Fiction: Une fille d'âme immortelle

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Les semaines avancèrent très vite vers le moment où le trio deviendrait un duo. Malgré le fait que ce jour arrivait, Maï était restée toujours distante avec le blond. Celui-ci s'était résolu à continuer son entraînement jusqu'à ce qu'il décida un soir, de parler à la jeune femme. Mais celle-ci le repoussa en prétendant qu'elle devait aller voler. La kunoichi, qui n'avait pas un lien avec Naruto aussi fort qu'avec Sasuke, ne ressentit pas son incroyable tristesse en lui. Il ressentait comme un vide dans son coeur. Ce vide, il le savait, était sans doute due à la matérialisation de ses vrais sentiments pour elle. La force qui ressentait pour elle, il commençait à s'en rendre compte, était sans doute son besoin d'avoir une mère, une véritable mère. Jiraya suivit alors sa fille vers le lieu où elle s'entraînait, laissant Naruto au bon soin de la maîtresse de l'auberge. Il vit sa fille qui au lieu de s'entraîner, était assise en tailleur et regardait l'horizon. Ses cheveux argenté qui lui descendaient au niveau de l'épaule, volaient d'avant en arrière au même rythme que les deux longues mèches qui descendaient jusqu'à sa poitrine et entouraient son visage. Jiraya se mit en face d'elle également en tailleur. La jeune femme leva une main pour dire au maître de ne pas parler.

- Je sais ce que vous voulez me dire.
- Moi, je ne crois pas.
- Vraiment? Moi je crois plus tôt que vous allez me dire qu'après avoir créé un lien avec Naruto, le briser ainsi ne me ressemble pas c'est cela n'est-ce pas?
- Oui, mais ce n'est pas ce que je voulais vraiment te dire. D'ailleurs ce n'est pas non plus une remarque, mais une question.
- Laquelle?
- Pourquoi repousses-tu Naruto?
- Cela ressemble à ma remarque, sauf que vous la posez autrement.
- Oui, vu sous cet angle.
- Je...je ne peux pas vous l'avouer.
- Tu as vu l'avenir de Naruto?
- Comment?
- J'ai réfléchis pendant les semaines qui ceux sont écoulés, et d'après ce que tu m'as dit, tu as passé la majeure partie de ton temps dans le sanctuaire pas vrai?
- Oui.
- Alors, quand tu as décidé d'aller t'entraîner en dehors, j'ai supposé que tu es parvenu à aller dans l'avenir.
- Oui.
- Et tu as vu des fragments?
- Oui. En quelques secondes.
- Qu'as-tu vu?

La jeune kunoichi vit ses fragments devant ses yeux comme si elle les revoyait pour la première fois. Mais elle ne parvenait toujours pas à en comprendre la signification car elle ne voyait aucun lien entre eux. Jiraya se leva et prit la jeune femme par l'épaule afin de la ramener à la réalité. Celle-ci repoussa la main du maître en frappant d'un revers. L'homme vit dans les yeux de la jeune fille une sorte de défis qui se lisait dans ceux de Naruto habituellement.

- Tu ne veux pas me le dire?
- Non.
- Et pourquoi donc?
- Parce que je ne peux pas. Cela fait parti de ce que je suis. Je ne peux pas tout partager, certaines choses que je connais, doivent être gardées afin que personne ne puisse l'utiliser à des fins perverses et sans raison d'être.
- Je vois. Et en quoi le fait de me faire un coup par mes mains t'a permis de me dire ce que tu viens de révéler?
- Pour vous montrer que je ne suis plus la jeune femme qui ne connaissait rien aux techniques ninjas. À présent je suis de votre niveau, et je voulais vous le montrer en repoussant ainsi votre main de mes épaules. Même si cela ne me plait pas. Quand à ses fragments, la seule chose que je peux dire, c'est qu'ils sont de mauvais augures.
- Je vois. Et bien dans ce cas, je te laisse agir selon ton bon vouloir. Mais sache que pour le moment tu agis de manière très irresponsable.
- Non, c'est la seule chose que je dois faire, et que je dois accomplir pour le bien du village.
- Attends!

