Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Trois tarées

Pouf! Dans le monde de Naruto. Pouf! À Québec. Ils se font bousculer de gauche à droite, comme des poissons rouges. Au début, ils sont six. Ils restent six. Puis huit, et six, encore huit, et finissent six. Que dire, que dire? Tout ça à cause de ça. Résumé du chapitre 10:" Apportez les calmants, Pein devient dingue!"."Espèce de pédophile fou! Quand je serais grand, je...Au fait, c'est Sasuke, pas SASUKETTE!"." Qu'il a des belles fesses, ce Deidara!"
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love_itachi (Féminin), le 01/12/2007
Hop! Me voici pour le cinquième chapitre, une chanson dans la tête qui m’aide, un beau Itachi en affiche devant moi, c’est-à-dire devant mon lit, mes lunettes bien accrochées sur mes oreilles, l’ordi portable sur les genoux, la lumière fermée, un chien de chaque côté de moi et des bonbons et un café près de moi! ( Comme L dans death note!)

Moins drôle que les précédents, plus axée sur les sentiments, avec une touche de cruauté sadique sortit de mon esprit déranger.
Rappelle :
« Paroles des personnages »
‘’ Pensées des personnages’’
XxxX = changement de tarées
OooO = Même tarée, scène différente.
Je vous donne le mot magique et le titre!
Enjoy!




Chapitre 5: Retour



« Passe moi la balle! », cria un bambin à son copain Zueki.

« Je te l’envoie! Super kick ninja, Yah! », s’exclama son ami.

Il fit un coup de pied de « ninja » et pila sur une surface molle. Cela retint son attention. Il se pencha et se mit à tâter le sol. Son ami Kekan s’approcha de lui.

« Je déteste les demi-portions. », siffla une voix dans le sol.

Effrayés, les gamins détalèrent en hurlant, alors qu’une main boueuse sortait de la terre, suivie par une Élizabeth en manque de Coffee Crips. Pour qui ils se prenaient, les morpions? Le bambin avait tâté son sein, le pervers! Il ne savait pas que ça faisait mal à une certaine période du mois?! L’adolescente grommela de mécontentement et s’extirpant du sol sablonneux de Suna.

« T’en est une, je te signale », signala la douce et charmante voix de Gaara derrière elle.

Élizabeth grogna et se tourna vers lui, de la bouette (NdA : bouette est le mot québécois pour de la boue; à retenir, car il se peut que je l’utilise souvent!) dégoulinant dans ses cheveux sombres.

« Dans deux ans, je suis majeure, alors moi, je ne suis pas une demi-portion, contrairement à toi! »

La jeune femme remarqua que le sable s’agitait étrangement. Elle avait le don de se mettre les gens dans le dos! Soupirant bruyamment, elle enleva le plus de terre possible de son corps avant de s’approcher de Gaara, enfonçant son index entre ses côtes.

« Ne traite pas tes ainées de cette façon, fils de Kazekage ou pas! »

« Mon père est mort », annonça le jeune jinchuuriki d’une voix grinçante. « Tué par Orochimaru »

La chinoise ouvrit grand les yeux. Elle lâcha un « Oh! » général. Gaara dégagea la main qui lui faisait mal et lui tourna le dos, son sable retournant dans sa gourde.

« Pauvre tarée », marmonna Élizabeth, l’image de sa meilleure amie brune dans la tête.

« Quoi? »

« Rien, rien », répondit-t-elle sur un ton tout aussi cinglant.

Éli leva les yeux vers le rouquin, un sourire sadique aux lèvres.

« Sache qu’on en a pas fini de régler nos différents, jeune homme! »

XxxX


« Très distrayant, le meurtre du Kazekage, n’est-ce pas, Kabuto? »

« Effectivement, Orochimaru-sama »

« Demo… on a pas trouvé la jeune El… »

Au même moment, un cri retentit; suraigu et inhumain.

« Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre!! »

Et comme Orochimaru ne connaissait qu’une seule personne capable de crier de cette façon, une façon si attirante remplie de joie et de désespoir, il fit volte-face, les yeux grands ouverts.

« El? »

Ce fut un boulet de canon aux cheveux bruns qui lui sauta dans les bras, le renversant sur le sol bouetteux. La longue chevelure noire, maintenant bicolore : hésitant entre le noire et le brun, chatouilla le nez délicat de la jeune fille qui étouffa le serpent. Éliane se mit à geignit dans ses bras. Ne sachant trop que faire, il se mit à lui tapoter le dos.

