Fiction: Colouring

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Il fait froid.
On marche certainement depuis plusieurs heures mais mon portable n'était apparemment pas water-plouf vu qu'il ne veut plus s'allumer. Je ne sais pas trop où on est, depuis qu'on est sortis de l'espèce de rivière bizarre qui semble entourer l'extérieur de l'enceinte, Naruto nous a pressés alors que le sol sur lequel on marchait était en pente (j'avais jamais encore vu une pente aussi haute) jusqu'à ce qu'on arrive à peu près à la hauteur de là où on était tombés, donc sept mètres au-dessus de la 'rivière'.
Complètement essoufflés, Sakura et moi qui portions Temari avons réclamé de faire une pause mais il n'avait pas accepté. Il disait que c'était dangereux et qu'on devait continuer. Ses paroles, l'essoufflement, la peur qui nous tenaillait et le fait que le sol était de moins en moins gris et de plus en plus rempli de maladie bizarre qui ressemblait à du noir, Sakura a commencé à péter un plomb. Elle n'avait pas l'habitude des efforts physiques normaux alors supporter l'effort aussi intense que Naruto nous demandait, c'était au-dessus de ses forces.

Naruto est alors venu m'aider à porter Temari malgré mes faibles protestations et avec chacun un bras par-dessus le cou, nous sommes rentrés dans une gigantesque construction aussi Ardoise que l'enceinte et qui semblait avoir été abandonnée en pleine construction. Les pièces étaient grandes et seulement le béton avait été posé pour faire les murs et le plafond, le sol en étant soit recouvert soit maladif. Naruto nous a dit que c'était de la 'boue'.

Au bout d'un moment de marche, un bruit bizarre s'est fait entendre autour et au-dessus de nous, les craquements se multipliaient et de l'eau semblait étrangement s'infiltrer par le plafond pour venir couler contre les murs des salles désespérément vides et en train de se faire recouvrir par une version de la maladie encore nouvelle pour moi qui ressemblait à la 'boue'.
Nous marchons à présent depuis un certain temps que je serais incapable de calculer et mes jambes commencent réellement à flancher. Je marche de plus en plus doucement et trébuche plus souvent que Sakura qui s'accroche à ma chemise en avançant. Je suis complètement gelé et j'ai l'impression d'avaler des gouttelettes minuscules à chaque inhalation. Il fait si froid... J'ai l'impression d'être mouillé et d'avancer dans une sorte de chose bizarre et froide. Au détour d'un couloir, j'ai parfois l'impression de voir au loin une sorte de voile blanc presque transparent mais j'ai à peine le temps de cligner des yeux que nous sommes dans une autre pièce.

- Naruto, murmurais-je en ne remuant presque pas les lèvres, c'est quoi le truc blanc au fond des salles ?
- De la brume, me répondit-il sur le même ton.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Des gouttelettes d'eau évaporées qui stagnent près du sol. En gros une sorte de nuage si bas qu'on se trouve dedans.
- Un nuage ? Mais pourquoi il est descendu si bas ? D'habitude ils sont dans le ciel.
- Tu n'en as peut-être jamais vu parce que vous aviez votre... toit, là.
- La voûte.
- Ouais c'est ça, la voûte...
- Et pourquoi on peut quand même voir même si on est dans un nuage ?
- Parce que... heu... Je sais pas trop, c'est de la brume quoi. Une histoire d'espacement de gouttelettes je crois... Plus tu regardes loin mieux tu la vois. Plus tu regardes près moins tu la vois. C'est comme ça.
- C'est assez effrayant...
- Moi c'est ce bâtiment qui me fout les chocottes. Je sais pas à quoi il devait servir, ni pourquoi ils ont abandonnés la construction, mais c'est une mauvaise chose de l'avoir gardé en l'état.

Je me tus et jetais un coup d'œil sur Naruto dont le regard fixe -et si magnifique- semblait bien savoir où il allait. Ses yeux bougèrent pour me regarder un instant et nous nous lancions un regard plein de tension pour s'encourager mutuellement. Je ne pensais pas qu'il aurait peur ici, il n'en donne pas l'impression en tout cas, mais ça me rassure.

