Fiction: Une fille d'âme immortelle

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Une fois arrivée là où son frère avait voulu l'amener, la jeune fille eut le souffle coupé. Elle se trouvait au centre d'une forêt difficile d'accès que seul Kamui et les autres loups pouvaient contourner grâce à leurs dons divins. En effet, dès que le duo étaient tombé dans un cul de sac, le loup avait sortit ses tentacules de son dos et les avaient posées sur le tronc des arbres les plus âgés. Là, ceux-ci s'étaient creusés de l'intérieur, créant un tunnel qui s'était refermé dès que le loup avait pénétré à l'intérieur. L'instant d'après, devant eux, s'était produit le même phénomène et ils étaient sortis de l'intérieur de l'arbre. Ce fût alors l'émerveillement de la jeune fille. Une vue imprenable se dessinait devant eux. Ils se trouvaient au dessus d'un creux de plusieurs centaines de mètres, au loin ils voyaient une rivière qui séparait deux forêts. Plus loin encore, la chunin pouvait distinguer un petit village qui était, selon elle, le village proche de Konoha où elle avait trouvé Sasuke inconscient. Le loup lui dit de le suivre. Il l'amena plus loin encore en hauteur, et après quelques centaines de mètre de grimpe, ils arrivèrent devant une ruine. Il restait quelques colonnes et sur ces colonnes était couchés les loups. Ceux-ci montrèrent les crocs quand ils virent l'humaine. Kamui leur dit qu'il n'y avait aucune peur à avoir, et demanda à Maï de se placer au centre, là où se trouvait un siège dessinait dans la roche où les lierres avaient poussé avec le temps. Une fois assise, Kamui se plaça à côté de sa soeur pour la protéger au cas où les autres loups l'attaqueraient.

- Kamui, pourquoi avoir amené ce sang impur!
- Miya, c'est elle que je voulais vous faire connaître.

La dénommée Miya, une louve magnifique au pelage argenté avec des tâches blanches sur le museau et les oreilles également blanche, était, Maï l'entendit dans l'esprit de son frère, la louve la plus âgée et la plus respectée des dix. La jeune fille vit ensuite un grand loup noir comme la nuit avec les yeux bleues translucides, comme ceux de la chunin, parler.

- Ainsi, c'est elle qui a le corps de notre mère?
- Oui, Moro la louve et cette humaine ne font qu'une à présent.
- À part qu'il n'y a pas son esprit.
- Non, je te l'accorde mon frère.
- Pourquoi alors la laisser en vie avec son corps?
- Parce que c'était son voeu avant de mourir t'en souviens-tu, toi qui était caché des humains?
- ….

Les huit autres loups ne parlèrent pas. Maï senti leur agressivité descendre au fur et à mesure que Kamui expliquait qui elle était, et surtout ce qu'elle représentait entre les deux races. Deux loups gris qui se ressemblaient finirent par accepter Maï parmi eux, et les autres suivirent. L'un des loups, au pelage plus cuivré déclara soudainement en dressant ses poils sur son dos.

- Je sens des humains, ils s'approchent de nous. Les arbres me disent qu'ils sont deux, et leurs intentions sont de prendre nos vies, et elle, s'ils la trouvent.
- Les arbres sacrés les ralentiront pendant que nous partirons.
- Miya, que fais-t-on de l'humaine-louve?
- Elle vient, si les humains la veulent, c'est sans doute pour de mauvaise raison.

Le groupe des loups prirent les devants, suivi un peu plus loin de Maï sur le dos de son frère.

- Je sens encore quelques doutes Kamui-nee.
- C'est normal, ils ne s'attendaient pas à voir un être humain. Et puis tu connais mes émotions envers eux non?
- Oui, pourtant tu t'es bien rapproché de Tsunade quand j'étais presque morte non?
- Je devais surmonter ma peur pour pouvoir t'aider. Je me suis comporté comme un humain en faite.
- Oui, un peu et j'en suis fière.