Mais Maï avait déjà déployé ses ailes et était parti vers la montagne des pégases. L'ermite se retrouva alors seul dans la clairière. Il regardait toujours la direction de la montagne. Puis il se demanda. « Qu'as-tu donc vu de si terrible pour avoir si peur ma fille? J'ai bien vu ta gène quand tu as repoussé ma main avec la tienne. Tu joues la kunoichi forte, mais ce n'est pas vraiment toi. Tu n'es pas invincible, cela tu le sais pas vrai. Tu es faible à cause de tes émotions. Ces mêmes émotions qui, aussi, te rende forte. Maï, ne fais rien de dangereux pour toi. Tu as des faiblesses, d'incroyables faiblesses que tu n'as pas encore domptées. Et parmi toutes celles que j'ai pu percevoir, je crois que la principale, c'est la peur qui est en toi, tout comme la culpabilité. Reviens-vite, et ne fais rien d'inconscient. ». La jeune femme continuait de voler, elle avait passé la montagne, et elle se trouvait à des dizaines de lieux de Manurin. Une fois qu'elle fut trop épuisée pour continuer à voler, Maï se posa sur un arbre immense et pleura. Elle pleura toutes les larmes de son corps. Une fois qu'elle n'y eut plus de larmes dans son corps, la jeune fille releva les yeux. Quelqu'un l'appelait. Elle descendit alors de l'arbre, et vit un ninja, avec un emblème qu'elle ne connaissait pas. C'était un jeune homme aux cheveux bleues océans qui étaient long jusqu'aux épaules. L'homme avait les yeux bleus également. Il devait avoir le même âge que Maï, quoique avec des années de plus car sa stature montrait le respect. Le jeune homme sourit et se présenta.

- Bonjour, je m'appelle Akihito. Je suis un ninja de l'ancien village caché des tourbillons. Dites-moi, que fais une jeune et jolie fille comme vous dans un arbre?
- Je.
- Allons, parlez, je ne vous ferai rien. Tenez.

L'homme tendit la main. Maï la regarda, et la prit avec quelques hésitations. Elle vit alors l'âme du jeune homme des tourbillons, et parvînt à voir aucune aura signifiant qu'il lui voulait du mal. La kunoichi finit par sourire à son tour. Tout à coup, avant que la ninja ne se présenta elle-aussi, un hurlement se fit entendre puis quelques secondes après, une jeune femme apparut. Elle ressemblait trait pour trait à Akihito. Elle avait les mêmes yeux, la même fossette sur le front. En revanche, l'expression de son visage montrait une profonde colère. Maï sentit le danger et sortit un kunaï qui repoussa celui de la femme aux cheveux bleues. Le garçon cria alors.


- Ça suffit Akiha!
- Mais, nii-chan, elle n'est pas de notre village.
- Et alors, elle fait parti de Konoha, et nous sommes des alliés de Konoha. Veuillez pardonnez ma jumelle, elle est parfois trop impétueuse.

La dénommée Akiha regarda son frère jumeau avec défis, puis tourna les yeux vers Maï. Elle la dévisagea de la tête au pied, tout comme Maï. La jeune Akiha dit alors en soupirant.

- Bon, ça va, je suis désolé de mettre emporter. Par contre, vous, on dirait une déterrée, avez-vous pleuré comme une fillette?
- Akiha!
- Non, laissez, votre soeur a raison, j'ai pleuré.
- Pour quelle raison?
- J'ai frappé mon professeur, ou du moins, je crois que je l'ai déçu. Du coup, j'ai dû mentir à propos d'un secret que je tiens à garder. Pourtant, ce secret le concerne tout comme un ami à moi. C'est pour cela que j'ai pleuré, je ne sais plus où j'en suis.
- Vous êtes faible, même pour une kunoichi de Konoha.

