Fiction: Une fille d'âme immortelle

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Les rayons du soleil passèrent à travers les rideaux de la chambre où dormait Maï. Mais ce fût Tazuna qui vînt réveiller la jeune femme. Il lui dit que l'embarcation en direction du pays de l'océan partirait vers neuf heures du matin. Maï se leva.

- Quelle heure...
- Il est sept heures, je pense que vous aurez le temps de vous préparer sans vous presser.
- Merci.

Après une heure, Maï prit ces sacs et les fixa sur elle. La mère d'Inari arriva alors avec un colis dans ses mains.

- Tenez, avec ceci vous pourrez avoir des vivres pour trois jours.
- Merci, vous êtes vraiment très aimable avec moi madame.
- C'est normal, vous êtes la mère du jeune homme qui nous a sauvé des mains de Gato. Ceci n'est rien comparé à ce qu'il a fait.
- Merci tout de même. J'espère rencontrer des êtres aussi charitables que votre famille sur ma route.
- Je l'espère également. Soyez tout de même prudente. Vous savez, des pays ne sont pas très sûrs à notre époque.
- Vous pensez au village de Kiri?
- Oui, mais aussi au pays de la pluie avec le village caché d'Âme. On dit que le chef est surnommé « dieu ».
- « Dieu »? C'est étrange oui. Mais ce pays est sur ma liste, alors j'irai.
- Vous êtes vraiment courageuse.
- Ou juste téméraire.

Les deux femmes sourirent, puis Tazuna amena Maï à l'embarcadère. C'était un petit port où des marchandises arrivaient d'un peu partout pour faire des échanges avec le pays des vagues. Le vieil homme montra à la kunoichi un bateau en bois avec de grandes voiles. Ce n'était pas un petit navire mais bien un bateau de luxe transportant sans doute des denrées rares.

- Voici l'Aile de l'océan, habituellement, il apporte des vivres pour le pays des vagues toutes les semaines. Et il va apparier. Le capitaine est un ami de notre seigneur, il a accepté de vous prendre à son bord afin de vous amener au pays de l'océan.
- C'est gentil de sa part. Bien, je crois qu'il est temps pour nous de nous séparer Tazuna-san.
- Oui, il faut bien. Après tout tu es en mission.
- C'est vrai. Une mission qui me plaît beaucoup même si cela m'attriste un peu d'être loin de mon village.
- Tu l'aimes hein?
- Plus que tout. Bien, au revoir.
- À bientôt Maï-san.

La jeune femme monta alors sur le grand navire qui était sur le point de lever l'ancre. Le navire à proprement parler faisait près de quinze mètres de long sur huit mètres de large. Il y avait quatre grandes voiles qui étaient tendues par le vent. Un vent venant de l'Est. Un homme à la carrure impressionnante sortit Maï de sa torpeur. Il devait faire deux mètres, il avait des muscles développés et un visage relativement épais. Il portait des vêtements bleus.

- Vous êtes Casull Maï?
- En effet capitaine.
- Comment le savez-vous?
- Cela se voit que vous devez être un personnage important sur le navire.
- Perspicace jeune demoiselle. Bien, dans trois heures nous seront arrivés, pendant ce temps vous pouvez vous reposer mais faites tout de même attention de ne pas être trop prêt du bord, les courants sont dangereux.
- Très bien.

Le capitaine laissa alors la jeune femme se reposer. Maï monta à la proue du bateau et regarda la mer défiler devant ses yeux. Elle se sentait bien, depuis longtemps elle n'avait pas ressenti ce bien-être. Chose étrange car la kunoichi était en mission, et cette mission était très importante pour le village. La jeune femme sortit alors la carte et un document présentant les habitudes du pays de l'océan. Elle vit que ce pays ne possédait pas non plus de village caché et faisait donc parti des pays sous l'influence des grands. Malgré tout, l'économie y était fructueuse et les gens y vivaient relativement à leur aise. Maï se demanda alors quel lien il y avait avec ce pays et celui des vagues. Elle eut beau cherché dans toutes les pages du manuscrit donné par Tsunade, elle ne trouva rien. Quand tout à coup, elle vit quelque chose d'étrange. Deux pages étaient soudées l'une à l'autre. Sa soif de curiosité l'emporta et elle utilisa son puissant chakra afin de les séparer. Après une lutte relativement difficile afin de ne pas briser les pages, elle parvînt à les libérer. Elle lut alors le contenu.