Le loup envoya à sa soeur de chaude pensée afin de la rassurer sur les intentions des autres loups. Quelques minutes plus tard, le groupe pénétra dans un autre arbre et y restèrent cachés. La jeune fille demanda alors à son frère comment un arbre pouvait contenir de la lumière et autant d'espace. Miya lui répondit.

- Ces arbres viennent de la nuit des temps. Autrefois, ils servaient à cacher et à avoir accès à d'autres lieux. Seuls ceux qui étaient de sang divin pouvaient rentrer dans ces arbres.
- Il en existe combien?
- Des milliers, c'est pour cela que certains humains voulaient les dieux, animaux ou humains, parce que par la suite, ils pouvaient prendre les terres des autres. La guerre a beaucoup utilisait ses arbres, alors du coup tous les humains divins ont été exterminés par d'autres humains afin que personne en se serve de ces passages à mauvaises escient.
- C'est pour cela que vous avez envers moi tant de haine et de peur.
- C'est la raison, l'unique raison. Mais à présent que la haine en moi n'est plus là, je sens en toi aucune haine, au contraire, je sens ton adoration.
- C'est vrai, je vous aime malgré que je ne connaisse aucune de vos coutumes.

Les autres loups se calmèrent, et le loup cuivré parla avec une voix plus calme.

- J'ignore où ils sont, mais ils ne sont plus là. J'ai senti leur colère quand ils ne nous ont pas trouvé.
- Le mieux serait de se séparer. Kamui, Kama et leur soeur vont partir au Sud. Lousia, Calno et Alios vont partir au Nord, Kania, Anouchka et Torn vous irez à l'Est, et Nato, Malorov et moi nous irons à l'Ouest.

Les loups se frottèrent les uns les autres sous le regard de la chunin, puis les tentacules s'élevèrent des dos de Kamui, Lousia, Anouchka et Miya, et allèrent toucher le tronc interne dans des directions différentes. L'instant d'après, chaque groupe se retrouva dans un sentier différent. Le grand loup noir ne parla pas à Kamui pendant la traversée qui dura que quelques minutes. Puis les deux loups se séparèrent. Kamui et la jeune fille se retrouvèrent à nouveau seul.

- Tu vois, ils ont bien fini par se rassurer de ta présence.
- Oui, mais Kama....
- Tu sais, Kama et moi nous avons la même mère mais pas le même père, et le sien était très fort mais aussi très solitaire. Kama a hérité de ses traits.
- Qu'est devenu son père?
- Il est mort, tué par des humains vêtus de noir et rouge qui voulaient retrouver notre mère. C'était il y a un an, je m'en souviens parfaitement. L'un des humains étaient blond, et l'autre était très bizarre.
- Rouge et noir, ça peut être l'akatsuki.
- Je crois que c'était eux.
- Il faudra faire attention. Je crois que le mieux c'est de rester ensemble jusqu'au prochain village et tu devras m'y laisser. Ce serait plus prudent je crois.
- Même si je n'ai pas envie d'être séparé de toi, je crois que tu as raison.

Ils marchèrent donc pendant quelques heures ensemble, et finirent par arriver à la tombée de la nuit dans un petit village creusé dans une vallée au pied de la montagne aux loups.

A Konoha, cachette de La Racine

Danzo commençait depuis quelques temps à s'énerver. Tous allait de travers, la peste avait réussit à semer ses troupes, et semblait avoir disparu pour quelques temps. Alors, pour se calmer, le chef alla dans une bibliothèque. Après quelques minutes à le chercher, il finit par trouver un livre poussiéreux conservé dans une vitre, dans un lieu caché. Il lut le titre.