La jeune fille aux cheveux bleus avait dit cela sans son habituel ton de critique. Au contraire, elle semblait toucher par l'aveu de Maï. Le jumeau s'approcha de la ninja de Konoha et lui prit sa main. La jumelle en fit de même avec l'autre main de la kunoichi.

- Venez avec nous, nous allons vous amener à notre village caché. Au moins, vous pourrez vous vider de vos peurs quand vous rencontrerez notre chef.
- D'accord.

Maï sentit la gratitude envahir son coeur douloureux et suivit les jumeaux.


Du côté de Manurin.


Jiraya était rentré seul. Naruto était en train de contrôler son chakra sur son lit afin de le laisser se répandre dans tous son corps. Le genin entendit la voix du maître quand il parla à l'aubergiste. Il descendit de sa chambre et alla à sa rencontre.

- Où est ma mère?
- Naruto, il faut que tu arrêtes d'appeler Maï « ta mère ».
- Mais pourquoi?
- Tout simplement parce qu'elle ne l'ait pas.
- Et alors, c'est pas parce que ce n'est pas elle qui m'a donné naissance qu'elle ne peut pas l'être!
- Ça suffit Naruto, décidément, Maï et toi avaient décidé de me faire sortir de mes gonds!
- Comment-ça « Maï et moi »?
- Ta mère, comme tu l'appelles, a décidé de partir faire un voyage de …. disons de conscience pour se calmer.
- Quoi, encore!
- Cette fois, elle agit sans réfléchir, elle a refusé de me parler d'une chose qui la tracassait, alors elle a préféré, fuir, oui, c'est le mot.
- Vous l'avez forcé à parler! Mais vous savez très bien comment elle peut avoir peur quand il faut forcer à lui avouer ses sentiments!
- Comment peux-tu savoir ce que peu ressentir un être venant d'ailleurs! Même si nous avons passé pratiquement un an à vivre avec elle!
- Justement, c'est que je la connais depuis un an. J'ai besoin d'elle, comme d'une source de vie et de d'espoir.
- Depuis quand?
- Quoi?
- Depuis quand Maï est devenue si importante pour toi?
- Depuis que je l'ai rencontrée la toute première fois. Après ma toute première mission de rang B, mon équipe était en route pour Konoha quand nous avons entendu Maï crier d'une manière horrible, comme si on l'avait transpercée de part en part. Quand nous l'avons trouvé, j'ai eu la peur de ma vie. Elle était en sang et elle avait sa cheville brisée par un morceau de fer dans sa cheville. À son réveil, elle était terrorisée, j'ai cru qu'elle allait à nouveau s'évanouir. Heureusement Kakashi-senseï l'a calmée en lui disant calmement qui on était. Après, elle nous a parlé très rapidement de son passé de fuite, et c'est à ce moment là que j'ai commencé à ressentir pour elle de l'affection car elle a vécu des souffrances tout comme moi. Petit à petit, quand elle a vécu à Konoha, j'ai appris à la connaître et à l'aimer comme une mère.
- Je vois, ce que tu m'as dit, viens de m'ouvrir les yeux quand à son acte de tout à l'heure.

Jiraya laissa Naruto visiter ses souvenirs avec sa relation avec sa mère. Le sanin monta sur le toit de l'auberge. Il allait faire nuit. Il invoqua un crapaud messager et lui remit un parchemin.

- Remets-ceci à Tsunade. Dis-lui aussi que Maï cache énormément de sentiments négatifs en elle, et de découvrir qu'elles en sont ces origines et de les faire disparaître quand elle sera rentrée.
- Ok maître.

Dans un village.

