Fiction: Une fille d'âme immortelle

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Il faisait nuit, mais malgré l'obscurité, elle pouvait voir là où les pattes de Kamui se posaient. Le village en face d'elle se reflétait avec les éclats de la lune. Deux mois, voilà deux mois que Maï avait quitté Konoha. Elle croyait que ses sentiments pour ce village avaient disparu depuis la fusion de son âme avec le corps de Moro. Moro, une larme coula sur son beau visage qui avait désormais une couleur plus caramel qu'avant, sa peau semblait constellée d'étoile quand la lumière de la lune la frappait. Ses cheveux longs brillait de deux couleurs, le soleil et la lune, l'argent et le blond, ce mélange au début avait choqué la jeune femme tout comme ses nouvelles sensations.

Début du Flash-back

Après que ces larmes eurent cessées de couler, Maï posa son regard sur sa peau. Elle eut un choc en voyant qu'elle n'avait plus sa pâleur d'avant, elle tenta de mettre un mot qui pourrait la définir mais n'osa pas le formuler. Ce fût Gamabunta qui le lui dit.

- Eh bien, je n'aurais jamais cru que toi, jeune fille, tu aurais pris le corps d'une déesse.
- Moi non plus.
- Ne pleure plus.
- Ce n'est pas la peine de me le dire. Je sens que je ne peux plus pleurer. Son, non, mon corps ne me le permet plus.
- Comment te sens-tu dans le corps?
- Je ne sais pas Kamui. Je sens ses émotions, ses facultés qu'avaient Moro-senseï mais aussi j'ai l'impression que ce coeur a du mal à accepter les sentiments que j'éprouve en ce moment.
- C'est normal ma soeur, tu es une louve à l'apparence humaine. Mais tes sentiments sont toujours humains.
- Je comprends. Et pourquoi « ma soeur »?
- Tu es à la fois humaine sauvage avec ce corps, mais aussi une louve avec le cadeau que t'a fait ma mère.
- D'accord. À part ma peau, y a-t-il autre chose qui a changé sur moi.
- Oui Maï Casull, tes cheveux.

Maï regarda le crapaud géant et celui-ci la guida près d'une rivière. En se penchant pour voir son reflet, elle vit que sa franche possédait ça et là des mèches argentées tout comme ses deux mèches qui encadré son visage. En revanche, ses longs cheveux détachés étaient toujours couleur de l'or. Ce mélange lui sembla bizarre tout comme ses sensations mais elle se dit que si elle devait vivre ainsi alors elle serait comme le destin l'avait choisi d'être.

Fin du Flash-back

Avoir eut son âme en toute liberté lui avait donnée une sensation que maintenant elle ne pouvait plus ressentir; mais en échange elle avait acquis de nouvelles possibilités qu'elle n'a jamais eues avant, avec ou sans un corps. Ses yeux bleues étaient les mêmes, son amour pour le village n'avait pas changé, au contraire, elle adorait cet endroit, mais en même temps, elle avait peur de le voir disparaître. Kamui sentit sa peur puisque le fille se trouvait sur son dos.

- Maï, tu ne dois pas avoir peur, je serais toujours là quoiqu'il arrive.
- Je sais. Mais j'aurais aimé te savoir avec moi nii-chan.
- Je le serais, toi Maï, tu as les facultés des loups désormais, s'il t'arrive quelque chose je le saurai et je viendrais à ton secours. Si tu es blessé je le saurai et j'utiliserais notre don que tu as en toi désormais.
- Je sais, Moro sama m'a donnée plus qu'un corps, mais des pouvoirs incroyables. Je ne veux pas les utiliser.
- Il le faudra pourtant un jour où l'autre si tu es dans une grande détresse.
- Oui, mais il faut que j'y arrive à les appeler;
- Tu y arriveras. Allez, rentre à Konoha et va serrer dans tes bras ceux qui sont chères à ton coeur maintenant.
- Au revoir.

