Fiction: Le cadeau de l'ange

Un jeune garçon ayant des ailles invisibles, s'apprête a déménager avec ses parents, mais avant il veut voir la jeune fille qui occupre son coeur
Poésie / Romance | Mots: 9864 | Comments: 9 | Favs: 12
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Kitow (Masculin), le 24/01/2010
Bon ca a été demandé voici la première partie de l'épilogue, la suite dans longtemps car j'ai une autre fic que j'ai commencé il y a un moment, et je souhaiterais la terminer avant de faire autre chose ( que je posterais ici aussi si vous voulez ;) )

Enjoy!




Chapitre 2: Epilogue 1: Deux coeurs, un sentiment



Je regardais le ciel, d'un regard fatigué à travers la fenêtre. Dix ans, cela faisait tant d'années que je n'étais pas revenu. A la fois rapide et long, ce changement de ville fut intéressent. Tiens je vois le village au loin dans la forêt. Je me demande si ça a changé...

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Je regarde à travers la vitre de ma fenêtre, rien aujourd'hui encore. Encore aucun signe de lui. Pourtant cela fait longtemps que je l'attends, très longtemps, trop longtemps. Mon cœur souffre.
Je me détourne de ma fenêtre, et regarde l'horloge. Il est encore tôt après tout...

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Nous voilà arrivés au village.... quoi que vue la taille, je dirais une ville mais bon la chef, une blonde aux gros arguments est susceptible. Elle s'adresse à mon père avec un étrange respect. Elle nous fait signe de la suivre. Je fais un regard de chien battu à mon père pour essayer d'échapper à la réunion. C'est un échec. Je les suis sans un mot...

Après une heure de réunion barbante à en crever, me voilà sorti, je vais pourvoir me promener.... ah la belle blague. Mon père m'appelle, il veut que j'aide pour emménagement. J'obéis, pas trop le choix. Je le suis dans une rue de fort belle architecture, les bâtiments certes se ressemblent tous, mais ça a au moins le mérite de ne pas bruler les yeux.

On arrive devant une mission. Paumé certes, mais la maison est très belle. J'espère que l'intérieur est aussi joli....

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Ah il fait beau aujourd'hui, trop beau, ce soleil me brule un peu la peau....
Je déplie mon ombrelle de dentelle noire. Ah... il fait meilleur quand même.
J'avance vers le bâtiment central du village, peut-être Hokage-sama a des nouvelles de lui....

J'arrive devant le bâtiment massif rouge.... d'ailleurs on ne peut pas vraiment le rater. C'est drôle, la personne la plus protégée est aussi la plus visible de toutes. Je ne comprendrais jamais ces gens là... Ah tiens une voiture.... je me demande à qui elle appartient. J'entre dans le bâtiment saluant les gardes d'un sourire timide et d'un mouvement de tête.... ah si seulement cette timidité maladive m'était enlevée, j'aurais pu envoyer bouler cette personne qui me fait des clins d'œil à chaque fois que je passe. Mon dieu il me fait peur.

Je frappe à la porte du bureau, une voix d'homme résonne et m'autorise à entrer. Bizarre Hokage-sama est une femme pourtant. J'entre la tête baissée, je dois être rouge.... Ah j'avais raison un homme se tient dans le fauteuil de Tsunade-sama; Il a du culot et du courage celui-là.

- Excusez-moi....
- Oui... oh Hinata.... je ne pensais pas que tu serais la première personne que je reverrais.

Revoir? Parce qu'il me connait... c'est étrange.... il est grand, beau comme un dieu, je m'en souviendrais. Bon il semble commencer à accuser de l'âge, je vois quelques rides sur son visage. Il me sourit à pleine dents, tiens ce sourire, il me rappelle plein de souvenirs.
Rah pas moyen de me rappeler qui est cette personne.

