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Fiction: Trois tarées

Pouf! Dans le monde de Naruto. Pouf! À Québec. Ils se font bousculer de gauche à droite, comme des poissons rouges. Au début, ils sont six. Ils restent six. Puis huit, et six, encore huit, et finissent six. Que dire, que dire? Tout ça à cause de ça. Résumé du chapitre 10:" Apportez les calmants, Pein devient dingue!"."Espèce de pédophile fou! Quand je serais grand, je...Au fait, c'est Sasuke, pas SASUKETTE!"." Qu'il a des belles fesses, ce Deidara!"
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love_itachi (Féminin), le 20/12/2007
Kikou! C’est moi pour le chapitre 6! C’est bien non? Nos tarées sont de retour chez elles!

PS : Les villes n’existent pas dans la vraie vie. Pas besoin d’aller chercher votre carte géographique. XD!

PS2 : Chez Élizabeth, quand elle parle avec sa famille, c’est toujours en chinois, mais je l’ai traduit pour votre confort personnel.




Chapitre 6: De retour à la normale



« Poussez-vous! », grogna le policier aux journalistes qui essayaient par tous les moyens de photographier les trois jeunes filles.

Maude, Éliane et Élizabeth se cachèrent le visage devant les flash incessants des caméramans et des questions que les hommes et les femmes leur bombardaient. Après être disparues durant un mois entier, le trio revenait saines et sauves chez elles. Un homme avait appelé la police après avoir remarqué les trois femmes couchées sur le sol graniteux d’un supermarché.

Le policier fit asseoir les jeunes filles sur la banquette arrière de sa voiture.

« Qui vous a enlevées? », demanda-t-il en prenant place près du volant. « Mme Émond a signalé votre disparition quand elle est montée dans votre chambre, Mlle Maude. D’après elle, la chambre était dans un état épouvantable. Comme si une tornade avait passé la chambre au peigne fin. Il n'hésitait pas, le kidnappeur. »

Maude, Éliane et Élizabeth ne répondirent pas. Qui les croiraient? Elles passeraient à l’asile.

« Pas très bavardes on dirait, hein? »

« On veut juste rentrer chez nous. », maugréa Éliane. « Rentrer à Belle-de-jour en paix. »

« Sorry de vous dire que vous devriez passer par le poste de police avant. C’est à Rose-Champagne qu’on vous a retrouvées, c’est donc ici que vous allez passer votre interrogatoire. »

Elles s’enfoncèrent dans leurs sièges. Belle-de-jour se nommait ainsi grâce aux fleurs portant ce nom qui fleuraient la région. Quarante ans plus tôt, on aurait cru que ce serait une ville fantôme. Uniquement des vieillards y vivaient. Mais Xavier Émond, le grand-père de Maude, avait vu le bon potentiel de la ville et avait réuni une centaine de gens pour construire une usine de fabrication de métaux. Belle-de-jour s’était donc repeuplée.

Rose-Champagne, elle, s’était plutôt battie environs quatre siècles plus tôt, lors de l’arrivée des colons français. La ville était très pratique pour couper du bois, car ses alentours en débordaient.

Élizabeth soupira et regarda le paysage qui défilait devant ses yeux. À se demander si elle rêvait. Mais pourquoi donc étaient-elles revenues dans leur monde normal? Un monde ennuyeux et routinier. Elle voyait déjà sa belle-mère l’engueuler pour lui reprocher sa longue absence alors qu’elle n’écouterait même pas un mot, son père se mettre à pleurer. Ses beaux-grands parents la gronder et son demi-frère de bébé gâté lui voler toutes ses coffee crisp. Injustice! Sa vie à Suna à enquiquiner Gaara était si douce, si agréable! Mais était-ce réel? Avait-elle vraiment vécu ce moment troublant dans un peu différent du sien?

« Éli », chuchota Maude assez bas pour que le policier ne l’entende. « Tu crois qu’on a rêvé… N’était-ce que nos fantasmes qui se sont révélés? »

« Tu as mis de la drogue dans nos verres de jus? », demanda Éliane sur le même ton.

« Non. »

« Alors on a pas rêvé. »

‘’Et Orochimaru n’a que profité de moi’’, déplora intérieurement la jeune femme.

Elle rejeta une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille. Ses yeux noisettes parcoururent l’extérieur. Orochimaru… Mais pourquoi donc?

