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Fiction: Parce que je suis comme toi (terminée)

Quand la vengeance m'obnubile, que l'affection nait pour un enfant, que mon passé et mon présent se confondent, quand lui et moi nous nous ressemblons, que faire ? Je suis en mission pour protéger cet enfant, parce qu'il est comme moi. Mais quand je repense à ce souvenir, je n'ai qu'un seul désir, la vengeance. Et rien au monde ne pourra m'arrêter. Sauf peut-être cet enfant.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame / Humour | Mots: 18208 | Comments: 2 | Favs: 5
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Narsha (Féminin), le 14/12/2009
Cette fiction est déjà postée sur www.fanfiction.net pour ceux qui voudraient l'avoir plus vite. De plus, j'ai décidé de la mettre en trois parties chapitrées. Celle-ci est la première. Le personnage principal de mes fictions est extrêmement bien fait de sa personne. Mais ce n'est que la partie extérieur. En effet, Akemi est torturée mentalement. Et vous apprendrez, sans doute pas tout de suite, comment la folie peut amener en même temps à la puissance, mais aussi à la destruction de soi même.



Chapitre 10: In front of your rubis-redded eyes



Alors nous nous mettions en garde. Et je fonçai sur lui, silencieuse et mortelle. Je n’avais pas d’arme, lui non plus. Nous enchaînâmes attaques après attaques, parades après parades. Et nous reculâmes et avançâmes l’un vers l’autre. C’étaitune danse dangereuse ponctuée des sons qu’émettaient nos corps quand ils recevaient des coups, mélange de chocs et de grognement douloureux. Mon adversaire et moi n’utilisions pas toutes nos forces, nous le savions, il ne s’agissait là que d’un préliminaire un peu rude mais formel, ce n’était qu’une mise en bouche de ce qui allait suivre. Son poing vola vers mon visage. Ma tête se pencha vers le côté et il ne toucha que mes cheveux. Ma main gauche happa son poignet et le maintint avec une poigne de fer. Je le tirai brutalement vers moi et le fis passer par dessus mon épaule. Sitôt qu’il s’écrasa à terre je lui sautai dessus genoux en avant. Mais je ne percutai que du vide. Puis le sol, dur et granuleux. J’avais mal aux articulations. Mais pas le temps de faire une analyse de mon état. Lui qui avait roulé à terre, le voilà bel et bien debout. Son pied rencontra mon ventre avec une violence insoupçonnée par sa carrure fine. Je m’envolai en l’air en crachant un peu de sang. J’arquai mon corps pour me réceptionner sur les mains, mais le voilà qui me plaqua au sol et s’assit sur mon ventre. Son sourire était amusé et intrigant. Je tordis mon dos de manière violente pour le soulever et ramenai mes genoux jusqu’à ma poitrine. Je détendis mes jambes vivement et percutai son abdomen avec violence. Ce fut à lui de trébucher et de tomber au sol. Je ne perdis pas une seule seconde et partis en courant vers une direction inconnue. Le couloir était devenu bien trop petit pour notre bataille, et nous le savions tous les deux. Je l’entendais qui me poursuivait. J’accélérai l’allure mais me fis plus silencieuse. Dès que j’arrivais dans la grande grotte Je sautais en l’air, aussi haut que mes entrainements intensifs me le permettaient. Je ne faisais aucun bruit. C’est pour cela que quand il arriva dans la pièce je pus atterrir derrière lui sans qu’il ne s’en aperçoive. Les torches étaient éteintes, et il régnait une quasi-pénombre. Bien, c’était exactement le terrain dont j’avais besoin. Je laissai glisser le couteau à la lame pouvant se ranger dans le manche (un laguiole quoi !). Je me tournai lentement vers lui, visant ses tendons d’Achille.

Le bruit de la lame que je sortais le fit tressaillir. Il était clair que les règles de notre petit combat s’étaient changées. A présent nous pouvions lutter avec des armes. Il s’écarta alors que je glissais sur le sol pour l’attaquer en bas. Aussitôt il sortit un kunai de sous sa cape d’Akatsuki. Nos lames se mirent à jouer entre elles. La mienne était plus fine et plus rapide, donc plus cassable. Mais elle m’interdisait certains coups sous peine de me blesser. Le métal chuintait et produisait des étincelles. Nous tournions l’un autour de l’autre comme des lions enragés, mais en beaucoup beaucoup plus dangereux. Chacun avançait avec agilité pour attaquer une partie vulnérable de l’adversaire, et reculait avec précipitation dès que la parade faisait chanter l’acier. Puis, j’ai commencé à parer ses coups différemment, à changer d’angles d’attaque et de technique de combat. Les coups n’étaient plus droits et francs, mais délibérément sournois et dissimulés. J’alternais la main qui frappait, alternant une attaque d’une main vide et qui était dure et froide comme l’acier, mes ongles entamant sa chair tendre, l’autre main qui tenait la lame, caressant la peau du bout des doigts, avec une douceur incroyable, et se terminait en une estafilade sanglante quand ma lame pénétrait dans son corps. C’était une décision tacite et nous nous y conformâmes. Les coups étaient tous permis. Les blessures se mirent à pleuvoir de partout, et nos corps supportaient cela. Des gouttes de liquides qu’on entendait tomber sur le sol et dans le noir qui dominait, aspergeait nos corps. Était-ce du sang, de la sueur, de la salive, quelque chose d’autre encore ? Soudain, alors que je le frappais à bout portant, je me rendis soudain compte que je ne tendais entre mes mains qu’un morceau de tissus, juste son lourd manteau marquant son appartenance à cette organisation de malheur. Soudain, il me colla avec brusquerie contre le mur. Je distinguai mal les contours de son visage, tout près du mien, mais je sentais son souffle rauque et chaud contre mon visage, et j’en conclus que ses lèvres se tenaient tout près de mon oreille. Et puis il me dit :

_ Faisons une pause, veux-tu ?

