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Fiction: Parce que je suis comme toi (terminée)

Quand la vengeance m'obnubile, que l'affection nait pour un enfant, que mon passé et mon présent se confondent, quand lui et moi nous nous ressemblons, que faire ? Je suis en mission pour protéger cet enfant, parce qu'il est comme moi. Mais quand je repense à ce souvenir, je n'ai qu'un seul désir, la vengeance. Et rien au monde ne pourra m'arrêter. Sauf peut-être cet enfant.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame / Humour | Mots: 18208 | Comments: 2 | Favs: 5
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Narsha (Féminin), le 13/12/2009
Cette fiction est déjà postée sur www.fanfiction.net pour ceux qui voudraient l'avoir plus vite. De plus, j'ai décidé de la mettre en trois parties chapitrées. Celle-ci est la première. Le personnage principal de mes fictions est extremmement bien fait de sa personne. Mais ce n'est que la partie extérieur. En effet, Akemi est torturée mentalment. Et vous apprendrez, sans doute pas tout de suite, comment la folie peut amener en même temps à la puissance, mais aussi à la destruction de soi même.



Chapitre 6: Hot water give me horrible dreams



Tout le monde était debout à ce moment-là. On se souhaita mutuellement bonjour et on commença un petit déjeuner. Soudain, ma boule de cristal se mit à chauffer et une lumière s’en dégagea. Je l’élevais au niveau de mon visage. La surface ne le reflétait pas, mais montrait celui d’une kunoïchi au visage masqué. C’était elle qui devait surveiller les mouvements de Nidaitou.

_ Quelles sont les nouvelles ? Demandai-je à Suiteki.
_ Il s’est mis en mouvement Leader-sama. Vers Fukue. Que dois-je faire pour l’instant ?
_ Continue de le tracer, mais surtout, reste à distance, je souhaite savoir à qui il doit transmettre des informations. Nous sommes à deux heures de marche de la ville, si nous passons par la forêt. Avec un peu de chance nous assisterons à l’échange. Le cas échéant, retrouvons nous à l’auberge du coin.
_ Wakarimashita. Je vous recontacte dans une heure.

Nous avons couru dans les bois comme des dératés. Je vois bien que Taku n’arrive pas à tenir notre rythme. Sur un geste de ma part, Manryu le saisit par le fond du short et le balance sans ménagement sur son épaule, tentant d’équilibrer avec son sac contenant ses affaires et les vivres. Mon sac est alourdi par les affaires de Yamaneko qui doit se débrouiller avec la tente et les futons, pas forcément très lourds, mais assez encombrants. Machinalement en voyant les premières maisons, je mets un masque en place sur mon visage, blanc orné d’une rose rouge et noire stylisée. Tous les membres de la rose noire en portent un, mais j’avais pas envie que Taku flippe encore plus à cause de moi. Je note mentalement de faire faire un masque pour les deux nouveaux membres de la Rose Noire derrière moi (la rose noire est une élite de l’ESMA créée à la base pour contrer l’Akatsuki. Tous les membres portent un sceau en forme de rose sur eux ainsi qu’un masque orné d’une rose noire. En tant que Leader, je suis la seule à avoir une rose rouge).

Enfin en ville, nous allons vers l’auberge où je retrouve Suiteki, qui est par ailleurs un membre de la Rose Noire. Elle m’informe des déplacements de Nidaitou. Ce dernier ayant la langue pendu et levé le coude un certain nombre de fois, aurait déclaré que son employeur n’arrivait que le lendemain parce que celui-ci détestait attendre. Notre mouchard avait aussi précisé qu’il détestait travailler pour ce, je cite, « scorpion taré qui s’est fait passer pour mort devant une gamine aux cheveux chewing-gum et une vieille mal embouchée ». Je sens un frisson glacé me parcourir l’échine. Alors le commanditaire de l’épéiste c’est… Ce n’est sans doute pas le premier rapport qu’il lui fait. Là, il y a deux choses à en conclure, soit l’Akatsuki se sert de notre organisation à notre insu, soit... Je suis vraiment mal barrée. Je tuerai Nidaitou de mes propres mains. Il y a des choses que l’Akatsuki ne doit pas savoir. J’essaierais de ne pas croiser la route de l’Akatsuki. La Rose Noire a beau être forte, je ne sais pas si elle résistera à l’Akatsuki…

Il faut que je déstresse pour pouvoir appréhender le lendemain avec une confiance moins vacillante. Tandis que les autres vont faire la sieste ou s’entraîner ou faire la sieste, je me décide pour un bon bain. Je me dirige vers les établissements réservés à cet effet. Je laisse équipements et armes au vestiaire sous bonne garde. Je me défais de mes vêtements et défais les bandages qui recouvrent ma poitrine. Je me retrouve en sous vêtements. Bien qu’ils soient plus courts qu’avant, je tiens mes cheveux dans ma nuque à l’aide d’une pince. Mon reflet dans le miroir me renvoie l’image d’une magnifique jeune femme à la peau bronzée et à la forte poitrine. La marque sur ma joue qui ne s’est jamais refermée en dépit de mes efforts me fait penser à Lui. Mon reflet a l’air si triste et si fragile. J’ai un sourire amer et un rictus de haine. C’est ça d’être une femme. L’arrivée de Taku a bouleversé ma vie. J’ai envie de voir des gens, de me socialiser. Pourquoi ce revirement. Avant j’étais toute entière plongée dans ma quête de vengeance, m’entraînant sans relâche pour devenir apte à le battre. J’ai affiné mes capacités au possible. Mais l’arrivée du garçon dans ma vie a mis une question dans ma tête, question que j’éludais par le passé tant je la trouvais idiote. Maintenant elle trouve sa pertinence. Que ferais-je une fois qu’Il sera mort ? Mais maintenant, j’ai peur, je ne me sens plus de taille face à lui, face à l’Akatsuki… Non, je ne dois pas douter. Je ne suis peut-être plus un Ninja, mais je ne dois pas avoir d’appréhension ou d’hésitation. Oui mais là… Ce sont mes décisions qui importent. Je dois faire de moi un chasseur et non une proie. Je dois être le loup noir parmi les agneaux. Bon d’accord, des moutons psychopathes qui portent des capes avec des nuages rouges, réputés comme étant des criminels de rang S, mais à part ce petit détail, tout baigne !

