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Fiction: Une fille d'âme immortelle

Qui es-tu? Pourquoi es-tu si secrète? Là se trouve la fille à la grandeur d'un temps oublié qui va faire chavirer les coeurs des êtres humains qu'elles qui soient. Le plus froid comme le plus brûlant, cette jeune femme saura faire aimer les personnes autour d'elle. Bon ou mauvais.
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure / Mystère / Romance | Mots: 128452 | Comments: 81 | Favs: 40
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limala (Féminin), le 10/06/2010
Me voilà partie, j'ai hâte de traiter avec les autres pays, je suis sûre que ce sera bénéfique. Pour moi comme pour eux.



Chapitre 30: Passé et diplomatie aux pays des vagues



Maï et Kamui passèrent des journées entières à parler chacun leur tour des aventures qu'ils avaient vécues durant l'année qui s'était écoulée. À un moment donnée, quand la mer fut en vue, Kamui parla alors d'Akatsuki, ce qui éveilla la curiosité de la kunoichi.

- Il y a quelques temps, un mois je crois, j'ai vu à la frontière Nord de Konoha deux Akatsukiciens. L'un était grand et l'autre plus petit. Ils portaient tous les deux des chapeaux avec des clochettes. Ils étaient en train de discuter d'un sujet qui, pour moi m'inquiétais.
- Quel sujet?
- Toi. Je me suis donc mis à l'abri dans la forêt et j'ai écouté leur discussion.

Début du Flash-back

- Itachi, explique-moi pourquoi tu veux tant cette fille avec toi. Il y a forcément une raison.
- Je la veux pour quelque chose qui s'est passée entre elle et moi lors de notre rencontre.
- Quand Maï t'a touché les mains? Elle t'a juste soigné, rien de plus. Du moins c'est toi qui l'a laissé entendre.
- Elle a fait bien plus que ça. Elle a vu, j'en suis persuadé, mon passé. Et moi j'en ai aperçu un fragment du sien. Et si ce que j'ai vu est vrai, alors il faut qu'elle soit près de moi...toute ma vie.
- Tu as vu quoi?

Itachi s'est levé et a marché vers le ruisseau. Il enleva son chapeau, et ses cheveux volaient au gré du vent. Ses yeux rouges furent désactivés, ce qui étonna Kisame. C'était l'une des seules fois où son compagnon de voyage cédait ses sharingans. Le requin perçut dans les yeux encre du beau nukenin une chaleur bien trop intense pour que se soit normal. D'ailleurs il pensait que ce n'était pas normal car Itachi avait toujours les yeux froids comme de la glace. Il se retourna alors vers Kisame.

- J'ai vu dans ce fragment un homme qui ressemblait étrangement à Maï lorsqu'elle avait les cheveux totalement dorés. Je crois qu'il s'agissait de son frère jumeau. Il semble que les deux ont été séparé depuis un sacré moment, car la scène que j'ai vu montrait Maï en compagnie de six personnes un adulte âgé et quatre plus jeune. Je pense qu'ils devaient être du même âge que Maï, à quelques années de différence. La scène se déroulait dans une sorte d'église. Maï s'est alors approché de son jumeau et ils ont parlé. Le frère disait à sa soeur qu'il était désolé de ce qu'il avait fait ou du moins rien pu faire lorsque sa jumelle était pourchassé par tous son royaume car elle était un poison mortel qui détruirait le monde.
- Un poison? C'est une blague, elle est bien trop belle pour être ainsi la cible d'une stupide prédiction.
- Je te répète ce que j'ai entendu. Maï a donc dit que ce n'était pas la seule chose qu'il lui soit arrivé car elle avait rencontré beaucoup de personne chère à son coeur. Le jumeau a pris sa soeur dans les bras, il lui disait qu'il l'avait enfin rencontrée mais, il l'a sortit une épée et a transpercé sa soeur dans le dos, au niveau de sa colonne vertébrale. Puis il s'est lui-même transpercé le ventre. C'est ce que j'ai vu.
- Tuer sa propre soeur parce qu'elle est soi-disant maudite, je trouve ça légèrement excessif.
- Et c'est toi qui dis ça? Il me semble que tu aurais pu tuer n'importe qui si tu avais été dans le même cas. Tu es un tueur Kisame, mais le jumeau, lui, semblait désespéré. Alors ne le blâme pas.
- Comme tu veux. Mais attends, si Maï a été transpercée, elle ne devrait pas être ici non?
- C'est justement ce que je ne comprends pas. Elle a dû mourir, forcément vu qu'il a touché un point vital. Mais nous, nous l'avons rencontré, et son apparence et totalement différente. Il doit y avoir quelque chose en elle de très puissant pour qu'elle est survécue.
- C'est pour ça que tu souhaites la garder toute ta vie?
- C'est une des raisons. Et la seule que je te donne. Les autres sont un peu trop personnels pour que je te l'ai dévoiles.
- Comme tu veux.
- Bon, allons-y, peut-être trouverons-nous un jinchuriki sur notre chemin.