« Ça va aller, El, tout doux »

Kabuto s’agenouilla et la dégagea de son maître.

« Y’a des ours dans cette forêt! Et des araignées! Oh, oui, beaucoup d’araignées! Et….et des crapauds! Oui, des crapauds. J’ai horreur des crapauds. Il y avait même des insectes bizarres. Je crois même avoir vu une mante religieuse! Et il y a des plantes toxiques, énormément de plantes toxiques! Des arbres, encore des arbres, beaucoup d’arbres, trop d’arbres! Je déteste les arbres! »

« El… », dit Orochimaru.

« Je crois même avoir vu un ninja de Konoha! Oui, oui. Enfin, il y avait aussi de la boue, partout de la boue! Mais la boue, c’est salissant non? Il a même plu, cette semaine, alors que j’étais toute seule, dans le noir. Et moi qui n’avais rien pour me protéger!.... »

« El, calme-toi », la rassura le serpent.

Mais les lamentations de la jeune femme persistait Elle se mit à sangloter, avant plusieurs minutes plus tard, de s’endormir dans les bras de son maitre.

« Wow », murmura Kabuto, impressionné. « Elle a vu tout ça alors qu’elle n’a passé qu’une semaine dans un boisé de Konoha, proche des champs… Ben dis donc, le village n’est pourtant qu’à un kilomètre d’ici! »

Les quatre d’Oto arrivèrent enfin.

« La voie est libre, Orochimaru-sama! Ils s’occupent uniquement du… », commença Tayuya.

Elle n’arrêta net en voyant celle qui lui avait causé tant de soucis.

« Pas de commentaire », fit sèchement le renégat. « Allez, on rentre! »

XxxX


« Konan! Comment oses-tu protéger cette gamine! »

« J’ai un nom, je te fais savoir, blondinet », marmonna Maude en lui lança un regard noir.

« Yeah, mais elle est…végétarienne! », s’écria Deidara. « C’est une horreur ! »

« Le fait que je suis végétarienne te dérange? », siffla la jeune fille. « Le fait que TU manges ces pauvres bêtes me dégoûte! »

« Toi, tu me dégoûte! Je comprends que tu sois mince, tu ne manges pas de graisse! Et ton fer? Et ton calcium? Tu le prends où? Yeah? Où! »

« Le fer se trouve dans les épinards et les brocolis contiennent plus de calcium que le lait, tu sais! Et de plus, je bois du lait de soja. »

« Mais…mais…c’est pas mangeable, yeah!

« Si! C’est bon le tofu »

« Vous allez arrêter de vous chamailler comme des gamins?! », s’impatienta Pein en entrant dans le salon du repère de l’Akatsuki. « Le fait qu’elle soit végétarienne ne dérange rien de notre plan. Et je ne suis pas sûr que manger des légumes nous tuera, Deidara-san »

Le nukenin grommela, mais n’osa pas contredire son chef.

« Et tu sais que les brocolis augmentent la capacité intellectuelle? », railla Konan en enlaçant son amie par les épaules. « Tu en aurais besoin, blondie! »

Les membres de l’Akatsuki pouffèrent de rire. L’artiste, insulté, tourna sèchement les talons, bousculant au passage Kisame.

« Quel caractère », ne put s’empêcher de dire Maude.

« Et moi je le supporte tous les jours », soupira Sasori, sa grosse queue de métal se balançant de gauche à droite.

« Pauvre de toi, Sasori-sama », déplora la blonde.

« Au moins, Itachi-san t’a enseigné le respect »

« Sauf pour les blonds! »

« Mais tu es blonde », dit Hidan, bien installé dans un fauteuil moelleux.

« Iie. La vraie couleur de mes cheveux est brun pâle, mais j’ai rajouté des mèches blondes. »

Konan interrompit la conversation en disant qu’elle et Maude devant partir au village le plus proche afin de lui acheter des vêtements appropriés. La jeune femme blonde prenait les fringues de la fille aux cheveux bleus, mais ceux-ci n’était pas n’était pas à sa taille, Konan étant plus grande et plus musclée.

Dès qu’elles furent sorties, Maude parla librement :

« Merci, Konan-sempai »

« Bah! Tu n’allais quand même pas porter tes vêtements déchirés? Et puis, les miens ne te vont pas vraiment. »

Excluant Itachi, Konan était la seule personne à savoir d’où elle venait et quelle était sa relation avec l’Uchiha.

