Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Trois tarées

Pouf! Dans le monde de Naruto. Pouf! À Québec. Ils se font bousculer de gauche à droite, comme des poissons rouges. Au début, ils sont six. Ils restent six. Puis huit, et six, encore huit, et finissent six. Que dire, que dire? Tout ça à cause de ça. Résumé du chapitre 10:" Apportez les calmants, Pein devient dingue!"."Espèce de pédophile fou! Quand je serais grand, je...Au fait, c'est Sasuke, pas SASUKETTE!"." Qu'il a des belles fesses, ce Deidara!"
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love_itachi (Féminin), le 18/05/2008
En retard, je sais, comme toujours…mais je me concentre sur Une femme, trois hommes alors j’ai moins de temps pour celle-ci. De plus, je viens de faire la connaissance de Bleach, et Ulquiorra, Szayel et Gin retiennent toute mon attention…Urahara et Yumichika aussi d’ailleurs -^_^-!

Au fait, j’ai raccourci le nombre de chapitre. Ça sera une fin heureuse, certes, mais disons…comment pourrais-je dire ça…pas dans le style : ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Vous comprenez?

Et puis, depuis les derniers chapitres ( tuons Sasukette!) du manga, je suis plutôt maussade. Pour ceux qui lisent les spoils, vous me comprenez sûrement.

Enjoy!

Nous sommes le dix-huit mai le jours où je poste ce chapitre.




Chapitre 9: Le chiffre trois



Kabuto entra l’aiguille dans le bras de Sasuke. Il fit un prélèvement de sang avant de poser la seringue dans une espèce de machine grisâtre et poussiéreuse. Il était capital que l’Uchiha reste en bonne santé pour Orochimaru. Sasuke resta immobile. Aucune émotion ne traversait son visage pâle. Ces séances de médication devenaient de plus en plus routinières. C’était sûr qu’à la longue, ça devenait énervant ! Mais s’il voulait devenir puissant, il devait s’y faire.

La raison pour laquelle il se trouvait dans cet endroit misérable et peu agréable lui revint en tête. Ses muscles se tendirent. Baka d’Itachi ! C’était entièrement de sa faute. Il devait impérativement le tuer. C’était une promesse qu’il s’était faite quatre ans plus tôt. Puis, une pensée surgit dans son esprit. Est-ce que…

« Kabuto, dit sèchement Sasuke. Cette… El, avait-elle une copine à l’Akatsuki ? »

« Deux : une à Suna, une chez eux. Elle n’arrêtait pas d’en parler. C’est sûr que ça saoule à la fin. »

Il prit une voix de fillette :

« Éli est vraiment bizarre. Parfois elle est chiante, parfois elle me surpasse intellectuellement ! C’est pas croyable. Et patati et patata. Non mais vraiment ! »

Kabuto pouffa de rire. Sasuke resta silencieux, assimilant les nouvelles informations qui lui parvenaient. Éli, hein ?

XxxX


Journaliste : [i]… trois bombes ont fait exploser deux immeubles pour personnes âgées.
Étrangement, les policiers et les enquêteurs de la GRC n’ont trouvé aucun explosif. Ils songent aussi à une fuite de gaz et une cigarette, mais pourtant, les tuyaux fonctionnaient normalement. Les 543 victimes et les deux blessés portent de graves brûlures. Plus de détails dans le journal de 22 heures.[/i]

« Deidara, c’est non ! S’exclama Éliane. C’est non ! T’as compris ? On ne fait pas exploser des bombes dans ce monde, même si l’art est supposément beau ! »

« D’accord, soupira platement le blond. Calme-toi. Je ne recommencerai plus, c’est promis. Même si tu ne comprends rien à mon art, je ne ferai plus sauter des immeubles. »

Éliane fulminait sur place. Deidara était donc si idiot ? Tuer des gens dans le monde normal et dans son monde n’équivalait pas à la même chose ! Enfin…

« Si tu continues, de la fumée va sortir de tes oreilles », se moqua le nukenin.

Éliane poussa un rugissement digne de Tsunade et fit volte-face avant de monter les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée quatre à quatre. Deidara la regarda partir le sourire aux lèvres.