Je chausse les getas mises à ma disposition pour éviter de me cramer les pieds sur le sol brûlant de l’établissement. Je m’enveloppe dans une serviette blanche, et c’est parti pour un tour. Les salles sont désertes, peu de clients sont là. Je me dirige ver le sauna. Sitôt entrée, je mets deux louches d’eau sur les pierres chaudes histoire d’augmenter la température de la pièce. Je m’allonge sur un banc chaud en soupirant d’aise. Petit à petit, je sens mes membres s’engourdir et je parts dans les bras de Morphée.

Il prononça mon nom avec une pointe de tristesse. Les doutes n’étaient plus permis. J’ouvris la bouche pour parler, simulant toujours une tétanie (un peu moins vu que j’étais paralysée par la peur) et il m’emporta jusque dans sa salle de travail. De nombreux plans s’alignaient sur la construction de marionnettes. Je les reconnaissais pour les avoir consultés avec lui. Il s’activait sur un corps. Quand il m’assit sur la chaise, je reconnus deux des marionnettes qu’il venait de terminer. Devant moi, tout souriants de leurs dents de bois, s’alignaient deux personnes que je connaissais.

_ Voici mon œuvre. Tu aimes Akemi-chan ? Je l’ai faite pour toi. J’ai attendu pendant tout ce temps, patientant jusqu’à ce que tu deviennes une femme, mais s’en est assez ! Je ne peux plus attendre.

_ Sasori-niisan, comment as-tu pu ? Ai-je gémi. Après tout ce qu’on a fait pour toi.
_ Ne m’appelle pas comme ça ! S’énerva-t-il. Vous m’avez hébergé pendant dix ans, dix longues années où je me suis entraîné. Dix ans pendant lesquels j’ai vu grandir la plus belle femme du monde, qui sera bientôt mienne.

Prenant mon silence et mes larmes pour un assentiment, il posa ses lèvres sur les miennes. Il les fit jouer de façon à ce qu’elles se caressent. Mais je ne sentais que le goût du sang et du métal, et mon cœur ne vibrait qu’au son du dégout et de la haine. Il se recula un peu et je sentis son souffle chaud contre ma bouche. Il passa une langue gourmande sur mes lèvres, quémandant un accès que je lui refusai. Il se recula, sans comprendre ma réaction.

_ Je te hais ! Criai-je au pantin devant moi. Je ne veux pas de toi.

C’est là qu’il commença à devenir fou. Les pantins disparurent et il rangea avec un air calme et les yeux fermés tous ses outils et rouleaux d’invocation. Puis il se tint la tête avec sa main et soupira.

_ Akemi-chan, ne fais pas l’enfant ! Je te rendrais riche et puissante, plus que tous les Kage réunis.
_ Ne m’appelle pas Akemi-chan ! Je te déteste, tu me dégoute plus que tout, mon seul souhait c’est de te voir mourir devant moi en suppliant mon pardon.

Il m’assena une claque en me disant que je serais sa femme, que j’aimerais ça et encore d’autres conneries. Qu’importe ce qu’il pouvait me proposer, il, avait beau être beau et fort, c’était juste un pantin, treize ans de plus que moi, et en plus, je ne l’aimais vraiment pas.

_ Après avoir tué mes parents, tu voudrais que je vienne avec toi ? Tu étais déjà un Nuke-nin, nous ne sommes plus du même bord Sasori, depuis que j’ai reçu mon bandeau de ninja de Suna à l’Académie.
_ Tu as raison, nous ne sommes plus dans le même camp. Et quoi que je puisse faire, je ne pourrais rien y changer parce que j’ai fait des choix. Je vais devoir te tuer. Ça me fend le cœur de ne pas pouvoir te voir grandir encore. Adieu, Akemi, et même de l’autre côté n’oublie pas que je t’aime…
_ Tu n’as jamais voulu attendre. C’est pour ça que je t’ai toujours considéré comme un gamin capricieux !
Il flanqua le feu avec rage à la maison, et s’arrangea pour qu’elle s’écroule. Mais j’avais déjà fait une technique de permutation. Je n’avais pas assez d’énergie cependant pour aller assez loin. Les flammes léchèrent mon corps, avide de le calciner. J’ai perdu connaissance sur cette promesse : Je te tuerai Sasori !

Je me réveille en hurlant dans le sauna, décochant des regards courroucés des autres clientes qui viennent d’arriver. Je quitte la pièce en repensant à cet épisode de mon passé. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu jusqu’au bout. Je quitte la pièce la mine sombre. Aucun des massages ni des bains ne peut me dérider. Je suis complètement éteinte. Une flamme haineuse inonde mon cerveau et lui rend sa lucidité. Je suis dans les bains des femmes à Fukue. De l’autre côté de la palissade, là où coule l’autre partie de la cascade artificielle, c’est le bain des hommes. Et de là où je suis, j’entends discuter ses deux occupants :

_ … explosion magnifique, yeah ! Je t’assure que tes poupées ne sont rien à côté d’elles Sasori-danna, mmh.
_ Ta gueule Deidara, l’art est éternel. Comme moi !
_ Ça me ferait mal, mmh !

J’étais pas dans la merde !




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