Fiction: Une fille d'âme immortelle

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[i]Quelques heures après le coucher de soleil flamboyant, la kunoichi aux yeux bleus put concentrer à nouveau son chakra. Elle posa alors sa main dans le bas du dos et insuffla le ninjutsu médical dans son corps. Le traitement dura pendant quelques minutes puis elle libéra le flux. Cependant, Maï ne tenta pas de se relever car ses forces n'étaient pas tout à fait refaites. Elle regarda alors le ciel couleur ocre. Ses cheveux argentés passèrent devant ses yeux au gré d'un vent marin doux et chaud.

La kunoichi céda alors ses ultimes tensions. Son corps devînt totalement détendu et ses forces lui revinrent rapidement. Elle ferma les yeux à sa technique de régénération, en laissant ses ailes l'envelopper. Elle alla alors au plus profond de sa conscience, dans son sanctuaire où elle se reposait. Pendant ce temps, le capitaine regarda l'étrange phénomène. « Je vois, elle doit refaire ses forces. C'est drôlement impressionnant. Elle pourra sans doute trouver qui est ce dieu et lui dire la réponse qu'il cherchait. ». Le capitaine sourit et laissa la douce énergie de Maï se répandre sur tout le navire, tel un fluide régénérateur.[/i]

Dans l'âme de Maï.

Le vent marin est sans doute une chose qui me caractérise. J'aime le sentir brûler contre ma peau. Je rouvre mes yeux et je regarde mon sanctuaire. C'est drôle, j'ai beau me sentir bien dans l'océan, cet endroit est en fait une forêt. L'opposé de l'océan. Et pourtant, je m'y sens aussi bien. Je suis nue contre un arbre. La mousse fraîche est un délice contre ma peau. Les larmes des arbres me revigorent telles de petits cristaux d'espérance. Mon espoir. Ce que je suis pour ce monde qui m'a donné ma chance. Soudain, je vois les ninjas apparaître les uns après les autres. Ils sont tous là, tous pour m'offrir leur coeur et leur essence. Cela est si fort. Je fais la même chose. Je cherche l'essence même de mon âme et je les entoure de tous ce qui fait mon âme. Puis ils partent et laissent la place à un homme. Mon âme-soeur de coeur....Itachi Uchiwa. Oui, c'est lui. Je vois son visage à présent. Ses yeux noir flamboyant qui ont ravi mon coeur, ses cheveux couleur nuit qui s'associent au mien dans ce monde. Une nuit étoilée, deux êtres parfaits s'aimant de toute leur âme et de tous leur corps. Mais qui sont séparés dans l'espace. Le temps nous rassemblera, et cette fois, je m'ouvrirai à lui et partagerai avec lui l'essence de mon âme et lui en fera de même. J'en suis certaine. Où que tu sois, qu'importe ce que tu fais, je te retrouverais et je te dirai...

De retour sur le bateau.

Maï rentra ses ailes et laissa le vent porter ses émotions. Elle se leva et rentra ses ailes. Elle se sentait beaucoup mieux, mais ses vêtements étaient déchirés. Elle alla donc dans ses appartements. Quelques minutes plus tard, elle ressortit sur le pont. Elle avait mis une jupe blanche à bord rose et un haut accroché à la jupe avec un tee-shirt moulant dessous et dessus, laissant apparaître le rose sur son ventre, un débardeur avec les manches en dents scies. Elle monta sur la proue, ces cheveux attachés en une queue de cheval semblait flotter au gré du vent. Sa peau bronzée était rougeoyante avec le coucher du soleil. Elle regarda à l'horizon des petites îles dont une semblait plus grande que les autres.

- C'est la capitale du pays de l'océan. Là où réside le chef.

Maï regarda le capitaine avec ses yeux bleus translucides qui étaient aussi rougeoyants par reflet. Le capitaine se demanda alors comment une si jolie femme pouvait être aussi dangereuse. Il lut la réponse dans ces yeux flamboyants. Une détermination farouche se lisait dans ce regard. Il laissa Maï regarder l'approche des îles.

