Fiction: papillion blanc

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Quelle belle journée pour une balade sur le dos d’un animal légendaire, n’est-ce pas ? L’eau de la mer était belle et calme, et malgré le vent froid, notre jeune garçon s’amusait beaucoup. Il pouvait déjà voir les côtes du continent, malheureusement. Leur balade pouvait bien tirer à leur fin, ce genre de souvenirs restera gravé dans sa mémoire. Il aimait bien l’idée de découvrir un monde nouveau et même de revoir sa mère ! Mais l’idée que Temari et Kankurô soient encore dans son monde à lui l’attristait. Peut-être pourra-t-il y retourner avec sa mère pour aller les chercher ? Mais une fois à terre, Gaara devra trouver un endroit où dormir, car la vie sauvage ne lui plaisait guère. Au souper d’hier, Oasara lui avait parlé d’un village, pas très loin. Radenga devrait l’amener le plus près possible, pour maximiser les chances de se faire trouver par les habitants du village. C’est un village paisible et pacifique. Le village s’appelait le village Sarutobi, comme le nom de famille du chef. La cité se trouve sur la grande plaine de Kusa, à plusieurs kilomètres de la côte.

Radenga grimpa sur la plage. Une fois les pieds sur le sable, Gaara prit une bonne bouffée d’air. Voyager de cette manière l’amusait, mais il avait un peu le mal de mer. Mettre les pieds sur la terre ferme le soulageait un peu.
Radenga baissa la tête vers Gaara et lui poussa gentiment le ventre avec son museau.
Il lui caressa la tête, amusé. Malgré la grosseur de la tête de la bête, Gaara se rendait assez facilement sur le front car Radenga avait déposé sa tête par terre.
Soudain, la bête éleva sa tête rapidement en regardant au loin. Il jeta un regard à Gaara et sauta à l’eau en poussant un léger cri rauque.
Surpris, le rouquin fixa la bête s’éloigner avec une vitesse vertigineuse.
Il haussa les épaules et fit volte-face.
Devant lui, se trouvait une plaine énorme. Si énorme, qu’on ne pouvait rien voir à l’horizon.
Le découragement l’envahit pendant qu’il contemplait tous ces kilomètres qui l’attendaient. Il pouvait presque entendre la plaine le narguer.

« Allez ! Vas-y si tu le peux ! Traverse-moi ! Trouve ton chemin jusqu’au village ! Allez ! Vas-y, vas-y ! »

Le pire, c’est que Gaara n’avait pas le sens de l’orientation. Je pense que tout le monde l’a remarqué. Même si la plaine ne contenait que quelques arbres ça et là, il y avait beaucoup de chance de tourner en rond. Et pire encore, il y avait sûrement des bêtes sauvages ici.
Il porta son attention à l’horizon, et il put apercevoir une grande montagne au loin… une montagne dont le sommet dépassait les nuages, un sommet bien blanc et lumineux.
C’est sûrement la montagne d’Iwa ! Il n’y a peut-être pas six-mille montagnes ici !
Bon, c’est bien tout ça, mais ce n’est pas en restant planté là comme une autruche qu’il pourra avancer.
C’est donc sur cette belle pensée que Gaara choisit de se rendre à un gros arbre qu’il apercevait au loin. Et justement, parlant d’autruche, une chose assez étrange défila devant ses yeux.
Sortie de nulle part, un troupeau d’autruches préhistoriques multicolores couraient comme des cinglées dans la plaine. Heureusement, Elles ne se dirigeaient pas vers Gaara. Ca serait le comble des malheurs, puisque de loin, elles avaient l’air énorme.
Gaara regarda passer le tourbillon de couleur les yeux et la bouche grande ouverte. Le troupeau finit par disparaître derrière une grosse masse de roches plus loin à la droite. Et c’est ainsi que le rouquin resta planté là en se demandant :

« C’était quoi ça ??? »

Mais bon, il a bien vu le petit ami de Nessi, pourquoi pas des autruches préhistoriques ?
Se remettant à marcher, Gaara se remit encore une fois à penser à ce qui lui était arrivé.
Il s’était échappé trop facilement de chez son père tyrannique, s’était fait pousser dans une bouche d’égoût magique par un sher mae (toujours selon lui), il avait fait la rencontre d’un vieux fou, apprit que sa mère était en vie, avait fait une balade sur le dos d’un monstre des mers et maintenant, des dinosaures de toutes les couleurs venaient de passer juste devant lui comme si de rien n’était. Et puis quoi encore? Des oiseaux géants? Un dragon? Ou bien des monstres cachés sous l’herbe dans l’espoir de manger les pieds des pauvres voyageurs?

