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Fiction: Sweet Deadly Eighteen

18 ans, l'âge que tous les adolescents rêvent d'atteindre pour savourer une nouvelle liberté. Tous? Sauf une... Car pour elle, cet anniversaire scellera à jamais son destin. Et le décompte a débuté.
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Amalya (Féminin), le 03/10/2009




Chapitre 1: le jour où tout a commencé



Mon nom est Temari No Sabaku. Je suis l’ainée de deux frères à peine plus jeunes que moi. Aujourd’hui est mon premier jour en tant qu’étudiante à la prestigieuse Konoha High School. Jusqu'à peu, je vivais avec mes deux frères au village de Suna, village du sable. Mais un évènement récent nous a contraints de déménager, ici, à Konoha. Ce jour est gravé à jamais dans ma mémoire et dans mon corps. Mais je ne veux pas me souvenir. Je ne veux plus. Je préfère oublier pour pouvoir avancer. Il le faut pour survivre…
Je vais bientôt avoir dix-huit ans. Dans plus d’un mois. Contrairement aux autres filles de mon âge qui attendent avec impatience l’âge de la majorité, je redoute cet anniversaire. Car il m’a été prédit que mon destin se scellera le jour de mes dix-huit ans. En fait, cette prédiction est plutôt une promesse. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit d’une promesse faite par un assassin. Mais personne ne le sait. Pas même ma famille. Alors, pour les protéger, il a fallu fuir…
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Une douce chaleur caresse ma joue. J’ouvre lentement les yeux pour en voir la source et je constate qu’il s’agit des rayons du soleil à travers la vitre et qui baignent ma chambre d’une ambiance tamisée. Je regarde instinctivement mon réveil pour m’assurer de l’heure : 7h. Bien. J’ai une heure pour me préparer à cette foutue journée. A cette idée, j’émets un long soupir tout en restant allongée à scruter le plafond de ma chambre. Je n’ai pas envie d’y aller et de recommencer une nouvelle vie. Celle de Suna m’allait parfaitement bien. Mes amis me manquent. Ma famille me manque. Et je déteste avoir cette angoisse permanente qui me noue l’estomac chaque matin, au fur et à mesure que mon anniversaire approche. Deux mois…Deux petits mois…voilà à quoi se résume ma vie désormais. Ou plutôt mon espérance de vie…Mais ma fierté m’empêche de me laisser abattre et me pousse à m’en sortir.

Je décide de sortir de mon lit pour prendre une douche. (Ah oui, j’ai oublié de préciser que je vis dans un petit appartement. Seule.) Je me pose, comme chaque matin, devant mon miroir. Non pas que je sois narcissique ou une fille qualifiée de sophistiquée, loin de là, je suis plutôt féministe sur les bords. Non, il y a une autre raison, plus…enfin… je n’ai pas envie de l’évoquer pour le moment. Je m’habille en vitesse, revigorée par la douche et attrape de quoi manger sur le chemin de l’école. Dix minutes de marche plus tard, je me retrouve devant la façade de la prestigieuse Konoha High School. Je sens que cette année ne va pas être de tout repos. En tout cas, personne ne me connaitra et c’est tant mieux. Je ne tiens pas particulièrement à me lier à des personnes, surtout si je dois à nouveau déménager. Mais c’est le prix à payer pour avoir été épargnée il y a trois ans. Même si j’ai un caractère fort, je m’enfonce timidement au sein du bâtiment principal. Et, à peine ais-je pu mettre un pied au sein du hall d’entrée qu’une rumeur me parvient aux oreilles. Le brouhaha classique d’étudiants parcourant le hall s’élève en grondant. Ce n’est qu’après avoir fait attention, que je comprends que la nouvelle de ma venue leur a été communiquée.

« Super. Moi qui voulais me faire discrète… » pensais-je amèrement.