Maï descendit du dos de Kamui et le serra contre elle. Puis elle essuya sa larme d'inquiétude et courra dans le village. Comme le soleil était couché depuis longtemps, elle ne s'étonna pas qu'il y ait aucune présence. En arrivant devant le bâtiment des hokage, elle vit le vieil homme qui lui avait apprit à invoquer Moro.

- Eh Maï te voilà.
- Oui.
- Tu as drôlement changé, tu es encore plus belle qu'avant, l'union a donc eut lieu.
- Vous le savez bien puisque Gamabunta-san vous l'a dit.
- Belle et intelligente. Bon trêve de plaisanterie, je voulais te parler de quelque chose d'important.
- Je sais, vous me l'avez fait transmettre par votre crapaud messager.
- Cette chose que je dois te dire c'est en fait être prudente.
- Pourquoi?
- Tu t'es unie avec Moro la déesse, du coup tu as dans ton corps des instincts de loup que tu te dois de maîtriser. C'est pour cela que des personnes du village vont te surveiller 24 H sur 24 pour tenter de prendre ce que tu as.
- Ils ne pourront pas.
- Je sais, mais le plus important c'est qu'ils voudront t'avoir sous leurs ailes et par conséquent ils vont essayer de te contrôler.
- En utilisant mes sentiments c'est de cela que vous voulez dire?
- Oui, alors méfie-toi de la « Racine ».
- La Racine?
- C'est le nom de ces personnes et leur chef c'est Danzo.
- Très bien, je vais suivre votre conseil mais à ma manière.
- Je sais. Allez, rentre demain c'est un grand jour pour toi.

La jeune fille souri et part. En arrivant chez « elle », elle ne vit pas le jeune Sasuke, ce qui ne l'étonna pas puisque la troisième épreuve aurait lieu deux jours après le sien soit trois. Il devait s'entraîner dur. La jeune fille alla se lever. Le contact de l'eau chaude sur la peau de son corps fût pour elle une renaissance. Elle avait rêvé pendant des jours de se laver depuis son « ermitage » dans la forêt des âmes, le nom de cette forêt révélée sa fonction c'est à dire de maintenir son coeur avec ce corps. Elle regarda sa peau dorée qui était parsemée de quelques tâches plus foncées ça et là. Elle n'était plus la même physiquement mais aussi moralement, ses pensées demeurées dans son passé mais également dans son avenir. Elle était devenue ni une louve ni une humaine, elle était les deux unis dans un corps. Pourtant, son envie de serrer ses amis ninjas dans ses bras était toujours aussi forte. Elle devrais attendre encore un peu, juste le temps « d'apprivoiser » ses sensations nouvelles. Le sommeil l'emporta et elle sortit de la douche, se changea et s'endormit aussitôt. Le lendemain matin, elle se leva et commença à se changer. Elle mit un short court blanc avec un haut de la même couleur à manche courte et laissant apparaître son « ventre » (Vêtement de Chiguza dans pokémon), des « genouillères » qui partaient de ses pieds jusqu'au genou de couleur marron clair. Elle attacha ses cheveux en une longue queue de cheval et laissa ses mèches de cheveux argent encadré son visage. Une fois prête, elle ceignit son poignard autour de ses hanches et s'en alla chez le maître hokage. Il se tenait devant une table où se trouvait une feuille. Maï comprit et commença la partie écrite, elle réussit à finir le test en trente minutes puis l'hokage l'amena dans une autre salle afin de tester ses capacités. Iruka était le deuxième jury. Ils lui demandèrent d'effectuer un multi clonage. A peine la jeune fille rapprocha ses doigts qu'elle eut réussi à faire trois clones. Iruka lui annonça donc.

- Maï, je suis heureux de t'annoncer que tu as réussi au la main tes deux épreuves.
- Merci.
- Ton entraînement avec la louve a payé. Malgré le fait qu'elle soit morte, je suis certain que là ou elle est, elle doit être fière de sa jeune élève.
- Merci hokage sama.
- Allons ce n'est rien, voilà ta récompense. Ce bandeau montrera à toutes les personnes que tu es officiellement une ninja de Konoha. Ceci implique que tu dois protéger et obéir aux ordres de tes supérieurs.
- Oui.
- En revanche tu as le droit à quelque chose qu'aucun ninja auparavant n’avait le bénéfice. Tu peux suivre ta propre voix comme tu l'entends et faire ce que tu décides de faire.
- Merci maître hokage.
- Maintenant tu vas devoir aller avec Kakashi pour tester officiellement tes capacités.


