Fiction: Une fille d'âme immortelle

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Après une semaine, Naruto sentit une étrange mélancolie l'envahir. Le village lui manquait plus qu'il ne l'aurait imaginé. Maï sentit sa nostalgie et fit ce qu'elle faisait habituellement avec Sasuke. Elle laissa son esprit lire celui du genin. Elle y vit son émotion.

- Naruto, si le village te manque, il faut que tu essais de faire en sorte de l'oublier ou du moins de te donner une sorte d'objectif afin de montrer au village que tu peux surmonter cette épreuve et devenir plus sage.
- Comment as-tu su ce que je ressentais?
- J'ai lu dans ton coeur.
- Tu peux continuer?
- Pourquoi?
- Je veux te montrer ce que j'ai vécu avant notre rencontre.
- Pas question!
- Jiraya?
- Écoute Maï, c'est à Naruto de devenir plus fort pas à toi.
- Moi je pense au contraire qu'une incursion dans son passé me ferais mieux comprendre ce que je sais déjà. Je n'aurai alors plus d'hypothèse mais bien la réalité.
- Une réalité vue par les yeux de notre jeune genin.
- Je sais cela maître. Faites-moi confiance.
- Très bien, mais je veux que cela se fasse uniquement lorsque vous êtes en repos compris.
- Bien sûre.

Pendant la journée, le trio voyagea jusqu'à ce qu'ils arrivèrent dans un petit village au coeur d'une vallée. Là se nichait une petite rivière qui coulait dans un rythme lent. Maï vit avec bonheur que ce village ressemblait à Manurin. Jiraya regarda sa fille avec amour. Ce regard fût vu par Naruto.

- Et, ermite pas net, pourquoi regardez-vous Maï-chan comme ça?
- Cela, je ne peux te le dire Naruto.
- Mais...
- Allons-y.

Le sanin révéla à ses deux disciples qu'il se trouvait dans un village où les ninjas d'antan venaient se reposer ou s'entraîner. Ce lieu coupait du monde portait le nom de Manurin, sous les yeux choqué de la jeune fille. Jiraya lui fit un regard signifiant qu'elle aurait des explications uniquement lorsque Naruto ne serait pas près d'eux. La kunoichi n'aimait pas que Naruto ne soit pas dans la confidence, mais elle se dit que le vieil homme devait avoir ses raisons. Ils pénétrèrent dans le coeur du village. À quelques de là, ils finirent par trouver une auberge assez rustique qui contenait tout du moins des bains, une salle de repos et des chambres. Le bâtiment était couvert de lierre et les poteaux en bois étaient sculptés en spirale. La jeune femme regarda ensuite les vitres. Elles étaient en faite comme dans les églises du Moyen-Âge, certaines étaient même faite en vitraux avec des personnages et créatures fantastiques. Une dame âgée vînt à la rencontre des ninjas avec un sourire amusé sur le visage.

- Voilà bien longtemps qu'il n'y a plus eu de visite de ninja. Ravie de revoir maître Jiraya.
- Tout comme moi. Nous allons passer beaucoup de temps à Manurin, pouvez-vous nous trouver deux chambres, une pour cet enfant et moi et l'autre pour cette jeune femme?
- Bien entendu. Vous savez, vous êtes les seules personnes qui sont hébergées pour le moment.
- Très bien. Alors, pouvez-vous nous donner les deux meilleures chambres et y mettre nos affaires pendant que je fais visiter le village?
- Bien sûre.

Maï et Naruto apprirent que dans ce village se trouvaient des personnes qui avaient vécu loin du monde des ninjas et dont le but était de vivre sans la guerre. Ils étaient nommés les gardiens de la paix des ninjas pour leur sagesse et leur gentillesse envers les ninjas à condition que ceux-ci ne viennent pas prendre le pouvoir sur Manurin. Mais pendant la quatrième grande guerre ninja, des ennemis du pays du feu avait dépassé les frontières et avait pu rentrer dans le domaine entraînant avec eux la mort de dizaine de villageois. Mais le troisième hokage avait demandé à l'éclair jaune et à ses disciples de venir en aide au village de la paix. Après des combats sanglants, le village put être libéré mais avec des pertes. Il n'y eut aucune rancune du village envers les ninjas de Konoha car sans leur aide, il serait devenu un village fantôme. Un peu plus tard, Maï demanda à son maître ce que représentait les vitraux qu'elle voyait sur différentes bâtisses depuis on arrivée.