- « Légendes et mystère. Enfin te voilà. Alors, à quel page...là voilà. Marianne. Jeune fille ayant vécu à l'ère de la création des hommes. Cette jeune fille est morte, selon les quelques écrits, à l'âge de seize par une maladie inconnue. On raconte qu'elle pouvait voir l'avenir. Ce don vient d'une race d'humain ayant vécu des centaines d'année avant la nôtre. Cette race qui a suscitée l'imagination était des êtres mi-ange mi-elfe. Ils pouvaient voyager à travers le temps et l'espace. » Je vois, je vois, alors comme ça Marianne, tu étais une fille hors du commun. Tiens. « «Marianne, à l'instar des autres créatures, n'étais pas ailée de la même manière. Ses ailes étaient cachées dans son dos et n'apparaissaient que lorsqu'un danger ou de puissantes émotions la tenaient sous son emprise. Marianne était née, selon la légende, d'une mère humaine et d'un père mi-ange mi-elfe. » Intéressant, des ailes apparaissant et disparaissant à volonté, voilà un lien entre Maï Casull et toi qui est morte. Voyons la suite. « Un écrit cependant réfuté pendant des années racontent que Marianne se serait séparée de son corps à cause d'un puissant chagrin d'amour. Ce chagrin lui aurait fait perdre toutes ses capacités du côté de son père. Du coup, elle fût encore vivante mais dans un état léthargique alors ce secret reste encore aujourd'hui non prouvé. Est-elle capable de redevenir vivante à travers un autre corps? Ou sera-t-elle réincarnée? ». Vraiment très intéressant, mais malgré ce livre, j'ignore si toi, princesse Marianne, tu es encore en vie. Et toi petite peste, qu'attends-tu pour revenir. J'en ai assez d'ignorer où tu es.
- Maître Danzo!
- Oui?
- Nous avons peut-être repéré la fille.
- Je ne veux pas d'incertitude.
- Nous avons repéré un grand loup couleur cuivre avec un autre blanc et gris. Nous avons donc supposé que Maï Casull était sans doute avec eux.
- Non, elle n'y sera pas.
- Pourquoi maître?
- Elle a un frère au pelage blanc, uniquement blanc.
- Nous savons bien, mais nous nous demandons si le loup blanc aurait amené sa soeur afin de la présenter aux autres de ses congénères.
- Sûrement, mais ces animaux n'ont pas de cerveau comme nous, alors ils vont sans doute nous être utile. Capturez-en quelques-uns.
- A vos ordres.

Danzo regarda ses soldats partir en se disant qu'il avait bien fait de donner cet ordre. Ces loups, même s'il n'attirait pas la fille, au moins serviraient à avoir entre ses mains le pouvoir de maîtriser l'espace.

Dans un village

Après s'être séparé la nuit dernière de son frère, la jeune kunoichi chercha à savoir où elle se trouvait. Un vieux couple l'observa avec intérêt et s'approcha d'eux.

- Bonsoir.
- Bonsoir mademoiselle, vous cherchez quelque chose?
- Oui, j'aimerais savoir si je suis loin du village caché du pays du feu.
- Vous êtes un ninja de Konoha?
- Oui, et je suis une chunin.
- Pour répondre à votre question, vous êtes à dix mille kilomètres de votre village. Soit une année de marche.
- ….
- Vous faites une tête bizarre.
- Alors, je ne suis plus au pays du feu.
- Non, vous êtes au pays du vent, dans l'unique village qui n'est pas dans le désert.
- Suna?
- Oui, ce village est à une bonne dizaine de mois de marche, en comptant le fait qu'il n'y ait pas de tempête de sable.
- J'ai compris, je vais faire un détour par Suna avant de rentrer à Konoha.
- Vous avez raison. Vous passerez bien votre nuit chez nous, notre village n'a pas d'hôtel.
- Avec plaisir.

Le vieux couple amena Maï chez eux et lui préparèrent un bon repas ainsi que des vêtements de rechange pour son voyage. La jeune fille se demanda alors pourquoi ces deux inconnus se comportaient avec elle avec autant de gentillesse.