Fin du Flash-back

- Voilà, tu sais maintenant une chose en plus.
- Et pas forcément celle que je voulais entendre. Itachi a donc vu un moment de mon passé, et sans doute l'un des pires.
- Je crois, au contraire qu'avec ce qu'il a révélé à Kisame, il y a moins de danger pour toi qu'auparavant.
- Itachi ne me fera jamais aucun mal, avec ou sans des fragments de mon passé. je...
- Tu l'aimes cet humain.

La façon sèche et sans détour dont Kamui a dit cette révélation, serra le coeur de la kunoichi. Elle ne voulait et ne pouvait pas aimer Itachi. Ils étaient ennemis, malgré le fait que leur deux coeurs étaient très similaires. Kamui reprit alors la parole.

- Je suis désolé d'avoir été si directe, mais je crois que c'est la vérité. Toi et moi sommes liés, et ce que tu ressens, je le ressens aussi. J'ai déjà été épris d'une louve, et je le suis encore. Et ce que tu ressens, même si c'est d'une manière plus humaine, c'est la même chose.
- Je, je...ne peux pas l'aimer.
- Par amour pour Léo c'est ça.
- Oui, et en respect pour sa mémoire.
- Qu'as-tu vu dans le coeur d'Itachi?
- Je l'ai vu massacrer sa famille, ou plutôt sa mère et son père.
- Décries-moi la scène.
Maï soupir- Itachi...


Début du Flash-back

Je suis où? J'ai l'impression d'être dans une dimension qui n'est pas le rêve ni dans mes souvenirs. Je crois que je suis dans les souvenirs de cet homme. Tiens, c'est quoi cette image? Je vois une scène, comme quand je revois mes souvenirs mais là, je vois ceux de l'homme. Il est dans une maison...j'ai l'impression que c'est celle de Sasuke, en tout cas ça y ressemble. Le garçon est vêtu comme les anbus mais ne porte pas de masque. Il a un sabre plein de sang. Je n'aime pas ça. Dans quel passé suis-je tombée? Il avance pas à pas. Je ressens ces sentiments. Non, pas ceux là, non, je ne vois ces émotions, je ne veux plus les ressentir. C'est le mélange de plusieurs émotions négatives, les plus noirs. Haine, dilemme, obligation à contre coeur, désespoir, rancune...ce sont les même que les miens dans mon monde, quand j'ai dû obéir à mon corps à contre-coeur, le voir faire des horreurs que je n'ai pas voulu. L'homme rentre alors dans une pièce qui ressemble à une salle de réunion. Deux personnes lui font face. Je crois que ce sont ces parents. Le père s'avance et se met entre lui et sa femme.

- Finalement tu vas le faire, tu vas faire ça pour le mangekiou.
- Il est déjà ouvert.
- A cause de Shisui c'est ça!
- Oui.
- Pourquoi tu fais ça, pourquoi nous tuer!
- Par ordre des supérieurs.
- Danzou, il n'oserait pas...

NON! J'ai eut beau crier, il ne peut pas m'entendre, c'est des souvenirs. Je le vois agir à la vitesse de la lumière, il dégaine son sabre et tranche les vêtements et la peau du père aussi facilement que de l'herbe. Le sang gicle en rafale. Une seconde s'écoule et la mère subit le même sort. Les parents s'écroulent simultanément tels des poupées de chiffon. La mère sur le dos, le père sur sa femme. L'homme regarde alors à l'extérieur. La lune lui fait luire ses yeux et ses cheveux. Il est tellement...