- Il s'agit de chevaux ailés du nom de pégases qui avait vécu, selon des rumeurs, sur la montagne qui surplombe ce village.
- Celle qui est devant nous?
- Celle là en effet.
- Alors, que racontent ces rumeurs?
- Il est dit qu'il existerait encore qu'une poignée de pégase en liberté. Ils sont en train de disparaître à cause de la chasse faites par l'homme.
- Pourquoi les chasse-t-on?
- Pour leur capacité à voler. Imagine Maï, lors de la guerre des ninjas, si de elles créatures avaient existaient, elles auraient pu mener les ennemis au delà des remparts et ainsi déposer l'ennemi au pied de l'endroit où se trouvait le seigneur du pays.
- Juste pour ça, les utiliser et les tuer juste parce qu'il vole.
- Oui, je sais que toi tu comprends mieux que tous les humains ce qu'on pu ressentir ces créatures.
- Oui, c'est vrai.
- Pourquoi Maï comprendrait mieux que nous ce que les pégases auraient pu ressentir?
- D'après toi Naruto, je te donne un indice, que possède notre belle amie et que les pégases ont en commun avec elle alors qu'aucun autre humain ne possède?
- Oh d'accord. Bien sûre, c'est logique.
- Pourrai-je aller voir cette montagne maître Jiraya?
- Tu ne pourras pas, mais tu te le dois et avec moi et Naruto.
- Pourquoi allons-nous avec mère voir si les pégases existent belle et bien ermite pas net?
- D'abord arrêtes de m'appeler comme ça, puis Maï n'est pas ta mère, ou bien appelle-là comme ça uniquement quand tu es seul avec elle. Oui, nous allons voir les pégases et ils existent bel et bien Naruto. Mais pour les voir, il faudra que nous ne pensions pas au fait que nous voulons voler sur leur dos car ils refuseront de nous voir.
- Ok.

Ils rentrèrent le soir, quand la nuit commençait à prendre le dessus sur le soleil. La vieille dame leur raconta, à la demande de Naruto, le lien entre ce village et les pégases. Maï écouta alors le récit de la dame tout en mangeant une pomme sucrée et juteuse.

- Eh bien, disons que notre village est né quand les pégases sont venus sauver des voyageurs. Ce fût il y a plus de deux cents ans, un couple cherchait un endroit où habiter, mais la région, à cette époque, était un vrai désert. Alors, ils se demandèrent s'ils erreraient ainsi jusqu'à leur mort quand ils finirent par arriver au pied d'une montagne, au dessus d'une colline. Devant eux il n'y avait plus de sable mais de l'herbe verte et tendre avec une fine rivière qui descendait de la montagne au sommet enneigé.
- Qu'ont-ils fait ensuite?
- Ils ont vu des silhouettes se dessiner au loin, et en s'approchant, ils virent un troupeau immense de chevaux avec différentes robe allant de blanc à marron jusqu'à noir. Tous possédaient d'immenses ailes qui étaient repliées au niveau de leurs côtes. Le couple s'approcha davantage, et un des chevaux, le dominant qui était noir avec des ailes bleues nuit, apparut devant eux après avoir dévalait une colline sur laquelle il surveillait ses congénères. Il se cabra devant le couple, leur envoyant par télépathie « Vous humain, que faites-vous sur notre territoire! » . L'homme mit son épouse derrière lui et parla à son tour....
- Nous sommes des rescapés d'une guerre provoquée par les humains. Nous cherchons un lieu pour nous reposer en paix.
- Ici c'est la terre des pégases, seul ceux qui sont de sang divin peuvent y vivre.
- Je ne le suis pas, en revanche mon épouse est mariée de sang hybride à la fois mi-ange mi-elfe et humain. Elle peut donc y vivre n'est-ce pas?
- Elle le peut mais...
- S'il vous plait prince pégase, je souhaite que mon mari, même s'il est de sang humain pure, vive avec moi. Je suis une femme avec du sang divin, mais mon coeur et le sien sont les mêmes. Permettez que nous vivions avec vous. Je souhaite juste vivre avec lui, protégé par votre magie durant la guerre. Après nous partirons.
- Très bien, mais avec ses conditions, vous devez en plus, ne pas chevaucher mes partenaires est-ce clair?