« Je crois que je l’aime bien, celle-là. »

Éliane traversa le salon où elle pouvait entendre la voix de la mère de Maude qui passait un savon à sa fille :

« Comment oses-tu emmener des voyous chez nous ? Tu n’as pas honte ?! C’est pas comme ça que je t’ai élevée ! Tu ne dois pas traîner avec ce genre de saleté. Déjà que je ne suis pas d’accord pour tes mèches bleues… »

Éliane savait évidemment que Maude écoutait son I-pod pendant que sa mère la grondait. La brune roula des yeux et sortit hors de la maison. À peine avait-elle fait deux pas à l’extérieur qu’elle fonça sur le torse de Pein. Habillé d’un jeans et d’un long chandail rouge — les vêtements de l’Akatsuki auraient trop attiré l'attention, surtout des fangirls, mais il faut dire que Pein attire l’attention malgré tout — le nukenin lança un coup d’œil à la brune qui restait là, sans rien faire, sans bouger, son nez contre sa poitrine, immobile.

« Tu comptes rester là toute la journée ? »

« Deidara m’énerve », maugréa Éliane.

« C’est ton problème. Bouge. »

Jurant intérieurement contre tous les êtres célestes qu’elle connaissait, Éliane se dégagea du chef de l’Akatsuki. Elle se rappelait leur première journée dans ce monde. Premièrement, la première fois qu’ils étaient entrés dans une automobile avait causé un tel émoi que Pein avait dû frapper Deidara pour qu’il se calme. Ensuite, les membres — même Itachi ! — étaient restés sans voix devant les immeubles étranges, les rues d'asphalte, les jeunes des gangs de rue, les marchés et tout le charabia qui composait Belle-de-Jour. Deidara poussa une exclamation quand il vit un panneau publicitaire à côté de l’école primaire de la ville. Il avait cru que c'était un marteau géant spécialisé dans l’écrasement des bâtiments et des nouveaux sacs de chips Lays à saveur de ketchup. Lorsqu'Éliane eut ouvert le garage de chez Maude grâce à un des boutons du véhicule, les nukenins ouvrirent grands leurs yeux devant la porte qui se levait toute seule, comme par magie. Mais ce n’était pas tout : ils avaient découvert la fameuse Wii branchée sur la TV plasma du sous-sol de Maude. Ne comptons plus le nombre d’heures passées là-dessus à tenter de vaincre une petite bestiole dans "The Legend Of Zelda : Twilight Princess" avant qu’Élizabeth ne leur montre comment fonctionnait la manette.

« Bouge », répéta Pein en constatant qu’elle restait sur son chemin, malgré le fait qu’elle ne le collait plus.

Éliane sursauta.

« Perdue dans mes pensées », marmonna la jeune femme qui lui céda le passage.

Pein roula des yeux et entra dans le manoir.

« Salut Élie ! S’exclama joyeusement Élizabeth en lui donnant une vigoureuse claque dans le dos. Peinichou veut que je lui montre "The sims" sur le Wii. »

« C’est pas LA Wii ? » Fit la voix de Maude dans la maison.

« Ça se prononce mieux, LE Wii. »

« Ferme-là, Éli », bougonna Éliane qui s’éloigna d’elle.

La jeune femme marcha en direction du cimetière. Son humeur était massacrante. Elle songeait constamment à Orochimaru. Ses beaux cheveux noirs, sa peau blanche, ses yeux jaunes… Elle enviait Maude qui avait son Itachi avec elle, malgré leurs disputes et le fait qu’ils s’ignoraient cordialement. Ils allaient revenir ensemble : Maude aimait trop le renégat pour ça. Éliane roula des yeux. La vie était chiante. C’est toujours les riches qui ont tout… La jeune femme marcha pendant de longues minutes vers le cimetière, puis vers le campus de l’école. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle dépense de l’énergie, sinon, elle allait virer folle. Elle s’arrêta au terrain de tennis. Tiens, un peu de sport lui ferait du bien. Elle s’était laissée aller ces derniers temps et la balance lui rappelait qu’elle prenait du poids. Étrangement, Éliane se sentait plus en forme que jamais avec la marque d’Orochimaru.

Orochimaru…

Non ! Il ne fallait pas qu’elle pense à lui. Éliane regarda autour d’elle : pas de gang de rue en vue. Bien. Elle pourrait jouer un peu sans se faire agacer. La jeune femme prit une raquette de tennis qui traînait et s’acheta une dizaine de balles verdâtres dans un kiosque tout près. Elle entra dans une arène. D’un coup, elle envoya valser une balle à l’autre bout du terrain, sans toutefois faire un out. Puis une autre, et encore, encore, encore… Son esprit était vide de pensées. Ce fut une erreur d’être dans cet état car Éliane para de justesse une balle qui fonçait droit vers sa tête. Surprise, elle cligna des yeux.