Fin du Flash-back

- Je n'ai rien pu faire qu'observer. Revivre des émotions qui n'étaient pas les miennes mais qui étaient les mêmes.
- Et depuis ce moment, tu as compris que vos coeurs étaient pareil.
- Oui, et Itachi-kun le sait aussi. Du moins c'est ce que je pense.
- Tu l'aimes à cause de ça?
- Non, mais à cause de ce qu'il est réellement, avant ces souvenirs. Et, égoïstement, malgré le fait que je souhaite tant faire honneur à la mémoire de Léo, je souhaite que lui aussi ce soit la même chose...
- Arrêtons cette discussion, on arrive.

En effet, le duo put sentir l'odeur de l'océan, une odeur que Maï avait rêvé de sentir à nouveau. Elle descendit du loup et les deux regardèrent l'océan.

- Tu sais Maï, même si vous êtes tous deux pareils, il vous faudra surmonter beaucoup d'épreuve afin de voir si vous êtes destiné l'un à l'autre. Je le sens en moi et en toi. Bien, si jamais tu sens un quelconque danger, tu n'as qu'à m'appeler à travers toi. Je viendrai t'aider. Je passerai l'espace qui nous sépare. À présent, je crois qu'il est temps pour toi d'aller accomplir ta mission. Fais-bien attention, les ninjas de Kiri sont très spécial.
- Je sais, je ferai attention nii-chan. Merci de m'avoir ouvert le coeur, cela me fait du bien. Même si c'est également douloureux. J'y vais. À bientôt onii-chan.

Maï regarda alors le loup ouvrir une brèche dans un arbre avec un tentacule dorsale. Puis il s'engouffra dans l'ouverture de l'espace et celle-ci se referma, en laissant tout de même passer le hurlement d'au revoir de Kamui, faisant sourire sa soeur. La kunoichi partit donc en direction du petit village au pied de l'océan.

Il était petit, composé d'une dizaine de maison pas plus. Les villageois étaient tous vêtus de bleu, donc quand ils virent la ninja dans le village, ils purent facilement voir qu'il s'agissait d'une voyageuse. Elle demanda alors quel était le chemin le plus court pour se rendre au pays des vagues. L'un des villageois lui répondit.

- Allez vers le Nord en longeant la côte. À un moment donné, vous tomberez sur un grand pont reliant l'île au continent. Vous ne pouvez pas le rater.
- À combien d'heure de marche?
- Juste deux heures.
- D'accord, je dois également me rendre au pays de l'océan.
- Vous avez de la chance. Il existe un bateau qui part du pays des vagues à celui de l'océan, il vous suffira donc de voir les heures de navigation sur place.
- D'accord, merci pour vos précieuses informations.
- Mais de rien.

La kunoichi donna tout de même deux pièces d'or qui valait toutes deux une belle somme. Maï s'en alla alors vers le Nord. En marchant, elle put observer tranquillement le paysage défiler devant elle. Les arbres, qui étaient dans le pays du feu, laissaient place à des palmiers du au changement de température et de climat. Maï commença à avoir chaud, alors elle alla se cacher dans un endroit discret afin de mettre des vêtements plus légers. Elle mit alors un short beige et le débardeur avec des fils bleus que Marianne lui avait offert. Puis elle rangea ses autres vêtements dans son sac et mit la cape blanche à bord rouge beaucoup plus légère et fine. Une fois prête, elle repartit vers le Nord. Après deux heures, elle put voir le fameux pont reliant le pays des vagues au continent. Beaucoup de personne y circulait, sans doute parce que c'était l'après-midi. La belle jeune femme arriva lors au niveau du pont. Un guide l'apostropha pour lui donner une histoire du pont. Maï accepta volontiers.

- Voilà le pont Naruto, il a été crée afin de répondre aux besoins économique du pays. En effet, un homme du nom de Gato a tué le chef du pays des vagues afin de racheter les îles à bas prix. Mais quelques charpentier tels que Tazuna, ont voulu défaire l'emprise de cet homme et ont pu crée le pont à l'aide de ninja de Konoha dont un genin, du nom du pont, a donné courage aux enfant du pays des vagues et ainsi permettre d'achever le pont. Voilà comment a été crée le pont Naruto.
- Merci pour votre histoire, cela m'a appris beaucoup de chose.
- C'est mon métier. Bon séjour dans le pays.
- Oui merci.