- Euh je ne me rappelle pas de vous, je suis désolée...
- Ce n'est pas grave ça fait si longtemps.
- Que faites-vous dans le fauteuil du Kage ? Tsunade-sama va ne pas être contente.
- Ça ira....
- ??
- C'est elle qui ma laissée la place, elle prend sa retraite.
- Oh je vois.... Heeeee ? Fis-je de ma voix fluette.
- Oui je suis votre nouvel Hokage.

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Bon j'ai fini de bouger les cartons, Papa est reparti a son nouveau poste depuis une heure, nous laissant à Maman et moi tous les cartons... quel fainéant. C'est qu'une excuse tout ça. Bon je demande à maman si je peux faire un tour en ville. Elle refuse, faut maintenant que je l'aide a les défaire.... Bon ben ma première journée à Konoha est foutue.....

Fini ! Enfin, moi et maman on a fini de déballer tous les cartons, et y' en avait un paquet. Arf mon dos est courbaturé... j'ai l'impression d'avoir pris vingt ans d'un coup. Bon je vais dans le salon fraichement rempli pour me prostrer sur le canapé.

Après quelques minutes la porte d'entrée s'ouvre... ce n'est que Papa. Il a l'air crevé, maman l'enlace et l'embrasse discrètement croyant que je voyais rien.... trop tard.
Il se sépare d'elle et se dirige vers moi et tombe sur le fauteuil, le coude sur l'accoudoir la tête baissé sur ses mains. S’il avait pas cette chevelure blonde on aurais pu le confondre avec un méchant dans un vieux Bioman dans cette position.

Il lève lourdement sa tête et son regard croise le mien, il sourit légèrement.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
- Rien du tout....
- Ben pourquoi tu me regardes avec cette drôle de lueur dans les yeux.
- Je l'ai revue....
- Qui ?
- La petite à laquelle tu as offert la bague... enfin c'est une très belle jeune femme maintenant.


Mon cœur rate un battement, je me lève d'un mouvement brusque, oubliant pour une seconde mon dos. Erreur, je m'écroule sur le canapé en jurant comme un damné ma douleur. Mon père me regarde amusé, il se lève prend un pot de pommade. Il m'ordonne de m'allonger sur le ventre, il lève mon tee-shirt et applique d'une main douce sur le bas de mon dos. Ahhh c'est froid.

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Je rentre chez moi, il fait encore jour mais je n'ai pas vraiment la tête à rester dehors aujourd'hui. Ce nouvel Hokage m'intrigue. Sa venue n'était pas vraiment prévue, personne au village ne semblait au courant. Étrange.... C'est le mot qui se répète en boucle dans mon esprit depuis cette rencontre comme un disque rayé.

Je soupire, décidément ce n’est pas ma journée, il y a trop de soleil pour que je puisse en profiter. Le rotenburo de la maison est en chantier et je n'ai rien à faire. Il n'y a pas de beaucoup de boulot ces derniers temps. Je range mon ombrelle dans un tiroir qui lui est réservé. Ah tiens mon père et absent, c'est rare. Il est peut-être parti s'entretenir avec le nouveau chef...

Je passe l'entrée doucement, et ouvre une porte à ma droite, la salle de musique. Je regarde les instruments que mon père collectionne. Je m'assois devant un piano noir laqué. Je frôle les touches de mes doigts fins, et commence une mélodie.

Je joue de longues minutes laissant mon esprit vagabonder au travers les notes de musiques qui résonnent dans la pièce. Ah j'ai l'impression de flotter dans une mer de sons. C'est agréable. Des applaudissements discrets me sortent de ma rêverie. Mon père se tient devant la porte et me regarde d'un regard doux.

- C'était beau, un peu maladroit mais beau...
- Me...merci père
- Bon il est tard viens manger et va te coucher.

Je regarde l'horloge, en effet il est tard j'ai joué longtemps sans m'en apercevoir.... je me lève et vais a la cuisine. Moi et mon père mangeons en silence, comme d'habitude... Puis d'un pas un peu las je vais me coucher.