La nuit fut tombée lorsque le navire arriva au port. Maï, après avoir remercié les navigateurs pour le voyage, se rendit directement au palais de l'océan. Des gardes l'empêchèrent de rentrer. Elle expliqua donc qui elle était et ce qu'elle venait faire. Les gardes se turent mais ne la laissèrent pas passer. Alors elle demanda à un des gardes d'aller prévenir leur chef. L'un d'eux, voyant le ton avec lequel Maï parlait, se laissa faire et y alla. La kunoichi attendit patiemment pendant la demi-heure qui suivit, puis le garde apparut dans un nuage de fumé.

- Notre chef dit que vous pouvez entrer. Il vous recevra dans la salle principale.
- Je vous remercie de votre coopération.

[i]Les ninjas s'inclinèrent respectueusement devant Maï car ils la trouvaient totalement apte à être une hokage. La jeune fille passa alors les remparts surveillés et vit avec étonnement que cette demeure était en tout point semblable à celle du seigneur du pays des vagues. La seule différence fut la richesse. Autant celle des vagues étaient colorées mais sans excès, autant celle-ci fût richement tapissées de saphir et d'améthyste. Des portraits des anciens chefs étaient présents sur chaque mur. « Ce seigneur a des goûts de luxe. Je sens que j'ai intérêts à me méfier. Même si Anko senseï est venue remplir une mission ici avec succès, je pense que la prudence s'impose malgré tout. ».
Maï entra alors dans la salle qui était identique à celle du feu. À part que le symbole de l'océan était partout. La porte s'ouvrit et Maï se positionna comme d'habitude. Puis, dès que le seigneur la somma de se relever, elle dévisagea rapidement le seigneur. Avec une agression dans son coeur, Maï se rendit compte que l'homme avait un physique identique à celui du daizen du feu. À part que son regard était moins impertinent que l'autre. Moins « descriptif ». La kunoichi attendit que le seigneur parle selon la coutume.[/i]

- Vous êtes bien arrogante pour venir traiter de politique à une heure pareille.
- Veillez m'en excuser altesse, mais les circonstances me l'ont imposée. Normalement, j'aurais dû arriver plus tôt. Malheureusement, votre convoi a eu quelques soucis.
- De quoi parlez-vous?
- Votre navire transportant des denrées pour le pays des vagues a été attaqué par des ninjas de la pluie qui voulait que son capitaine leur dise où vous vous trouvez. Il a failli se faire tuer mais j'ai empêché cela.
- Pour quelle raison? Vous n'êtes pas en mission donc vous n'avez aucun droit d'agir ainsi.
- Voulez-vous dire que même si le capitaine s'était sacrifié, je n'aurai pas du intervenir! La voix de Maï devint de plus en plus forte. Et bien sachez cela votre majesté, l'hokage m'a donné le droit d'agir à ma guise, selon ma volonté à condition de remplir mes missions. Et donc, je n'allais certainement pas laisser ce brave homme se faire tuer. Bien, si vous le voulez bien à présent, je vais vous dire la raison de ma visite.
- Vous êtes vraiment impertinente.
- Non, juste. Et cela me différencie des ninjas sans conscience.
- Bon, allez-y.
- Merci majesté. Bien, si vous vous souvenez...

Maï relata alors les mêmes évènements qu'au seigneur des vagues. Elle lui dit la raison qui la poussait à effectuer ce voyage et ce qu'elle voulait. Après avoir parlé pendant plus de trente minutes, elle laissa la parole au seigneur.

Eh bien, si je m'attendais à ça. Agir sur ordre d'hokage et désobéir aux ordres d'un seigneur. Avoir la possibilité de changer ce monde comme vous le faites et très important. Je pense que je vais réfléchir à vos paroles. Demain matin, je vous convoquerai afin de vous dire si j'accepte ou non votre demande de renforcement des liens. Même si cela vient de tous les autres pays.
Merci beaucoup de l'attention que vous portez à mes paroles votre altesse.
Bien, un de mes gardes va vous amener dans une chambre d'ami de ma demeure. Allez à présent.
Oui majesté.

