Fiction: papillion blanc

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Quelle drôle de journée. Je réussis à m’évader facilement de chez moi, je tombe dans une bouche d’égout magique à cause d’un ( d’après ma brève observation ) sher mae, un vieux sénile m’apprend que ma mère n’est pas morte et moi je sais plus où j’en suis. Est-ce que je me suis rendu fou moi-même et que, en ce moment, je suis au milieu de la rue à Suna en train de parler à une poubelle ? Je n’en sais rien. Que faire ? Ce type… Comment il s’appelle déjà ? Oasama ? Quelque chose comme ca. Je ne sais pas pourquoi je pense à Ben Laden. Mais qui est Ben Laden ? Pourquoi Ben Laden ? Je suis peut-être fou dans le fond. Peut-être que je suis fou depuis des années et que je viens de m’imaginer cette vie, la supposée mort de ma mère et ce… Vieux devant moi. Je serais entièrement déconnecté de la réalité, je suis sûrement dans un asile, en train de me faire étudier par des psychologues, et ensuite… Je… Bon. Je panique. Autant me calmer maintenant.
J’ai mal au ventre, et un nœud dans la gorge. J’ai chaud, j’ai le tournis et j’ai soudainement envie de me coucher par terre et de vomir. C’est ça le stress ? Le vrai stress ? Malgré tout, je tiens bon. Je reste debout et fixe Ben…Euh Oasama sans m’évanouir.


- Tout va bien mon garçon ?
- Elle… est vivante ?

Gaara réussit à articuler malgré tout. Il se remit un peu, tentant de reprendre ses esprits.

- Oui, bien sûr. Ca va faire bientôt 6 ans qu’elle est revenue. Tu la connaissais sûrement.
- Oui… C’est ma mère.
- Oh ! Je vois... Mmh…

Oasara se remit à gratter sa barbe en réfléchissant. Si ce garçon est bel et bien son fis, il faudrait le lui amener. C’est la meilleure décision. Mais pour ça, il faut le ramener sur le continent. Mais il faut, pour ça, trouver un moyen de le faire traverser cette si grande étendue d’eau qui le sépare du contient.

- Mais monsieur Ben…Oasama…
- Oasara.
- Oui, c’est ca. Euh, si elle est sur le continent, je fais comment pour y aller ?
- J’y réfléchis mon garçon, j’y réfléchis… En attendant, tu peux te restaurer et te reposer. Tu es sûrement fatigué, n’est-ce pas?
- Oui, quand même… Mais je vais manger avant. Mais toutes mes provisions sont trempées. Il me reste juste plusieurs bouteilles d’eau comme provision.
- Ne t’en fait pas. J’ai beaucoup de nourriture pour une seule personne. Viens, je vais t’installer.
- Vous vivez seul ?
- Depuis plus longtemps que tu ne le pense !
- …

Oasara guida Gaara jusqu'à une hutte.

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Plus loin, bien plus loin, sur l’océan de Kiri.
Un grand et majestueux navire voguait tranquillement. La nuit était calme, un vent fort et juste dans le bon sens. Les conditions leurs étaient favorables. Le bateau avait plusieurs voiles noires, avec une figure de proue assez intimidante. Elle ressemblait à un dragon de Komodo couvert de pics sur la position d’attaque. Le capitaine du vaisseau se tenait droit, regardant l’horizon en espérant apercevoir l’île qu’ils cherchaient depuis si longtemps. Une île mythique dont les légendes racontent tant de choses. A commencer par le monstre qui protège les alentours de cette île. L’île en question se faisait appeler l’île aux aurores dû aux nombreuses et magnifiques aurores qui luisaient au loin durant le temps des ténèbres. Le bateau, qui était celui d’une bande de pirates, était fait solide, prêt à une bataille infernale avec le monstre dont aucun navire n’est jamais revenu.
Le capitaine regarda sa boussole, et après une grimace fit volte face vers le pilote et cria :

- GENMA ! MAIS À QUOI TU PENSES ?! ON DÉVIS, ESPÈCE D’INCAPABLE!
- Désolé capitaine !

Le dénommé Genma remit rapidement le cap après un coup d’œil sur sa boussole. Celui-ci était assez classe avec son bandeau lui recouvrant entièrement la tête et l’aiguille qu’il tenait toujours dans la bouche. Le capitaine lui, faisait assez peur. Le visage recouvert de cicatrices, il portait toujours un lourd manteau noir et un bandeau noir cachant entièrement le dessus de sa tête. L’équipage savait très bien ce qui se cachait sous ce bandeau, mais personne n’en parlait.

