Fiction: Bad Day. (terminée)

Ils s'aiment, mais ne se ressemblent pas. Il se croisent, se blessent, s'en vont. Ils ne sont pas faits l'un pour l'autre, et pourtant, ils s'aiment, ils s'aiment vraiment. Et ils s'aimeront jusqu'à la fin. Mais la fin de quoi ? ... De qui ? SongFic, UO.
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Hanabi-chan63 (Féminin), le 29/09/2009
Salut ! =D

Cette fiction, je l'ai faite pour mon amie Kiwi-sama.
A vrai dire, j'avais un gros besoin d'écrire.

- Kiwi ? Tu peux me donner un couple ? Et une chanson ?
- Bad Day.

Je vous laisse découvrir le couple, mais sachez qu'à ma connaissance, ma song est la seule existante de ce couple. Kiwi-sama avait bien écrit une fiction où il y avait ce couple, mais elle l'a abandonnée.
Alors, je souhaiterai que ce couple relativement rare ne me vaille des commentaires tels que : "C'est nul ils seront jamais ensemble dans le manga". A ceux-là je n'aurais qu'une chose à répondre : "Et alors ?". Il ne s'agit pas du manga, il s'agit d'un piètre dérivé. Sorti de ma propre imagination, qui plus est. Alors, sachez-le bien : JE FAIS CE QUE JE VEUX ET J'ASSUME.

U______U

Sinon, bonne lecture ! xD




Chapitre 1: Bad Day.



Where is the moment when we need it the most
You kick up the leaves and the magic is lost


Dans la vie, il existe des moments où l’on a besoin de quelque chose, de quelqu’un, ou même d’une absence. C’est en général dans ces instants-là que l’on n’a jamais ce que l’on veut. Lui, il avait besoin d’une présence, et quand elle était là, il avait besoin de son absence. Cette personne, il l’aimait autant qu’il la haïssait. Elle était à présent classée dans le Bingo Book, et lui condamné à l’attendre. On ne pouvait pas dire qu’il n’avait pas essayé de l’oublier. Mais son souvenir restait, net et intemporel. Cette âme chère à son cœur, elle était à peine entrée dans sa vie qu’elle en sortait déjà, dévastant tout sur son passage. Ses certitudes ébranlées, il ne savait plus où s’orienter.


They tell me your blue sky's faded to grey
They tell me your passion's gone away
And I don't need no carrying on


Karin se tenait droite, sur un rocher surplombant la plaine. Ses yeux à la teinte sauvage balayèrent les kilomètres de neige. Elle remonta ses lunettes sur son nez d’un geste machinal. Heureusement qu’elle ne craignait pas le froid, parce que même la lourde cape qu’elle portait sur le dos n’aurait pas suffi à la protéger de la morsure glaciale autrement. Un frisson la parcourut, elle se s’abîma dans ses pensées. Qu’était-il devenu ? Pensait-il encore un peu à elle ?
Soudain sommée par son chef de rejoindre la petite troupe, elle sursauta avant d’obéir.
- J’ai appris que Neji Hyuuga relâchait de plus en plus souvent sa vigilance. Le nombre d’échecs de ses missions a doublé depuis la dernière fois que l’on s’est approchés de Konoha. Apparemment, la vivacité qui faisait de lui un shinobi hors pair a soudainement disparu et il passe plus de temps enfermé qu’à s’entraîner.
- Bien, Suigestu, fit Sasuke de sa voix lente et grave. Il est temps de passer à l’attaque.
L’ombre présente dans les yeux de Karin s’accentua encore. Elle n’avait plus envie de continuer.


Stand in the line just ahead of the law


« Neji Hyuuga, un courrier, pour vous. »
Cette phrase avait retenti un mois auparavant. On lui avait proposé de devenir ANBU. Il en avait rêvé. Depuis son combat contre Naruto, il nourrissait l’espoir de devenir toujours plus fort, toujours plus puissant, pour avoir un jour le droit de prendre sa vie en main. Pourtant, il avait hésité. ANBU, cela signifiait la chasse aux déserteurs et aux criminels. Même aux belles criminelles…
Le délai de réflexion de vingt-huit jours était désormais passé, il devait prendre une décision. Sans doute une des plus importantes de sa vie.
Il prit une grande inspiration et relâcha l’air dans ses poumons.
- Bonjour, Hokage-sama.
« Reste dans la légalité, Karin. Ne te fais pas prendre. Ne m’oblige pas à ça. »


You're faking a smile with the coffee you go


Déguisée en civile, son débit de chakra si bas qu’il en était indétectable, Karin s’aventurait dans Konoha. Jusque-là, l’astuce avait marché. Epuisée par sa longue marche, elle entra dans le premier bar qu’elle trouva, s’affala sur une chaise et commanda un café noir, sans sucre et bouillant. Elle l’avala d’un trait, grimaçant de l’amertume de la boisson, se brûlant la langue et la gorge. Requinquée, elle paya sa consommation, adressa un sourire aussi faible que faux à la serveuse et sortit.


