps.

_ Si tu la touches, je te tue, gronde-t-il. Elle est à moi, elle a toujours été à moi.




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