« J’ai l’impression qu’Itachi-kun m’évite depuis que j’ai refusé ses avances…. », déplora Maude en levant ses yeux de saphirs vers le ciel.

Quelques jours plus tôt, le nukenin l’avait bloqué le passage dans un couloir et avait tenté de l’embrasser en la plaquant contre un mur, mais l’adolescente l’avait repoussée. Depuis ce temps-là, Itachi disparaissait souvent pendant la journée.

« Il n’a pas compris ta réaction, c’est tout. Tu n’as pas à t’en faire, il va te revenir, ton Itachi-chounet »

Mais Maude n’était pas aussi convaincue….

Voyant que son amie disparaissait de la réalité et qu’elle ralentissait, Konan lui tira le bras, la forçant à aller plus vite. Maude avait beau être impulsive et avoir un incroyable franc parlé, ce qui n’était pas toujours agréable, la jeune fille possédait une loyauté à tout épreuve et savait énervée facilement Deidara, ce qui avait immédiatement plut à l’Akatsukienne.

« On pourra acheter des jupes! Et des jolis hauts! », s’enjoua Konan quand elles furent rendues dans le petit village bondé.

Maude la perdit de vue. Elle s’était figée et ne réagissait pas aux nombreux passants qui la bousculaient pour passer. Les larmes lui vinrent aux yeux.

Non….

Il ne pouvait pas lui faire ça!

XxxX


« Ça va faire 8, 59$, mademoiselle », déclara le caissier du motel.

Les hôtels et les motels devenaient de plus en plus chers, c’est ce que pensait Élizabeth en payant. Pourquoi?

« Viens chez nous! », insista Temari en la tirant par la manche pour la faire sortir de l’endroit.

« Vivre avec Gaara ne m’intéresse pas vraiment… », soupira la jeune femme qui rangea précieusement son portefeuille dans sa poche de sa jupe en jeans. « Ce con ressemble à une guimauve. »

« T’avais juste pas à lui lancer une pomme sur le front! »

« Il le méritait! Il m’a dit que le noir n’était pas une belle couleur de cheveux et que je ressemblais à un zombie! »

Élizabeth se renfrogna et fourra ses mains dans ses poches. Le silence dura quelques minutes.

« D’accord », accepta-t-elle soudainement. « Seulement si c’est toi qui cuisine! »

« Ouais. De toute façon, ils ne savent pas cuisiner. Kankurô est capable de cramer l’eau des pâtes. »

La chinoise s’arrêta et lui tendit la main. Temari fut surprise par ce geste méconnu de son monde.

« Pour sceller l’entente », expliqua Élizabeth.

La Konoichi hésita encore un moment avant de la serrer. Éli sourit, prit son amie dans ses bras et l’étreignit en riant. Son rire s’éteignit et la jeune femme murmura entre ses dents :

« Prépare-toi à souffrir, rouquin! »

XxxX

Non…. Les larmes coulaient librement sur ses joues. Elle baissa les yeux sur ses seins quasi-inexistants, puis sur sa peau d’une pâleur terrifiante, enfin sur ses hanches trop grosses malgré son manque évident de gras sur le corps. Maude se mit à trembler. Une onde de rage s’empara de son être, suivit par de la honte. Il était normal qu’il ne veuille plus d’elle; elle le repoussait tout le temps. Et surtout avec son physique peu avantageux…

Une autre femme, plus jolie, était dans les bras d’Itachi. Elle possédait une magnifique chevelure noire qui tombait librement sur ses épaules, une peau blanche comme l’albâtre, et des beaux yeux verts qui ne voyaient que le renégat. Elle était svelte et élancée. Maude la connaissait. Oh oui! Leurs routes s’étaient déjà croisées quand la blonde avait fait un tour dans le village, quelques jours plus tôt. Cette fille, une putain même, se nommait Saori. (Amen à celle qui ma fournit ce nom, car je suis nulle pour en créer.). Elles s’étaient détestées en un seul regard, rien d’autre. Maude avait apprit son nom quand un passant assoiffé de désir s’était approché de la putain et avait crié son nom.

Itachi se pencha vers Saori pour cueillir un baiser sur ses lèvres rouges sangs, ne se doutant pas que celle qui était sa petite amie les regardaient à quelques mètres seulement
d’eux. La putain lança un regard ironique à Maude, embrassant de plus belle le renégat. Si elle avait été plus puissante, la blonde l’aurait tuée sur le champ, mais elle n’était qu’une gamine qui n’était même pas originaire de ce monde.