Une lueur de plus en plus vive dans ce bâtiment quasiment entièrement plongé dans les ténèbres éclaire les murs et la maladie bizarre accrochée dessus, et en tournant à l'angle d'une salle, nous tombons sur une salle très grande avec un immense trou dans le plafond, en plein milieu. Temari semble réagir à la lumière qui semble venir de l'extérieur et grogne un peu en continuant de se laisser traîner. Le plus bizarre c'est que de l'eau semble tomber en de fines gouttes par l'ouverture et terminent dans une énorme flaque d'eau qui semble très profonde. Comme si une paume de douche géante s'amusait à arroser la flaque. C'est alors que je comprends que le grondement qu'on entendait depuis le début de notre marche dans le noir est celui de ces gouttes d'eau qui tombent sur le plafond. Comme dans la ville, sauf que quand ça arrive en ville, la voûte dégage un bruit d'enfer qui résonne dans les ruelles. Quand ça arrive, le ciel devient sombre et chacun va se cacher dans un endroit insonorisé.
La voix fluette de Sakura résonne dans la pièce tandis que nous empruntons un bout de béton qui ne s'est pas écroulé et reste accroché à un mur pour pouvoir arriver dans une autre pièce au sol sec.

- Pourquoi l'eau tombe toute seule du ciel ?
- Ça s'appelle la pluie.
- C'est ça le bruit ?
- Oui... Quand les nuages ont amassé trop d'eau elle retombe du ciel. On vous a jamais appris ça à l'école ?
- Heu...
- Enfin, je suppose que ça ne vous était pas indispensable de connaître l'écoulement de l'eau vu qu'elle arrive toute seule dans vos robinets...
- L'écoulement de l'eau ?
- Laisse tomber, Sakura.

Il semble y avoir une pointe de déterminisme dans sa voix et je serre les dents nerveusement. C'est difficile d'avancer sur ce petit bout de béton, j'ai peur de tomber dans l'eau et j'avance à tous petits pas. Et Tema qui reste inconsciente... De la poussière glisse du rebord pour plonger dans l'eau sombre et sale, et je relève le regard immédiatement, ayant peur d'être aspiré par le vide tandis qu'une sueur froide recouvre mon dos déjà frissonnant de froid.

Nous atteignons enfin l'autre bout de la 'passerelle' et je pousse un discret soupir de soulagement en fermant les yeux une seconde pour me permettre de me calmer en partie. Naruto me lance un regard interrogateur et je hoche la tête positivement pour lui signaler que tout va bien ; nous continuons notre route sans regarder en arrière.
Et puis, de plus en plus, une odeur arrive à mes narines. A celles de Sakura aussi vu qu'elle se tient le visage dans la manche. Naruto renifle juste une fois et continue de nous diriger vers une autre source de lumière de plus en plus vive au fur et à mesure que nous avançons dans les salles, tandis que l'odeur se fait de plus en plus forte. C'est une sorte de mélange avec de l'arôme de menthe, du poivre et de l'œuf pourri. Ignoble.

La salle en face de nous est sombre, noire, elle a de la poussière et de la maladie moche partout, je n'arrive pas à voir ce qu'il y a au fond mais des bruits de grouillement intensif se font entendre et c'est avec un énorme soulagement que Naruto nous entraîne dans ce qui semble être un couloir au bout duquel la lumière arrive. Je plisse les yeux quand la lumière devient trop forte et observe l'extérieur avec appréhension.