Maï s'inclina devant le seigneur et suivit un garde pour l'amener dans une chambre. Celle-ci se trouvait à côté de la salle d'audience. Elle était grande. Le lit avait des rideaux qui descendaient de chaque côtés, les murs étaient tapissés d'un tissu de soie bleu. Le garde laissa donc la jeune femme après lui avoir demandé ce qu'elle voulait. Elle lui avait répondu de quoi manger car elle était affamée. Celui-ci lui avait dit qu'un domestique s'en chargerait. Maï s'allongea sur le lit et laissa ses sens guider ses émotions. « Je me demande ce qu'il va dire. Je pense qu'il dira oui. Il avait l'air choqué quand je lui ai tout dévoilé. Il me semble un peu moins guidé par l'esprit du mal régnant dans son coeur. Comme le daizen du feuet ses yeux sombres sans aucune flamme. Une flamme aussi chaude et brûlante que la tienne Itachi-kun. J'aimerais tant savoir ce que tu fais et si tu penses toi aussi à moi. Je me suis tellement voilé la face. Je pense que Naruto à raison. Je ne dois pas mentir à mon coeur. Je dois rester moi-même comme quand je l'ai dit à Shika-kun. ». Maï se releva quand le domestique apporta la nourriture. Il posa le plateau sur une table et laissa Maï. La jeune femme sentit qu'elle devait se méfier. Elle s'approcha de la nourriture et posa sa main au dessus du plateau et laissa le ninjutsu médical faire son oeuvre. C'est alors qu'elle trouva ce qu'elle avait ressentit. « Il y a un puissant somnifère dans cette nourriture. Le seigneur souhaite m'endormir. Non, mais, il croit vraiment que je vais me laisser faire. ». La kunoichi prit alors le plateau et entra brusquement dans la salle où le seigneur parlait avec ses conseillers. Celui-ci se leva.

- Décidément, est-ce une manie chez vous de perturber ainsi les gens?
- Et vous alors, vous me croyez sans doute une faible ninja mais il n'en ai rien. Je suis une ninja médecin et j'ai été formée par maître Tsunade, alors tous ce qui ce traduit comme somnifère ou autres substances dans vos repas que vous essayez de me faire avaler n'aura servi à rien.
- Que me chantez-vous encore!
- Cette nourriture!Maï balança le plateau à terre et les assiettes de brisèrent.. A l'intérieur se trouve un puissant somnifère.
- Ce n'est pas moi qui ai ordonné cela.
- Vraiment!
- Vraiment.
- Dans ce cas, il semble que vous ayez des espions dans votre demeure.
- C'est une grave accusation.
- Laissez-moi vous le prouver. J'ai le pouvoir de lire l'âme des gens, alors j'aurai vite retrouvé ces personnes.

C'est alors que l'un des conseillers sortit une lame et prit le seigneur. L'homme en question avait des lunettes et une apparence très désinvolte. La jeune femme sonda l'homme et la demeure et ne trouva aucune autre présence maléfique. Seul celui qui menaçait la vie du seigneur était mauvais.

Alors finalement; c'est donc vrai. Maï Casull, l'être humain née de celui d'une louve. La rumeur disant que vous êtes celle qui a le pouvoir de modifier ce monde est vrai. Akatsuki va être ravi d'entendre ce que je sais sur toi princesse.
Il te faudra pour cela te battre.
Je n'en ai pas l'intention. Cet idiot est ma monnaie pour sortir d'ici.
Tu oses!
Oui ma princesse.
Laisse-moi te dire que ce n'est pas avec une telle ruse que je sévirai.
Comment-ça?