Maï sentit la présence du sensaï dans un champ. Elle alla le rejoindre suivi de maître hokage et d'Iruka. En arrivant, elle le vit en train de lire. Elle signala sa présence.

- Ah Maï, te voilà.
- Bonjour Kakashi sensaï.
- Tu as drôlement changé.
- Arrêtez, vous savez que seul mes cheveux et ma peau sont différents.
- Oui, mais j'ai la sensation que même moralement tu as changé.
- Oui, vous avez raison.
- Bien, je vais devoir tester tes capacités. Tu vois cette clochette, il va falloir que tu me la prennes. Attention, je n'irais pas de main morte pour me défendre.
- Très bien.

La jeune fille effectua quelques signes est se volatisa. Quelques minutes plus tard, elle se cacha dans un bosquet et réfléchie à sa stratégie. « Le sensaï utilise son sharingan, c'est la preuve qu'il me croit forte; ensuite il peut sans doute me localiser par je ne sais quelle technique. Enfin, pour récupérer cette clochette seule cela risque d'être dur. Bon, j'ai pas mal d'ennuis mais je crois que je peux la récupérer. ». La jeune fille prit son poignard et effectua plusieurs centaines de clones. Maï se précipita sur Kakashi. Celui-ci avait effectué son multi clonage et lança des centaines de kunaïs que Maï et ses clones évitèrent. Pendant ce temps, Anko arriva devant maître hokage qui regardait la scène.

- Tient tu es venir voir comment se débrouille ton ancienne disciple?
- Oui.
- Elle évite les attaques de Kakashi de manière remarquable. Ce qui est amusant c'est la façon dont elle esquive les armes.
- Qu'y a t-il d'amusant?
- Elle danse.
- Hein?

La jonin regarda un des clones de Maï et en effet, elle évita plusieurs dizaines de kunaïs tout en levant un bras, elle effectua un seau arrière qui après la réception, elle tourna rapidement sur un côté et fit une roue en arrière et ainsi de suite. Anko était bouche bée. Maï avait tellement progressé que même elle, Anko, sentait que Maï était devenu plus forte qu'elle. Puis, tous les clones de Kakashi s'évaporèrent, laissant l'original contre trois clones de Maï. La jeune fille se lança sur lui. Kakashi effectua un suiton mais la ninja l'évita en créant une boule d'énergie en forme de lance. Ensuite elle frappa la vague de Kakashi en deux et réussit à être contre lui. Ce fût alors du taijutsu qui s'effectua. Kakashi réussit à battre les deux derniers clones et à peine il leva les yeux pour savoir où était Maï que la jeune fille se faufila derrière lui et lui prit la clochette. A bout de souffle, elle sauta en arrière et regarda le senseï lui aussi à bout de souffle. Il souri et applaudit la jeune fille. Maître hokage arriva suivit d'Anko et d'Iruka.

- Bravo Maï, tu as réussit de la manière la plus belle qui soit.
- Maître hokage.
- Moro serait fier de son disciple. Je suis sûre qu'en ce moment elle est heureuse de te voir accéder au rang de genin.
- Moi aussi je suis très heureuse pour toi. Maï, tu m’as montrée que malgré le fait d'être jeune et fragile, tu peux maîtriser bien mieux le chakra que beaucoup de ninja.
- Anko sensaï.
- Bien joué Maï!
- NARUTO?

Le jeune blond sauta dans les bras de Maï et Sakura suivit Naruto. La fille aux cheveux rose la regarda de bas en haut et Naruto aussi en s'apercevant qu'une mèches argenté le frôla.

