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Fiction: Parce que je suis comme toi (terminée)

Quand la vengeance m'obnubile, que l'affection nait pour un enfant, que mon passé et mon présent se confondent, quand lui et moi nous nous ressemblons, que faire ? Je suis en mission pour protéger cet enfant, parce qu'il est comme moi. Mais quand je repense à ce souvenir, je n'ai qu'un seul désir, la vengeance. Et rien au monde ne pourra m'arrêter. Sauf peut-être cet enfant.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame / Humour | Mots: 18208 | Comments: 2 | Favs: 5
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Narsha (Féminin), le 12/12/2009
Cette fiction est déjà postée sur www.fanfiction.net pour ceux qui voudraient l'avoir plus vite. De plus, j'ai décidé de la mettre en trois parties chapitrées. Celle-ci est la première. Le personnage principal de mes fictions est extremmement bien fait de sa personne. Mais ce n'est que la partie extérieur. En effet, Akemi est torturée mentalment. Et vous apprendrez, sans doute pas tout de suite, comment la folie peut amener en même temps à la puissance, mais aussi à la destruction de soi même.



Chapitre 3: A secret organisation...



Je suis sûre que c’est dans ce coin de la ville. Taku a froid et voudrait dormir, moi je redoute justement ce moment. Je le vois qui tremble dans la nuit, et moi j’ai trop chaud, c’est ainsi. Je sens que sa petite main dans la mienne se rafraichit, ses doigts se font gourds et froids. De longs frissons parcourent son corps d’enfant. Je l’observe du coin de l’œil. Je n’ai jamais su m’occuper d’enfants, jamais et de fait j’ai totalement oublié comment on se sent durant cette période de la vie. Je le vois qui resserre ses bras contre lui. J’ôte ma cape et la mets autour de ses frêles épaules. C’est mieux que rien. Je frictionne le tissu rêche et épais autour de lui pour réchauffer sa peau. Dans l’air nocturne, de la buée sort de sa bouche et de la mienne. J’ai une moue désapprobatrice. Ce genre de détails est celui qui nous fait repérer.

Je jette un œil méfiant du côté où nous venons. Pas de bruits de pas précipités, rien. Mais l’Akatsuki n’engage que des professionnels. J’aurais parié cher pour savoir s’ils pouvaient être aussi silencieux que moi. Je saisis le gamin par sa cape et le force à s’arrêter. D’un seul mouvement vif, je place mon sac à dos devant moi et hisse le petit sur mon dos. Je lui intime de la fermer et commence à courir. Son visage frais se niche dans ma nuque, et il éternue plusieurs fois, son nez chatouillé par mes mèches courtes et effilées. Un bruit de vêtement qui se froisse. Ma lame ne fait aucun bruit alors que je la dégaine rapidement. Je me masque dans les ombres, évitant le moindre reflet sur mon arme ou mes habits. Je reconnais la cape noire aux motifs nuageux bien avant de savoir qui est celui qui l’arbore. Taku se serre contre moi. Je le reconnais, c’est le trésorier de l’Akatsuki. Kakuzu. Il est sans doute là pour parler argent. Je serre les poings, me rappelant que j’avais eu une période de ma vie difficile où j’avais eu besoin d’argent. Et le moment est venu de rembourser ma dette envers lui. Je me souviens de la somme exacte que je lui devais, mais en resongeant au temps qui s’était écoulé depuis je sais que je lui dois des intérêts certains. Je sens Taku qui tremble dans mon dos. Je lui tends la totalité de l’argent extorqué à Gaara et il semble satisfait de notre transaction. Il fixe son regard sur la frêle créature que je porte sur mon dos. La brusque pression de ma lame contre l’un de ses cœurs lui fait prendre conscience que ni lui, ni l’enfant, ni moi ni l’argent n’avaient jamais existé. Il y a des pas dans la ruelle voisine et il se tourne dans cette direction. Rapidement, je bondis dans l’ombre, laissant passer ces criminels. Ils ne savent sans doute rien sur Taku, vu que j’étais la seule détenant les dossiers dont les informations auraient pu nous compromettre. Une fois certaine qu’ils sont loin, je m’extirpe de mon trou et repars d’un bon pas sans me déparer de ma prudence.

Je cherche un poste des ESMA. Il doit forcément y en avoir ici, c’est une ville de frontière. Les ESMA ? C’est un groupe auquel j’appartiens depuis trois ans. C’est avec un ami qu’on l’a formé. Une sorte de réseau de mercenaires et d’espions particuliers. ESMA signifie Escouades Spéciales de Mercenaires Assassins. Il y a un poste dans chaque lieu stratégique. C’est très pratique. Chaque lieu important possède un poste, une maison où on peut se retrouver. Ce n’est pas que j’aie spécialement besoin de compagnie, mais ce n’est pas avec mes petits bras que j’arriverais à échapper à l’Akatsuki. Je doute qu’après avoir attiré leur attention, même simplement en tant que jolie fille, ils décident de me laisser tranquille. Personne ne révèle sa véritable identité aux autres membres. Chacun possède un grade et un nom de code, ce dernier généralement en rapport avec nos capacités. Moi je suis Chiba, ce qui signifie milles lames. Il suffit que je trouve le signe qui nous représente sur une porte et que je leur donne mon mot de passe. Notre signe est une rose noire. Pourquoi ? Le noir signifie la pureté et l’innocence corrompues, la rose parce qu’elle a des épines. Comme quoi nous avons l’air beaux et innocents, mais au fond, nous sommes tous dangereux. Soudain, je le trouve, dans une ruelle, une porte plus loin que les autres. Taku ne serait pas tombé devant en trébuchant, je ne l’aurais jamais vu. Je frappe deux petits coups. Une partie métallique s’ouvre, et je distingue les yeux d’une vieille femme. Je vais devoir donner notre mot de passe, un petit poème sanglant (Note de l’auteur : il n’est pas de moi mais de Raymond Radiguet).