You tell me your life's been way off line
You’re falling to pieces everytime
And I don't need no carrying on


Karin referma la porte de la chambre d’hôtel qu’elle avait loué pour la nuit. Lassée, elle se laissa tomber au sol, adossée au sommier de son lit. Elle se serait bien endormie ainsi, mais une voix claqua dans son esprit. La sienne. La voix de ce garçon, issu d’un souvenir précieux qui n’appartenait qu’à elle.
« Tu reviendras un jour ? »
En ce moment-même, malgré ses muscles endoloris à cause de la fatigue qui la taraudait, elle aurait voulu courir, courir et le rejoindre.
« Pourquoi ce serait moi qui reviendrait ? Pourquoi tu ne m’accompagnes pas ? »
« Ma vie est à Konoha. »
Sa voix avait tremblé. Il avait été prêt à céder, à tout abandonner. Pour elle.
Karin n’avait pas eu besoin d’en savoir plus, elle savait ce qu’elle voulait savoir.


'Cause you had a bad day
You're taking one down


Se faire évincer si près du but. Le poste de chef des ANBUS, il se battait pour l’atteindre depuis son entrée dans le service d’élite, il y avait déjà près de deux ans. A l’époque où il n’était qu’un bleu, Sasuke Uchiwa et sa team Taka avait dérobé à Konoha des parchemins traitant des techniques interdites et d’importants accords passés avec les autres villages. Une enquête avait été ouverte, et avait révélée, hélas bien trop tard, que c’était la seule fille de cette équipe, Karin, qui avait aidé les autres à intégrer le village. Révélée très récemment par Ebisu, sa relation avec elle, pourtant brève et antérieure à cet évènement, l’avait destitué du poste avant même qu’il ne puisse y accéder.


You sing a sad song just to turn it around


« Karin, tu reviendras ? »
Neji frappa rageusement des poings le tronc de l’arbre. Ses phalanges se mirent à saigner.
Elle était revenue, elle l’avait laissé de côté. Et pourtant, il aurait été si heureux de la revoir… Ses histoires de cœur lui rappelaient atrocement les chansons qui passaient à la radio et que sa cousine écoutait souvent. Ce genre de chansons, belles et tristes, qui traduisaient un peu trop bien ce que lui-même vivait. Il ne pouvait pas la suivre, elle ne pouvait pas rester sans regrets. C’était une histoire sans queue ni tête, et pourtant si réelle !


You say you don't know
You tell me don't lie


- Pourquoi tu m’ignores ? murmura Neji pour lui-même.
Comme si le souvenir persistant de Karin ne suffisait pas à le torturer, depuis que son ancienne relation avec la criminelle avait été mise au grand jour, le clan Hyuuga le harcelait sans cesse. Obligé de mentir, encore et encore sur ses sentiments actuels envers elle, ses nerfs en pâtissaient. Complètement à bout, il laissait une unique larme couler sur sa joue.
Enfin seul, il pouvait se permettre d’être faible. De ne pas être un Hyuuga.


You work at a smile and you go for a ride


- Karin, ça ne va pas ?
- Si, je vais très bien, Juugo.
En guise de preuve, elle lui offrit un sourire arrogant et fit son regard fort et déterminé. Elle se remit en marche, d’un pas calme, mais assuré.


You had a bad day
The camera don't lie


« L’unique membre féminin du mystérieux groupe de criminels nommé Taka, a été appréhendée dans la nuit du quinze au seize décembre. Les services de l’ordre se charge de la faire, même si, jusqu’à aujourd’hui, elle n’a encore rien révélé des activités de son équipe. »
Et, en première page du journal pour accompagner l’article, Karin menottée et suivit de près par deux ninjas qu’il connaissait bien : Kakashi Hatake et Hanoko Gekko.
C’était de loin la pire journée qu’il eut connu depuis le décès de son père. Ils avaient pris Karin, ils avaient enfermés son oiseau sauvage dans une cage !


You're coming back down and you really don't mind
You had a bad day
You had a bad day


Ca, c’était incroyable. Ils avaient réussi à la coincer et en plus, l’informateur de ces charmants shinobis, c’était Sasuke ! Elle le savait traître, mais elle n’aurait pas imaginé qu’il se retourne contre elle. Après tout, elle était médecin, et son chakra particulier se renouvelait bien plus rapidement que la moyenne. Il avait besoin d’elle pour survivre !
Enfin, c’était ce qu’elle croyait.
Mais le pire, c’était qu’elle ne regrettait rien de son emprisonnement, si ce n’était que les menottes lui irritaient les poignets et qu’on la torturait un peu pour la faire parler. Ceci dit, elle avait toujours été libre, sans autres obligations que celles qu’elle se donnait. Alors, rien ne la retiendrait dans sa cage.