Si tout se déroule selon leur plan, ils devraient être là-bas d’ici 24 heures presqu’exactement. Son équipage était bien prêt à l’affrontement. Ensuite, la fouille de cette île révélera sûrement un trésor qui en fera baver plus d’un. Le capitaine Morino avait entrainé ses meilleurs membres : Genma, Anko, Raido, Hayate, Kotetsu, Izumo ainsi que la belle Hanoko. Chacun était prêt à tout pour réussir à atteindre leurs objectifs personnels. Et personne ne comptait faillir à cette mission. Le butin devrait être très satisfaisant pour réaliser leurs rêves les plus fous ainsi qu’acquérir la réputation des meilleurs pirates de l’océan de Kiri. Ensuite, viendra le tour de l’océan d’Ame. Ils pourront devenir les rois de l’océan !

Mais des sacrifices seront sûrement à venir…

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C’était le matin, et Gaara se réveilla dans un hamac, au fond d’une petite pièce. Il fit le tour de la pièce du regard tout en se remémorant ce qui c’était passé hier.
Peut-être qu’il n’est pas fou finalement.

Gaara se leva et remarqua qu’il ne portait que ses sous-vêtements et son chandail.
Ne trouvant rien d’autre à se mettre, il osa sortir de la petite cabane. La première chose qu’il remarqua fut le soleil, fort, qui lui tapa sans pitié les yeux. Le rouquin se couvrît les yeux dans un grognement agacé avant de baisser le regard sur les autres huttes. Ce ne fut pas long qu’il vit tous ses vêtements accrochés plus loin entre deux maisonnettes. Il se dirigea tout de suite vers la corde à linge pour ramasser son pantalon, un peu gêné à l’idée de se promener les cuisses à l’air. Une fois son pantalon bien en place et sa ceinture remise, Gaara se retourna vers la hutte dans laquelle il avait dormit. Juste derrière, la plage, tout près. L’envie d’aller voir le prit.
Ce matin, il n’avait pas envie de penser à tout ça. Ca s’est passé, c’est tout. Une marche sur la plage devrait le faire sentir mieux. Il arriva assez rapidement au bord de la plage. Le vieil homme s’y trouvait, habillé de la même manière tenant son bâton. Il regardait l’horizon, ses longs cheveux blancs dans le vent. Oasara se tourna et fit signe à Gaara de le rejoindre. Il affichait un grand sourire, comme un enfant tout excité.

Une fois à ses côtés, le vieillard lui pointa un endroit près des rochers, un peu plus loin dans l’océan.

- Regarde bien mon garçon, je pense bien que j’ai trouvé ton moyen de transport !

Gaara plissa les yeux et vit au loin… rien. Des vagues, quelques rochers.
Mais soudain, un dos gris-blanc émergea quelques secondes.

- Une baleine?

Gaara reçu un coup de bâton sur la tête.
Toc.
- Aïe ! Je me disais bien aussi que vous pouviez être dangereux avec ça !

Gaara se frotta la tête d’un air boudeur.

- Ce n’est pas une baleine. Attend un instant, il s’approche. C’est un ami à moi, il va sûrement t’aimer. Ne soit pas effrayé, je t’en prie. Il est doux comme un agneau. Sur le continent Nien, il est une légende, un dragon d’eau. Je ne dis pas légende comme un mythe, mais bien une légende. Les gens savent qu’il existe, seulement, il est très subtil. Tu peux l’appeler Radenga. ( Non mes chers, pas rasengan. Radenga.)
- Radenga… comme dans mon livre… il est blanc ? Avec un saphir sur le front et une longue queue avec des nageoires au bout ?
- Oui, oui. Je suis surpris que tu le connaisses.
- Je l’ai dans mon livre. Je n’arrive pas à croire que je vais le voir en vrai.
- Hahaha ! Tu es juste chanceux mon garçon. Je vais te le présenter et tu iras ramasser tes affaires. Mais le livre, j’imagine que c’est ta mère qui te l'a offert?
- Oui.
- Eh bien, le voilà.

