Fiction: Beaucoup plus qu'une alliance pour Shikamaru et Temari !

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Et c'est avec émerveillement que tous purent assister au show produit par un couple de très bons danseurs. . .

En effet, quelques instants plus tôt :

- Vas-y, tu en meures d'envie !

- Absolument pas !

- Ils repartent demain...

Shikamaru scruta Chôji à ces mots. Il avait raison, comme toujours. Et ça l'énervait. Demain, Temari retournerait à Suna et qui sait quand leurs chemins se recroiseraient ? C'était presque une vraie femme à présent, avec tout son plein de talent et de panache : les missions et les plus hautes responsabilités lui seraient confiées bientôt, quant à lui il devenait homme avec toutes les qualités et les défauts que ça supposait aussi et bien qu'il détestait ça, il savait qu'une autre promotion de grade lui ''tomberait'' dessus ! Cette journée avait peut-être été ... Oh et puis merde ! Il n'avait même pas besoin de temps de réflexion, il l'aimait, avait envie d'elle, point barre !

- J'y vais !

- Chouette ! acquiesça Chôji en suivant l'enthousiasme de son ami. Sois naturel, pas de vannes à la Naruto.

- Il y n'y a pas de risque.

Il prit congé de l'Akimichi et se faufila à travers la foule, cherchant l'être de ses pensées parmi les danseurs. La nuit était étoilée mais des élans de fumée provenant du feu d'artifice tiré plus tôt rendaient l'atmosphère fantastique. Shikamaru avait le sourire aux lèvres, il se déplaçait plein d'entrain, personne ne pourrait l'empêcher de la faire sienne. Personne, sauf Kiba ! Il l'avait trouvée mais l'autre imbécile lui servait de cavalier. Le sourire de Nara tomba mais il se reprit vite. Bien qu'il soit son ami, Kiba le dragueur représentait pour lui un danger, un rival qu'il fallait virer. Après avoir touché deux mots au chef musicien, il s'approcha d'eux en rassemblant tout son courage et prit l'air décontracté : "Allez Shika, pensa t-il, tu as survécu à Hidan, alors c'est pas une fille qui va te mettre K.O. ! "

- Excusez-moi. Kiba, puis-je t'emprunter ta cavalière pour la prochaine danse ?

- Eh bien, je pensais ...

Voyant son hésitation, Shikamaru lança un regard complice au maître chien, celui-ci comprit et avec une moue souriante, il se tourna vers la blonde.

- Bien-sûr, si toi tu es d'accord ?

- J'accepte avec plaisir, répondit-elle sans exprimer un seul doute, ce qui réjouit d'autant plus Shikamaru.

Le Nara remercia Kiba qui les quittait. Puis il tendit une main à celle de la sunienne. Quelques regards leur suffirent pour exprimer leur excitation mutuelle. Alors, dans l'atmosphère de fête se répandit un nouvel air de musique qu'entamèrent les musiciens.

- Un tango, s'exclama Temari avec surprise.

- Je l'ai demandé pour vous mademoiselle Sabaku, dit-il d'un ton mielleux. Pour voir si vous arrivez à la hauteur de vos supposés talents, ajouta t-il avec une révérence.

Suivant son jeu, elle s'inclina elle aussi en l'assurant de ses performances, mais le taquinant sur les siennes.

Le premier tempo se fit entendre. Les deux jeunes gens se tenaient sur la même ligne, liés par la main. Deuxième et troisième tempo, Shikamaru la fit basculer sur sa gauche puis sur sa droite. Ensuite, se tenant par les hanches et faisant front de face, ils tournèrent sur eux deux. Et ainsi de suite, ils enchainèrent les mouvements gracieux, mêlés d'une certaine sensualité tandis que la musique s'accélérait. L'espace se vida autour d'eux, ils étaient encerclés de villageois éblouis et épatés : " C'est le fils de Shikaku et Yoshino. Il est devenu plutôt beau garçon, dirent les uns. Quelle fougue ! Ce n'est pas la sœur de l'Hokage ? Dirent les autres." Par moment, Temari tournoyait sur elle-même. Tant de panache coupa le souffle aux habitants, ce spectacle faisait plaisir à tout le monde. Le couple de danseurs semblaient comme habités et transportés, comme s'ils ne faisaient qu'un. Enfin, pour la passe finale, la sunienne termina presque à terre puis s'agrippa à son partenaire en l'entourant de sa jambe, la tête en arrière. Quant à Shikamaru, il se pencha au dessus de son décolleté, puis se redressa en même tant qu'elle. Un tonnerre d'applaudissements et de chuchotements se firent alors entendre. Les deux jeunes gens étaient troublés, essoufflés et mirent une minute pour se détacher l'un de l'autre, très gênés. Shikamaru allait pour parler à Temari mais chacun d'eux fut pris d'assaut séparément :

- Eh bien, moi qui te considérais timide et peu volontaire, s'enquit Tsunade, je me suis trompée !
- Tu me feras danser la prochaine danse, hein Shika ! ordonna Ino.
- Je ne vous savais pas si proches toi et Temari, lui dit Kakashi en lui donnant une tape dans le dos.