Habillé d’un chandail blanc et d’un pantalon ample noir, ses sandales aux pieds. Itachi lui faisait face de l’autre côté du terrain, derrière le filet. Ses longs cheveux sombres volaient au vent et il tenait une raquette à la main. Son sharingan n’était pas présent. Il ressemblait à un ado normal. Un très bel ado.

Itachi lança une autre balle dans les airs et, comme un expert, la frappa avec force et adresse. Reprenant ses esprits, Éliane riposta et l’envoya vers Itachi… Sans un mot, ils se mirent à échanger des coups sans qu’aucun n’ait l’avantage, mais Éliane savait qu’Itachi lui laissait des chances. C’était un nukenin de classe S, tout de même. Un groupe de fans se regroupa et encouragea le match, semblable à celui que Ryuuzaki et Light avaient disputé dans le manga Death Note. Les filles sifflaient l'étranger sexy, qui restait de marbre.

Mais depuis quand Uchiha Itachi sait-il jouer au Tennis ? Songea Éliane, en frappant la balle pour la renvoyer vers son adversaire, qui n’eut aucun mal à riposter.
Je doute que les shinobis pratiquent ce sport.

Au bout de dix minutes, les bras de la jeune femme se fatiguèrent et manquèrent le puissant coup du renégat. Épuisée, Éliane regarda l’Uchiha qui ne bougeait plus, impassible. Il lui fit dos et déposa sa raquette contre la grille. Les fans, déçus, comprirent que les deux joueurs ne feraient même pas un set. La brune suivit Itachi, qui marchait les mains dans les poches, sans se préoccuper d’elle.

« Eh, Itachi ! » L'appela la jeune femme en courant vers lui.

Le renégat daigna lui jeter un coup d’œil.

« Depuis quand sais-tu jouer au tennis ? » Continua Éliane, essoufflée.

« J’ai copié le mouvement des autres joueurs ce matin… »

La première phrase complète qu’elle l’entendait dire. La jeune femme se posta devant lui et il arrêta sa marche.

« Je dois te parler. »

XxxX


Sur un toit d’une maison de sable de Suna, un jeune homme regardait le lever du soleil. Ses cheveux roux se balançaient au vent et ses yeux verts brillaient d’une émotion nouvelle. Comment un Jinchuuriki de treize ans pouvait-il tomber amoureux d’une adolescente de seize ans ? Gaara n’en avait pas la moindre idée et chaque journée passée sans Zafara était de plus en plus pénible. Il devait la retrouver coûte que coûte, sinon il allait virer fou (c’est déjà arrivé, vieux). Il avait besoin de ses cheveux d’encre, de sa peau mate, de ses yeux en amandes, de ses lèvres rouges…

« Gaara », dit une voix derrière lui.

Le Jinchuuriki se retourna. Devant lui se tenait Sasuke. Ce dernier lui lança un regard haineux dont Gaara avait l’habitude, mais lui montra qu’il ne voulait pas se battre. L’Uchiha voulait juste parler.

« Tu connais Éli ? »

« Qui ? »

« Éli, une ado aux cheveux noirs et aux yeux bridés. »

« Son nom est Zafara et elle est une servante d’Orochimaru », déclara le rouquin sur un ton glacial.

Sasuke parut stupéfait.

« T’es sûr qu’on parle de la même ? La mienne est une addict de… Coffa… Coffe… »

« Coffee crisp », corrigea Gaara.

« C’est ça ! »

« C’est Zafara, son nom. »

« Non, c’est Éli. Son amie El l’a dit. Elle t’a menti. »

Une fureur anima les pensées de Gaara. On l’avait encore trahi ! Une autre fois par une autre personne qu’il aimait. Oh que non, la chinoise n’allait pas sortir indemne ! Sasuke arqua les sourcils. Le Jinchuuriki s’énervait rien que pour ça ? Comme c’était étrange… Cette Éli n’avait rien d’extraordinaire. Ou peut-être qu’elle avait exactement quelque chose d’extraordinaire !