La jeune femme concentra le chakra et agit si vite que le sbire d'Akatsuki ne put tout simplement rien faire. Un fil de lumière l'entoura. Un fil si puissant qui le serra au point qu'au bout de quelques secondes, l'homme fut coupé en rondelle. Le seigneur regarda la jeune femme qui avait les pupilles verticales et les yeux mauves. Celui-ci se dit alors. « Des yeux de loups, une lueur sanguine dans les yeux. Et si elle ouvre sa bouche, je suis sûre que des canines y sont présente. Cette femme, il ne faut pas la contredire ou l'énerver. ». Le sang du ninja ennemi coulait sur le sol tel une rivière sanguine. Les yeux de Maï reprirent leur couleur bleu. Puis elle mit ses mains devant elle et fit disparaître le cadavre et le sang dans une puissante énergie dorée. Le seigneur se releva et regarda les yeux redevenus doux de Maï. Il déclara.

- Tu m'as sauvé la vie et tu as tué un être vil qui se servait de moi. Comment te remercier?
- En acceptant altesse. Akatsuki et Orochimaru sont des ennemis commun à l'ensemble des pays. En nous ralliant ou du moins en fortifiant nos pays, nous pourrons les faire disparaître.
- Akatsuki?
- Il s'agit d'une organisation secrète qui sont une dizaine. Celui-là que j'ai tué n'était qu'un sbire, une marionnette que l'organisation utilisait. Ils veulent contrôler les pays et pour cela, je crois qu'ils cherchent quelque chose de très puissant. Mais j'ignore quoi. Ce que je sais, c'est qu'ils ont des capes rouges et noirs
- Vous m'en avez suffisamment appris. Et j'accepte votre demande. Vous avez un coeur sauvage mais bien humain. Alors je fais confiance à Konoha pour la suite.
- Merci, merci de tout coeur votre majesté.
- Ou souhaitez-vous vous rendre?
- À Kiri.
- Je vois, donc le pays de l'eau. Dans ce cas, un bateau partira demain après-midi. D'ici là, ma demeure est la votre.
- Je vous en serez grès altesse.

Maï s'inclina devant le seigneur et se rendit dans sa chambre afin de manger la nourriture, cette fois sans somnifère.

A Konoha.

Shikamaru était en train de se promener dans le village quand il croisa sur son chemin un petit garçon. C'était le jeune Satoshi qui avait été soigné par Maï. Il va alors à la rencontre de l'enfant.

- Bonjour Satoshi, comment te portes-tu?
- Très bien Shikamaru senseï. Au fait, savez-vous où est Maï-sama?
- Non, mais je crois qu'elle est en mission.
- Oh, tans pis.
- Tu voulais lui dire quoi?
- Eh ben, juste la remercier pour ce qu'elle m'a fait. Je peux devenir un ninja à présent.
- C'est une bonne nouvelle!
- Oui, bien je dois partir maintenant. À bientôt senseï.

Le jeune garçon partit chez lui tandis que le chunin aguerri se rendit chez Tsunade. La cinquième était en train de signer de la paperasse avec une main tenant sa tête et l'autre signant sous les yeux de faucon de Shizune. Shikamaru entra.

- Vous m'avez appelé Tsunade sama?
- Oui, dis-moi comment tu te sens?
- Pourquoi?
- Eh bien, j'ai une mission à te confier. Je veux que tu apportes cette lettre au daizen en personne.
- Et pourquoi moi?
- Tu es le seul à avoir la capacité à tenir tête à cet homme. Mais tu es aussi le seul qui possède des facultés de stratège hors norme. Donc je veux que tu apportes ceci au seigneur.
- Que contient celle lettre?
- Une réponse comme quoi nous nous tiendrons tranquilles et que nous ne nous occuperons pas des affaires du seigneur.
- Un mensonge en gros.
- Oui, mais un mensonge très séduisant car le seigneur croira qu'il a encore tous les pouvoirs sur nous.
- Et Maï dans tous ça?
- Je ne sais pas. C'est durant la remise de cette mettre que nous aviserons.
- Bien, j'y vais.

Shikamaru sortit de la pièce. Shizune prit alors la parole.