- Vous nous rappelez notre fille à votre âge. Elle voyageait énormément, elle est devenue une ninja de Suna, et depuis ce jour, elle ne nous envoie que quelques nouvelles par mois.
- Elle doit être haut placé.
- Oui, elle est jonin.
- Je vois.
- Mais il n'empêche que quelques fois, j'aimerais qu'elle soit encore chez nous.
- Je suis désolé.
- Ce n'est pas grave. Bien, assez parlé de ma fille, que venez-vous faire si loin de Konoha?
- En fait, je fais une sorte de voyage de connaissances.
- Pour connaître les pays?
- Pas vraiment, juste pour que je m'endurcisse.
- Pourquoi, vous semblez très puissante.
- Pas au niveau physique mais mental.
- Mental?
- Oui, j'ai besoin de connaître là où je vais.
- Votre esprit n'est pas très stable, est-cela?
- Oui. Au niveau émotionnel.
- Vous êtes amoureuse n'est-ce pas?
- Je le suis, mais je ne sais pas de qui il s'agit.
- Comment ça?
- Je suis amoureuse de quelqu'un que j'ai peut-être rencontré mais je ne parviens pas à voir son visage.
- C'est embêtant.
- Un peu. Mais je trouverais bien de qui il s'agit.
- C'est le but de votre voyage.
- Oui, en gros.
- Vous le retrouverez.
- Merci.

La jeune fille dormie paisiblement dans la chambre de la fille du vieux couple. Le lendemain, la kunoichi se prépara, et remercia le couple leur écoute et pour la nuit. Elle se retrouva à nouveau seul et se sentit à nouveau libre. La fille laissa ses jambes se délier au fil de la marche. Le vent soufflait doucement, il était chaud comme une caresse humaine. Plus tard dans la journée, elle aperçut sur une bute, à l'horizon, un océan doré.

Dix mois plus tard

Maï arriva alors à Suna. C'était un village caché au centre de roche, et au milieu du désert. Les gardes furent près à l'accueillir sous les yeux étonnés de la jeune femme. L'un d'eux déclara alors que l'hokage de Konoha avait prévenu les villages cachés de chaque pays qu'un ninja solitaire voyageait exceptionnellement dans le pays du vent. La jeune fille sourit et pensa que c'était bien un comportement maternel. Elle suivit donc les gardes jusqu'à une sorte d'hôtel où pouvait se reposer les voyageurs. Elle prit une chambre et s'y reposa quelques heures. Quelqu'un frappa à sa porte au moment où elle avait fini de se laver et de se changer. Elle ouvra.

- Temari-san!
- Maï, cela me fait plaisir de te voir. Tiens, tu as drôlement changé.
- Tant que ça?
- Oui, tes cheveux, il y a beaucoup plus de mèches argent, et puis ta peau est plus bronzée.
- Normal, après dix mois dans le désert.
- Et tes mèches?
- Je vais te raconter ça, mais avant tu sais où on peut se ravitailler?
- Tu as l'intention de déjà repartir?
- Oui, mon village me manque trop, et puis il ne me reste que quelques choses que je dois finir avant de rentrer.
- Je ne te laisserai repartir qu'avant de t'être reposé au moins une bonne journée.
- Très bien, je n'ai donc pas le choix.
- Non, et puis c'est un de tes devoirs.
- Bien, c'est d'accord.
- Allez, allons manger.
- Je te suis Temari-san.
- Non, juste Temari ou Temari-chan ok?
- Ok!

Les deux femmes sortirent dans la nuit. Quelques minutes plus tard, la jeune femme de Suna amena Maï dans un restaurant relativement grand. Quand elles rentrèrent, Maï vit qu'il y avait énormément de personnes.

- C'est normal, ici ceux sont les ninjas de rang de chunin qui peuvent se nourrir. Tiens, voilà mon frère.
- Eh ben, avec qui tu es Temari?
- Tu ne te souviens pas, c'est Maï Casull.
- Hein, ah oui. Tu es devenu vraiment très belle, avec ses cheveux et … tu as les oreilles effilées?
- Oui, depuis que je suis devenu chunin.
- Bah, disons que cela affine ton visage et te rend plus sauvage et attirante.
- Kankuro!
- Laisse Temari, et puis cela me manquait un peu les compliments.
- Allez, j'ai gardé une table pour nous.