Maude regarda le sol, prise d’un sanglot étouffant. Elle ferma les yeux, fit volte-face et marcha, tête baissée, vers la sortit du village. « Cœur brisé », elle avait toujours cru que c’était une métaphore, mais maintenant, elle sentait son cœur se briser en milles morceaux, sans rien pour amortir sa chute dans le néant. Elle n’avait rien à faire dans ce monde. Elle ne vit pas le regard rempli de satisfaction de Saori.

La blonde déambula dans les rues bondées de Suichi, le village, le regard vide d’émotion. Elle ne voyait plus rien devant elle. Elle s’arrêta seulement quand Konan lui prit le bras. L’Akatsukienne semblait affolée.

« Maude-chan! Ça fait cinq minutes que je t’appelle! Tu ne m’ente… »

« Je retourne à la cachette. », fit sèchement Maude sans lui accorder un regard.

Elle voulait pleurer en paix. La blonde se défit de l’étreinte de Konan et disparu dans la foule. La nukenin regarda devant elle, une mine d’étonnement sur le visage. Depuis quand Maude était-elle si froide? Elle était certaine qu’une journée de magasinage lui ferait du bien. La bleue lui avait même acheté une camisole bleue! C’était à n’y plus rien comprendre…

Mais Konan était quelqu’un de déterminé. Elle n’était pas la coéquipière de Nagato pour rien! Lui qui se faisait appeler Pein pouvait vraiment être d’une humeur massacrante pendant longtemps. Elle bomba le torse, fit volte-face et marcha avec le pas fier là où que Maude revenait. Que vit-elle?

Saori revola quelques mètres plus loin, alors qu’Itachi recevait une de ses gifles. La joue rouge, les sharingans allumés, il regarda Konan d’un air méchant.

« Que veux-tu? », siffla-t-il.

Konan enfonça son index entre les côtés d’Itachi.

« Je te rappelle que tu as une petite amie! », s’exclama-t-elle, furieuse. « Et elle t’a vu avec cette...pute! Tu es sensé lui rester fidèle! »

Le renégat enleva d’un mouvement sec la main de sa compagne.

« Je me fous de cette idiote. », dit-il froidement. « Et je me fous de toi. Mêle-toi de tes affaires, imbécile. »

« C’est pas parce qu’elle a refusé tes avances que tu dois la détester! Maude n’est pas une pute! Aimer quelqu’un, ce n’est pas toujours couché avec! Et puis, elle dort dans le même lit que toi, malgré elle, et… »

« La ferme! De toute façon, je vais la tuer. »

Ce fut comme une gifle pour Konan. Itachi la repoussa et disparu à travers la foule, ne se souciant nullement de l’état de Saori.

OooO


En entendant le bruit du claquement d’une porte, Deidara décida de venir voir qui était entré. Il pourrait peut-être énerver Maude, si c’était elle. Laissant sa cape d’Akatsuki dans le salon, l’artiste ne fit pas deux pas qu’il fonça presque sur la blonde.

« Hey! Maude, tu ne regarde pas quand tu… »

Il coupa net sa phrase. Il venait de croiser le regard de la jeune végétalienne. Un regard absent…

« Pousse toi, Deidara », fit-elle d’une voix blanche.

Elle ne le laissa même pas répondre qu’elle s’enfuit dans un corridor. Deidara haussa les sourcils. Elle était bizarre… Bah! Elle avait sûrement vu une araignée géante. Il se mit à siffloter en songeant à une farce qu’il pourrait lui faire quand elle aura reprit ses esprits. À moins que… Un sourire sadique lui traversa le visage. Mais il n’eut pas le temps de faire le moindre geste qu’Itachi entra à son tour dans la maison. Deidara resta figé quand le renégat passa à côté de lui, kunai à la main. Il comprit tout de suite…

Un cri d’effroi lui glaça le sang. Puis une porte claqua. Maude se laissa glissé le long du mur. Les larmes lui venaient aux yeux.

‘’ Je ne suis qu’une idiote!’’, pensa-t-elle. ‘’ Itachi n’est pas un gentilhomme. C’est un nukenin! Il n’aurait jamais pu être mon petit ami. Je…j’ai cru que mon rêve serait réalité.’’

Un sourire macabre lui traversa le visage. Elle se releva alors que la porte qu’elle avait barrée s’ouvrait à voler, laissant apparaître un Itachi aux sharingans sortis.

‘’ Je vais mourir’’, songea Maude. ‘’ Des mains de l’homme que j’aime. Que j’ai aimé.’’