Well you need a blue sky holiday


- Oh, mais c’est que tu aurais besoin d’un peu de vacances, Hyuuga ! Fallait vraiment que tu sois aveugle et sourd pour ne pas l’avoir repérée en train de s’échapper ! se moqua son supérieur, sous les rires gras des autres ANBUS de la section Tortures et Interrogatoires.
Neji ressentit le poids d’une lassitude constante peser très lourd sur ses épaules. Réprimant un soupir agacé, il essaya encore une fois d’expliquer à son chef hiérarchique qu’il était possible pour un médecin aussi doué que l’ancienne prisonnière d’endormir son geôlier et de lui prendre ensuite les clés de la cellule.


The point is they laugh at what you say


Toujours était-il qu’il s’était ridiculisé devant sa hiérarchie, encore une fois à cause d’elle. Et il l’aimait toujours. Depuis le temps qu’ils ne s’étaient pas vus, il aurait dû cesser de penser à elle, d’autant plus que leurs chemins ne se croisaient qu’à de rares occasions. Mais non, il ne cessait de l’aimer, et encore une fois ça ne lui apportait que déshonneur et moqueries.


And I don't need no carrying on


Cette fois, c’était décidé ! Plus jamais il ne penserait à elle, plus jamais il ne murmurait son prénom juste pour le plaisir de l’entendre. Il effacerait tous les souvenirs qui le liaient à elle. Fort de ses résolutions, il carra les épaules, plein d’assurance. Avant que l’image de Karin n’envahisse son esprit et qu’il se rende à l’évidence : à quoi bon se voiler la face, il l’aimais du plus profond de lui et ne pouvait rien y changer. Il se résignait enfin à ce fait unqiue : dpuis qu’il avait rencontré Karin, sa vie lui échappait.


‘Cause you had a bad day
You're taking one down


Elle s’en voudrait pendant longtemps, de l’avoir exposé aux représailles de son village. Jamais elle ne lui aurait créé de problème si elle n’avait pas été en danger. Car si au départ, la torture se résumait au psychique, ses kidnappeurs s’étaient très vite lassés de sa résistance, et comptaient passer au châtiment corporel. Ayant elle-même été gardienne de prison, elle connaissait tous les signes avant-coureurs. Aussi, elle avait profité de l’affection que Neji avait pour elle. Elle s’était débrouillée pour l’attirer près de sa cellule, et elle lui avait parlé longtemps. Suffisamment pour réussir à lui effleurer la joue et elle avait libéré les endorphines du corps de Neji et augmenté leur effet.
« Pardon. »
Il avait été surpris, plus il s’était écroulé comme une masse.
Elle avait fouillé dans les poches de son ancien amant, les larmes aux yeux. Elle ne voulait pas l’abandonner une fois encore ! C’était au-dessus de ses forces et pourtant, elle s’était libérée de ses chaînes, et enfuie aussi vite et aussi loin qu’elle l’avait pu.
Consciente que des chaînes des plus solides la reliaient à celui qu’elle venait de quitter.


You sing a sad song just to turn it around


Fredonnant une vieille chanson pour combler le vide et l’absence, Karin avançait comme elle le pouvait. Ses poignets et ses chevilles blessés par les chaînes et qu’elle n’avait pas pris le temps de soigner la lançaient terriblement. Elle ne s’arrêterait pourtant pas avant d’être à plusieurs dizaines de kilomètres de Konoha.


You say you don't know
You tell me don't lie


« Je n’en sais rien. »
Combien de fois avait-elle énoncé ces mots ? Et sur ce nombre, comment de fois avait-ce été un mensonge ? Elle avait menti toute sa vie ! A Sasuke, Suigestu, Orochimaru, Kabuto, Juugo, le nombre incroyable de prisonnier qu’elle avait assassinés. Sauf lui. Elle n’avait jamais menti à Neji. Lorsque les yeux blancs la fixaient, elle ne pouvait s’empêcher de dévoiler les tréfonds de son âme.


You work at a smile and you go for a ride
You had a bad day


Elle ne souriait plus du tout. A présent, elle était complètement seule. Elle était partie, elle avait fui. Elle détestait fuir, c’était une attitude lâche qu’elle méprisait. Lâche, mais parfois nécessaire à la survie.


The camera don't lie
You're coming back down and you really don't mind
You had a bad day
You had a bad day


Elle avait toujours choisi sa destinée, mais rarement ce qu’il en advenait plus tard. Elle avait choisi de suivre Sasuke, mais n’avait pas prévu de tomber amoureuse d’un ninja de Konoha, d’être jetée en pâture par son chef. Et pas non plus de devoir tourner en ridicue l’homme qu’elle aimait pour s’échapper d’une prison.
« Lâcheté, lâcheté. »
Le mot résonnait dans son esprit, tel une litanie vicieuse.