- Nous n'avons toujours pas de nouvelles de Maï, j'espère qu'elle va bien.
- Elle va bien Shizune.
- Comment le savez-vous?
- Tu sais sans doute qu'elle peut communiquer par la pensée, alors elle choisit d'utiliser cette méthode pour qu'aucun de nos messages ne soient interceptés.
- C'est une très bonne idée, mais la distance ne l'épuise-t-elle pas?
- Non, Maï est forte, elle peut contrôler facilement son chakra et peut en somme nous envoyer des réponses télépathiques. Je ne me fais aucun soucis pour elle.
- Et pour Orochimaru et Akatsuki?
- Je pense que Maï ne risque rien en ce qui concerne l'Akatsuki. Itachi la veut vivante et je ne crois pas qu'il tentera quoique ce soit sur elle. Mais Orochimaru, c'est une autre histoire. Lui aussi la veut en vie, mais pour créer des enfants avec elle et les prendre ensuite pour des corps. Pour cela, il doit attendre d'avoir le corps de Sasuke.
- Il va utiliser ce corps pour avoir à la fois le sharingan et les pouvoirs de Maï. Mais c'est ignoble.
- Je sais, mais nous ne pouvons rien y faire. Seul la génération de Naruto et Maï peuvent faire quelque chose. Maintenant, je vais me reposer. J'en ai assez fait non?
- Pas question! Il vous reste trop de travail.

Du côté de Maï.

Les premiers rayons frappèrent le domaine du seigneur du pays de l'océan. La kunoichi fut réveillée par un domestique qui lui dit que le daizen désirait prendre son déjeuner en sa compagnie. Maï acquiesça et se changea. Puis elle suivit le domestique dans la salle d'audience où une grande table avec beaucoup de victuailles étaient alignés. Il s'agissait d'un assortiment d'agrume et de pain chaud sortit tout droit du four. La bonne odeur ouvra l'appétit de la jeune femme. Des bouteilles de jus de fruit trônaient au centre de la table. Des fleurs d'olivier étaient placées de manière gracieuses afin d'éblouir la table et lui donner un air exotique. Maï prit place en face le seigneur. Dès que le daizen commença à se servir, Maï prit un peu de tout. La règle voulait que ce soit le plus élevé des rangs qui se sert le premier. Une fois la matinée avancée, la jeune femme prépara ses affaires en prenant soin d'avoir ses armes de ninja près d'elle. « Ma prochaine destination, c'est le pays de l'eau avec le village caché de Kiri. Il va falloir que je sois très prudente. Je crois que je vais laisser mon bandeau dans mon sac. Ainsi ce sera plus sûr. ». Le seigneur attendit la jeune femme devant un petit voilier. Il y avait que quatre personnes à bord. Maï arriva de la demeure et monta sur le navire en compagnie du seigneur. Les personnes mirent un genou à terre et le point sur le coeur à la manière des ninjas.

- Relevez-vous. Bien, voici une jeune femme très talentueuse qui va voyager avec vous jusqu'à Kiri. - Elle souhaite s'entretenir avec le seigneur de l'eau afin d'améliorer les relations entre les pays. Par conséquent, il s'agit d'une grande invitée alors je vous serez gré de l'aider si vous le pouvez.
- Bien maitre.
- Maï, ce sont les hommes les plus valeureux de mon pays. Ils se rendent à Kiri pour des choses d'une grande importance entre nos deux pays. Alors n'essayez pas d'interroger mes hommes sur ces choses. Ils ne parleront pas. Bon, il est temps pour vous de partir vers l'horizon. Allez-y.