Une personne se présenta à moi tandis que je parcourais le panneau des locaux du regard.
- Vous êtes mademoiselle No Sabaku, je présume ? fit une voix féminine.
Je me retourne et je contemple mon interlocutrice : une blonde d’un certain âge mais d’une très grande beauté. J’aime particulièrement sa coiffure : deux couettes basses mettant en valeur son visage.
- Mon nom est Tsunade mais je crois que vous me connaissez, de nom en tout cas. Je suis la principale de cette école. Votre famille nous a prévenus de votre arrivée assez, comment dire… » Commença t’elle.
- Précipitée. Achevais-je en lui offrant un sourire confus.
- Nous sommes au courant des circonstances « spéciales » de votre présence. Ne vous en faites pas, tout à été mis en place grâce à votre oncle.

« Sacré Sasori » ricanais-je intérieurement. Sasori était tout sauf mon oncle.

« Et il a réussi à lui faire avaler ça… »

- Je vais vous indiquer le chemin de votre classe. La déléguée vous expliquera le fonctionnement de l’école.
C’est ainsi qu’elle me renseigna sur mon horaire et la classe à laquelle je devais assister. Après l’avoir remerciée, je plongeai dans mes pensées. Ainsi Sasori avait prévenu Tsunade-sama. Quelle mouche l’avait piqué ? Moins de personnes étaient concernées, mieux c’était, nous l’avions convenu. Manquerait plus que…Non. N’y pense même pas. Il ne reviendra pas…. A nouveau, une voix enjouée me sortit de mes sombres pensées.
- Bonjour ! Tu dois être la nouvelle, je suppose.
Je lève les yeux vers mon interlocutrice et un visage fin et doux m’apparait entouré d’une cascade rose. Elle me sourit sincèrement.
- Je m’appelle Sakura Haruno. Bienvenue à Konoha High School, Temari No Sabaku. Me fit-elle en me tendant la main.
- Comment sais-tu mon nom ? demandais-je surprise tout en acceptant sa main.
- Ici, tout se sait. Fit-elle en riant.
Cette jeune fille, qui devait avoir mon âge, qui semblait douce et gentille, m’inspira confiance dès le premier abord. Ce qui était assez rare, selon mon expérience.
- Viens, je vais te présenter à mes amis. Elle me prit la main et m’emmena à l’intérieur de la salle sans me demander mon avis.
Cette initiative me laissa perplexe mais mon angoisse du matin remonta directement en voyant huit paires d’yeux braqués sur moi. S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est d’être le centre de l’attention. Mais apparemment, Sakura ne se soucia pas de ma réaction, m’entrainant de plus belle au fond de la salle. C’est alors qu’un fait inattendu se produisit.
- Temari ! Cria une voix féminine.

« Cette voix…non…c’est impossible… »