- Maï tu...
- Je sais Sakura mais je vais t'expliquer.
- Tu es trop belle comme ça, comment tu as fait pour changer d'apparence, c'est quoi ta technique?
- Il n'y en a pas.
- Hein mais comment tu as fait pour changer d'apparence?
- Du calme. Laisse moi t'expliquer. Au tout début, quand nous nous sommes rencontrés jusqu'à ce que tu me voies aujourd'hui, je n'avais pas de corps à proprement parler. Je n’étais qu'une sorte de pseudo fantôme. Mon « corps » que tu voyais était juste une sorte d'hologramme matériel, c'est pour cela que l'on pouvait me toucher. En revanche, j'ai acquis le corps de mon senseï morte au combat.
- Comment ça?
- Mon professeur était une louve de plus de 400 ans qui m'a apprit comment être ce que je suis maintenant. Mais un jour nous avons était attaqué, j'ai réussit à tuer nos assaillants mais Moro senseï a été touchée et elle m'a léguée ce corps.
- J'ai compris, mais j'ai une autre question, que ressens-tu dans ce corps?
- C'est très bizarre, il n'y a pas de mot pour le décrire.
- Essaie.
- (Soupir) Je ressens des choses que je n'ai jamais ressentit, en tant qu'âme libre mais aussi avec mon ancien corps. Je sens des choses, j'entends de loin, vraiment de très loin quand je veux savoir quelque chose.
- Je vois, en gros tu as en plus de ton corps les attributs des loups, ce qu'ils savent faire.
- Oui.
- Génial, avoir une amie comme toi c'est un honneur.
- Naruto, tu rencontrera d'autre personne, alors ne me compares pas à un animal d'accord.
- Euh oui.
- Idiot, tu ne vois pas que tu la gènes.
- Mais Sakura-chan.

Maï se mit à rire, les deux autre la regardèrent avec des yeux ronds. Sakura comprit alors et rigola à son tour. Naruto suivi. Maï était simplement heureuse de les revoir mais aussi elle avait tant désiré ressentir autre chose que de la tristesse. Sakura l'avait compris car elle avait perçu le changement du regard de Maï. L'hokage s'approcha.

- Sakura Haruno et Naruto Uzumaki, voulez nous laisser, j'ai quelques mots à dire à la jeune ninja.
- Très bien.
- Ouais. Et Maï, je t'invite à manger des ramens, t'a intérêts de venir.
- Naruto, tu...
- Laisse Sakura. Très bien, à toute à l'heure chez Ichiraku.

Maï remercia Kakashi, Anko et Iruka, puis elle suivi le chef du village dans son bureau.

- Veillez nous laisser.
- Très bien maître.
- Maï, je tiens à dire que je suis fier du parcours que tu as fait. Tu as atteint un niveau supérieur à celui de simple genin, et tu as une expérience bien supérieure que quelques ninjas de ce village. C'est pour cela que je tiens à ce que tu fasses une chose.
- Laquelle?
- C'est simple. Regarde, cette lettre est pour toi, mais avant je tiens à ce que tu la lises que lorsque tu auras le niveau de chunin c'est à dire de ninja confirmé.
- Très bien, mais que dois-je faire de cette lettre?
- Je veux que tu utilises ton chakra pour la fermer, et ainsi d'empêcher quiconque de la lire sans ton consentement.
- Très bien.

L'hokage tendit la lettre et Maï concentra son énergie dans ses doigts et le referma hermétiquement. Un seau apparut alors sur le papier, là où elle avait posé ses doigts.

- Pourquoi ce signe?
- C'est le tiens, quand on souhaite que personne ne lise ou voit quelque chose de personnel, on peut fermer cette chose à l'aide de son chakra et ainsi empêcher quiconque de la voir.
- Que contient cette lettre?
- Un ordre de mission.
- Quel genre d'ordre?
- Je ne peux pas te le dire, du moins pour l'instant.
- …
- Allons, ne fais pas cette tête, j'ai confiance en toi.
- Non, pas autant que vous ne le laissez dire.
- Très bien, la seule chose que je te dévoile, tu devras la garder pour toi.
- J'en fais le serment.
- Cet ordre touche le village, et une personne chère à ton âme.
- Sasuke?
- Oui.