Ce qui se trouvait devant moi ressemblait à ce qui se trouvait en photo dans nos livres quand on parlait de l'histoire du monde. Enfin d'habitude dans les photos, il y a de la lumière et des gens dehors, sauf que là non.
Déjà, j'ai l'impression qu'un dieu invisible s'amuse à tout arroser avec sa paume de douche géante comme dans le bâtiment sombre, ensuite il y a plein de bruits qui m'assaillent directement les oreilles ; les 'floc' de ce qu'il a appelé "pluie" qui tombent par terre, des portes qui claquent, des grincements étranges, des bruits secs, des appels de gens avec ce même accent que possède Naruto et les pleurs d'un bébé quelque-part.
Il y a les odeurs aussi, celle de la puanteur que nous avons commencé à sentir dans le bâtiment prédomine mais beaucoup d'autres se superposent à celle-ci ce qui fait un beau mélange qui me donne juste envie de me boucher le nez.
Néanmoins le plus étrange, c'est que ce qui se trouve devant moi est... hors norme. Je n'avais jamais vu un endroit pareil. Les bâtiments ressemblent aux maisons individuelles du début du XXIème siècle, elles sont toutes différentes et toutes aussi grises que l'enceinte. Elles ont des fenêtres installées n'importe comment qui n'ont pas l'air de chercher à optimiser la lumière qu'elles reçoivent, une ou plusieurs portes et parfois celles-ci sont situées directement au premier étage, accessible par des marches ! Le toit est en triangle comme à l'ancienne mode et je comprend tout de suite pourquoi en voyant l'eau couler dessus pour tomber dans une sorte de... tuyau qui envoie l'eau récupérée dans des... comment on appelle ça déjà ? Des tonneaux, je crois. Les portes sont toutes petites et elles ont l'air d'être manuelles.
Le rendement de ces maisons doit naviguer autour des 70% d'accessibilité et à peine 60% d'ensoleillement. Tout a l'air au moins deux fois plus vieux que ce qu'on construit en ville mais même chez nous on sait depuis la création de la ville comment atteindre un rendement de 96 à 98% ! Je me demande s'ils sont bien isolés...

Naruto avance sans une once d'hésitation dans les yeux et Sakura, moi et la pauvre Temari que Naruto et moi portons sur nos épaules le suivons en contemplant silencieusement tout ce qui est autour de nous. Les maisons ont toutes des tailles différentes, parfois pas le même nombre d'étages, elles ont l'air d'être faites dans des matériaux différents, les formes des toits, même s'ils sont tous en triangle sont d'angles différents eux aussi et les maisons ont parfois du tissu transparent ou non devant la fenêtre. Je n'arrive plus à me rappeler le nom qu'on leur donnait en cours d'histoire, mais ils sont l'ancêtre de nos stores automatiques et invisibles -car installés dans la fenêtre même- et l'intérieur des maisons que j'entrevois parfois est en général rempli de maladies différentes.
Je frissonne et réinstalle d'un coup d'épaule le bras de Temari sur mon cou qui lâche un faible geignement.

Une maison beaucoup plus grandes que toutes celles rencontrées jusqu'à maintenant attire mon attention. Elle a un rez de chaussé et un... deux... trois étages. J'en devine un quatrième en découvrant une fenêtre ronde toute petite cachée dans le toit. Elle est aussi beaucoup plus large que les autres et sa construction me fait penser à une sorte de... manoir. Mais en plus petit.

A ma plus grande surprise, en passant devant, Naruto nous entraîne sous ce qui semble servir de porche d'entrée qui est un large morceau de bois cloué de manière grotesque sur deux poteaux et rattaché au toit pour ne pas tomber et frappe trois coups rapides et forts sur la porte. L'eau dégouline sur moi et je secoue la tête pour écarter les mèches qui restent attachées à mon visage. La sensation d'être mouillé tout habillé est toute nouvelle pour moi et j'ai envie d'enlever ces vêtements le plus vite possible.
La porte -qui n'est pas automatique du tout- s'ouvre vers l'extérieur et tandis que le visage de Naruto s'illumine d'un sourire magnifique dont je n'avais encore jamais vu l'expression, Sakura, moi et la moitié de Temari restons cachés derrière cette porte qui nous cache la vue de notre interlocuteur.

- Naruto ? Qu'est-ce qui t'es arrivé, tu es très en retard je me faisais du soucis !
- Salut Hinata ! Il m'est arrivé quelques trucs assez incroyables, faut que je te raconte.