Maï salua alors le guide et continua sa route. Elle sourit car elle ne savait pas que Naruto avait été célèbre au point que le pont soit nommé de son nom. Elle se promit de le taquiner avec ça. Le pont était long, mais elle parvînt à voir l'île après une bonne heure de marche. Elle mit alors le pied sur l'île vers quatre heures de l'après-midi. Elle était magnifique et sauvage. Des palmiers étaient dispersés un peu partout sur l'île, de belles fleurs de toutes les couleurs se trouvaient dans des petits parcs faits pour. Les maisons étaient faites en bois de palmiers et il y avait que peu de gens qui vivaient dans ce paradis. Elle alla alors vers le centre de la petite île et vit une maison plus grande que les autres. Une série de personne se trouvait devant un garçon un peu plus jeune que Naruto. Il racontait comment les ninjas de Konoha avait réussi à rallumer la flamme dans le coeur des habitants de ce pays et comment ils avaient vaincu Gato. Maï trouva qu'il appuyait davantage son histoire sur le côté héroïque de Naruto. Une fois le monde partie, Maï alla voir le garçonnet.

- Bonjour, j'ai bien aimé votre histoire sur Naruto.
- Vous le connaissez.
- Bien sûre, en tant que sa mère de coeur, j'en ai l'honneur.
- Vous êtes sa mère! Vous ne lui ressemblez pas. En plus je me souviens qu'il n'avait pas de parents.
- C'est vrai, mais je l'ai tellement maternée qu'à présent je suis comme une mère pour lui.
- Vraiment?

Le beau sourire de Maï et ses magnifiques yeux translucides convainquirent facilement l'enfant.

- Je vois pourquoi, vous avez l'air vraiment gentille et douce.
- Merci, vous vous appelez comment?
- Inari, je suis le petit-fils de l'un des charpentier qui a crée le pont.
- Moi je m'appelle Maï, Maï Casull. Je suis une jonin spécial du village caché de Konoha.
- Vous? Une ninja?
- Oui, ne vous fiez pas aux apparences, je suis très forte. D'ailleurs j'ai une importante mission diplomatique à remplir.
- Diplomatique?
- Oui. Et je dois voir le seigneur du pays des vagues. Sais-tu où je pourrai le trouver?
- Non, moi je suis encore petit mais peut-être que mon grand-père le sait. Venez avec moi.

Le garçonnet prit la main de la kunoichi car il ne sentait en elle que douceur et compassion. Les deux personnes entrèrent dans la maison et Inari demanda à Maï de l'attendre dans le salon. Elle lui obéit et attendit. Pas très longtemps car un vieil homme accompagné d'Inari et d'une femme qui devait être la mère du petit entrèrent. L'homme se présenta.

- Je suis Tazuna, et d'après ce que m'a dit Inari, vous êtes une jonin de Konoha souhaitant rencontrer notre chef.
- Oui.
- Pour quel motif. Non pas que je vais vous empêcher d'accomplir votre devoir, mais par simple curiosité.

Il y avait dans la voix de l'homme une sorte de crainte naissante. Maï crut savoir laquelle.

- Je crois savoir que votre curiosité est plutôt une crainte n'est-ce pas Tazuna-san? Est-ce que par hasard vous auriez eu vent d'un refus de la part de notre seigneur à propos d'une demande d'alliance entre tous les pays?
- En effet, et c'est bien cela qui me cause une peur assez présente.
- Je suis là afin d'en discuter avec votre seigneur. Mais je vais vous demander de ne pas ébruiter mon passage.
- Pourquoi donc?
- Tout simplement parce que Konoha n'a pas accepté le fait que le daizen ait refusé la proposition. Donc notre hokage m'a donné le grade de jonin spécial afin de me rendre facilement de pays en pays afin de renforcer les liens entre tous. C'est un ordre qui s'oppose à celui que le daizen a ordonné à Konoha.
- Quel ordre?
- Le seigneur a ordonné à Konoha de n'agir aucune sur les relations entre les pays et de renforcer les liens. Choses que l'hokage a refusées.
- Et il vous a demandé de faire cette mission malgré le refus du seigneur. Je comprends pourquoi nous devons taire votre présence ou du moins votre mission. Cela risque de poser problème à tout le monde sinon.
- Exactement.
- Très bien. Je vais vous mener à notre chef. Voulez-vous y aller de suite?
- Oui, cela me serait bien.
- Très bien, allons-y. Toi Inari tu restes avec ta mère.
- D'accord. Vous reviendrez Maï-sama?
- Eh bien?
- Je vous invite à dormir cher moi cette nuit.
- D'accord madame, j'accepte votre invitation avec joie.