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Je me maudis moi et ce stupide déménagement. A cause de petits cartons de rien du tout me voilà allongé sur le canapé avec mon père qui applique de la pommade sur mon dos. Il rabaisse mon tee-shirt et ferme le pot. Il me dit que la douleur devrait disparaître dans quelques minutes. Je le remercie d'un mouvement de la tête. Je reste la comme un idiot allongé sur le ventre comme une loque.....

Après quelques minutes la douleur diminue. J'arrive à me lever sans trop de peine et regarde mon père qui s'était rassis sur le fauteuil. Je m'approche de lui pour lui prévenir que je sortais... peine perdue il s'est assoupit. Je me dirige vers la cuisine où se trouve ma mère, bien qu'il est assez tard elle prépare le repas, je la préviens que je pars faire un tour.

-Hein ? Tu as vu l'heure ?
-Au moins je ne serais pas dérangé par les gens....
-Hannnnn, bon sois de retour dans une heure pour le repas.
-Merci maman je t'adore.
-Je sais...

Elle se remit au travail tandis que je sortais. Le soleil était déjà couché et ne laissait qu'un halo orangé mourant dans l'horizon. Les lumières de la ville s'éclairent. Je commence à marcher, droit devant. Mon esprit se balade tandis que mes pas m'amènent à un lieu qui ne m'est pas inconnu. En traversant les rues des souvenirs ressurgissent. Je traverse la rue marchande, passe devant un bijoutier.
Je m'arrête devant la vitrine, que de souvenirs, cette boutique est toujours là....

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Après un diner habituellement silencieux je me dirige vers ma chambre. Ah... même si je n'ai pas fait grand chose, je suis fatiguée.... j'appréhende les marches, et je les grimpe une par une. Une fois en haut je traverse quelques couloirs et arrive vers une porte coulissante. Celle de ma chambre, j'y entre. J'enlève mon gilet blanc et ma robe bleue nuit et je mets mon pyjama rayé bleu et blanc.

D'un pas toujours aussi las je me dirige vers mon lit. Je m'y assois et regarde une photo sur ma table de chevet. Elle y représente un jeune garçon blond de 8 ans environ tout sourire avec moi a ses côtés complètement rouge. Derrière nous nos pères respectifs eux aussi tout sourire.

En voyant cette photo des tas de souvenirs ressurgissent. Ma première rencontre avec lui, ses blagues, son sourire....je baisse la tête et regarde ma bague. Cette bague qu'il m'a offerte il y a dix ans un soir a l'hôpital. C'était juste avant qu'il ne parte pour la capitale...

Je soupire bruyamment, j'enlève la bague et la dépose sur la table de chevet, j'enlève les draps soigneusement et je m'y glisse silencieusement. J'éteins la lumière de ma lampe et me mets à regarder le plafond.
Encore une journée de plus sans lui....

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Je marche depuis plusieurs minutes déjà, j'ai dû traverser une bonne partie du village, et j'arrive dans les quartiers résidentiels. Malgré les changements mes pas continuèrent toujours aussi surs d'eux. Comme si le temps et les changements n'avaient eu prise sur eux.

J'arrivais près d'une maison de belle taille au style japonais. Sur la boîte aux lettres je lis le nom des Hyuuga. Apparemment ils n'ont pas déménagé. Je m'apprête à entrer quand j’aperçois une lumière de la maison qui s'éteint. Apparemment ils se couchent.
Mais c'est pas ça qui va me décourager. Sans un mot je les déplie....

Vous vous demandez ce que je déplie hein.... ce sont mes ailes, oui depuis tout petit j'ai des ailes mais étrangement personne ne peux les voir ni les toucher alors que moi oui.... Une fois mes ailes dépliées, je commence à les battre lentement. Un bruit de vent s'engouffre jusqu'à mes oreilles, le battement comme celui d'un oiseau se fait de plus en plus fort. Je m'envole doucement et me dirige vers une fenêtre.... sa fenêtre.