- Je suis impressionnée mademoiselle !
- Tu étais MA-GNI-FIQUE Tema ! Trancha Sakura. Vous étiez très beaux tous les deux.



A la fin de la soirée, le village retrouva son calme bien qu'encore beaucoup restait pour faire la fête. Nos jeunes ninjas étaient rassemblés autour des plus vieux pour écouter leurs conseils et leurs péripéties, puis bientôt tous se dispersèrent. Shikamaru attendit que Temari soit seule pour l'accoster de nouveau.

- Il faut que je te parle.

- Ah oui, je me souviens. Mais il est tard et nous repartons demain ...

- C'est important, lui dit-il en agrippant son bras.

Elle le regarda dans les yeux un instant, puis s'adressa à ses frères qui étaient à quelques mètres.

- Gaara, Kankurô, je rentrerai un peu plus tard à l'hôtel !

- Il y a un problème ? demanda le plus jeune, en lançant un regard à Shikamaru.

- Non aucun. Je dois juste m'entretenir avec Shikamaru rapport aux futures examens de genin, mentit-elle. Partez sans moi !

Ils acquiescèrent tandis que leur sœur suivait le Nara en haut de la falaise qui dominait Konoha.
Désormais ils se faisaient face. Ils étaient seuls. Rien ni personne ne pourrait empêcher leur confrontation. Shikamaru brisa le silence qui s'était installé entre eux, bien décidé à laisser parler son cœur.

- Temari. Je crois m'être assez battu contre mes sentiments pour être certain que je ne pourrai plus lutter plus longtemps. Te revoir a décuplé ma conviction... ou plutôt m'a fait comprendre qu'il est vain de résister.

Son visage était tendu mais sa conscience apaisée de pouvoir s'exprimer.

- Je t'aime. Follement.

A ces mots, Temari passa d'un état mêlé d'hébètement de crainte à la joie la plus intense. D'un accord commun, ils avancèrent l'un vers l'autre. Puis, comme si cela relevait de l'évidence ils s'embrassèrent au gré du bruit du vent.





Le lendemain. Elle était là, avec lui. Il était là, avec elle. L'aube perçait à travers les carreaux de la chambre de Shikamaru, et éclairait de sa douce lumière les draps du lit où se prélassaient les deux amants.

- J'aimerais qu'on reste là toute la vie, souffla-il. Ou au moins quelques heures de plus.

Elle sourit un instant puis son visage se rembrunit. Il se pencha sur elle et lui fit les yeux doux.

- Juste toi et moi.

- Mais je rentre à Suna dans moins de trois heures, rétorqua Temari avec amertume. Qu'est-ce qu'il va advenir de nous ? Notre situation est si ...

Il l'interrompit en posant un doigt sur les lèvres de la jeune femme.

- Pour le moment, tu es dans mon lit. On réfléchira après à notre avenir.

Apparemment, cela suffit à la rassurer puisqu'après un intense regard, elle entoura son cou de ses bras, invitant ainsi le jeune homme à l'embrasser tendrement puis avec plus de passion. Quand soudain, la porte s'ouvrit à la volée et Ino apparut en pyjama et visiblement mal réveillée.

- Shika, ne me dis pas que t'as fini les dernières tartines sans avoir pensé à en acheter de ... !

Elle s'arrêta, ayant pris conscience de qui se trouvait avec son colocataire. De même, les deux amants de séparèrent à contrecœur.

- Bonjour, euh, Ino.

- Salut, dit à son tour Temari.

- Pour info, ajouta Shikamaru après une longue minute, dans le deuxième placard à droite, j'en ai racheté deux ... de paquets de biscottes.

- Bien, très bien ! se reprit Ino. Alors je vais y aller ... j'ai une mission de bonne heure alors ...

Elle les observa quelques secondes encore puis sortit, les joues rougies par la gêne mais aussi par l'excitation.
De leur côté, le génie et la Sabaku laissèrent échapper un souffle de soulagement, mais vite dépassé par la peur et la honte.

- C'était bizarre, admit Shikamaru. Ce sentiment ... l'impression d'avoir commis un crime, d'être une sorte de traitre.

- Oui. Tu crois que c'est mal ? Je veux dire, on est de villages différents et on sait tous les deux que l'alliance ne met pas définitivement un terme aux tensions.

- Je te stoppe tout de suite. Chôji m'a poussé vers toi, donc pas de culpabilité à avoir même si on doit être regardés de travers. C'est juste que les gens doivent s'y faire. Et nous aussi.

- Tu as raison. En un sens, l'alliance prend sens avec notre idylle... Je prendrai bien des biscottes pour le p’tit déj’ ! Merde ! Ino ! Elle n'a pas déjà tout raconté n'est ce pas ?

- La connaissant, tout Konoha est au courant à cet instant, expira-il avec colère.

Puis replongea dans les bras de la ninja et se tut quelques secondes avant de lui demander :

- Alors, qu'est-ce qu'on va faire ?

A suivre ...




Je sais que je met du temps à balancer les chapitres, mais je n'ai ni le temps ni le talent d'aller plus vite ! Cela dit, malgré l'attente, je promet à ceux qui l'apprécient que je compte bien finir cette fic ... un jour ! Mais en attendant, continuez de lire le manga Naruto !

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