- Le couple assura qu'ils acceptèrent et vécurent pendant quelques mois loin de la guerre. Mais la jeune femme ne pouvait plus attendre de continuer à ressentir la mort de sa famille, alors elle parti avec son mari pour voir la suite de la guerre. Quelques années plus tard, la guerre s'acheva mais le couple ne revînt pas. Ce fût que des humains qui vinrent dans le domaine des pégases et montèrent un médaillon ayant appartenu à la femme elfe. Les pégases s'envolèrent alors vers la montagne laissant aux habitants leur lieu de vie afin qu'il rende mémoire à la femme et l'homme qui avait tenu parole de partir dès que la guerre fût terminée. Voilà comment naquit Manurin.
- Cette fille, ne s'appelait-elle pas Marianne?
- En effet, comment le savez-vous jeune fille?
- Disons que je...
- Mais, vous avez les oreilles effilées! Je ne l'avais pas remarqué avant de vous analyser plus précisément. Pardonnez-moi de vous avoir coupé, continuez je vous en prie.
- Merci, alors, ce que je voulais dire c'est que je l'ai rencontré à l'état d'esprit dans un village fantôme se trouvant à quelques kilomètres de là. Elle était dans une église au niveau d'une fleur blanche.
- Comment était-elle habillée?
- Elle avait une robe rouge avec de longue manche qui montré des ailes or.
- Oui, c'était bien la princesse elfe-ange-humaine. Alors ainsi, vous êtes ça réincarnation.
- Non, je suis moi, et elle c'est elle. Moi je suis humaine, pure, ces oreilles ne sont pointues que par le don de ce corps que m'a fait Moro.
- La louve?
- Oui. Elle m'en a fait cadeau au moment de son passage dans la mort. Mais je vous rassure, je suis humaine à part entière. La seule qui a le don de voler.
- À, c'est pour cela que vous recherchez les pégases encore en vie.
- J'ignore pourquoi maître Jiraya souhaite à tout prie les voir.
- Je vais te répondre. J'ai vu la fin du combat contre Sémée, et tu ne maîtrisais pas tes ailes, alors je pense que les pégases peuvent te donner l'entraînement dont tu as besoin pour y arriver.
- Je vois. Dans ce cas, quand partons-nous?
- Demain matin à l'aube.

Durant la nuit, la kunoichi se demanda à quel genre d'entraînement elle devrait faire face. Elle s'endormit en imaginant à quoi pouvait ressembler les chevaux ailés. Le lendemain, la jeune fille prit son sac fin en y mettant de quoi dormir et travailler. Naruto la regarda faire avec une tristesse que la jeune femme ressentit. Elle finit ses préparations et s'essaya à côté du genin. Elle lui ébouriffa les cheveux tout en lui disant qu'elle reviendrait un jour ou l'autre, et qu'en attendant, Naruto devait devenir plus fort en force et en maturité. Le genin acquiesça en essuyant ses larmes et Maï l'embrassa avec tendresse sur le front. Jiraya appela les deux jeunes et ensemble, ils lancèrent dans la matinée à la recherche des pégases encore vivant. Quand le soleil fut à son apogée dans le ciel, les ninjas s'arrêtèrent à l'ombre d'une forêt.

- Je vais finir par croire que cette vieille femme s'est moquée de nous.
- Je ne pense Naruto, elle avait l'air sincère quand elle a vu mes oreilles. Je crois plutôt que les pégases nous ont trouvé avant nous. Du moins un.
- Tu as senti une présence Maï?
- Oui maître. C'est un puissant esprit, mais je ne parviens pas à lui faire comprendre mes pensées. En revanche moi je comprends les siennes et étrangement, j'ai axés à ses émotions.
- Que ressent-il?
- Incompréhension et peur, surtout la peur. D'après ce que je comprends, il est âgé, et....