_ Qu’est ce que vous voulez ? Vous savez l’heure qu’il est ?
_ Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.

Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.

J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,

Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.

La porte s’ouvre doucement après mes paroles. J’exerce une légère poussée dans le dos de Taku pour qu’il avance à l’intérieur. Il fait bon. Je pénètre avec lui dans un salon, la tête toujours recouverte d’une capuche (oui, il y en a une sur mon gilet). Mon visage est camouflé dans la pénombre, on ne peut distinguer que mes yeux argentés sortant de l’obscurité. La porte se referme doucement sur nous.

L’image de la grand-mère se trouble, se brouille, puis disparait. A la place se trouve un homme, d’environs vint cinq ans. Il doit bien faire son mètre quatre vingt, un peu plus sans doute. Des cheveux d’un bleu électrique en bataille et des yeux mauves font ressortir sont teint pâle. Ses lèvres sont pleines et expressives. Son nez est aquilin. En le regardant bien, ses yeux perçant et son nez fin lui donnent l’air d’un faucon. Son corps est bien proportionné. Pas de muscles proéminents, mais secs et souples. Un homme de main aguerri. Il se présente comme étant Manryu (signifiant innombrables dragons).

Il lève la main et forme un signe de ses doigts. Deux personnes arrivent derrière lui. Une femme petite et frêle de constitution. Ses traits son doux et paisibles. Ses cheveux d’un vert vaguement turquoise cascadent jusqu’à sa taille de guêpe, attachés de manière lâche par un ruban blanc. Mais en y regardant de plus près, on peut voir que ses yeux sont fendus comme ceux des chats et que deux petits crocs blancs et pointus émergent des coins de sa bouche. J’avais déjà travaillé avec elle. Elle est très calme et excelle au combat rapproché à mains nues et dans l’infiltration. Elle s’appelle Yamaneko.

Le dernier a le crane rasé et une imposante moustache. Sa musculature est très développée. Ce n’est pas le genre de guerrier discret, mais une véritable machine à tuer. Il a dans son dos deux énormes épées qu’un homme normal n’aurait su manipuler tant elles étaient larges et lourdes. Il ne faut pas croire qu’il est lent au combat, au contraire, sa vitesse et sa souplesse en font un guerrier d’exception. Son nom est Nidaitou.
Ils me regardent l’air de demander que je me découvre. Du moins seulement les deux hommes. La maître-chat m’a déjà identifié à l’odeur. Je baisse ma capuche. Le gros baraqué se met à rougir de façon ostensible. Manryu émet un sifflement admiratif. Quand à Yamaneko, elle me salue de la tête.

_ Alors Doru-chan, qui es-tu, me demande celui qui m’avait laissé entrer.
_ Baka ! Crie l’autre femme dans la pièce en le frappant sur la tête, tu ne vois pas que c’est Chiba-sama ? Tu devrais lui montrer au moins un peu de respect !
_ Yama-chan ! Je t’ai déjà demandé de ne pas m’appeler de façon aussi conventionnelle.
_ Mais j’adore t’embêter, répond-elle en me tirant la langue.
_ Que faîtes-vous ici Leader-sama ? Me demande l’épéiste.
_ Déjà passer la nuit ici avec Taku et discuter avec vous d’un sujet important. Nidaitou-san, pourriez-vous lui donner une chambre ?

Il s’incline et s’éloigne avec le garçon. Quand il revient, je leur fais part de ma mission.

_ Voilà, normalement, ce genre de missions ne m’aurait pas dérangé, si ce n’est que ce petit est un Jinchuriki et que l’Akatsuki traîne dans le coin. Généralement ils sont en duo. S’ils nous repèrent, j’aurais besoin de deux d’entre vous pour les retenir.
_ Et le troisième d’entre nous? Demande Manryu.
_ Qui est le responsable de cette cachette ?
_ Il n’y en a pas, ce rôle est confié à celui qui reste le plus longtemps ici, répond-il.
_ Eh bien voilà ce que fera le troisième d’entre nous. En tant que leader, je connais vos capacités. Malheureusement je n’ai pu voir que Yamaneko en action. Pour mon équipe j’ai besoin de quelqu’un qui puisse attaquer à distance et au corps à corps. Ce qui n’est pas ton cas Nidaitou. Ce qui fait de toi le nouveau responsable de ce lieu. Mais tu peux nous être utile en amassant des renseignements et en les transmettant aux autres.
_ Hai Chiba-sama, acquiesça-t-il de sa voix grave.
_ Bien maintenant que cela est réglé, vous avez quartier libre.
_ Et si on allait boire un verre Manryu, toi et moi ? Proposa Yamaneko.
_ Je suis pour, dis-je
_ Bon eh bien allons-y fait le dernier intéressé.




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