Sakura ouvre de grands yeux en entendant ce nom et je ne peux empêcher mes sourcils de se froncer légèrement en n'arrivant pas à voir la jeune fille à cause de la porte. Elle a une belle voix qui n'est étrangement pas gâchée par le même accent de Naruto.

- Il y a du monde avec toi ?
- Oui, on est trempés et il y a une blessée, laisse-nous rentrer s'il te plaît.
- Oh ! Je vous en prie, entrez ! Je vais chercher la trousse de secours de la cuisine, installez-vous dans le salon.

Je ne l'entends pas s'en aller mais Naruto nous fait contourner la porte et quand nous entrons dans la maison elle n'est plus là. L'entrée est grande et remplie de tellement de choses que je n'ai pas le temps d'en voir la moitié alors que le garçon nous entraîne dans une autre pièce en passant par une porte qu'il ouvre d'un coup de pied, me faisant sursauter.
Nous arrivons dans une pièce encore plus large que l'entrée qui semble être une sorte de salon/salle à manger et il nous dirige vers un canapé large recouvert de plein de tissus maladifs et même si j'ai un mouvement d'hésitation à poser Temari là, voir ses cheveux déjà maladifs me fait abandonner mes dernières remarques et je la pose avant de m'affaler à ses côtés, mes jambes fatiguées réclamant un repos mérité.

Naruto pose d'abord deux doigts sur la tempe de Temari, puis lui ouvre un œil et met son oreille gauche juste au-dessus de sa bouche entrouverte en fermant les yeux. Sakura s'assoit précautionneusement dans un fauteuil aussi malade que le canapé et murmure en fronçant les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je vérifie si elle va bien, répond Naruto en rouvrant les yeux et se relevant, j'ai l'impression qu'elle a un peu d'eau dans les poumons.
- De l'eau dans les poumons ?! m'étranglais-je en tournant la tête vers lui.
- Oui, continua-t-il en posant sa main sur son front, par contre elle a l'air d'avoir de la fièvre, c'est plus embêtant.
- Et vous ne connaissez pas les médicaments contre la fièvre ?
- Bien sûr que si, cracha Naruto furieusement, mais on roule pas sur l'or, nous, et ça coûte cher.

Je me tus quand je vis le regard noir qu'il me lança et observa un instant Sakura. Elle semblait fatiguée, très fatiguée, mais une flamme étrange semblait danser dans ses yeux tandis qu'elle contemplait la pièce en silence. Elle ne semble pas paniquée par ses cheveux malades qui sont encore collés sur son visage par l'eau qui nous est tombée dessus tout à l'heure et elle ne se tient les bras que parce qu'elle semble avoir froid.
Son visage ne reflète aucune peur, juste une sorte de curiosité qu'elle tente de cacher moins bien que moi. J'ouvre la bouche et m'apprête à lui poser une question mais quelqu'un entre dans la pièce et je me tais en contemplant la nouvelle venue.

Elle est vraiment très belle, de longs cheveux aussi sombres que les miens qui glissent dans son dos, accompagnés d'une petite frange assez mignonne qui surplombe deux yeux encore plus clairs que le ciel. Le ciel sous la voûte, j'entends.
Elle est habillée d'un pull gris avec un large pantalon blanc qui dénote un peu avec ses manières et son visage très féminins, et porte de petites chaussures Cendre. Elle tient entre ses mains une boîte blanche sale avec une croix entièrement en couleur et s'approche de nous à petits pas.

- Naruto ?
- Je suis là, Hinata, répond celui-ci en se levant et s'approchant d'elle pour lui prendre doucement la boîte des mains.

Il se rapproche ensuite de Temari et ouvre la boîte qui contient quelques tubes de médicaments apparemment assez vieux vu l'état des emballages tandis que la jeune fille s'approche et s'installe sur l'accoudoir large du fauteuil sous mon regard étonné. Décidément, ils ont de curieuses manières...

Elle semble regarder Temari et ses yeux me laissent perplexes, avec une drôle de sensation et je croise les bras. Elle tourne soudain la tête vers moi et je détourne le regard un peu gêné qu'elle m'ait découvert en train de la regarder ainsi.