L'hokage reprit la lettre et la laissa partir. Maï pensa tout au long du chemin vers le restaurant à ce que pouvez être cette mission. Naruto l'appela quand il l'aperçut apparaître derrière une maison.

- Eh Maï, je suis là!
- J'arrive.
- Qu'est-ce que tu as?
- Rien de grave ne t'en fait pas.
- Ce bandeau te va comme un gant surtout que tu l'as mis au front comme moi.
- Merci, et toi aussi il te va bien.
- Tient, Maï le chat perdu?
- Oui, enchanté de faire votre connaissance.
- Je suppose que vous mangerez la même chose que Naruto.
- Oui pourquoi pas. Combien dois-je payer?
- Non, c'est moi qui t'invite.
- Naruto?
- Ben ouais, toi tu nous as bien fait manger avant notre épreuve, alors c'est à mon tour de te donner quelque chose.
- Merci.

Le vieil homme donna un bol à la jeune fille qui mangea avec plaisir cette nourriture. Depuis le transfert d'âme, elle avait gagné en appétit du coup, son envie de manger était plus importante qu'à l'ordinaire. Après le repas, Naruto et elle allèrent marcher dans le village.

- Tu es prêt pour le combat contre Neji?
- Bien sûre, je vais lui faire ravaler son bandeau pour avoir maltraite sa soeur Hinata.
- Tu ne t'es pas posé la question que c'était étrange qu'un membre de la branche parallèle s'attaque ainsi à la branche principale?
- Non pourquoi.
- (soupir) C'est vrai, tu es encore petit alors tu as besoin d'acquérir plus de sagesse.
- Explique moi alors.
- Très bien, comme tu le sais, il y a des rivalités entre la famille principale, celle qui doit tenir les reines du clan, et le branche parallèle qui doit protéger la principale. Du coup, Hinata et Neji qui sont respectivement de la branche principale et parallèle doivent être en harmonie. Neji doit protéger Hinata, c'est son destin. Sauf que lui est jaloux d'Hinata, du coup il ne prend pas en compte son propre destin. Ce qui est bizarre c'est ce qu'il a dit à Hinata avant le combat.
- Il a dit quoi?
- Qu'on ne peut changer son destin, qu'un individu qui naît à un destin déjà tout tracé, qu'il ne peut le changer. Mais si on suit sa logique, Neji aurait dû épargner Hinata et non lui donner des blessures qui auraient pu la tuer.
- Tu as raison.
- Ce genre de destin, moi aussi je l'ai vu il y a longtemps.

C'est alors que derrière un bosquet, les deux jeunes s'assirent et le vieil Hermite apparut suivit de Kakashi.

- Félicitation Maï, tu as réussi à faire de ton rêve une réalité.
- Merci monsieur.
- Appelle-moi Jiraya, monsieur c'est gênant.
- Ok.
- Tu allais parler de ta vie d'avant je me trompe?
- Oui, vous avez raison.
- Tu veux bien nous la faire partager?
- Bien sûre.

Jiraya et Kakashi s'assirent devant la jeune fille et Naruto se plaça près d'elle de manière à ce qu'il sente ses sentiments.