Le chauffeur fit un virage serré et Élizabeth et Maude se plaquèrent brusquement contre Éliane. Celle-ci suffoqua. Elle repoussa la blonde qui se trouvait au milieu. Mais la chinoise ne l’entendait pas de cette oreille. Elle tassa Maude vers la brune qui répliqua aussitôt. Le teint de la fille aux yeux bleus vira au violet. Mais ce qu’elles étaient lourdes ses amies! Elle sortit ses coudes et les repoussa d’un coup sec.

« Z’avez fini ou quoi?! », s’exclama Maude, furieuse.

D’un regard, Éliane et Élizabeth décidèrent du futur. Elles bondirent sur la blonde et l’écrasèrent le plus qu’elles pouvaient. Excitée, la jeune fille donna un coup de coude sur Élizabeth. Celle-ci se plaqua contre la porte, étouffant sur le poids de ses deux meilleures amies.

« À l’attaaaaaaaaaaaaaaaque! », hurla Éliane, oubliant qu'en tant que l’aînée du groupe, elle devait être plus réservée.

La bagarre s’accentua, chacune voulant écraser sa voisine.

‘’ De vrais gamines ‘’, songea le policier en souriant. Il songeait évidemment à ses enfants encore petit. « Hola les filles! On est arrivés. »

Éliane, Élizabeth et Maude arrêtèrent net leur jeu. Déjà? Elles s’époussetèrent et sortirent de la voiture. Elles suivirent le policier à l’intérieur de la bâtisse blanche. Elles saluèrent d’un bref mouvement de tête les autres personnes présentes et entrèrent dans une salle où se trouvaient deux hommes. Les trois filles s’assirent prudemment.

« Je suis l’inspecteur Wakson et voici mon collègue Bridgewel. », commença le plus grand des hommes. « Je veux savoir votre version des faits. Des personnes soupçonnent une fugue alors que vos parents proclament que vous avez été enlevées. Quelle est la vérité, mesdemoiselles? »

Elles se turent quelques minutes. Les détectives crurent qu’elles maîtrisaient leurs sentiments pour mieux expliquer. Élizabeth fut la première à parler :

« Trois hommes sont… », mentit-elle. Elle fit semblant de renifler de peur. « Ils sont entrés dans la chambre et…et… »

« Ils nous ont pris par les cheveux », poursuivit Éliane en comprenant le plan de son amie.

« Que vous ont-ils fait par la suite? », les pressa Bridgewel.

Maude éclata dans un faux sanglot très convainquant. Élizabeth la tapa amicalement dans le dos.

« Ils ont menacé de… de nous violer si nous ne les suivons pas! », pleura la blonde en suivant l’exemple de ses partenaires de comédies.

« À quoi ressemblaient-ils? », demanda Wakson plus calmement que son compatriote.

L’image de Gaara apparut dans l’esprit d’Élizabeth. Elle réprima un sourire triste. C’était le moment de se venger de lui!

« Il y… y avait un rouquin aux yeux verts », se plaignit-elle. « Il avait un tatouage qui signifiait cœur sur le front. Le deuxième… »

« …avait de longs cheveux noirs et des yeux bleus », continua Éliane.

L’histoire devenait de plus en plus crédible à mesure que les filles parlaient. Elles décrivirent de nombreuses scènes violentes auxquelles elles n’avaient évidemment pas participé. Au bout de deux heures, à court d’idées, elles arrêtèrent de parler. Maude sécha ses fausses larmes et fit son possible pour ne pas éclater de rire. Les inspecteurs avaient tous gobé l’histoire! Élizabeth et Éliane semblaient être dans le même état qu’elle.

Les trois jeunes filles se levèrent et suivirent de nouveau le policier. Elles entrèrent dans la voiture, et Maude prit soin de ne pas s’asseoir au milieu, laissant la place à Éliane qui ronchonna. La voiture traversa la ville et se rendit à Belle-de-jour. Après une bonne vingtaine de minutes, il s’arrêta devant la maison de la brunette au 232, rue du Sphinx.

C’était une maison ordinaire aux murs de briques et aux fenêtres carrées. Éliane débarqua du véhicule et entra chez elle. L’intérieur était spacieux, aux couleurs de terre et de ciel, à l’odeur du pain fraîchement fait. Elle était composée de deux étages : le rez-de-chaussée qui contenait la cuisine, le salon, la salle à manger et une toilette. Le deuxième étage était réservé aux chambres et à la salle de bain.

Éliane enleva ses souliers en espérant de tout son cœur que sa mère dormait encore pour travailler le soir. Malheureusement, Mme Duchenne était levée. En entendant la porte claquer, elle lâcha son regard de la télévision, se leva du sofa marrons et se précipita à l’entrée. Quand elle vit sa fille unique, les larmes lui coulèrent des yeux.