Maï n'eut pas le temps de continuer qu'un souffle puissant traversa l'espace et le temps. Une ombre gigantesque passa au dessus des arbres et les ninjas se mirent à couvert derrière les arbres. Le spectacle qui vire leur coupa le souffle. Un immense cheval ailé fit son apparition. Il avait la robe noire, le soleil faisait briller ses ailes noires qui se rabattaient en créant des nuances bleues et noires. Le cheval se cabra, sentant l'approche des humains. Il se retourna et les ninjas virent que le cheval avait les yeux incroyablement transparents, comme ceux de Maï. Le cheval secoua sa crinière et huma l'air. La kunoichi sentit son coeur se serrer de douleur. « Il est aveugle, je dois essayer de le calmer ». Jiraya sentit que sa disciple savait comment s'y prendre car elle avait gardé les souvenirs de son ancienne vie. Elle laissa son esprit aller jusqu'au pégase sauvage. Elle s'avança ensuite doucement pour laisser au cheval le temps d'apprivoiser l'odeur de cet humain. Le légendaire animal ne sentit aucune menace, il sentit aussi qu'il s'agissait d'une femelle humaine et qu'elle avait un pouvoir semblable au sien. Le cheval laissa cet être étrange s'approcher. Puis Maï, à sa grande surprise, sentit le cheval lui envoyer un message avec une voix très puissante et ancienne .

- Qui es-tu humaine, je sens que ta force est comme la mienne.
- Je suis Maï, j'ai acquis le corps de Moro la déesse louve il y a quelques temps de cela, et j'ai avec moi les ailes de l'espoir.

Le cheval recula, la kunoichi sentit sa surprise et sa tristesse.

- Ainsi, notre protectrice nous a laissé un espoir à deux pattes avec les mêmes facultés que l'ancienne humaine volante. Mais toi, tu n'es ni ange ni elfe. Mais tu as des ailes. Comment expliques-tu cela humain?
- Je suis une fille d'un autre monde qui a vécu des horreurs, alors Moro-san m'a fait quitter mon corps afin que je devienne une fille de ce monde. Plus tard, quand elle m'a léguée ce corps, j'ai rencontré Marianne, elle m'a dit que j'étais celle à qui devait être héritée sa partie d'aile afin que je puisse contrôler celles qui dormaient en moi.
- Alors, qu'es-tu venue faire ici et qui sont ces humains avec toi?
- Je suis venu apprendre à mieux contrôler mes ailes, par ordre du vieil homme derrière moi. Le jeune garçon quand à lui est venu pour me voir voler.
- Pourquoi devrai-je aider un humain volant? Alors que je suis le dernier de mon espèce?
- C'est donc cela votre chagrin que je sens dans mon corps.
- Si vous étiez la seule humaine, qu'auriez-vous voulu faire, cela vous ne l'avez jamais senti.
- Au contraire, j'ai été la responsable du massacre de tous les humains de mon ancien monde, et j'étais la seule vivante encore après ce massacre. Alors, je comprends très bien vos émotions en ce moment. Pour répondre à votre question, si j'étais la dernière et qu'une autre espèce me demande mon aide, je l'aurai aidé du mieux que je le pourrai avec mes facultés. Juste en temps que compensation. Puis j'aurai rejoins les miens dans l'au-delà.
- C'est ma réponse, mais ces humains, pourrais-je leur faire confiance?
- C'est à vous d'en juger. Pour ma part je crois qu'il vaudrait mieux nous laisser vous montrer notre volonté.

Le cheval ailé hennit et déploya ses longues ailes noires. Attirée par son instinct et par ce pégase, la jeune fille s'abandonna et à ses ailes. Naruto vit le corps de Maï briller d'une chaude et puissante lumière blanche. Jiraya sentit que quelque chose de nouveau était en train de se passer. Inquiet, il courra vers sa fille mais le cheval le stoppa net par la force sa volonté. Il envoya au sanin une dose importante d'apaisement. Un saut apparut sur le sol où se tenait Maï et les ailes blanches apparurent et enfermèrent la kunoichi dans un cocon. Naruto l'appela. « Naruto,...que m'arrive-t-il? Je sens que ma force est en train de se réveiller. En quoi cela m'aidera à apprivoiser davantage mes ailes...Pourquoi ». Les ailes se déployèrent à nouveau et restèrent élevées dans le ciel. Naruto et Jiraya virent que la couleur or des cheveux de Maï étaient devenus argentés.