Gaara ouvrit de grands yeux lorsqu’il vit une bête magnifique émerger la tête des eaux. Il avait l’apparence du monstre du loch Ness, mais il était blanc et deux grandes crêtes ornaient les côtés de sa tête, comme un sher mae. Justement, son livre disait qu’il avait sûrement des liens entre eux.
La bête avait un long cou, qui supportait une tête longue et fine, un peu à l’apparence d’un cheval. Des yeux étirés et complètement noirs assez expressifs fixaient Gaara. Comme il le savait, un saphir ornait son front, donnant une touche de grâce à cette belle bête sortit tout droit d’un rêve. Sa peau blanche semblait si douce, qu’on avait envie de tendre la main vers lui. Le soleil rayonnait tout autour de lui et sur son dos qui émergeait un peu de l’eau maintenant agitée. Les nombreuses gouttes d’eau qui tombaient de son museau s’écrasaient dans les vaguelettes autour de lui.
Gaara était bouche-bée tant la bête était magnifique. Elle avait aussi une taille assez impressionnante. Mais les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent :

- Waouh… on dirait… la petite amie de Nessi !
- Radenga est un garçon. Fait attention à tes paroles, il comprend le langage humain. Mais…qui est Nessi ?
- Eh eh… Personne…Juste une légende chez nous… Bah je dis ça parce qu’ils se ressemblent tous les deux alors…
- Bon. Va ramasser tes affaires, il va t’emmener.
- Ok.

Gaara, après avoir soupiré de soulagement en voyant ses deux livres intacts malgré l’eau, prit toutes ses affaires et repartit vers la plage, assez excité à l’idée de se balader sur le dos de Radenga. Une seule question flottait : comment allait-il s’accrocher après ça ? Il avait l’air glissant déjà…
Ce ne fut pas long que sa question fut réglée. Oasara était en train d’attacher un attirail de cuir sur le dos de la bête qui était complètement sortit de l’eau. C’est grâce à ça que Gaara pu distinguer ses quatre nageoires. Celles de devant avaient une bande foncée sur le devant, un peu bleutée. Le harnais faisait le tour de la base de son cou, ainsi que le haut de sa taille. Les deux anneaux étaient reliés par deux bandes, l’une sur le torse, et l’autre tout simplement sur la nuque. Un signe de quatre petites vagues était gravé dans le blason grisâtre sur son torse.

- Voila ! Le harnais a deux poignées pour t’accrocher. Je fais souvent des balades avec lui le matin, mais là, c’est à ton tour. Le voyage ne devrait pas être long, déjà, dans une demi-heure, tu devras apercevoir la côte du continent. Radenga nage vite, alors t’as intérêt à t’accrocher. Ne t’inquiètes pas, si tu tombes, il te reprendra.
- Bon…

Gaara s’approcha et regarda Radenga. Celui-ci semblait impatient de commencer le voyage, et secouait sa tête d’un air enjoué. Gaara était émerveillé devant un tel animal, mais c’est normal. Ce n’est pas tout le monde qui peut en voir un comme ça.

*Finalement, si je suis en train de délirer, j’aime bien ça.*

Gaara grimpa sur son dos. Assez confortable, la grosseur était acceptable et ne lui écartait pas trop les jambes. Le harnais offrait une prise aussi confortable. Sauf que traverser un océan l’intimidait un peu. Mais avec lui, il ne pouvait sûrement rien craindre !
Il se tourna vers le vieil homme qui le regardait en souriant, comme d’habitude.

- Bon… vraiment, merci de m’avoir aidé… je vous en dois une…
- Pas de problème mon garçon, tu diras à ta ravissante mère que j’ai repayé ma dette envers elle !
- Une dette ?
- Allez ! Qu’Omega-sama te guide mon petit ! Fais attention à toi, on se reverra sûrement !

Sans avertissement, Radenga sauta d’un coup à l’eau, surprenant Gaara qui lâcha un cri avant de partir. Il se retourna pour lancer un dernier regard vers Oasara qui lui faisait de grands signes de la main. Des hommes comme ca, il n’en existe pas beaucoup… L’île s’éloignait à toute vitesse, signe que Radenga nageait effectivement très vite. Gaara se replaça sur le dos pour profiter de la balade. La mer était assez calme, ça promettait d’être agréable.




et voilaaa enfin un autre chapitre de poster. je prend mon temps comme d'habitude... :] des tits com's?

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