Ces gamines ont sûrement un pouvoir pour avoir cerné le cœur des trois hommes les plus inflexibles qui soit. Il faut que je les trouve et que je les tue. Orochimaru ne peut plus continuer à avoir cette tête là. Il m’énerve vraiment avec ça. El. Pff, je parie qu’elle lui a menti à lui aussi, ainsi que l’autre. Oui, c’est très probable, voir certain. 'El' n’est certainement pas un vrai nom. Orochimaru aurait dû s’en douter au lieu de mater son corps. Vieux pervers. Je reste uniquement avec toi pour la puissance. Quant à Itachi (rien que ce nom le mit en colère), je doute qu’il se soit laissé berner. Avec le sharingan, il peut lire dans ses pensées. Et il n’est pas le genre à tomber amoureux. C’est vrai, il plantait là les filles qui voulaient sortir avec lui, jadis. Hum…

Absorbé dans ses pensées, il ne vit pas que Gaara était parti, le laissant seul sur le toit, avec pour seule compagnie une coccinelle, qui ouvrait les ailes pour s'envoler. Sasuke était l’unique personne qui s’interrogeait trop sur les trois tarées.

XxxX


« C’est donc ça ta théorie sur les déplacements spatio-temporels », comprit Itachi, assis nonchalamment sur une banquette d’un petit café du coin, buvant tranquillement un verre de thé au bleuet.

« Oui. L’émeraude trouvée dans le linge de Maude est un signe. D’après ce que j’ai lu et trouvé, la poussière de cette pierre précieuse produit des ondes électromagnétiques qui provoquent un bouleversement dans l’espace. Il y aurait eu une fissure entre nos deux mondes, que nous aurions traversée accidentellement. »

« Je sais, ne répète pas, imbécile. Mais pourquoi quatre fois ? D'abord, vous trois ensembles dans la forêt de Konoha, ensuite chacune séparément, et en même temps vous retournez dans votre monde. Quelques jours plus tard, c’est Deidara, Pein et moi qui sommes pris au piège. »

« Pas quatre, trois. Je crois que c’est un jutsu de téléportation qui nous a emmenées dans différents pays de ton monde. »

« Trois, comme c’est étrange… Trois filles, trois voyages, trois nukenins, trois pays… »
[i]
[Ndla : Trois fics de Naruto… Curieux hasard non ?][/i]

« Tout a un lien… Comme le lien que tu devrais renouer avec Mau... »

« Non ! »

Itachi se leva brusquement, furieux. C’était la TROISIÈME fois qu’Éliane insistait sur le fait qu’il devait reprendre sa relation avec Maude. Mais il n’en était pas question ! De plus, c’était elle qui ne voulait plus lui parler. Cette gamine prétentieuse l’énervait au plus haut point. Ah, les riches ! Ils se croient les maîtres du monde avec leur argent. Le clan Uchiha en était la preuve.

« Élieee ! S’écria la seule voix qu’Itachi ne voulait pas entendre. J’ai trouvé quelque chooooooooooose ! »

Maude parcourut les rangées vides et se planqua devant la table de son amie, ignorant superbement le renégat qui lui lançait un regard noir. La jeune femme déposa violemment un morceau d’un journal qui datait des années quatre-vingt dix. Le titre les accrocha aussitôt.

[b]HISTOIRE DE NINJAS :

Un jeune homme de vingt-sept ans, George Bailey et ses deux amis, Marco Lafleur et Louis Morin, affirment qu’ils ont été 'téléportés' dans un monde de ninjas. Les trois jeunes hommes avaient effectivement disparu pendant près de six mois, avant d’être retrouvés sains et saufs dans le stationnement d’un 'Second Cup' sur la rue Côtes-des-Neiges à Montréal.

« Ils étaient des milliers, déclare George Bailey. Ils se battaient avec des kunaïs et des shirukens et utilisaient des jutsus. Quand nous sommes arrivés, c'était la guerre entre Suna et Konoha. »

[…]

« D’après nos recherches, nous informe Anna Mcffrey la directrice du département des disparitions de la GRC, leur histoire est purement une invention. La 'guerre' dont ils parlent est en fait présente dans la bande dessinée japonaise 'Naruto' de Masashi Kishimoto, dont le premier tome est sorti deux mois plus tôt. Nous songeons à un cas de schizophrénie, mais vu qu’ils sont trois, cette conclusion est peut-être donnée trop rapidement. »

L’histoire étant peu crédible, la GRC remet cette affaire entre les mains d'Interpol.[/b]* Étrangement, un cas semble s'être produit en 1945 à Paris. Un jeune homme de dix-neuf ans et ses sœurs jumelles de sept ans avaient, eux aussi, disparu dans des conditions mystérieuses.