« - Le pays a beau vivre dans une parfaite aisance, il cache cependant une phase bien noire. À celui ou celle qui lit ses mots, faites attention à ne pas ébruiter ses informations quand vous serez dans le pays. Oui, le pays de l'océan fait des transactions avec celui de l'eau. Nous ne savons pas de quel ordre, mais avec ce que nous savons sur l'eau, il faut garder un oeil sur lui. Un oeil discret afin de protéger le village de Konoha car l'eau fait parti des pays avec lequel quelques tensions existent. Malgré la fin de la guerre. Voilà pourquoi j'ai soudé ces pages. Afin de cacher ses mots, et si quelqu'un à le pouvoir de les séparer, alors c'est qu'elle a la force de protéger le village. Une ultime requête à la personne qui a lu ses mots, veillez relier ses pages afin de nous protéger. »

La jeune Maï obéit donc à cette requête et avec sa force, elle relia les deux pages. Ce qu'elle avait appris la mit mal à l'aise. « Ainsi, la gentillesse de cet homme n'est qu'une façade....Je crois que pour le bien du village, je vais tenter de voir quel est le lien entre océan et eau. ». Maï se leva et posa la main sur une poutre en bois qui était à côté d'elle. Ses cheveux argentés allaient et venaient au rythme du vent marin. Un vent qu'elle adorait mais qui ne faisait malheureusement pas disparaître son pressentiment. Elle ferma donc les yeux et alla dans son esprit afin de lire l'avenir ou du moins de détecter un quelconque indice.

Dans le monde de la mémoire et du futur.

J'ouvre mes yeux, mes vêtements d'âme sont encore là. Toujours les mêmes. Je m'avance vers ce que je cherche. Inconsciemment mais tout le temps guidé par mes pas et par mes dons. Ça y est, je sens qu'un indice est proche, tout proche. Je tends la main et …

Retour dans le monde de Naruto.

Maï ouvrit les yeux, son souffle et les battements de son coeur étaient rapide, trop rapide. « Qu'est ce que ça veut dire? Pourquoi Akatsuki et qui est cette personne à qui je tends la main? Non, je ne me lirai pas à cette organisation. ». Maï voit alors une forme se dessiner au loin, c'est un navire. Son instinct l'obligea à sortir son katana. Elle sentit le danger. Maï va alors en direction du capitaine qui tient la barre.

- Nous allons être attaqué.
- Pourquoi dites-vous cela jeune demoiselle?
- Vous voyez le navire là-bas, et bien je sens qu'il y a des intentions mauvaises.
- Oui, je le vois et si cela vous rassure, je connais bien ce bâtiment. C'est celui d'un négociant. Un puissant négociant. Nous avions rendez-vous comme à chaque fois cette semaine avec lui.
- En pleine mer? Vous négociez tout le temps ainsi?
- En effet. Alors n'ayez aucune crainte. Si cela peut vous rassurer, venez avec moi mais cachez votre symbole, ce serait mieux pour vous comme pour nous.
- Très bien, je vous suis.

La jeune femme enleva le bandeau avec l'insigne de Konoha qu'elle portait en guise de foulard. Puis elle le mit dans son sac. Maï plaça alors son katana sous sa cape à bord rouge et regarda avec appréhension l'autre navire approcher. Plus il s'avançait, plus Maï vit qu'il avait la même taille que l'Aile de l'océan. En revanche, il semblait posséder davantage d'écoutilles que celui où la kunoichi se tenait. Le bateau « ennemi » se mit contre l'Aile de l'océan. Quelques minutes plus tard, dix personnes mirent pied sur le bâtiment. Au grand désespoir de Maï neuf d'entre eux étaient des ninjas et portaient un emblème qu'elle ne connaissait pas. C'était trois traits parallèles. L'autre personne était un capitaine selon la kunoichi. Il était vêtu de noir et son regard ne laissait rien présager de bon. Les ninjas qui l'entouraient en revanche, avait un air ravi. « Un air un peu trop bon selon moi. Ce n’est pas bon signe non plus. ». L'homme dit alors en regardant Maï.