- Elle est devenue ce qu'elle devait être. À présent son destin va pouvoir enfin jouer son rôle.
- Et Maï, vous ne lui avez quand même pas effacé...
- Non, elle sera toujours elle-même seul ses cheveux devait devenir argenté. Avec des ailes de cette nuance et de cette couleur, il fallait avoir des cheveux argentés afin d'être plus uni à ses ailes. Mais elle a encore besoin de moi afin que je lui apprenne des possibilités que seul les être pourvu d'ailes divines peuvent être capable de faire.
- Dans combien de temps pourra-t-on voir ces progrès?
- Quelques semaines voire quelques mois. Maintenant partez. Je vous direz quand vous pourrez revenir.

La jeune fille reprit conscience au moment où Jiraya et Naruto s'en allèrent. Elle vit qu'ils partaient et comprit qu'elle les reverrait que dans quelques temps. Le cheval noir s'avança vers la kunoichi et lui demanda de l'accompagner en utilisant ses propres ailes. Le cheval décolla le premier et observa le mouvement de déploiement de ses grandes ailes. Elle serra ses omoplates et battit des ailes. La jeune fille s'envola alors. Le vent était fort au fur et à mesure que le duo monta en altitude. Le cheval noir utilisa la télépathie afin d'aider son élève qui s'épuisait à vue d'oeil.

- Maï, tu dois essaye de diminuer ta fatigue en diminuant la surface de tes ailes.
- Comment, vous vous volez bien avec vos immenses ailes.
- Moi je suis un pégase, et de ce fait, j'ai appris à voler avec. Toi tu es humaine, et comme mon ancienne disciple, tu n'es pas naît avec ses attributs. Par conséquent, tu dois contrôler la surface de ses ailes en les diminuant ou en les faisant disparaître à volonté. Moi je ne saurai pas le faire, à toi de découvrir comment. La seule chose que je peux te dire, c'est de maîtriser ton énergie qui circule dans tes ailes.
- Très bien.

La jeune fille essaya de visualiser l'essence de ses ailes dans son esprit, et y vit la présence fantomatique de Marianne. Ce n'était pas la femme qu'elle voyait mais une présence. L'instant d'après, elle vola en parallèle dans le monde de la mémoire des souvenirs et dans la réalité. Elle vit le rêve de Marianne à travers ses yeux.

Je suis dans le passé, il y a des pégases partout autour de moi. Ils sont tous magnifique. Tiens, il y a des petits poulains mais ils n'ont pas d'ailes. Pourquoi? Je tourne la tête à droite et je vois Marianne. Elle est en face le cheval noir qui ressemble étrangement au mien. J'entends leur pensée.

- Tu as compris comment faire baisser la surface de tes ailes Marianne?
- Oui, il faut que je fasse passer mon énergie qu'il y a en moi et de la faire diminué et la contenir dans de plus petites ailes. L'avantage c'est que je me sens moins fatigué et le vent ne joue plus avec moi.

La jeune fille fit alors la même chose en sortant du monde des rêves et concentra son chakra dans ses ailes et le força à diminuer. Étrangement, les ailes diminuèrent au fur et à mesure, atteignant ainsi une taille parfaite pour voler à grand vent. Elle parvînt enfin à rattraper le grand cheval ailé.

- Tu es parvenu à faire diminuer tes ailes, comment te sens-tu?
- En pleine forme. Mon chakra est enfermé dans mes ailes et je peux le libérer au fur et à mesure quand le vent change de direction afin de me diriger dans les courants ascendants et ainsi me reposer.
- Je vois que tu es très intelligente, tu as pour toi la sagesse de Moro alors il est normal que tu sois différente des autres humains.
- Les humains ne sont pas tous idiot, moi je suis entouré de personne que j'aime de tout mon coeur. Ces personnes m'ont fait acquérir de nouvelles visions de ce monde, à présent je veux pouvoir devenir plus forte afin de tous les protéger. Évidemment, il existe des humains à l'âme noire, et eux sont idiot car ils ne voient pas la beauté du monde et qu'il faut faire attention aux êtres qui nous entoure.

Le cheval se retourna face à Maï qui s'arrêta. Les deux être planaient l'un en face l'autre. Le soleil passa au travers des nuages et fit briller les ailes et le corps des deux créatures. Leurs ailes s'opposaient, la lueur blanche et pure de Maï renvoyait le doré du soleil alors que ceux du cheval ailé faisaient naître des milliers d'étoile créant ainsi un arc-en-ciel or et bleues nuit, parsemé d'étoiles scintillantes.