[*Interpol est un service policier comme le FBI ou la GRC, mais à l'échelle internationale. Cependant certains pays n’utilisent pas Interpol.]

« George Bailey habite à l’Île des Sœurs, près de Montréal » dit Maude quand ils eurent fini de lire.

« Encore là, ils étaient trois, à Paris aussi », murmura Éliane.

« Trois groupes de trois… Réfléchit Itachi, de plus en plus convaincu que le nombre trois avait un lien avec l’affaire. Il faudrait aller voir ce George Bailey. »

« Vraiment », railla Maude. C’était la première fois qu’elle lui parlait directement depuis qu’il était dans ce monde.
« Quel bonheur ! C’est loin, l’île des Sœurs. Quatre heures non-stop, sans trafic et en auto. Bravo, Uchiha. On est beaucoup plus proche de Québec que de la métropole, ici. »

Itachi lui lança un regard glacial. Éliane sentait une forte tension entre eux. Elle décida d’intervenir.

« Quatre heures ou pas, il faut y aller ! C’est peut-être notre seule chance de comprendre ce qu'il s’est produit. Je ne veux pas finir ignorante, ou passer ma vie à être balancée d’un monde à l’autre ! »

À la fin, elle criait presque. Quelques têtes se tournèrent vers eux. Maude croisa les bras, mécontente.

« TU conduis », fut sa seule réponse.

« On prend le 4×4 de TON père », répondit sèchement Éliane.

La blonde roula des yeux et, d’un pas lourd, sortit du petit café. Elle respira un grand coup d’air froid qu'elle expira sous forme de buée en frissonnant. Novembre montrait rapidement sa froideur habituelle et ses climats changeants. Le 15°C du matin passait sous la barre des zéros. Une petite tempête de neige s'annonçait pour le surlendemain. Déjà…

On était au mois d’août lors de notre premier voyage, songea Maude avec un brin de nostalgie. Ça semble si proche, mais pourtant si loin…

Elle marcha durant quelques minutes dans le centre de la banlieue, passant, indifférente, devant les magasins. Itachi passait du bon temps avec Éliane… Maude savait que c’était de la jalousie — même si elle ne voulait se l’avouer — mais un vide profond s’était formé dans son cœur. Kuso ! Maudite putain de Saori, tout était de sa faute. Une brise glaciale fit tressaillir le petit duvet de poils sur la peau de l'adolescente, et ils se mirent au garde-à-vous. Maude resserra sa veste avec ses doigts entourant sa taille.

« Maude ! » S’exclama une voix qu’elle connaissait bien.

« Charles-sa… Charles ? Que fais-tu ici ? », demanda la jeune femme, les joues rougissantes.

Il s’arrêta à ses côtés. Ses cheveux bruns, arrivant aux épaules, se laissaient emporter par le vent et ses yeux verts pailletés d’or étincelaient d’une lueur indéchiffrable. Il était grand, environ six pieds [ndla : à peine plus d'un mètre quatre-vingts] et musclé, ce qui était normal puisqu’il faisait partie de l’équipe de football américain de Belle-de-Jour. Charles était séduisant et un sourire moqueur régnait toujours sur ses lèvres.

Le gars le plus populaire, celui que toutes les filles admirent, me parle !

« Oh, uh… je voulais te parler. »

Le teint de la jeune femme vira au rouge pivoine tandis qu’elle recevait des regards outrés des fans du jeune homme qui l’attendaient plus loin.

« Je t’ai remarquée depuis un certain temps et… je voulais savoir si tu voulais sortir avec moi samedi prochain. »

XxxX


« Trois personnes en l’an 393 après la fondation de Konoha, trois autres il y a dix ans et trois gamines il y a quelques mois… Étrange », murmura Sasuke en fouillant dans les nombreuses archives d’Orochimaru.

Il écrivit ces précieux renseignements dans un calepin. Il lui fallait résoudre ce problème rapidement. Sans le serpent comme maître, son rêve d’écraser Itachi allait s’effondrer. Et ça, pas question ! Sasuke déposa son crayon. Pas grand chose. Mais pourquoi tant de mystère sur ces phénomènes ? Le plus intéressant qu’il possédait était un rubis trouvé dans les vêtements de cette El. Sasuke l’avait examiné sous tous ses angles, lumière ou non, il l’avait passé sous rayons X, sous le microscope, mais rien ! Pas de trace de chakra ou d'un quelconque pouvoir surnaturel. Uniquement une pauvre pierre précieuse écarlate. Le jeune garçon avait été déçu, mais il ne lâchait pas la piste. Il était convaincu que le rubis avait quelque chose à voir avec la disparition de cette El, et même des deux autres filles.