Elle fit face à son destin. Elle n’avait pas peur de mourir. Non. Et puis, Éliane et Élizabeth aussi allaient mourir. Car elles n’avaient pas d’affaire dans ce monde, tout comme la jeune femme. Maude le savait. Elles n’avaient pas découvert le moyen de rentrer chez elles, alors elles allaient être tuées. Ainsi va la vie.

« Tu n’as pas peur de crever, Maude-chan », susurra Itachi en s’approchant de son ex.

« La ferme et tue moi. J’en ai rien à foutre de la vie », dit-elle en croisant les bras. « Fais en sorte que ce soit rapide. »

« Tes désirs sont des ordres, mon ange. »

Itachi parcouru rapidement les quelques mètres qui les séparaient et leva son kunai devant les yeux de la jeune femme. Il la détailla une dernière fois du regard.

« Dommage, trésor. Tu étais très jolie, malgré ton manque de poitrine. Je vais me faire unplaisir de te démembrer après ta mort. Je pourrais peut-être garder quelques morceaux de ton organisme. Je sais pas moi… ton cœur par exemple. »

« Mon cœur ne t’appartient plus », répondit sèchement Maude, dégoûtée.

Itachi sourit. Maude se mit à ressentir des picotements douloureux dans tout son corps. D’un mouvement rapide, le renégat enfonça son arme dans l’endroit où se trouvait la poitrine de l’adolescente. Maude ferma les yeux, attendant le choc du coup.

XxxX


Quelques minutes plus tôt…

Éliane soupira. Elle marchait depuis une bonne demi-heure dans ce labyrinthe de corridor et n’avait toujours pas trouvé Orochimaru.

« Tu es sure que tu peux le trouver seule », railla Tayuya qui s’amusait à lui faire perdre la face depuis qu’elle était entrée dans le repère du serpent.

« Oui », affirma la jeune femme, déterminée.

La quatrième soupira, un sourire sadique aux lèvres. Éliane allait souffrir. Pas uniquement car elle ne l’aimait pas, car elle avait volé la place de la rousse dans les favoris du maître. Tayuya avait fait exprès pour que le serpent ne soit pas dans le repère. Malheureusement, un acte mathématique vint déjouer son plan rempli de déduction et de logique.

« Kabutooooooo-kun », s’exclama El en voyant le grisounet à lunette à l’intersection d’un corridor.

Le jeune homme sursauta.

« Aurais-tu vu Orochimaruuuuuuuuuu-sama? »

Kabuto répondit par l’affirmative. Son maître venait de rentrer et désirait voir Tayuya pour soit disant l’engueuler. La rousse déglutit. Mauvais. Très mauvais. Il fallait qu’elle parte au plus vite d’ici. À peine avait-elle fait quelques pas que la voix très tendre du serpent lui parvint aux oreilles.

« TAYUYA! »

Orochimaru apparu devant elle, la mine sévère. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Éliane lui sautait au cou.

« Maîîîîîîître! », s’écria-t-elle.

« El…ce n’est pas le moment vois-tu… »

« Mais maîîîîîîîître! »

« El », dit froidement Orochimaru.

Éliane eut un frisson glacial qui lui traversa l’échine. Elle recula sans protester et s’enfuie dans un couloir. Elle pouvait entendre son maître qui criait sur Tayuya car celle-ci avait dit à Kabuto de quelque chose. La jeune femme n’entendit pas la suite car elle s’enferma dans la chambre qui lui avait été donné. L’adolescente aux cheveux bruns courts qui maintenant lui atteignaient l’épaule –ils poussaient à une vitesse effarante depuis quelques temps. Était-ce dû à ce monde? —se laissa tomber sur le lit immaculé, les larmes aux yeux. Pourquoi le serpent lui avait-il parlé froidement? Et ce n’était pas la première fois depuis qu’elle était rentrée dans l’antre de celui-ci.

Elle lâcha un bruyant soupire. Elle eut ouvrit son cell. Aucun email. Ses amies l’avaient-elles oublié? Elle tenta de connecter Maude. Aucune réponse. De même pour Élizabeth. Mais que ce passait-il donc? Pourquoi tous ces malheurs s’abattaient sur elle? Pourquoi elle justement? Éliane ferma les yeux. La vie à Oto n’était pas si attrayante que Kishimoto le laissait croire.

Des larmes coulèrent sur sa peau qui palissait à cause du manque de soleil qu’elle subissait.