Le trio prit place sur la table de dehors sur un balcon où se trouvait un petit toit. Après que le serveur ait mis sur la table, ils commencèrent par manger. Un peu plus tard, dès qu'ils eurent terminés, Maï commença à parler.

- Dites-moi, où se trouve Gaara?
- Il ne mange pas avec les autres ninjas.
- Encore ça n'est-ce pas?
- De quoi tu parles?
- Le simple fait que Gaara soit blâmé à cause d'un démon, Shukaku je crois, qui est en lui.
- Comment es-tu au courant?
- Depuis mon errance dans le désert, et depuis ma rencontre avec lui.
- Je vois. Et que comptes-tu faire?
- Pour le moment, je veux juste lui parler.
- Ce n'est pas une bonne idée, seul Temari et moi pouvons lui parler.
- Fais-moi confiance Kankuro.
- Bon, très bien. Temari?
- Je crois qu'elle ne risque rien, et puis se sera bénéfique pour notre petit frère.
- Merci de votre confiance.
- Tu le trouveras sur le toit d'un des bâtiments du village voir sur les remparts.

Après avoir mangé le dessert en leur compagnie, la kunoichi parti à la recherche du roux. Elle ne se repérait parmi les ruelles que grâce à la lumière de la pleine lune. C'est alors, après avoir levé les yeux vers l'astre, qu'elle vit une forme se dessiner sur des murs rocheux. La jeune femme sauta de toit en toit et se retrouva discrètement derrière le jeune jinchuriki. Le jeune homme se retourna dès qu'il sentit une présence. Alors il eut son souffle coupé. Il vit une Maï de profil regardant dans la direction où il regardait avant de sentir sa présence. La lueur de l'astre lunaire se refléta dans les mèches argentées de la kunoichi. L'or de ses cheveux se changea faisant une nuance étoilée comme ce ciel de nuit. La jeune fille tourna alors ses yeux bleues translucide et les plongea dans ceux plus coloré de Gaara

- Bonsoir Gaara, je suis ravi de vous revoir. Rappelez-vous, j'étais la ninja qui vous ait aidé à vaincre le ninja Kimiro.
- Je m'en rappelle. Que venez-vous faire à Suna?
- Je suis ici dû à un voyage qui dure depuis dix mois à présent.
- Dix mois...
- Oui, c'est long mais soyez sans crainte, il me permet de renforcer mon esprit.
- Comment?
- Simplement en faisant beaucoup de méditation.
- Simplement?
- Oui, je vois où vous voulez en venir. Je suis désolé, je ne connais pas votre souffrance Gaara, concernant votre démon. Je peux vous dire, en revanche, j'ai vécu par le passé, en étant la cible du monde. On me haïssait à cause de ma naissance, alors maintenant je peux voir votre souffrance.
- Merci.
- Mais de rien. Dites-moi, que souhaitez-vous faire à présent?
- Je veux devenir un ninja respecté, et protéger ce village afin d'y créer des liens étroits comme le fait Naruto Uzumaki.
- Lui et vous êtes bien plus proche que des frères.
- Je ne sais pas.
- Ayez confiance en lui, et lui vous donnera son amitié.
- Et vous?
- Vous l'avez depuis notre première rencontre, et puis, j'aimerais que nous nous tutoyions, cela nous aiderais à mieux nous rapprocher.
- J'essaierai Maï.
- Déjà vous y arrivé, vous m'appelez par mon nom.
- Quand partez...pars-tu?
- Demain, j'ai pas mal de chose à faire avant de retourner à Konoha.
- Sans être indiscret, c'est quoi ces choses?
- Tu ne l'es pas, après tout nous sommes amis. Ces choses, c'est surtout la recherche de quelqu'un en particulier, mais je ne pense pas la trouver.
- C'est une dame?
- Oui, quelqu'un qui est décédé.
- Cela risque d'être difficile.
- Oui, mais j'y arriverai.
- Puis-je rester avec toi encore un peu?
- La nuit entière si cela te fait plaisir. Je vais t'aider.
- À quoi?