- Dis-moi, qui est cette femme?
- C'est une voyageuse, elle se rend dans mon pays et comme elle était avec Tazuna, j'ai accepté de la faire monter à bord.
- Eh bien, ce n'est pas à moi que ça arrivera. Surtout avec une si jolie femme. Bien, parlons affaire tu veux.
- Bien entendu. Désolé demoiselle, mais ce genre de chose est de l'ordre du privé.
- Je comprends. Je vais rester sur le pont.

Le capitaine sourit, mais Maï non. Ce fût sans doute pour cela que l'ennemi laissa cinq ninjas devant la porte du bureau du capitaine. La jeune femme sentait les ondes négatives dans tous son corps. Elle était bien contente que les autres ninjas ne s'en aperçoivent pas. Elle alla donc à la rencontre de ses ennemis, faisant preuve de témérité.

- Dites-moi, vous êtes bien des ninjas n'est ce pas?
- Oui, mais vous ne connaissez pas notre pays n'est ce pas?
- Non, et si cela n'est pas trop impertinent de ma part, j'aimerais savoir lequel.

Les ninjas se mirent à rire. Elle sonda alors leurs corps rapidement. Ils étaient très sûre d'eux, et ne semblaient pas se douter que Maï en était une ninja aussi. Elle sourit en pensant que le fait d'être aimable pouvait faire baisser la garde de ses adversaires. Le ninja lui répondit.

- Nous sommes des chunins du pays de la pluie dont le village caché est Âme.
- Oh je vois. Vous devez être très puissant pour venir vers le pays de l'océan.
- En effet.
- J'ai entendu parler de ce pays il y a quelques temps. Cela remonte à un an, et dans le pays des vagues, on dit qu'un dieu serait présent. N'est-ce pas un peu exagéré?
- Non, nous avons bel et bien un dieu. C'est le chef de notre village caché.
- Comment s'appelle-t-il?
- Nous l'ignorons. Vous êtes bien curieuse.
- Eh bien disons que j'essaye de comprendre comment les pays fonctionnent et j'ai un peu de mal à tous cerné.
- Effectivement. Seuls les ninjas peuvent comprendre.
- Bien, je vais vous laisser à votre, comment on dit déjà, à oui. Mission?
- C'est cela.

Les ninjas laissèrent donc Maï. Son coeur battait à tout rompre, elle avait eu peur que ces ninja ne découvrirent qu'elle aussi était une ninja. Elle se mit donc à découvert derrière une voile et laissa son âme entrer dans la pièce. Les deux capitaines parlaient avec un débit rapide, même trop rapide selon Maï. Les quatre ninjas restant étaient derrière leur capitaine et leurs yeux étaient remplis de désir. Maï entra alors dans leur coeur et y découvrit avec stupeur que ce désir, c'était tué. À peine elle retourna dans son corps qu'un grand fracas se fit entendre. Le capitaine de l'Aile de l'océan passa à travers la porte en bois. Du sang avait jailli de sa bouche au moment où il était tombé à terre. Les matelots ne pouvaient pas bouger car la peur les tétanisait. Un ninja sortit alors de la porte brisée et s'avança vers le capitaine, du désir morbide dans les yeux.

- Tu aurais dû coopérer, à présent il est trop tard. Tu vas gentiment nous dire où se trouve ton seigneur histoire de lui demander cette chose.
- Jamais.
- Bien dans ce cas, tu ne nous es d'aucune utilité.

Les mains du ninja firent des signes et une bulle d'eau se matérialisa et enveloppa le pauvre homme. C'est alors qu'une vague immense sortit de nul part, frappa le bateau; la couleur de l'eau de mer changea. De bleue du ciel elle devînt rouge sang. Une fois la vague passée, tout le monde vit le spectacle. Le capitaine était en vie, et libéré de la technique d'emprisonnement. L'homme leva les yeux et tous firent de même. Le ninja qui avait lancé l'attaque était coupé en deux. La tête n'était plus sur son corps. Du sang jaillissait abondamment du corps inanimé. Devant se tenait Maï les yeux mauves avec une pupille verticale. Elle tenait par les cheveux la tête du ninja. Elle la balança alors au capitaine ennemi.