On cogna à la porte.

« El? », fit la voix d’Orochimaru. « El, tu es là? »

« Gné? »

Orochimaru ouvra la porte, découvrant la jeune femme couchée sur le lit blanc. Il s’approcha doucement du corps de l’adolescente de seize ans. Elle lui lança à peine un regard avant retomber dans ses pensées sombres. Il s’assit sur le lit.

« Que fais-tu? Tu boudes? »

« Non, je fais semblant. »

« El… »

« J’attend que le vortex spatiaux temporels qui m’a ramené à ma chambre me reprenne et me ramène dans la cuisine, car je crois que je pourrais manger un rhinocéros. Il faudrait aussi attendre que les Martiens reviennent de leur promenade sur Jupiter. »

« El… »

« Je sais, je sais. J’ai la tante la plus excentrique en ville. Tu n’as pas vu sa maison. Les couloirs, on dirait l’Égypte! C’est elle qui m’a appris à débiter des conneries de tout genres. Elle s’appelle Andromède, mais son vrai non, c’est Ginette »

« EL! », s’impatienta Orochimaru. « Cesse de parler et écoute moi! »

Éliane se tut. Elle fixa toujours le plafond de ses yeux noisette, tentant d’oublier par tous les moyens la présence trop proche du serpent pervers à ses côtés.

« Mais qu’es-tu? Tu agis comme une idi… »

« Fini les gentils sannins pervers? »

« Je ne suis pas un pervers, premièrement. Et puis, tu n’es qu’ici car ton corps m’intéresse. Tu es vraiment stup… »

« Hentai*! », hurla Éliane. « J’avais raison, tu n’es qu’un Hentai! D’abord Sasuke, ensuite moi! »

* Hentai : Pervers.

Orochimaru gifla Éliane. Celle-ci, étourdie, s’effondra sans connaissance sur le lit. Il se pencha vers elle, glissa ses lèvres contre les siennes, avant de sortir de la chambre. Sur le cadre de la porte, il se tourna pour regarder le corps de la jeune femme, avant de demander à Kabuto de venir la chercher pour en faire des expériences. Il ouvrit grand les yeux.

XxxX


Quelques minutes plus tôt…

Élizabeth marchait en compagnie de Temari dans une route de Suna. Elle rangea son cell dans sa poche. Bien sur, elle n’avait reçu aucun email de ses amies. La joie!

Temari entra dans une étrange maison—les maisons étaient toujours étranges à Suna—et pria son amie d’entrer. Élizabeth avait à peine fait deux pas dans l’immeuble qu’une rafale de sable l’envoya valser dans les airs.

« De quel droit permets-tu de l’emmener ici », cria Gaara en poussa sa sœur hors de la maison.

Élizabeth, sonnée, ne répondit pas, de même que Temari. Gaara leva la paume vers la pauvre chinoise. Elle ne se débattit même pas. Un étrange picotement lui parcourait le corps.

« Sabaku sousous! », annonça le jinchuuriki.

Son sable se referma dans le vide.

XxxX


Maude s’effondra sur le sol, avant de sentir son amie aux cheveux noirs pousser une plainte de douleur. Elle tourna son visage pâle vers Élizabeth.

« Que fais-tu ici? », murmura-t-elle alors qu’une terrible migraine martelait son crâne.

« Je sais pas, au dernière nouvelle, je me faisait tuer par Gaara »

« Idem pour moi. »

« On est au paradis? »

« On est pas supposées être en enfer »

« Ha ouais. »

Un cri de terreur semblable à celle d’une jeune Éliane tombant du ciel fit lever le regard des deux amies vers le haut. Une jolie brune manquait de s’écraser sur elles. D’un même mouvement, elles roulèrent d’une direction opposée et laissèrent le dos d’Éliane dire un bonjour au sol.

« Aie. », fut la seule réponse de la brunette.

« Bienvenue dans le monde des douleurs, très chère », susurra Élizabeth qui tourna sa tête vers sa copine.

En vol d’oiseau, on voyait trois silhouettes étendues sur le sol. Une portant des vêtements trop grand pour elle, une autre avec un chaperon rouge et une immense scie et la dernière en vêtements beiges sexy.

Elles étaient revenues chez elles…





différence en végétarienne et végétalienne: végétarien mange des oeufs et boits du lait. La végétalienne non.

La fin… tralala! Et la fic est bientôt finie. Lalala. Dans quelques chapitres. Trouloulou. Lapi lapa.

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