La jeune femme glissa doucement ses bras sous ceux de Gaara, et à la manière dont elle s'y prenait avec Sasuke, elle posa sa tête sur celle de Gaara qui ne parvînt pas à utiliser le sable contre ce contact brûlant. Le corps de Gaara se retrouva donc collé à celui de la chunin. À ce moment là, le jeune homme sentit son coeur se fendre et son esprit glisser inlassablement dans le sommeil. Les quelques secondes où il resta éveillé, il ne sentit pas Shukaku prendre son corps car une autre puissante énergie, brûlante et douce comme la lueur du soleil, empêcha le monstre de surgir des profondeurs de son inconscience. Kankuro et Temari qui regardaient la scène depuis leur chambre qui donnait sur les remparts ne purent que ressentir pour cette ninja une montée de reconnaissance. Le lendemain, Gaara se réveilla dans les bras de la chunin. Il fût très gêné quand il vit que celle-ci c'était aussi endormie à force de veiller sur lui. Pour la première fois de sa vie, il se mit à sourire tout en laissant ce contact se prolonger encore durant le sommeil de cette douce et tendre jeune femme. Le réveil de Maï n'arriva que quelques minutes plus tard aux grands désarrois de Gaara qui commençait à ressentir enfin les effets de la présence de quelqu'un. Elle s'excusa de s'être ainsi endormi, et lui dit qu'il était temps pour elle de partir. Pour toute réponse, Gaara l'accompagna et l'aida à faire ses sacs. Dès que le matin fût assez avancé, la jeune fille et les frères et la soeur l'accompagnèrent jusqu'à la sortie du village en compagnie d'un des dirigeants de Suna du nom de Yura.


- Votre présence nous a beaucoup donné mademoiselle Casull.
- Vous savez Yura-sama, je n'ai rien fait de spécial à part à aider les personnes de ce village en difficulté.
- Justement, votre grande noblesse nous a montré qu'en se serrant les uns et les autres, nous pourrions redonner de la splendeur à ce village.
- Il est déjà splendide, vous allez plutôt l'embellir.
- Merci, veillez m'excuser, mais je dois retourner à mes affaires.
- Au revoir.
- Maï, j'espère qu'on se reverra vite.
- Je l'espère aussi Temari.
- Rentres vite au village et serre bien fort tes amis, passe le bonjour à l'hokage pour moi.
- Je n'y manquerais pas.
- Maï-chan.
- Oui Gaara?
- Je veux que tu me vois devenir proche du village et du tient, je veux devenir quelqu'un pour toi.
- C'est gentil mon coeur.

La jeune fille dit une nouvelle fois un au revoir, et s'en alla. La cape blanche flotta contre elle tel un va et vient qui ne s'arrêta que lorsqu'elle arriva devant la forêt où, elle le savait, à quelques jours de marche se trouvait son village. Mais elle partit dans le sens opposé, là où ses pas savaient où la porter. Vers la fin de l'après-midi, elle arriva dans le village fantôme qu'elle avait recherché depuis ses quelques mois. Elle regarda dans les directions les plus lointaine, et finit par découvrir l'église en ruine où se cachait celle qui était renfermé en elle.

Début du Flash-back

Après avoir erré dans le désert, elle finit par trouver un nomade avec son groupe. Ceux-ci étaient vêtus de haut en bas de vêtements qui les protégeaient du soleil. Le chef qui conduisait le clan s'arrêta devant la chunin.