Maï regarda partir le seigneur. Elle était déjà au courant des relations secrètes entre ces deux pays. Mais elle ne tenterait pas de questionner ses hommes. Non, elle chercherait dans leur souvenir. Mais lorsque ceux-ci seront trop occupé pour sentir une incursion dans leur tête. L'un deux monta sur une estrade et descendit dans le sous-sol afin de monter la garde. Les trois autres s'occupèrent à mettre le bateau en route. Une fois le vent levé, le navire parti vers le Nord. Maï regarda alors le rivage s'éloigner avec le seigneur qui les regardait partir. Une fois éloignée, la jeune femme se mit dos à un mur de bois et regarda la mer s'étendre devant ses yeux. Elle sentit alors que les matelots étaient suffisamment concentrés sur leur tâche pour faire une visite. Elle passa à revue chacun d'eux et découvrit avec surprise que ces relations étaient d'ordre protecteur. Kiri s'occupait de protéger le pays de l'océan, et en retour l'océan envoyait de l'argent. La jeune femme sortit alors de l'âme des hommes et se laissa aller vers le pays de l'eau.

A quelques lieux de là.

Un immense rasengan frappa le tronc d'un arbre qui se coupa en deux sous la pression. Naruto respirait rapidement. Le sanin applaudit avec les mains et regarda son disciple avec fierté.

- Bravo, tu as finalement réussi à le maîtriser!
- Oui, un an quand même. Si je n'avais pas autant eu le désir d'y arriver, je crois que je ne serais jamais y arrivé.
- Oui, maintenant va te laver, tu as bien le droit de te reposer cette journée.
- Merci ero-senin.

Une fois que Naruto fut rentré dans l'auberge de Manurin, Jiraya laissa sa voix parler avec ses pensées.

- Cela va faire deux ans. Une année s'est écoulée quand nous étions avec Maï et une autres sans elle. Le temps passe si vite. Je me demande ce qu'elle peut bien faire.
- Maitre.

Jiraya se retourna et vit un crapaud contenant un parchemin dans la bouche. Il le prit et lui dit qu'il pouvait partir. L'animal se volatilisa en un nuage de fumé. Le sanin lut le parchemin et s'écria.

- Comment ça partit renforcer les liens entre les pays! Mais Tsunade a perdu la raison. Je veux bien qu'elle soit devenu plus forte, mais quand même. En plus le daizen du feu ne sait pas que Maï effectue un ordre en contradiction avec le sien. Non mais vraiment.
- Qui a-t-il ero-senin?
- Ah tu es là. Rien Naruto.
- Il n'y a pas rien.
- Disons que j'ai eu un sursaut c'est tout.
- Hein?

Le sanin regarda les montagnes. Naruto vit qu'il ne put rien en tirer et alla manger dans le village. Le vieil homme ne pouvait toujours pas y croire. Maï était la fille de Tsunade, comment aurait-elle pu laisser Maï agir ainsi. Il se rendit compte alors que la montagne aux pégases brillait de mille-feux, comme pour signifier que c'était dans les prophéties de Maï. Qu'il s'agissait du premier passage vers son destin. Il soupira. « Alors dans peu de temps, tu devras rencontrer celui à qui tu tiens le plus au monde. »

Quelque part dans une forêt.

[i]Itachi était en train d'attendre Kisame qui était parti chercher de la nourriture. Pendant ce moment de solitude, Itachi repensa au choc émotionnel qui l'avait ressenti. Il se souvint de ce coucher de soleil flamboyant. Il était en plein discours avec Kisame quand un puissant chakra le frappa en plein coeur. Il l'avait senti fondre comme de la glace au soleil.

Depuis le massacre du clan et de sa fiancée de sa main, il avait cru que son coeur aurait disparu mais cet incendie dans son coeur lui confirma qu'il y avait toujours autant de sentiments. Et pour une personne qu'il ne connaissait pas et n'avait encore jamais vu selon lui. Il ne savait pas s'il l'avait rencontré. Tous ce qu'il savait c'était que son cœur avait bien crée un sentiment d'amour intense en lui. Sentiment qu'il souhaitait tant voir renaître en lui et surtout, il voulait savoir qui était cette personne qui lui faisait ressentir un tel désir..[/i]



Cela commence à être de plus en plus fort au niveau émotionnel. Maï s'est enfin ouverte à elle-même et à ses véritables sentiments. Mais l'autre coeur n'a toujours pas été ouvert. Quand cela se passera-t-il? Et y-aura-t-il des combats dans le village caché de la pluie?

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