« Éliane! », s’exclama-t-elle en sautant dans les bras de la jeune adolescente. « Ma pauvre chouette! Mon amour! Mon ange! »

Éliane tenta désespérément de se défaire de l’étreinte de sa mère. Après plusieurs minutes, elle réussi à atteindre sa chambre.

Tiens, le bordel était toujours présent. Elle haussa les épaules et s’étendit dans son lit au matelas moelleux et aux couvertures jaunes poires. Ses pensées étaient, comme toujours, fixées sur Orochimaru. Que faisait-il en ce moment? S’inquiétait-il pour elle? Comme ses cheveux soyeux et ses yeux dorés lui manquaient! Elle avait tellement besoin de lui, de sa présence, de son odeur. Éliane était en manque total d’un serpent pervers. Elle tourna son visage vers le côté. Un cadre contenant une photo s’y trouvait sur la table de chevet. Un homme aux cheveux bruns enlaçait une femme rondelette aux yeux pâles, alors que la fillette, souriante, tenait dans ses bras un petit chat noir.

Son père… mort quatre ans plus tôt dans un accident de voiture. Éliane soupira et se leva. Elle entra dans la salle de bain et fit couler la douche. Elle avait besoin de se détendre. Que se détendre.

XxxX


La voiture continua son chemin. Élizabeth et Maude soupirèrent, redoutant la réaction de leurs parents respectifs. Après plusieurs minutes, elle s’arrêta devant un immense manoir. Le manoir Émond. Les parents de Maude étant très riches grâce à l’usine, ils n’hésitaient pas à le montrer. La blonde en avait ras-le-bol de sa richesse. Elle enviait chèrement ses amies qui vivaient normalement. Où leurs familles ne cherchaient pas désespérément l’excellence.

Maude descendit du véhicule et marcha d’un air morne jusqu’à sa porte d’entrée. Elle tapa le code pour ouvrir la porte. Elle entra chez elle, soupira, et enleva ses chaussures. Ses parents capoteraient s’il n’y avait qu’une seule tâche de poussière dans la maison.

Un petit garçon de douze ans fit son apparition devant elle. Il avait des courts cheveux roux frisés et des yeux aussi clair que ceux de sa sœur aînée. De petite taille, il était menu comme tout enfant de son âge.

« Va-t-en, Tristan », siffla Maude, ne voulant pas que son frère ne fasse de commentaire, surtout sur sa tenue trop grande pour elle. « Et ne dis surtout pas à Maman que je suis rentrées. »

« En échange de… », la nargua le gamin.

« Je te rends tes jeux vidéos »

Il acquiesça d’un bref mouvement de tête et détala dans les nombreux couloirs richement décorés du manoir. Maude soupira et, sur la pointe des pieds, marcha jusqu’à l’escalier principal qui menait aux chambres.

La maison, richement décorés, comportait quatre étages. Le sous-sol où se trouvait les salles de réunion de Olivio Émond, le père de Maude; le rez-de-chaussée comportant la cuisine, le salon, la salle de séjour, le hall d’entrée, plusieurs toilettes et salles de bains et la pièce où se trouvait le piano obligatoire des membres de la famille; l’étage des chambres où se trouvait aussi la pièce de lavage et de nombreuses salles de jeu; et enfin, le dernier étage qui regroupait les plus belles pièces de collections et photos de la famille et une pièce où Ramaya Émond, la mère de Maude, jouait au bridge ou à toutes sortes d’autres jeux étranges. La blonde soupçonnait même sa mère de regarder des films pornos.

« Miss Maude! », s’exclama une douce voix féminine. « Oh my god! You’re…you’re… »

Milicia Noara, la nanny, ne parlait pas un mot français. Maude lui assura gentiment que tout allait bien et regagna le hall.

C’était un pièce immense au plafond haut et à la moquette pourpre qui décorait le plancher. Les murs crèmes débordaient de vases, de chandeliers et de statues de toutes sortes. Des tableaux d’une valeur inestimable brillaient de milles feux.

« Je hais ce monde. »

Elle monta l’escalier et entra dans sa chambre. Elle était grande, aux murs verts foncés et un lit de princesse aux dras blancs. Maude avisa le bureau immaculé où se trouvait son ordinateur portable. Devant celui-ci se trouvait une chaise moelleuse dont la couleur se confondait à celle d’un mur. Une télé plasma, une garde-robe et une porte pour une salle de bain complétaient l’ensemble.