- Un jour, j'ai fait la connaissance de Léo qui plus tard a été mon fiancé. Il m'a dit qu'il m'aimait malgré le fait que j'étais la princesse maudite. Hors, il était un chevalier de noble naissance et, comme la prophétie disait que je devais détruire le monde à l'âge de seize ans, il aurait dû me tuer. Mais, par amour pour moi, il a commencé à se poser des questions sur le vrai sens d'être chevalier.
- C'est à dire?
- Être chevalier est-ce obéir aux ordres sans chercher à comprendre la raison profonde de ces actes ou est-ce alors de chercher une raison à le devenir, être quelqu'un qui suit ses propres raisonnement au point de désobéir aux ordres?
- Cela ressemble à notre conception des ninjas.
- C'est le rapprochement que j'ai fait moi aussi Kakashi sensaï. Donc, il a préféré suivre la seconde voie pour ne pas être contrôlé. Mais, après avoir survécue à ma malédiction, nous avons commencé à changer. Moi, je me suis rendu compte de la chance que j'ai eut d'avoir été maudite. J'ai pu faire sa connaissance mais également celle de mes amis, donc il y a du bon même dans ce qui semble être mauvais. Et les gens qui m'avaient rejeté mon ouvert leur coeur. Quand à lui, il a commencé à grandir, il a fait preuve d'une maturité impressionnante en devenant chevalier à son propre comte, et à montrer sa voix à des plus jeunes. Mais, ce bonheur n'a pas pu durer, la mort de mon fiancé lors de notre mariage m'a fait perdre la raison. Mon coeur s'est vidé, autour de moi il n'y avait plus rien, juste du noir, des sensations glacées sur ma peau, et je voyais des visages de mort autour de moi. La prophétesse m'a fermée l'âme et mon corps a agit seul. A la fin du monde il ne resta de moi qu'un corps en train de se briser de l'intérieur, mon coeur avait disparu. C'est pour cela que je souhaitais mourir. Je voulais sortir de ce corps qui se détruisait à petit feu et qui m'amenait dans les noirceurs du monde.

La jeune fille ne pleura pas car désormais elle habitait un corps qui avait l'habitude de la tristesse. Mais la profondeur de son regard était toujours aussi froid et inlassablement remplit de tendresse. La main de la jeune fille avait caressé les cheveux blonds de Naruto pendant tout le récit. Le visage de celui-ci était remplit de larme. C'était comme ci il avait ressentit la souffrance de Maï en lui. La jeune fille lui souri, et Naruto sécha ses larmes d'enfant. Maï regarda ensuite Kakashi et Jiraya. Leurs expressions montraient à la fois de la colère mais aussi un peu de peur.