- Qui es-tu!
- Je suis l'humaine et la louve d'un village tant adoré.
- Quoi...

L'homme n'eut pas le temps de dire la fin que Maï le décapita lui aussi à la vitesse de la lumière. Elle effectua ensuite une série de signe.

- Technique du vent aqueux.

La mer se souleva et une bourrasque puissante entraîna les corps sans vie et les ninjas dans l'océan. Une fois la technique terminée, Maï sauta et courut sur la mer. À son grand étonnement les ennemis avaient disparu. Ces yeux reprirent alors leurs teintes habituelles, mais ce fut là son erreur. Un ninja prit Maï par la jambe et l'attira dans l'eau. Celle-ci se retrouva alors encerclé par les huit ninjas restant. Ils se lancèrent sur Maï qui était prisonnière dans l'eau. L'un d'eux invoqua un requin qui tournait dangereusement autour d'elle. Elle concentra son chakra dans ses mains et lança des éclairs bleus qui frappèrent deux ninjas et explosèrent en morceaux sous l'impact. Maï fut alors libérée et sauta à l'air libre. Les autres la suivirent. Elle sortit son katana et cinq ninjas en firent d'eux-mêmes sous le regard du sixième avec qui Maï avait parlé. La colère prit le coeur de la jeune femme et elle créa quatre clones d'elle-même. La bataille commença alors. L'original rentra son épée et concentra le chakra du vent dans sa main. Le ninja qui lui faisait face, se lança sur elle, mais il se prit un courant d'air provenant des clones de Maï. Ils faisaient la même chose qu'elle, les cinq ninjas se lancèrent sur elles, mais ce fut trop tard. Les 5 Maï se ruèrent sur les ninjas et combinèrent les cinq rasengan.

- Rasengan géant!

Le choc fit basculer le sixième ninja qui regarda avec un air avide sur le visage, ces alliés se faire massacrer par une technique ninja dévastatrice. Une fois l'onde de choc terminée, Maï fit disparaître ses clones. Elle haletait, ses techniques nouvellement apprises l'avaient fatiguée. Elle sentit le dernier ninja en vie, mais elle n'eut pas le temps d'esquiver ses coups, et l'homme amena Maï une fois encore sous l'eau. Le requin était là, et le ninja balança Maï avec une de ses techniques vers le fond. Puis il fit une série de signes qui invoquèrent quatre autres requins. Maï ne pouvait pas bouger facilement sous l'eau, et malgré les coups violents que les animaux recevaient, ils se régénéraient. Maï leva les yeux vers l'ennemi qui était sur le mer à l'air libre. Une de ses mains insufflait du chakra. « Il doit utiliser ce chakra comme d'une source d'énergie pour ces requins. Bon sang je suis piégée! Je vais mourir si je ne fais rien. Mais quoi, je ne peux pas bouger comme j'en ai envie, et mes ailes me serviraient à rien dans l'eau ! ». Un des requins frappa Maï dans le dos. Le coup fut si violent qu'une partie de ses vêtements furent déchirés, et sa peau de la même façon, elle voulut crier mais de l'eau rentra dans sa bouche. Elle mit les mains sur celle-la afin d'éviter d'en absorber d'autre. Une larme de désespoir coula sur son visage. Elle vit tous les ninjas du village qui comptaient pour elle, puis elle vit Sasuke et derrière lui Orochimaru. Ce fut ce qui déclencha sa force. « Non, si j'abandonne, Sasuke disparaîtra sans que je ne puisse rien y faire. Allez, libère-toi mon esprit!!!! »

Le ninja à l'air libre vit quelque chose se produire, une énergie inconnue se propageait dans l'eau.

- Tu ne peux rien contre moi, tu n'as plus d'énergie, je l'ai vu.
- Tu crois ça!
- Quoi, tu es ou?