Inari en fut ravi. Maï et Tazuna se rendirent donc dans le domaine du chef du pays des vagues. Au grand étonnement de la jeune femme, ce domaine n'était simplement qu'une maison plus grande que celle de Tazuna mais ce n'était pas un château avec des remparts comme celle du daizen du pays du feu. Des jardins de fleurs immenses entouraient l'accès vers le domaine. Maï et Tazuna entrèrent. L'intérieur n'était pas non plus remplit d'oeuvre d'art. Seuls quelques peintures étaient disposées sur les murs blancs. Tazuna laissa Maï entrer dans la pièce où recevait habituellement les visiteurs désirant rencontrer le seigneur. Le vieil homme alla directement dans la pièce où se trouvait généralement le chef. « Soit le seigneur est quelqu'un de très noble de coeur, soit Tazuna a gagné une place privilégié. Vu le domaine, je penche plutôt pour la première option. ». La jeune femme n'eut pas à attendre longtemps. Le seigneur entra, suivit de ses gardes. Tazuna se trouvait à sa gauche. Maï s'avança vers l'estrade et mit un genou à terre et le poing sur le coeur comme quand Tsunade lui avait appris. Le seigneur était un peu plus jeune que celui du feu, il avait des vêtements bleus, comme les habitants des vagues. Ils portaient sur sa tête un diadème incrustés de saphir et coquillage. Le seul objet riche qui montrait son rang. Il avait les yeux bleus océan et les cheveux rouge qui commençaient à devenir gris.

L'homme s'assit et demanda à Maï de se relever. Il parla ensuite.

- Vous êtes Maï Casull.
- Oui altesse.
- J'ai entendu parler de vous par le daizen du pays du feu.
- Mince, il nous a pris d'avance. Je vais devoir être très diplomate.
- Il m'a dit que vous étiez une ninja exemplaire et puissante mais qui a refusé la proposition de devenir gardien.
- C'est exacte majesté.
- Quelle en est la raison?
- Elle est simple majesté, je n'ai jamais été très attirée par sa proposition. Mon coeur et mon âme sont liés à Konoha, ce village est cher à mon coeur, et beaucoup de personne que je connais y est très importantes pour moi. Je ne peux tout simplement pas me résoudre à me séparer de ces personnes juste pour ce titre pourtant tant désiré par certains ninjas de mon village. J'ai juré au défunt hokage de protéger ce village, même au péril de ma vie, et je tiendrai parole.
- Ce sont des mots remplis de détermination, des mots fort dans une bouche de jeune femme tout aussi forte. Je comprends. Maintenant, parlons de votre mission voulez-vous. Tazuna m'a rapporté votre rôle, et cela me semble suicidaire quoique intelligent. Vous êtes prête à tous pour votre village m'avez-vous dit. Et pour cette mission?
- Ce sont les mêmes mots que vous entendrez altesse.
- Très bien. Alors parlez-moi de ce que vous voulez et je vous donnerai ma décision.
- Majesté, je suis une jeune femme qui a été recueilli par le village il y a trois années de cela. J'ai été rejeté dans mon royaume juste à cause d'une prophétie. Mais, malgré tout, Konoha a fait preuve de gentillesse envers moi. Durant le tournoi des chunins, j'ai tenté le tout pour le tout pour sauver l'hokage mais en vain. Malgré tout, il m'a donné sa bénédiction et m'a fait promettre de protéger ce village. Je ne connais pas l'histoire des guerres ninjas mais j'en ai vécu là ou je viens. La tension entre les pays doit sans doute venir de cette guerre. Mais comme je vous l'ai dit, je ferai tout pour Konoha et non pour le daizen. Maître Sarutobi m'a offert le possibilité de choisir à qui je devrai obéir et j'ai choisi. Donc, je souhaite que les liens entre les villages soient renforcé afin de protéger le mien mais également le votre de nos ennemis.
- Je vois. À qui faite-vous allusion?
- Akatsuki, et Orochimaru. Maître Tsunade me dit que cela ne concerne que Konoha mais sincèrement, je crois que son avidité de pouvoir ne s'arrêtera pas là. Il voudra tous les pays, j'en suis convaincu. Voilà ce que je souhaite, et vous majesté?
- Je souhaite la même chose. Vous êtes une personne très convaincante. Vous avez fait disparaître très rapidement les remords que j'avais envers le pays du feu. Vous m'avez montré que le seigneur n'était pas le pays, et d'après votre description, le Konoha que vous connaissez est différent de celui que j'ai vu par le passé.
- Je ne connais pas le passé des villages, mais une chose est certaine, j'irai dans la bibliothèque de Konoha afin de le connaître.
- C'est une preuve de maturité. Bien, à présent voulez-vous que j'envoie un message pour dire à votre hokage que j'accepte le fait de renforcer les liens.
- C'est très gentil, mais non.
- Pourquoi donc?
- Tout simplement que je pense, et même je suis certaine que les lettres qui sont dirigées vers Konoha doivent être sans aucun doute, interceptées par le seigneur. Alors je ne veux pas prendre ce risque.
- Comment voulez-vous que je dise notre accord alors?
- J'ai un moyen. Mais je préfère le garder secret vous comprenez?
- Bien sûre. Très bien, je vous donne ma confiance. Allez à présent.
- Oui majesté.