Je me suis retournée lentement vers l’origine du cri et je pu découvrir, ébahie, une brune hystérique me sautant littéralement dans les bras.
- Tenten, tu m’étouffes ! tentai-je en essayant de me libérer de l’emprise de fer de ma meilleure amie.
- Tu la connais ? Demanda plusieurs voix.
- Oui. C’est ma meilleure amie de Suna. Vous savez, je vous en ai parlé. Fit Tenten toute excitée de m’avoir retrouvée après plus de trois années de séparation.
- La fameuse Temari…fit une voix masculine assez neutre qui s’avèrera être Neji.
- Bon, ben je vais te faire les présentations. Le brun aux cheveux longs, c’est Neji, mon petit ami. Puis, tu as Sakura que tu connais déjà. A côté d’elle, tu as Sasuke, son boyfriend et Naruto avec Hinata. Puis tu as Choji, Kiba et Ino.
- Enchantés. Dirent-ils tous en chœur.
- De même. Répondis-je un peu embarrassée d’autant d’attentions à mon égard. Et il manque…
Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un nouvel arrivant entrait dans la salle. Ladite Ino s’exclama :
- Ben tu en as mis du temps, Shikamaru !
A l’évocation de ce prénom, je me suis sentie glacée intérieurement : « Non ! Pas lui ! »
- Pff Ino…tu sais bien que le matin c’est galère pour moi…fit-il de sa voix ennuyée.
Je n’osais pas me retourner et lui faire face. Non. Je ne voulais pas croiser à nouveau ces prunelles sombres. Par chance, il me dépassa sans un regard et alla s’asseoir à ce qui semblait être sa place habituelle et commença à somnoler. Ino s’approcha de lui en lui faisant remarquer qu’il pouvait quand même dire bonjour à la nouvelle, c'est-à-dire moi.
- Salut. Marmonna-t-il.
- Salut. Lui répondis-je d’un ton neutre même si je ne voulais pas lui répondre.
Je le vis ouvrir un œil et me contempler. Il fronça les sourcils comme pour réfléchir. Je n’eus pas le temps de continuer mon examen visuel car le professeur entra et commença à parler. Heureusement pour moi, nous n’avions cours que le matin. Je pouvais donc vite rentrer chez moi pour être enfin tranquille et surtout pour ne pas le croiser. Quand j’y repense, je savais qu’il vivait à Konoha mais pas qu’il était de ce bahut…pfff j’ai vraiment pas de chance…
La cloche sonna, annonçant la fin des cours. Enfin quelque chose de bien…Je soupirai de soulagement. Au final, cette première journée ne s’était pas trop mal passée. Je m’étais faite intégrée dans une nouvelle bande d’amis et j’avais retrouvée ma meilleure amie de Suna. Par contre…

- Attends ! Fit une voix masculine que je n’avais vraiment pas envie d’entendre.
Je continuai mon chemin, l’ignorant jusqu’à ce que je sente une poigne ferme sur mes bras. Sans me retourner, je le laissai faire son monologue. Je ne voulais aucunement être coopérative.
- Temari…pourquoi…tu…enfin…depuis quand es-tu ici ? Fit-il avec un ton rempli de reproches.
Il n’aurait pas dû. Tout mon ressentiment à son égard gronda en moi et éclata. Je me suis retournée pour lui faire face et lui donna une gifle fracassante. Si retentissante qu’elle stoppa ma nouvelle bande d’amis en pleine conversation à 100 mètres de là. Encore une fois, j’étais au centre de l’attention. Mes yeux remplis de rage et de souffrance croisèrent ses pupilles pleines d’incompréhension.
- Mais t’es complètement dingue ? fit-il à moitié énervé et à moitié surpris par mon geste.
- Ma main me démangeait depuis un an. Tu sais pourquoi où je dois te rafraîchir la mémoire ? Au fait comment va ta chère Tayuya ? fis-je d’un ton sarcastique en accentuant bien le dégoût de prononcer le prénom féminin.
- Tema…je…commença t-il soudainement embarrassé.
- Ferme-la Nara. Tu n’es plus rien à mes yeux depuis le jour où tu m’as trahie. Rien, tu m’entends ? hurlai-je, dépassée par ma souffrance et ma haine à son égard.
Oh oui. Je le haïssais au plus au point. Mais c’est de l’histoire ancienne, comme on dit. Je lui tournai le dos et commençai à me diriger vers la sortie sous le regard ébahi de mes nouveaux amis quand je le sentis tenter de me retenir en m’attrapant le poignet.

« Ça, fallait pas… »

- Je… essaya t-il.
- Tu rien du tout. A demain Shika. Trancha Tenten qui me prit le bras et m’accompagna jusqu’à mon appartement.
« Merci Tenten ! Tu m’évites de commettre un meurtre »
J’étais soulagée d’avoir ma meilleure amie avec moi, ici dans ce nouvel environnement. Nous avions toujours été très proches l’une de l’autre et cette séparation forcée nous a beaucoup attristées. Les parents de Tenten ayant été mutés à Konoha, elle dut déménager l’année de nos 15 ans. Bien sûr, nous avions tenté de garder le contact mais trois années passèrent. Nous nous installâmes sur mon lit et tentions de rattraper le temps perdu durant plus de deux heures.



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