« Je me sens vide dans ma chambre. »

Elle s’effondra sur son lit. Les larmes coulèrent sur ses joues.

Itachi…

Elle éclata en sanglot.

XxxX


Étant seule dans la voiture, Élizabeth songea aux derniers évènements avec plus de calme que ses amies. Bien que la vie à Suna soit palpitante, elle ne s’était pas trop attachée aux habitants pour vraiment s’émouvoir de son départ précipité. Ce qui l’inquiétait plus, c’était comment elles étaient allées dans ce monde et comment elles étaient revenues. Tout cela la détermination dépassait. Dans l’équipe, c’était elle qui avait l’esprit logique. Éliane avait une mémoire phénoménale et Maude, qui lisait tout et n’importe quoi, possédait de vastes connaissances dans le domaine du paranormal.

‘’ À nous trois, nous serions peut-être capable de résoudre le problème’’, songea Élizabeth, qui se gratta la tête. ‘’ Si le problème est vraiment hors du normal, Maude saura le trouver, Éliane retiendra tout ce qu’il faudra savoir et je ferai les liens entre tous les éléments. ‘’

La voiture roula sur un nid-de-poule et Élizabeth ne s’en rendit même pas compte.

‘’ Serait-ce un dieu qui aurait fait cela? Mais pourquoi donc un dieu—ou Dieu—aurait-il transporté trois filles totalement normales et inintéressantes dans un monde de ninja? C’est carrément impossible! Non, ce serait idiot qu’un dieu fasse cela. On ne peut pas sauver le monde de Naruto de toute façon. Alors quoi? Des fantômes? Un phénomène scientifique causé par je ne sais trop quoi? Ou bien, un geste qu’une de nous trois aurait causé et qui aurait provoqué un bouleversement spatio-temporel? Peut-être… Bref, j’suis trop fatiguée pour continuer à réfléchir. ‘’

Elle débarqua de la voiture qui s’était arrêtée depuis un bon moment déjà. Elle entra chez elle, ne prit même pas la peine d’enlever ses souliers et se faufila dans sa chambre. Murs blancs, lit blanc, plafond blanc, bureau blanc. Tout était immaculé dans la chambre d’Élizabeth. Elle s’effondra sur son matelas et glissa une main sous son oreiller. Les coffee crisp étaient toujours en sûreté.

« Lanna! », cria la voix de sa belle grand-mère en chinois. « Descends immédiatement! »

Élizabeth soupira. Mais pourquoi donc ses beaux grands-parents l’appelaient-ils par son ancien nom chinois? Elle descendit les escaliers et entra dans la cuisine où sa belle-mère préparait le repas. Bien entendu, sa famille se foutait totalement de sa disparition prolongée.

Son petit frère de sept ans, un vrai bébé gâté, trépignait sur la table. C’était un garçon sans cervelle, sans pudeur et sans politesse. Élizabeth prit place près de lui et cassa deux baguettes soudées ensemble. Son père, toujours absent, ne souperait pas avec eux ce soir. Les femmes déposèrent la nourriture sur la table alors que le grand-père s’occupait des bols de riz et de la soupe. Élizabeth n’hésita pas sur le vinaigre qu’elle versa généreusement sur son riz et dans ses plats. Elle savait qu’elle allait encore avoir les lèvres bleues, mais la chinoise s’en foutait.

« T’étais où, Élizapest? », demanda Xu-Lee, son petit frère.

« Dans un royaume où les lapins deviennent dictateurs. »

« Wow! », s’impressionna le jeune garçon.

Élizabeth roula des yeux et continua à manger. Xu-Lee était si idiot parfois. Étrangement, elle fit un lien. Xu-Lee : Rock-Lee. La ressemblance était si évidente!

XxxX


Itachi glissa un kunai dans sa manche. Il lança un regard glacial à tous les animaux qui se trouvaient sur la falaise. Le corps de Kaori gisait près de lui. Une pulsion meurtrière s’était réveillée.

Maude et ses amies avaient tout manigancé depuis le début. Maude devait sûrement appartenir à un village ninja ennemi. Il était sûr de ça. La blonde l’avait fait tomber en amour avec elle pour l’espionner et rapporter des informations sur son village. Le pays de l’herbe.

Il fixa les cadavres de chasseurs de déserteur. Pff. Des shinobis du pays de l’herbe. Tous des faibles.

Itachi se promit que la prochaine fois qu’il croiserait Maude ou une de ses copines, il n’hésiterait pas à lui faire du mal.





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