- Bonsoir. Je suis Hinata, se présente-elle avec un petit sourire.
- Sasuke.
- Je suis Sakura.
- Oh, joli prénom.
- Heu... merci...

Sakura semble un peu gênée et se gratte le bout du nez alors qu'Hinata tourne la tête vers l'entrée et perd soudain son sourire.

- Naruto... Il y a des gens qui arrivent.
- Hein ?
- Ils sont beaucoup. Je crois que c'est la milice ! termine-elle paniquée.
- Merde, ils tombent mal. Sasuke, Sakura, suivez-moi.

Je me lève un peu dérouté par la rapidité auquel arrivent des évènements et suis Naruto en lui posant des questions.

- C'est quoi la milice ?
- Une sorte de bande armée super dangereuse. Ils travaillent pas pour le pays mais ils ont des flingues alors on courbe le dos et on joue les gentils.
- Le pays ?
- Ouais, on est dans un pays-état là. Jt'expliquerai plus tard, termine-il en grimpant les marches en courant.
- Mais ils travaillent pour qui ?
- J'en sais rien mais c'est pas moi qui vais leur poser la question. Grouillez-vous un peu, tous les deux !

C'est à regret que je me mets à courir -la troisième fois en moins d'une journée- pour se rendre compte qu'arrivé au palier du premier étage Naruto est déjà dans l'escalier qui mène au deuxième et c'est complètement crevé que j'arrive au palier du troisième étage. De là, Naruto récupère une chose bizarre en métal avec plein de barreaux dont il se sert pour taper contre une sorte de dalle au plafond qu'il décale sur le côté avant de poser la 'chose' dans l'ouverture de la dalle.
C'est avec une énorme stupéfaction que je vois Naruto grimper avec agilité sur la 'chose' dont je ne me rappelle plus le nom en posant ses pieds d'un barreau sur l'autre et ne semblant même pas penser qu'installé comme ça, il risque de tomber et de se blesser sérieusement.

En moins de trois secondes le voilà engouffré dans l'espace mis à jour par la dalle et me tend la main.

- Allez, grouille !

Je n'ai même pas le temps d'hésiter et attrape sa main en oubliant ma peur. Il me tire vers le haut avec une force incroyable que je n'aurais jamais soupçonné et tandis que mes pieds s'emmêlent sur les barreaux, j'arrive au quatrième étage, assis sur le sol et les jambes dans le vide. Je me pousse immédiatement pour laisser Naruto faire grimper Sakura et regarde autour de moi en laissant mes yeux s'habituer à l'obscurité qui règne. La pièce me semble d'abord bizarrement petite et je me redresse en faisant cogner ma tête contre le plafond avec un petit cri de surprise. Effectivement, elle est très petite, je n'arrive même pas à tenir debout.

Encore stupéfait, je laisse Naruto et Sakura me dépasser avant de les suivre en me courbant et contemplant avec inquiétude les poutres visibles qui servent de plafond.
Naruto arrive vers le fond de la salle et c'est avec une stupeur tellement grande que je suis incapable de prononcer un seul son que je vois Naruto déplacer un meuble qui dévoile un tout petit carré découpé qui semble cacher une pièce.

- Rentrez là-dedans, vite !

Sakura hésite et finit par se mettre à quatre pattes avant de s'engouffrer le plus vite possible dans l'entrée tandis que je détourne le regard, gêné. Une fois qu'elle est rentrée, je me mets à quatre pattes à mon tour avant de jeter un regard hésitant vers Naruto.

- Et toi ?
- T'inquiète pas pour moi ! Allez, grouille !!

Je m'engouffre dans la double cloison et le noir me recouvre entièrement tandis qu'une explosion semble retentir plus bas.



Mes amis, j'ai eu aujourd'hui l'illumination du siècle.
Maître Kishimoto, je sais maintenant comment je vais terminer cette histoire, merci à toi d'avoir éclairé la voie vers laquelle je devais aller !

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