Pour toute réponse, sous les yeux effarés du ninja, le corps de Maï brilla d'une forte énergie dorée. Elle lança alors l'énergie contre les requins de chakra qui furent désintégrés. Maï mit ensuite ses bras sur les côtés et ses mains en direction du ciel. Elle hurla et continua de concentrer son chakra en elle. La puissance de l'océan entra en elle et l'eau salée s'éloigna de son corps. Des tourbillons se créèrent autour du ninja, permettant à Maï de respirer. L'océan continua de s'ouvrir et Maï sauta sur l'eau puis courut verticalement jusqu'au ninja. Celui-ci, effrayé, monta à son tour sur les colonnes d'eau et vit avec satisfaction que Maï ne pouvait le suivre. Elle s'en rendit compte et sauta de la colonne. L'ennemi dit alors en riant.

- Je t'ai vaincu, quand tu tomberas à terre, il ne te restera plus rien de toi. Tu as vu la hauteur, tu es à cinquante mètre, que...

Maï sortit alors ses immenses ailes qui montrèrent haut dans le ciel, et celles-ci permirent à la jeune femme de voler et de rattraper son ennemi. Maï concentra à nouveau le chakra dans ses mains et..

- RASENGAN!!

Tua le ninja grâce à cette technique si particulière. L'eau de mer se referma en un immense tourbillon, et engloutit les corps sans vie des ninjas de la pluie. Maï sourit et redescendit sur l'eau, une fois que le calme fut revenu. Elle se laissa alors tomber, ces ailes la soutenant pour ne pas aller dans l'eau. Le bâtiment du capitaine arriva quelques minutes plus tard. La kunoichi sourit et décolla à nouveau. Sous les regards ébahis des matelots et du capitaine, Maï rentra ses ailes une fois sur le pont. L'homme était couché sur une paillasse et la jeune femme, malgré ses blessures, porta ses mains sur les parties vitales de l'homme. Elle laissa sortir le pouvoir des ninjas médecin qui sommeillait en elle et, après quelques minutes d'effort, parvînt à soigner totalement le capitaine. Elle tomba sur les fesses et se laissa aller contre la poutre d’un voilier. Elle était épuisée, le combat et les soins l'avaient vidés. Le capitaine se leva et regarda les plaies de Maï qui étaient profondes. Il déplora de ne rien pouvoir faire. Maï sourit pour le rassurer et lui dit.

- N'ayez crainte monsieur, quand j'aurai repris mes forces, je pourrai guérir mes blessures.
- Mais dans combien de temps?
- Dans une bonne heure je pense. Moins si je mange un fruit remplit de vitamine.
- Très bien, alors je vous fait quérir des agrumes, elles sont très bénéfiques pour le retour des forces.
- Merci.
- Non, c'est à moi de vous remercier. Vous nous avez tous sauvé. Si vous voulez quelque chose, n'hésitez pas.
- J'aurai une simple question, ou du moins deux. La première va dépendre de la deuxième.
- Je vous écoute.
- Que vous voulez ces gens?
- De l'argent, afin de nous protéger. Mais j'ai refusé car nous avions déjà un protecteur.

Maï fit oui de la tête. Cela elle le savait grâce au parchemin. Mais il y avait une autre chose qui la tourmentait, d'où sa deuxième question. Un homme lui apporta un agrume qu'elle mangea avec vigueur. Puis elle la posa.

- Ces gens, vous ont-ils parlé d'un dieu?
- Oui, mais comment pouvez-vous le...
- Je leur ai posé une question sur leur village et sur une rumeur que j'ai entendu aux vagues.
- Je vois.
- Savez-vous quelque chose sur cette personne?
- Seulement deux choses. Il aurait le pouvoir de contrôler le temps, et que son nom serait, apparemment, Pein.
- Pein?
- C'est cela.
- Pein...

Le capitaine laissa la sauveuse se reposer. Elle le remercia et se laissa aller. Elle regarda le ciel azuré. Qui aurait dit qu'elle aurait du combattre des ninjas de la pluie. Elle pensait au début à l'eau. Mais non. Décidément, elle devrait sans doute se montrer plus prudente. Elle regarda le capitaine. «Et je devrais faire en sorte que les personnes noble de coeur ne souffrent pas. ». Elle regarda les nuages passer. « Qui est Pein? Est-il mauvais? ». Son esprit se laissa voguer dans la mémoire du capitaine et chercha le souvenir qui faisait allusion à cet homme.