Il devait réussir.

XxxX


Itachi jeta un coup d’œil vers une Maude renfermée, mais dont les joues étaient écarlates. Ils venaient d’apprendre qu’elle allait s’encoquiner avec un Charles dans cinq jours. Deidara avait éclata de rire en lançant une grimace à Itachi sous le signe "Ta p’tite copine se trouve un nouveau chum !"
Le renégat n’avait pas réagi. Il était resté indifférent, même s’il bouillait intérieurement. Il n’y avait que les filles pour faire des idioties de ce genre. Sortir avec un AUTRE garçon juste avant de partir ! Pff.

« Maude, t’es vraiment chiante. Y’a plus important que ce con dans la vie, s'énerva Élizabeth. On dirait que tu te fous de ce qui nous arrive ! »

L’adolescente blonde lui lança un regard glacial, et la chinoise se renfrogna. Elle n’avait pas dit tout ce qu’elle avait dans le cœur. Mais qu’est-ce que Maude avait changé ! Pourquoi donc ? Il fallait qu’elle retourne avec le glaçon Itachi. Peut-être pourrait-il arranger son caractère d’enfant gâtée.

« On est pas obligé de partir à la seconde près ! » S’insurgea Maude, qui se leva brusquement de son siège. Elle laissa échapper son verre de vin sur le sol, tâchant ainsi la moquette blanche.
« Ce George peut bien attendre une semaine ou deux ! »

« Je ne veux pas rester ici ! S’il peut nous aider, autant y aller maintenant », se fâcha Pein, qui lui aussi se mit sur pied.

« Alors vas-y, mais sans moi. »

« Oh, arrête de faire ta snob », maugréa Élizabeth.

Elle s’enfonça dans le matelas tout en savourant l’effet de son insulte auprès de Maude, qui ravala son commentaire. C’était la première fois qu’on lui disait cela et elle sentir son cœur se serrer. Chaque battement lui prodiguait une horrible sensation dans son corps, comme s’il déversait de l’acide brûlant. Maude respira un bon coup et ses yeux parcoururent les visages des autres personnes présentes. Son regard croisa celui d’Itachi et sa souffrance augmenta. Il possédait une lueur courroucée.

« Au revoir », dit sèchement Maude.

Elle contourna Pein et monta les escaliers. Elle parcourut rapidement le grand hall. La jeune femme ignora sa nanny qui tentait de dissuader Tristan de prendre une chaise pour aller chercher une crème glacée dans le congélateur. À l’extérieur, il neigeait. Maude s’enferma dans sa chambre pour pleurer en paix.

Au sous-sol, le silence s'installa.

« Tu l’as vexée », constata Deidara.

« Fallait lui dire la vérité en face. Je suis tannée de son attitude snobinarde et égoïste », dit Élizabeth, qui croisa les bras.

À ses côtés, sur le divan immaculé, Itachi ferma les yeux.

« On part quand ? »

« Demain matin. »

XxxX


Un saphir ? Pourquoi cette Zafara — ou Éli — avait-t-elle laissé un beau saphir dans ses affaires, chez lui, à Suna ? Comme c’était étrange…

XxxX


« Elle arrive avec les nukenins », murmura une voix.

Une main d’homme se posa sur son épaule. George arrangea ses lunettes rondes. La quarantaine faisait son arrivée. Il tapota l’épaule de Marco.

« Oui, Marco-kun, tu as raison, comme toujours. »

« Alors, allons chercher Louis-kun. »



Hey! Hey! Je trouve que Sasukette fais vraiment pitié…il cherche lui-même des réponses. Pôôôôvre chou! ( Faudrait que l’A.S vienne le tuer…oups! J’ai riiiiiiien dit.). Le chapitre est un peu moins drôle, mais le prochain serra plus du Dei-dei powa! Yeaaaah!

Reviews?

J'étais suposée mettre le texte du journal en italique, mais, ceux qui écrivent des fictions ici comprennent, ayez pitié de moi! Ça m'aurait prit autant de temps le mettre en italique que d'écrire le chapitre. Des heures!




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