Maï regardait un village entouré de rempart du style de Konoha. Le village en tant que tel était plus petit que celui des feuilles, les maisons étaient regroupées autour d'un grand bâtiment. Une prairie de fleurs, de légume se situait au Nord du village. Akihito et Akiha regardaient la jeune femme avec un sourire ravi devant l'air ébahis de Maï. Le jeune homme et sa soeur, qui tenaient la main de la kunoichi, amenèrent la jeune femme dans le village. Maï découvrit les habitant des tourbillons. Contrairement à Konoha, elle ne fut pas dévisagée comme une bête curieuse. Étrangement, les ninjas des tourbillons échangèrent avec le trio des civilités puis les laissaient partir. La kunoichi de Konoha apprit pendant la « visite » que les jumeaux ninjas étaient des jonins confirmés, qu'ils étaient, apparemment, les protecteurs de ce village. Ce qui expliquait la réaction « excessive » d'Akiha. Elle avait cru que Maï était un ennemi. Après avoir erré, le groupe entra dans le bâtiment. Tout comme hokage le troisième, le chef du village des tourbillons étaient entouré de deux ninjas. L'homme avait la cinquantaine, il portait des vêtements classiques de ninjas. Un bandeau frontal soutenait une mèche de cheveux noirs. Les cheveux longs, gris, du chef étaient attachés en une queue de cheval. L'homme se leva et s'approcha de Maï. Il mit un genou à terre et prit une des mains libre de la jeune fille.

- Enchanté de faire votre connaissance jeune kunoichi des feuilles.
- Moi aussi. Je suis ici par pur hasard. Disons que ma rencontre avec les jumeaux a été plutôt disons mouvementé.
- Ah ah, je vois, cela fait plaisir de voir qu'Akiha ne change pas.
- Chef!

Maï tourna les yeux vers la jeune femme. Elle était rouge comme une pivoine. Maï se demanda si c'était la honte ou si c'était des sentiments cachés pour son chef qui l'a faisait rougir ainsi. Maï sourit devant la gène d'Akiha tout comme le jumeau de la jeune fille. Le chef reprit alors la parole.

- Passons, la blague, que voulez-vous faire?
- Je...je ne sais pas. Comme je vous l'ai dit, je suis ici par pur hasard. Alors je pense que je ne vais pas rester là longtemps. Peut-être que je vais même partir demain à la première heure.
- Très bien.
- Mais avant, j'aimerais savoir les liens entre les villages cachés. Par simple...euh...
- Curiosité?
- Oui, c'est ça.
- D'accord, mais avant je vais vous demander d'aller manger. Vous êtes très maigre, alors j'espère que vous vous nourrirez bien. Akiha, Akihito, veuillez bien sur notre hôte.
- Oui chef
- Oui chef.

Le trio repartit alors vers une auberge qui sentait bon. Le groupe commanda pour Maï en entrée des oeufs broyées, puis en plat principal, du canard entouré d'une jardinière de légume accompagné d'une salade, un fromage de chèvre et en guise de dessert, une montagne de fruit de la passion. Les jumeaux mangèrent avec appétit tout en vaillant à ce que Maï mange toute cette nourriture. Une fois le repas terminé, la kunoichi de Konoha sentit la fatigue l'envahir, mais les deux convives l'amenèrent quand même voir leur chef. Celui-ci avait fait installer trois sièges de plus en face de lui. Sur une table, entre les quatre chaises, se trouvait des documents dont une carte. Le chef montra désigna de la main le siège en face de lui à Maï. La jeune femme y prit place avec de chaque côté d'elle Akiha et Akihito. Le chef désigna la carte et Maï la prit dans ses mains. Le chef parla alors avec une voix posée.

- Comme tu le sais sans doute, notre, voyons comment définir cela, « monde »?
- Oui, cela ne me dérange pas.
- Bien, continuons alors, notre monde est divisé en plusieurs pays dont cinq sont les plus influents. Sais-tu lesquels?