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Un bruit, un bruit étrange mais familier me sort de ma torpeur. J'ouvre les yeux et tourne ma tête vers mon réveil digital. Pff je me suis couchée il y a une heure, ah tiens le bruit à nouveau se fait entendre. Il est sourd mais discret, bref et pénétrant. On dirait un battement d'aile.... un battement d'ailes ?

Et voilà j'ai été réveillée par des oiseaux qui ont dû prendre leur envol... quoique vu le bruit soit ils étaient beaucoup soit c'était un très gros oiseau. Je regarde ma fenêtre à travers mes rideaux qui bien que opaques, laissaient filtrer la lumière de la lune. Je regarde par delà cette fenêtre, j'espère que lui aussi regarde cette superbe nuit étoilée.

Ah non ! Une ombre voile la lune.... eh attendez elle est plutôt imposante cette ombre et elle se rapproche. Mon dieu qu'est-ce que c'est ? Ca a une forme...humaine ?
Un voleur ? Un assassin ? Un violeur ? Je me mets à trembler de peur....

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J'arrive sans difficultés à sa fenêtre. D'un mouvement habile je m'accroche silencieusement à la gouttière et pose mon pied sur le rebord. Je m'abaisse en me tenant au mur puis j'essaie d'ouvrir la fenêtre. Tiens elle n'est pas verrouillée. Voilà quelque chose de pas très prudent....

Je m'y engouffre écartant délicatement les rideaux et observe à l'intérieur. Bien qu'il fasse sombre j'arrive à voir l'arrangement de la pièce. C'est fait simplement, un bureau, une armoire, une commode.... Je m'attarde sur le lit, on dirait qu'il n'est pas inoccupé, je dirais même plus il y a quelqu'un dedans et cette personne m'observe.

Il fait sombre mais j'arrive à distinguer un peu des traits, de toute évidence c'est une fille. Elle semble avoir de longs cheveux noirs et son regard brille dans la nuit. Elle semble apeurée glissée sous les draps tout en m'observant. Cette scène me frappe, c'est la même qu'il y a dix ans, le hasard fait parfois les choses de façon étrange.

Je m'assois sur le bord de sa fenêtre et la regarde, j'ai un doute mais je préfère tenter ma chance.

- Hinata ?

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Ah il ouvre la fenêtre doucement, je me cache sous mon drap, la gêne et la peur m'empêchent de crier.... Il écarte les rideaux et me regarde.....
Je ne vois pas grand chose, il est en face de la lune, à part qu'il a une touffe de cheveux ébouriffés assez fournie....

Il s'assoit sur le rebord de ma fenêtre les pieds à l'intérieur de ma chambre et semble me fixer. Il demeure ainsi pensant quelques secondes qui me paraissent interminables puis il brisa ce silence.

- Hinata ?

Ce mot me surpris d'abord, il me connait ? Je ne dis rien sur le coup de la surprise, j'essaie de me calmer et de me concentrer. Ah ! Sa voix est douce et profonde. Mon dieu mon cœur bat à cents à l'heure, ça ne m'était pas arrivé depuis si longtemps, depuis qu' ''il'' est venu dans ma chambre d'hôpital.

Ce souvenir fit tilt dans mon esprit, cette scène est identique à celle de maintenant... et si... Non ce n'est pas possible, je dois rêver c'est surement un rêve. Sous ma couette je me pince légèrement la cuisse, et une douleur s'empare de moi sans que je n'émette aucun son.

Ce n'est pas un rêve alors et si c'était lui, et s’il était revenu... Je prends mon courage à deux mains et essaie de l'appeler de ma voix tremblante....

- Na...naruto-kun ?




Voila, merci pour les commentaires du OS ca m'a fait bien plaisir, j'espere que cette première partie de l'épilogue vous plaira tout autant.



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