Sans me laisser le temps d’acquiescer, comme si j’avais d’ors et déjà accepté sa proposition, il me lâcha, et mon corps glissa lentement contre le mur. Il sortit une gourde, l’ouvrit et en but une grande lampée. Sa soif momentanément apaisée, il reboucha le récipient et me le lança. Il était chaud, et au bruit qu’il faisait, il n’en restait guère plus que la moitié. Avant même de l’ouvrir, je reconnus l’odeur caractéristique du saké avant même de l’ouvrir. Je vidai la gourde. Sachant que nous en avions bu la même quantité et que nous étions de constitution équivalente, je ne craignais pas que l’alcool altère mes mouvements et mes réactions, vu que les siennes allaient l’être aussi. Puis, quand il revint, je remarquai qu’il tenait mon sac. Je voulus protester mais son regard me signifia qu’il faisait cela pour que nous nous battions à armes égales. Avec un jutsu du feu, il alluma les torches sur les murs, faisant danser les ombres sur le sol dallé. Je sortis des bandages de mon sac et lui en proposai la moitié. Cela faisait que je ne lui devais rien à propos du Saké. Déjà les bandages immaculés que j’avais noués autour des plaies les plus profondes se tachaient de sang, comme si ma seule présence les corrompait. J’eus un gloussement nerveux et un peu las, j’y étais tellement habituée à ce genre de choses. Itachi et moi savions que nous n’utilisions pas toutes nos forces. Je me relevai tant bien que mal, et sortis un rouleau me permettant de faire apparaître un grappin faucheur, sorte de chaines dont les deux bouts étaient constitués par deux petites faux. Dieu que je détestais le maniement de cette arme, mais c’était celle que je voulais utiliser contre l’Uchiha, vu qu’elle était l’une des rares armes que je possédais qui n’était pas altérée par les changements brutaux de température.

Nous nous remîmes en garde. Lui utilisant le ninjutsu et le genjutsu contre moi. Je décidais de ne pas croiser son regard de braise qui luisait malgré tout dans les ombres qui subsistaient encore. Cela dura longtemps, et un vainqueur n’arrivait pas à se décider entre nous deux. Je savais qu’il utilisait la moindre de ses ruses contre moi, mais je ne voulais pas céder aux ouvertures qu’il me faisait. Il y avait, dans les combats que je menais, une sorte de hiérarchie. Contre les faibles, je n’utilisais que de Taijutsu et des techniques simples de Raiton ou de Doton. Plus l’ennemi devenait puissant, plus j’augmentais la difficulté. Je ne me battais presque jamais à fond. Seulement contre mes ennemis les plus puissants ou quand je manquais de temps, j’utilisais mon Kekkai Genkai. Le Kinton. La seule chose que je n’ai jamais faite, c’est d’utiliser le Kinton et mon sabre spécial, celui-là, je le réservais contre un ennemi véritablement fort. Pour chaque type d’ennemis, j’avais perfectionné des techniques de combat que j’expérimentais en combattant des clones de métal. Même si je ne connaissais pas toutes les techniques que pouvait employer Itachi, j’avais les grandes lignes mais je savais que ce combat m’apporterait de grandes surprises. Comme je le savais, il restait de l’énergie en réserve au grand brun, mais nous savions tous les deux que j’allais gagner. Pour mettre un point final à ce combat, j’enroulai la chaîne autour de son corps et plantai l’une des faux dans le mur. Il ne pouvait plus bouger, et j’avais pris soin de ne pas regarder ses yeux. Nous n’avions pas combattu à pleine puissance, mais il accepta sa défaite. Je le libérai et récupérai mes affaires. Puis nous partîmes.

Nous arrivâmes enfin à la ville. J’avais la nette impression que quelqu’un nous suivait, mais elle était si infime que je n’arrivais pas à trouver d’où l’on nous observait. Mon adversaire et moi nous trouvions encore face à face, mais là il n’était plus question de se taper dessus. Et, alors que je m’éloignais, il me serra contre lui. Sa prise était tendre, et quiconque aurait regardé nous aurait pris pour deux amants qui se disaient au revoir. Mais le contact du métal contre mon cou, et mon sang chaud qui coulait lentement me faisaient prendre conscience que le combat n’était peut-être pas encore achevé.

_ Qu’est ce que tu veux Itachi ? Nous avions un accord il me semble, non ?
_ Je voudrais un autre combat, quand nous nous reverrons, j’en suis certain. Et cette fois, je veux que tu te battes de toutes tes forces, et j’en ferais de même.
_ Quel est l’intérêt d’un autre combat Itachi, je t’ai vaincu, et tu le sais. Mais puisque tu le souhaites nous nous reverrons, c’est la moindre des choses que je puisse faire. En échange tu te débrouilles avec Sasori, je refuse de l’avoir dans les pattes.
_ Où repars-tu ? Demanda-t-il en me lâchant et en cachant sa lame.
_ Retrouver des amis tout d’abord, puis sans doute vers Suna, je crois que la mission que j’avais accomplie est terminée.
_ Dans ce cas, adieu.

Sans autre formalité, il repartit vers son QG. Je me hâtais de partir dans la direction opposée. Il avait raison en disant que nous nous reverrions. Et ce jour là nous combattrons. Quand ce moment arrivera, je serais prête. Pour l’instant, j’avais un gamin à ramener.




Et voilà, c'est la fin de cette fiction. Finalement je vais changer le nom de la troisième partie qui sera Le Projet Phoenix.



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