Maï posa la carte sur la table et montra du doigt ceux l'emplacement de chacun.

- Le pays du feu, le pays du vent, le pays de l'eau, le pays de la foudre, et le pays de la terre.
- C'est cela en effet. À chaque pays, il y a un seigneur qui le dirige.
- Les cinq kages?
- Non, les kages sont en dessous du seigneur. Du moins c'est ainsi que les autres pays les représentent. Le seigneur, contribue à diriger les kages. En général, c'est de lui que découlaient les ordres par le passé.
- Par le passé?
- Oui, à présent, ceux sont les kages qui contribuent à maintenir la paix dans le monde des ninjas.
- D'accord.
- Donc, comme tu l'as dit, il existe des kages qui dirige des villages cachés dont le rôle est de former les ninjas.
- En fait, nous sommes des agents de la paix.

Maï tourna la tête vers Akihito qui venait de parler. Il la regardait avec intensité. Le chef vit avec un sourire malicieux que le garçon semblait éprouver pour la fille des feuilles de puissant sentiments.


- C'est cela Akihito. Mademoiselle, savez-vous qu'elles sont les villages cachés de chacun des cinq pays?
- Seulement deux. Le mien, à Konoha, et celui d'ami au pays du vent qui se nomme Suna je crois.
- Oui. Les autres villages sont Kiri pour le pays de l'eau, Iwa pour la terre et Kumo pour la foudre. Seulement, les pays militaires ne se résument pas uniquement ç ceux-là.
- Comment-ça?
- Et bien mademoiselle, la raison est simple, il existe dans ce monde, en ne prenant pas en compte les cinq grands pays, 21 pays ninjas de petite taille ou n'ayant peu ou pas de ninja. Il s'agit du pays de la pluie, dont le village caché est Âme, le pays de l'herbe dont le village caché est Kumo, le pays de la cascade dont le village est Taki, le pays de la rivière dont le village est Kawa, le village des artisans du nom de Takumi, le pays des rizière dont le village caché est Oto, ce village a vu le jour récemment, le pays du fer, le pays du bois, le pays des vagues, le pays du thé, le pays de l'ours, le pays des montagnes, le pays des oiseaux, le pays de l'océan, le pays de la roche, le pays de la forêt, le pays des crocs et des griffes, le pays de Nara, le pays des démons, le pays des neiges, et enfin le pays de la lune.
- Comment tous ces villages font-ils pour entretenir des relations entre les cinq pays? Y a t il des émissaires?
- Oui, nous les ninjas en remplissant des missions.
- Ce n'est pas ce que je veux dire. Je parlais de comment les liens peuvent être solide entre des pays étant de taille et d'importance différente.
- C'est justement là le problème, des tensions sont très présentes entre quelques pays. Je pense au pays de la pluie par exemple. Il semble que pas mal de ninja déserteur se sont retrouvé là, alors évidemment ce pays est gardé sous les yeux des autres.
- Je vois. Mais vous n'avez pas dit le pays des tourbillons, pourtant je m'y trouve bien non?
- Avant ce l'était. Nous sommes dans le pays de la pluie.
- Impossible, alors je suis dans un village de déserteurs?
- Non, ici c'est un village annexe que le seigneur du pays de la pluie ignore, ou du moins fait comme si nous n'existions pas.
- Comment ça?
- Avant d'être le pays de la pluie, ce pays était celui des tourbillons. Mais il y a eu une bataille entre ceux qui était pour les tourbillons et ceux que l'on appelait les révolutionnaires. Notre chef, qui est décédé à Konoha, s'appelait Kushina. Elle attendait la venue d'un enfant avec le quatrième hokage dont le nom était, Namikaze Minato je crois, si mes souvenirs sont bons. Le problème, c'est qu'au moment où elle était partie avec lui, notre village a perdu face aux révolutionnaires. Perdu politiquement je veux dire. Alors, ceux de la pluie nous ont déclaré que nous pouvions avoir des ninjas, à condition que ceux-ci obéissent aux ordres de la pluie. Voilà, à présent vous savez tout.
- Oui. Je pense que j'aurai une discussion avec Hokage-sama le cinquième.
- Le cinquième du nom?
- Oui, le troisième du nom, maître Sarutobi, est décédé au combat face à une bataille qui a eu lieu à Konoha même. Celui qui a vaincu notre hokage était Orochimaru.
- Lui!
- Oui. Maintenant le cinquième est Tsunade, la légendaire.
- Vraiment, la petite fille du premier hokage a repris le flambeau. Eh bien, les choses ont changé.
- Tsunade-sama est la petite fille de celui qui a crée le village de Konoha?
- Oui. Vous l'ignoriez?
- Oui.
- Maintenant, il y a une chose que j'aimerais vous demander.
- Laquelle?
- Votre nom.