- Que fais un ninja dans cette contrée lointaine?
- Je cherches à rentrer à mon village.
- Je vois, et quel est le but de votre voyage?
- Je l'ignore moi-même.
- Moi je le connais.
- Grand-mère, vous savez qui est cette femme?
- Non mon fils, mais je connais ce visage, mais surtout ces oreilles.
- Hein, ah oui tu as raison alors...
- Oui, vous jeune fille, avant de retrouver votre chemin, vous devez vous rendre dans un ancien village dans la forêt. Dans ce village vous trouverez une église et à l'intérieur vous y trouverez un tombeau.
- Que dois-je en faire?
- Vous devez laisser votre âme vous guider.

Fin du Flash-back.

Elle pénétra dans l'ancienne bâtisse et vit une statut de femme encore debout. À ses pieds se tenait une fleur blanche. La kunoichi se mit à genou, et au moment où elle passa son doigt sur l'une des pétales, elle se retrouva dans le monde des rêves de la mémoire. Elle se releva et se retourna. Devant elle se tenait une magnifique jeune femme aux longs cheveux d'or. Elle avait les yeux argentés et des oreilles beaucoup plus pointus qu'elle. Elle portait une robe rouge avec des manches qui partaient de ses bras et descendaient de manière à ce qu'on ne voyait pas ses mains. Sur ces manches étaient représentaient des ailes d'or. Sa robe rouge descendait jusqu'à ses genoux et elle portait des bottes rouge et blanche. Elle avait la peau blanche. Elle parla alors à Maï avec une voix de cristal propre à son espèce, envoûtante, hypnotisante pouvant rendre n'importe quel humain en transe, sauf Maï.

- Qui es-tu jeune fille?
- Je...Je m'appelle Maï Casull.
- Tu veux Pacifica Casull.
- Plus maintenant, j'ai changé mon nom.
- Oh, je vois. Eh bien moi c'est Marianne, Marianne de la famille humaine et mi-ange mi-elfe.
- C'est vous, celle que...
- Oui, j'ai attendu depuis si longtemps de faire ta connaissance Maï, à présent je peux te transmettre ce qui te revient.
- Te quoi s'agit-il?
- Tes pouvoirs enfouis en toi sont les mêmes que les miens.
- Mes ailes c'est ça. Je les ai déjà invoqué, tout du moins, c'est l'émotion qui ai naît en moi qui a fait ça.
- Je sais, je l'ai ressenti en moi. Nos deux coeurs sont différents mais nous avons toutes deux des ailes. Ce lien va être rompu quand je donnerai ma partie de pouvoir pour toi.
- Comment ça?
- Si tu ne peux pas utiliser en ce moment tes ailes, c'est uniquement parce que tu es ma réincarnation. Je vais partir, mais toi tu te dois de reprendre ce don.
- Je vois.
- Acceptes-tu notre union?
- Oui. Reposez en paix lady Marianne.
- Merci, quand à toi retrouve Itachi et fais ce que le destin t'a offert.
- Que....

Marianne se mit à briller et Maï en fit de même sans avoir le contrôle de son corps. Elle sentit alors quelque chose dans son dos qui voulait sortir. Le feu s'insinua en elle et elle sentit des os se former et des ailes immenses sortirent de son dos, déchirant sa tunique grise. Marianne eut le même phénomène.

- Toi et moi sommes une Maï, toi et moi avons besoin l'une de l'autre, mais à présent je te laisse mes ailes afin que les tiennes puissent être utilisées quand tu le souhaites.