Maï s'inclina devant le seigneur compréhensif et sortit. Tazuna en fit de même et suivit la kunoichi. Ils ne parlèrent pas durant le retour vers la maison du vieil homme. Puis, une fois arrivé, une bonne odeur de poisson flottait dans l'air. Le ventre de Maï gargouilla, ce qui fit rire Tazuna.

- Eh bien, l'entrevue vous a donné faim.
- C'est vrai, mais je suis heureuse.
- Je comprends, je le suis aussi. Vous avez réussi la mission pour ce pays.
- Oui, demain, je me lance pour celui de l'océan.
- Ah, dans ce cas je suppose que vous prendrez le bateau.
- En effet.
- Bien, alors demain je vous dirai lequel prendre et l'heure du départ.
- Merci pour tous ce que vous faites pour moi Tazuna-sama.
- C'est normal, vous êtes la mère adoptive de Naruto. Nous lui devons bien de vous aider.
- Merci, pour moi mais aussi pour lui.
- Vous l'aimez vraiment le petit genin.
- Oui, sincèrement, oui.

La jeune femme et le vieil homme rentrèrent dans la maison. Inari et sa mère avaient tous préparé, le repas et la chambre à coucher de Maï. Le soir venu, ils mangèrent tous avec appétit et racontèrent des histoires drôle à la kunoichi, qui elle, leur raconta ses aventures sous le regard émerveillé d'Inari. Lorsque la nuit fut avancée et que le petit commençait à fermer les yeux, Maï remercia ses hôtes pour leur accueil et le repas. Elle alla dans sa chambre et laissa son âme s'éloigner de son corps jusqu'à toucher celle de Tsunade, à des centaines de kilomètres de là.

- Bonsoir maman.
- Je suis contente de t'entendre Maï. Comment vas-tu?
- Bien mère. Et vous et le village?
[i- Je vais bien, et pour répondre à ta question cachée, les sbires de Danzou ont tous perdu la mémoire des évènements après ton entrée dans le dôme.[/i]
- Tant mieux. Je vous parle à travers votre esprit car j'ai convaincu le chef du pays des vagues de renforcer notre relation. Je pars demain pour l'océan.
- Donc tu suis mon idée. Je suis contente. Et bravo pour ton premier pays.
- Merci mère.
- Pourquoi utilises-tu ce moyen pour transmettre tes nouvelles, je sais que cela t'épuises avec la distance.
- Pour être sur que le daizen du feu n'intercepte pas vos messages.
- Je vois, c'est une excellente idée. Bien, alors fais attention pour les autres pays. D'accord?
- Oui mère, au revoir.
- Bonne nuit Maï.

La jeune femme retourna en elle et se mit en pyjama. Une fois sur le matelas, la fatigue l'a pris et elle s'endormit comme une masse.





Le premier pays a dit "oui", Maï va se diriger un peu plus vers l'ouest en direction de l'océan. Que va-t-elle y découvrir, y aura-t-il du danger et le seigneur sera-t-il aussi compatissant que celui des vagues?



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