Maï ne répondit pas tout de suite, surprise par la question dont elle ne s'attendait pas. Ainsi que les jumeaux à côté d'elle. Elle se présenta.

- Je m'appelle Maï Casull.
- Très bien. Maï-sama, voulez-vous passer la nuit là, en attendant l'aube, ou souhaitez-vous repartir?
- Je suis désolé de décliner votre proposition, mais mon maître et son disciple sont sans doute inquiet, alors je souhait partir dans une heure.
- Très bien. Dans le cas où je ne vous revois pas avant un moment, je vous souhaite bon courage pour la suite.
- Merci.

La jeune femme laissa donc la jumelle en compagnie du maître et partit avec le garçon. Sur le chemin du départ, elle demanda à Akihito.

- Pourquoi ta soeur est restée avec votre chef?
- Elle va lui avouer ses sentiments.
- QUOI!
- Oui, elle est amoureuse de lui depuis un moment, et elle a voulu le lui dire avant ton départ.
- Pourquoi avant mon départ?
- J'ignore pourquoi, mais depuis que tu es là, je crois que ma soeur a trouvé le courage de l'avouer.
- Pourquoi, je ne lui ai montré qu'une faible fille.
- Tout simplement, parce que tu as su lui montrer que de se mentir a soi-même n'était pas une bonne chose.
- Je comprends. Mais moi aussi je me suis menti à moi-même. Avoir dit cela à mon maître était vraiment idiot. Je crois que je ferai mieux de lui dire toute la vérité, même à Naruto.
- Moi aussi, je ferai mieux de tout t'avouer.
- Hein, tu as dit quelque chose?

Akihito comprit alors que la fille avait dit cela s'en se rendre compte qu'elle avait parlé tout fort. Alors il préféra dire non de la tête. Maï lui dit qu'il pouvait à présent partir, qu'elle retrouverait son chemin seul. Le garçon lui demanda alors de faire attention à elle car les lieux du pays de la pluie n’était pas très sûr. Elle lui dit d'accord et l'embrassa sur la joue. Puis les deux êtres se séparèrent. Une fois que Maï ne sentit plus la présence d'Akihito, elle déploya ses immenses ailes et partit dans la nuit sans lune en direction de Manurin. Elle pouvait se repérer dans un ciel nocturne grâce aux dons que les loups lui avaient fait développer. Un sixième sens lui permettant de voir, même les yeux fermés, l'aura de chaque être vivant, elle discernait pour cela des formes bleues qui représentait soit un arbres, soit un oiseau, soit tout autres créatures. Elle s'arrêta dans les airs et tourna la tête vers le village des tourbillons. À ce moment là, elle discerna en plus de l'habituel aura des maisons, une sorte d'énergie bleue qui s'éleva dans les airs. Mais pas d'aura humaine. Elle supposa alors que les humains dormaient paisiblement. Puis elle repartit vers Manurin.




Maï est sur le point de rentrer pour Manurin, va-t-elle révéler la vérité?

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