Naruto et Jiraya

Les deux ninjas virent ce spectacle et le genin blond sut alors que son amie allait devenir plus forte que lui si lui ne faisait rien pour grandir. Le sanin vit l'intérêt de Naruto et l'amena à un étage plus bas, là où les anciens ninjas s'entraînaient en étant observé par les pégases. Il demanda alors au genin de le suivre jusqu'à des chutes d'eau. Il invoque un crapaud qui se plaça dessous de la chute et le vieil homme se mit sur lui.

- Allez Naruto, il faut que je t'apprenne à renforcer ton esprit.
- Sous une chute?
- Bien sure. C'est la meilleure façon pour toi de te calmer. Maintenant invoque un crapaud et prends place à côté de moi.
- Très bien. Invocation.

Un crapaud similaire apparut sous les yeux satisfaits du sanin. Naruto se mit prés de son maître. L'eau glacée de la chute faillit lui couper la respiration, mais après un certain temps, le genin parvînt à ne faire plus qu'un avec l'eau. Il pensa alors à l'akatsuki. « Si je m'entraîne avec l'ermite, c'est aussi pour cette raison. Ce groupe veut le démon qu'il y a en moi. Combien de temps devrai-je lutter contre ça. Akatsuki veut Maï aussi, l'ermite m'a dit... ».

Début du Flash-back

- Écoute Naruto, même si pour le moment Maï est plus forte que toi, il viendra un jour où tu la surpasseras avec le démon renard. Ce jour là, tu devras tout faire pour la protéger d'Akatsuki.
- D'Itachi?
- Non, lui ne voudra jamais la tuer. En revanche certaine personne dans ce groupe pourrai désirer sa mort.
- Qui?
- Je ne suis pas sûre de moi quand à l'identité de cette personne. Si c'est bien elle, alors il risque de mal prendre le fait qu'elle a le don de sauver Sasuke et Itachi.
- Les sauver de quoi?
- De leur amour et leur destin.

Fin du Flash-back

Malgré ce souvenir, le genin se demanda comment il pourrait devenir plus fort que son amie. Puis il se souvînt que Maï lui avait assuré qu'il deviendrait quelqu'un de respecté dans le village sans pour cela devenir hokage. Naruto sourit à cette allusion car il savait bien que Maï, malgré son incroyable gentillesse, ne pouvait connaître le temps que durerai ses entraînements, ce qui le rassura.

Maï dans les airs

- Oui, toi et moi sommes différents humaine, mais tu vois tout de même que certains humains te veulent du mal pour des ambitions égoïstes. Tout comme ceux qui te désire avec ce même sentiment. Mais toi, voudras-tu partager ses sentiments ou alors les ramèneras-tu à la raison. Je vais te laisser réfléchir à ces questions pendant notre vol jusqu'en haut de cette montagne. N'aie crainte, le sommet n'est pas dans la neige à cette époque de l'année, en revanche l'air est froid, à toi de t'adapter à cet entraînement. Agis selon ton instinct.

Le cheval se retourna et monta en altitude suivie de Maï. La kunoichi copia le rythme du cheval ailé en mettant des intervalles de plus en plus longues en phase battue et planée de ses ailes. Puis elle concentra l'énergie de son corps en augmentant la température de son corps au fur et à mesure que le duo montait de mètre en mètre en altitude. Puis, le cheval bifurqua sur la droite, obligeant la kunoichi à lever son aile droite et abaisser son aile gauche simultanément. Puis, elle atterrit à quelques mètres de là où se tenait l'étalon noir. Ils se trouvaient dans un champ de fleur blanche identique à celle que Maï avait vu dans l'église fantôme. Le cheval poussa Maï par le dos afin de la ramener sur « terre » et de la conduire dans une grotte où, après avoir marché pendant quelques minutes, se trouvait un spectacle enchanteur qui rappelait à la kunoichi le moment où elle avait récupéré l'épée à la lame bleue. Une lumière émanant du plafond fait de cristal pure et de stalactites se reflétait sur la robe noire du pégase. Il y avait des centaines d'espèces dans cet endroit habituellement sombre et humide. Des petits arbres caché des écureuils et du gibier qui s'abreuvaient dans un lac. Au centre de ce lac se tenait en suspensions des dalles en calcaires désordonnées allant jusqu'au rivage. Le cheval déploya à nouveau ses longues ailes et plana jusqu'à ces dalles. La kunoichi fit de même et suivi le pégase. Le duo se posa à nouveau et rentrèrent simultanément leurs ailes, le cheval les laissant sur ces côtes et la fille en les rentrant dans son dos. Puis le cheval ailé se coucha et attendit que la fille se mette en face de lui accroupi.