En parlant de monstres…
Un homme, avec une coiffure très étrange, sur le dos de l’une de ces bestioles s’approcha tranquillement…
Gaara le fixa, avec un regard plein de points d’interrogations et un air ahuri imprimé bien comme il faut sur le visage.

- Yo!
- …

Un silence pesant s’installa. Le petit rouquin observa l’apparition juchée sur l’autruche préhistorique, qui est bel et bien assez gros. Il était habillé avec une veste grise tout à fait normale, un jean bleu pâle et des chaussures… des chaussures, quoi ! Mais sa coiffure… elle était toute grise, et toute ramassée bien haut sur le coté gauche de sa tête… en plus, il avait l’air bizarre avec son masque et son curieux bandeau avec sa plaque de métal qui couvrait son œil gauche.
Sa bestiole tenta d’attraper une sauterelle au passage. Justement, sa bestiole était très grande, environ… 2 mètres de haut sans le cou et la tête. Son cou était assez long, il gardait sa tête bien haute dans les airs. Sa couleur, d’un bleu et d’un vert chatoyant lui donnait un bel air. Il avait des pattes arrières de dinosaure, bien longues, et des courtes pattes avant qui étaient rétractées contre son ventre. Sa longue queue de dinosaure se balançait tranquillement…

- Alors le jeune, qu’est-ce que tu fais ici tout seul?
- Euh…

La question tira Gaara de sa contemplation.
L’homme continua :

- Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir un petit garçon tout seul en plein milieu de cette plaine. Où allais-tu donc?
- Je voulais aller au village Sarutobi, mais je me suis perdu. En fait, je suis perdu depuis le début, alors…

La première phrase était sortie d’un coup. Gaara était quand même méfiant vis-à-vis des étrangers, il n’était pas habitué à voir des personnes.

- Eh bien. Je viens de ce village moi-même ! Je chassais les Banachecks, mais je veux bien faire un arrêt le temps de te ramener au village. Je m’appelle Kakashi.

Kakashi fit un sourire sous son masque. Finalement, il avait l’air assez gentil.

- Et toi ? D’où viens-tu donc comme ça ?
- C’est compliqué à expliquer… en fait, je viens d’un autre monde, mais j’ai atterri ici il n’y à pas longtemps… mais là, j’a…
- Tu expliqueras tout ça au chef du village, allez, viens.

Kakashi sauta en bas de sa monture, attacha comme il faut les rênes autour de sa ceinture et tourna les talons pour entreprendre la marche. Gaara accéléra pour le rattraper et se mit à marcher près de lui. La bête près de Kakashi marchait avec des pas lourd, qui faisaient un bruit bien sourd à chacun de ses pas.

- Au fait, monsieur Kakashi… c’est quoi, un Banacheck?
- C’est ça.

L’homme aux cheveux argentés pointa l’animal à côté de lui.

- Celui-ci s’appelle Moon dance. Il est dressé. En fait, c’est comme un cheval, mais c’est bien plus facile à apprivoiser.
- Ah… le village, est-ce qu’il est loin?
- Non, non. Juste derrière la masse de roches plus loin devant.

Gaara fixa la « masse de roches ». L’arbre où il voulait aller était juste devant. Ca ne paraissait plus si loin que ça, maintenant.
Maintenant que Gaara avait les pieds sur le continent Nien, il était bien décidé à en savoir plus sur sa mère.




voila voila, une autre chapitre de postée. j'ai bien vérifier tout, mais des choses ont du m'échaper. autant me dire ce qui va pas. :)
donc, entrée en scène de kakashi et des banachecks. pourquoi pas des monstres mangeurs de pieds après? :D
bon. ma aller me faire chauffer des ailes de poulets miel et ails s'il-vous-plait.

soida. ( style wolfel)

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