- Ne me regardais pas ainsi, je n'y suis pour rien, mon corps n'est plus le même.
- Je sais que ce n’était pas toi qui étais aux commandes, mais ton côté le plus sombre, mais à présent, tu es toi même.
- Oui.
- Maï-chan?
- Naruto.
- Je veux savoir, tu as mal.
- Quoi.
- As-tu mal encore quand tu revois ton passé?
- Oui.
- Tu ne pourrais pas oublier?
- Qu'entends-tu par là?
- Oublier ta vie, la faire disparaître comme a fait ton corps quand il ne t'appartenait plus.
- Non, je ne peux pas effacer mon passé. Je vais te donner un exemple. As-tu remarqué que Sasuke porte un anneau?
- Oui, ne me dis pas que c'est le tient!
- Non....
- Ouf, je croyais que tu avais demandé Sasuke en mariage.
- Bien sûre que non. D'abords il est trop jeune et ensuite je suis déjà marié.
- Avec qui?
- Avec Léo, c'est l'anneau de Léo que porte Sasuke.
- Mais...
- Maï!
- Qui a-t-il senseï ne criait pas ainsi?
- Je te l'ai déjà dit.
- Hein?
- Ton passé n'est plus là, tu peux changer de vie si tu le souhaites. C'est la phrase que je t'ai dite quand tu es arrivé à Konoha.
- Mais j'ai juré.
- Juré quoi?
- Une chose que j'ignore si vous connaissez dans ce monde. La fidélité de mon âme soeur.
- Fidélité de l'être aimé tu veux dire?
- Oui.
- Tu ne vas quand même pas.
- Si, je l'ai jurée avant d'être passé de l'autre côté.
- Je ne comprends pas senseï?
- Tu es jeune Naruto c'est normal. Les personnes qui sont majeures et qui sont tombé amoureux d'une personne au point de se marier avec elle se doive de respecter une sorte de contrat.
- Laquelle?
- Ne vivre qu'avec elle et si cette personne venait à mourir, respecter ces derniers souhaits.
- J'ai compris. Maï, qu'a souhaité Léo?
- Je ne sais pas.
- Hein?
- Il est mort sans m'avoir dit un mot.
- Alors tu peux bien aimer quelqu'un d'autre.
- Non senseï, je me suis promis de ne jamais oublier Léo et de l'aimer même par de là la mort, et c'est ces sentiments que j'éprouve encore pour lui.
- Tu seras donc fidèle pour toujours.
- Oui. Et donc Naruto, cette promesse et cet objet que j'ai donné à Sasuke ne me permettra pas d'effacer ma mémoire.
- Désolé.
- Ce n'est rien, et puis, j'enrichis ma mémoire de nouveaux sentiments. Pour Sakura en tant que grande soeur, pour toi en tant que « mère », j'ai un instinct maternel très élevé pour toi.
- Et Sasuke?
- Je pense à lui comme mon enfant, comme toi en faite.
- Mais j'aimerais quand même que tu tombes amoureuse Maï-chan.
- Naru...
- Oui, et puis rien nous dit que Léo était vraiment ton âme soeur.
- Naruto!
- Ne me hurle pas dessus, et puis qui sait, dans notre monde il y a sans doute quelqu'un qui te ressemble en tant qu'âme tu ne crois pas?
- Je ne sais pas.
- Maï-chan, je crois que Naruto et Kakashi ont raison par rapport à ton passé sur un point.
- Laquelle Jiraya senseï?
- L'amour ne disparaît pas totalement, je te le confirme, en revanche, je vais te poser une question qui j'en suis sûre tu te l'es posé. Léo, s'il était encore en vie et qu'il savait qu'il mourrait inévitablement, crois-tu qu'il voudrait te voir ainsi, ou bien penses-tu que le fait d'aimer quelqu'un d'autre et faire en sorte de ne pas l'oublier malgré ton amour pour cette personne le gênerait?
- Je me suis évidemment posé la question.
- Et alors?
- Eh bien, je pense que...
- Eh, Hinata.
- Oh euh bonjour Naruto-kun (Détourne les yeux, et vois Maï seul (Kakashi et Jiraya sont partis))
- Tiens, il est où le vieux pervers?
- Il est partit.
- Bah tans pis. Au fait tu vas comment Hinata?
- Euh bien, je vais bien.
- Ravie de faire ta connaissance Hinata.
- Hinata, je te présente Maï Casull, la fille qui était venu voir les combats lors de la seconde épreuve des chunins. Maï, je te présente Hinata Hyuga, mon amie.
- Oh Naruto.

Maï regarda la dénommée Hinata et vit de la gène quand Naruto avait dit « mon amie ». Elle comprit que Naruto représentait plus qu'une simple amie à ses yeux. Elle souri à Hinata d'une manière qui détendit la jeune fille aux cheveux courts.

- Je suis contente de faire votre connaissance Maï Casull.
- Dis moi, la souffrance que tu as ressentie quand Neji t'a affronté, avais-tu mal, ou avais-tu peur qu'il perde sa confiance?
- Vous aviez compris?
- Tu voulais te battre pour lui prouver que tu voulais changer dans ta tête, alors tu as ouvert ton coeur à Neji en lui montrant ce que lui répugne.
- Changer son destin?
- Oui, et je crois que tu as compris que Neji, d'une certaine manière, n'a pas suivi ce que lui dit son « destin », te protéger.
- Cela aussi vous aviez compris. Vous êtes vraiment adulte Maï-san.
- Oui, mais toi tu l'es aussi d'une certaine manière. Changer pour tenir sa promesse envers quelqu'un d'autre, c'est grandir.
- Merci.
- Naruto, j'ai quelque chose à te demander. Bat Neji mais aussi apprends lui à changer sa façon de voir les choses.
- D'accord.
- Allez, je vous laisse tous les deux. Au revoir.




Maï a ouvert son coeur avec douceur. L'examen est sur le point d'avoir lieu, mais qui est cet ennemi qui approche, Maï, aura-t-elle la force d'aimer et de protéger?

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