Sometimes the system goes on the blink and the whole thing it turns out


Karin s’était décidée. Elle avait sans douté pété les plombs, mais rien ne pourrait plus la détournée de son chemin. Elle avait tourné les talons, et reprenait le sens inverse de sa course jusqu’ici. Direction, le village qu’elle venait de quitter en urgence. Konoha.
Elle en avait simplement par-dessus la tête. Au nom de la survie, elle avait fui son amour.


Wrong


Au nom de la survie ? Non, même pas. Plutôt parce qu’elle avait peur, peur de mourir. De mourir enchaînée. Mais ses chaînes n’étaient pas celles qu’elle croyait, elle l’avait bien compris. Et elle connaissait aussi le seul moyen de s’en débarrasser.


You might not make it back and you know that you could be well oh that


Les gardes la reconnaîtraient, quelque soit son déguisement. Alors, pourquoi se cacher ? La tête haute, le regard fier et le menton relevé, elle s’était présentée à la porte Nord. Les gardes l’avaient poursuivie, libérant l’entrée. Elle avait réussi à les semer et s’était mise à courir à toute vitesse vers le manoir Hyuuga. Devant l’immense demeure, elle resta coite, juste un instant. Le temps de comprendre que c’était là que vivait Neji, et qu’elle aurait pu y vivre heureuse avec lui, si le Bingo Book ne la mentionnait pas comme criminelle classée S –ce dont elle était très fière, d’ailleurs- eainsi que co-équipière de Sasuke Uchiwa.


Strong
Well I'm not wrong


Elle l’avait retrouvé. Ils s’étaient expliqués, longtemps. Ils s’étaient aimés, longuement. Et elle lui avait annoncé ce qu’elle projetait. Ce qu’elle ferait, avec ou sans son consentement.
Il la regardait, interdit.
- Je ne suis pas en tort, Neji. Plus maintenant. Tu n’es pas venu à moi, je viens à toi. On ne pourra pas vivre ensemble, je nous libère de nos chaînes.


So where is the passion when you need it the most


Il l’avait fixée encore un moment, puis avait lâché :
- Je t’aime.
Sans qu’elle puisse comprendre, il l’avait serré dans ses bras une dernière fois, le visage crispé par la douleur. Une chaleur diffuse l’avait envahie. Dans cette dernière étreinte, il y avait tout ce qu’elle avait refoulé depuis des années : tendresse, larmes, passion, douleur.


Oh you and I
You kick up the leaves and the magic is lost


L’endroit était superbe. Le fleuve se déversait en un torrent continu, et ils étaient dissimulés par les arbres.
- Un endroit idéal pour mourir, commenta Karin.
Le cœur de Neji se serra. Il s’était pourtant rangé à l’avis de Karin. Leurs vies se rencontraient, mais ne suivaient pas le même chemin. Autant se défaire de leurs chaînes tout de suite.

Karin ôta ses lunettes, les lui tendit. Il les prit dans un silence de respect et de douleur.
Lentement, elle s’avança, et entra dans le torrent. Le courant violent l’entraîna rapidement au loin, hors de vue de Neji. Les quelques secondes qu’il avait fallu au fleuve pour emporter Karin et son amour lui avaient parues une journée entière. Une mauvaise journée. Il se leva avec lenteur, les lunettes de la jeune femme à la main. Il avait le sentiment que l’objet qu’il avait à la main, aussi insignifiant soit-il, le gardait en contact avec Karin. Un court et fragile instant, il crut l’avoir encore devant lui, lui souriant avec sincérité.
D’un coup de pied dans un tas de feuilles mortes, il fit disparaître l’illusion.
Ils avaient tous deux retrouvés leur liberté.
Il était temps pour lui d’entamer son deuil.


'Cause you had a bad day
You're taking one down
You sing a sad song just to turn it around
You say you don't know
You tell me don't lie
You work at a smile and you go for a ride
You had a bad day
You see what you like
And how does it feel
You had a bad day
You had a bad day
You had a bad day



Yo !

Donc, je vous mets la suite de la conversation qui a fait cette song.

"- Kiwi ? Tu peux me donner un couple ? Et une chanson ?
- Bad Day. Et du ShikaTema, du NaruSasu ou du NejiKarin."

Pour être honnête, je ne savais pas, en posant mes doigts sur mon clavier, si j'écrirais du NaruSasu ou du NejiKarin. Des images s'entrechequaient et s'entrechoquent encore dans ma tête. Le soir-même, j'avais bouclé cette song. J'ai écris du NejiKarin, presque par hasard.

A vous de me dire si mes mots vous ont atteints.




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