La belle Marianne céda alors ses ailes en illuminant Maï. Les ailes de la kunoichi grandirent et elle s'évanouit. À son réveil, elle vit que ses vêtements n'étaient plus les mêmes et qu'elle se trouvait dans la forêt. En se levant, elle vit la fleur blanche et comprit que ce village était parti avec Marianne. La jeune femme alla jusqu'à la rivière. Ses cheveux longs au niveau de ses oreilles avaient disparus. Il ne restait que ses cheveux courts atteignant le bas du cou. Elle portait un short bleue style jean court de 50 cm à peine. Elle avait accroché à ce short une partie de la jupe de Marianne accroché sur une partie de son short, c'est à dire sur son côté gauche uniquement. Elle avait un débardeur blanc et rose laissant apercevoir un peu de sa poitrine entourée d'un bandeau. Des liens bleu marin empêchaient de la voir. Au niveau de ses bras, elle avait des tissus jaune rattachés par des lacets noirs. Comme chaussure, elle avait des sandales de ninja bleue marine remontant presque à ses genoux. Sur ses épaules, elle avait une capuche rose avec un long fil rouge avec au bout des cheveux châtains. Elle sourit en se voyant ainsi habillé. Elle pensa alors que si Sasuke la voyait ainsi, il serait rouge pivoine. Après s'être mise en route elle sentit en elle une force plus grande que d'habitude, comme si Marianne lui avait offert du chakra. La kunoichi arriva quelques jours plus tard en vue de Konoha. Le village semblait vide, elle en chercha la cause, et vit Shikamaru. Elle appela.

- Maï!
- Maï-chan!
- Onee-chan! Nous avons un problème.... Waouh, ce qui tu es belle!
- Que se passe-t-il Sakura?
- Naruto a disparu, et un vieil homme a posé des parchemins explosifs un peu partout.
- Et?
- Nous avons pu retrouver tous les parchemins mais avec Naruto qui a disparu...
- Il est là-bas.

Tous les genins avec Shikamaru regardèrent dans la même direction que leur chunin. Quelques minutes plus tard, le groupe trouva Naruto en face d'un vieil homme sur les statuts des hokages. Celui-ci, voyant que sa vie ne tenait plus qu'à un fil utilisa le reste de son énergie afin d'invoquer un oiseau qui avait un parchemin explosif à la patte.

- Si il touche le visage du troisième du nom fissuré, l'explosion entraînera la mort du village.
- Naruto attend!
- Mais Maï, si on ne fait rien....
- Laisse, je veux voir si à présent je peux libérer mes forces.

Naruto avait décidé avec Choji et Hinata d'aider leur amie. Choji effectua un décuplement partiel des bras, et Hinata utilisa son byakugan afin de deviner les mouvements de l'oiseau. Maï chercha alors la source de son pouvoir. Naruto prépara son rasengan. Maï, sous les yeux brillant d'admiration des genins, sentit ses ailes et avec la force de sa volonté les fit sortir de son dos. À sa grande surprise, ceux-ci ne déchirèrent pas sa nouvelle tunique. Elle attendit la voix de Marianne à travers ses ailes, comme un message dès qu'elle les utiliserait pour la première fois. (PS : Lien = http://www.youtube.com/watch?v=lg463wwKbCA&feature=related ) « Ta tunique, c'est moi qui te l'ai faite. Tu peux à présent utiliser tes ailes avec cette tunique faite pour ses ailes. ».La kunoichi la remercia et les déploya. Elles étaient grande et brillait d'une chaude lumière or de chakra. Elle s'envola et sorti son épée, avec Naruto, ils effectuèrent une technique rasengan à l'épée. L'oiseau explosa alors. À ce moment là, les jonins arrivèrent et virent Maï avec ses ailes blanche et or tenant Naruto par la main. Celui-ci fût étonné de planer avec elle.

Dans le village

Danzo sentit la force de lumière, et quand il sortit, il vit l'incroyable spectacle d'une jeune fille avec des ailes or devenir petit à petit blanche brillante. Un sourire sombre apparut sur son visage émacié.



Un nouveau pouvoir, une nouvelle raison de continuer de vivre. Mais Maï aura-t-elle la chance de se reposer après ce long voyage? Danzo a-t-il eu des loups divins? Vous le saurez au chapitre seize.

PS: j'écris l'histoire à ma façon, à vous de voir quel sera la suite des évènements. Où mieux, essaye de découvrir la réponse des prophéties avant les chapitres. Je donnerai les réponses que lorsque les chapitres seront postés .

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