Dans les souvenirs

Je suis dans sa mémoire, et je marche vers l'homme du nom de Pein. J'ignore ce que je découvrirai, mais vivre dans l'ignorance et pire que la douleur. Je sens que j'y suis. Une immense lueur me baigne et je tombe dans des fragments. Le capitaine est dans un endroit où il pleut. C'est la première fois que je vois une chose pareille. Un village sombre et triste. Mon coeur, pas celui du capitaine, se serre devant le spectacle. Des cadavres jonchent le sol. Des centaines et des centaines. Je regarde le capitaine, je vois qu'il est jeune. Sûrement de l'âge de Kakashi senseï. Est-ce lui qui a fait ce carnage? Non, je sens son désespoir. J'avance avec lui. Il s'arrête moi aussi. Que voit-il. Non...pas ça. Un bébé transperçait d'une lance et pendu tel un ridicule trophée de guerre. Des larmes de douleur me transpercent. Où est donc Pein? J'avance à nouveau avec le capitaine. Cette fois, je vois quelqu'un de vivant. C'est un ninja, il porte le symbole de la pluie. Il a les cheveux de nuit. Il se tourne. Ses yeux sont blancs. Le capitaine parle alors.

- Pourquoi...
- Personne ne le sait. La guerre entraîne la haine et le désespoir. Puis ce désespoir entraîne la haine. Et ensuite la guerre. C'est un cercle sans fin. Seul dieu peut nous sauver.
- Un dieu? Lequel?
- Pein.
- Pein?

Dans la réalité

Maï sentit le regard du capitaine sur elle. L'homme lui demanda.

- Pourquoi pleurez-vous ainsi?

Elle passa la main sur son visage. Oui, elle avait des larmes sur son visage. « Pour avoir fait pleurer mon corps, alors ça veut dire que mes sentiments étaient vraiment fort. Mais pourquoi tant de douleur? ». Elle essuya ses larmes.

- Ce n'est rien capitaine, juste une faiblesse passagère.
- Une ninja ne devrait-elle pas continuer sa mission malgré les larmes?
- C'est la règle numéro 25 des ninjas. Mais moi, je suis quelqu'un de différents. Pour Konoha..Maï remit son bandeau frontal sur son front....Je ferai n'importe quoi mais je préfère faire selon mes sentiments. Je suis humaine, et en tant que telle, je choisis d'exprimer mes émotions.
- Vous êtes bien différente des ninjas que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Est cela qui vous rend si puissante et tellement fragile?
- Je l'ignore moi-même.
- J'espère que vous trouverez la réponse dans ce monde douloureux.
- Je l'espère aussi.

Dans l'océan.

Un ninja récupéra le corps de celui que Maï avait fait subir le rasengan et le posa devant un homme vêtu de noir et de rouge. Le chapeau sur sa tête ne permettait pas de discerner ces traits. Le ninja fut transpercé par une lame venue de nulle part et s'effondra. Un autre vêtu pareil s'avança. Une voix féminine parla.

- Qui a pu faire cela!

Une voix masculine répondit.

- Je ne sais pas. Mais à en juger par son apparence, je crois que la personne devait posséder un pouvoir immense. Tu te souviens de l'immense lumière dorée qui s'est élevée?
- Oui, celle en forme d'aile?
- Celle-là.
- Oui, et j'ai senti aussi le chakra.
- Immense je sais. Cette personne, c'est elle.
- Tu es sûre? Ne tire pas de conclusion active.
- J'espère la rencontrer.
- Pourquoi?
- Elle m'intrigue.

Le soleil se couchait. Les deux personnes et Maï regardèrent ce coucher de soleil rouge sang. Signe que l'avenir sera bien dangereux.




Mais qui est Pein? Maï aura-t-elle son souhait de réaliser? Et Pein, quels sont ces projets? Des secrets en perspectives.

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