- Où sommes-nous?
- Dans l'ancienne demeure des pégases après avoir donné notre terre aux humains. Après moi, plus personnes à part toi, qui a une consciente plus poussé que les êtres autour de nous, connaîtra son existence. Je veux que tu veilles à ce qu'aucun autre humain ne vienne y mettre les pieds. À l'exception de celui possédant la même âme d'amour que toi.
- Mon âme-soeur de coeur?
- Oui. Cette personne sera la seule qui aura le pouvoir d'y pénétrer car elle partagera avec toi ses dons.
- Ce lieu peut repousser les humains?
- En effet, toi tu as pu y pénétrer grâce à tes ailes.
- Mais, si je n'en avais pas alors que se serait-il passé?
- Tu n'aurais tout simplement pas eu la capacité de voir cet endroit avec tes yeux.
- Alors comment mon compagnon pourrait-il le voir? Lui qui n'a pas d'ailes?
- Je te l'ai dit, quand il partagera tes dons.
- Mes ailes? Comment puis-je les partager?
- Il suffit simplement qu'il te touche, plus intensément que le simple fait de te tenir la main.
- Vous voulez dire....
- Oui, en partageant ton coeur et ton corps avec cet humain. Mais attention, tu peux aussi utiliser des techniques permettant aux humains de voler. La différence entre les deux c'est que toi tu partages entièrement cette faculté sans que les autres te donnes en retour. En revanche, tu partages ton amour et tes sens avec le même retour envers ton âme-soeur de coeur.
- J'ai compris. Mais cela risque de durer longtemps avant que cette personne puisse rentrer ici.
- Je m'en doutes, puisque je vois dans tes yeux que tu ignores encore de qui il s'agit.
- J'ai...
- Tu as une hypothèse quand à l'identité de cette personne à travers tes rêves, je me trompe?
- Non, vous avez raison, et c'est pour cela que si c'est bien elle, je ne pourrai jamais m'offrir à lui en mettant tout mon coeur.
- À cause de son passé?
- Oui. Mais aussi à cause de ces racines et des conséquences qu'une union avec lui pourrai faire sur mon univers.
- Tu verras cela en temps voulu. Si je t'ai amené ici, c'est pour t'apprendre la vie des chevaux ailés après leur départ de ce qu'aujourd'hui porte le nom de Manurin.


A Konoha

Tsunade et Sakura s'entraînaient dure afin de permettre à la jeune Ino d'être au même niveau que Sakura plus rapidement. Depuis le départ de Naruto, la kunoichi rose, faisait des efforts incommensurables pour ne pas déprimer à cause de l'ennui qui régnait dans le village. En effet, depuis que le jeune agité était parti, un calme impressionnant volait dans le village. Un jour, Sakura en fit la remarque à son maître.

- Il est normal que le village soit tranquille, mais n'aie crainte, un jour notre agité reviendra, même si cela n'arrivera que dans trois ans au moins.
- Trois ans c'est long.
- En effet, mais cela peut passer vite quand il s'agit de veiller sur notre village et de rechercher le moyen de devenir plus forte de l'intérieur.
- Comment ça?
- Tout simplement ma chère élève, je vais t'apprendre plus que le ninjutsu médical. Tu vas devoir t'endurcir.
- Oui, je ferai ce que vous m'ordonnerez de faire.

Rassuré par le fait de s'occuper davantage, la kunoichi s'en alla. Quelques minutes plus tard, Shizune arriva en trombe dans le bureau du troisième.

- Tsunade, Danzo arrive, il va s'entretenir avec toi dans les secondes qui suivent.
- Comment ça, je n'ai pas eu de message de sa part!




Maï va connaître le secret des pégases, mais que va-t-elle y découvrir? Cela l'aidera-t-il à ne plus sentir le danger en elle? Et quel va être le résultat de Danzo vs Tsunade?

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