Fiction: Conscience

Saviez-vous que le mental peut agir sur la condition physique ? C'est le problème omniprésent qui se pose dans cette fanfic. Sasuke Uchiwa, le beau et ténébreux déserteur de Konoha se retrouve paralysé et muet suite à un accident dont il n'a aucun souvenir. Sa seule compagnie est sa conscience. Une conscience au caractère bien trempée "la ferme, c'est moi qui parle". Il se confit à elle mais reste réservé sur certains sujets. Les jours passent et son état s'aggrave, cécité et surdité v
Humour | Mots: 6353 | Comments: 19 | Favs: 20
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Fanademanga (Féminin), le 26/11/2009




Chapitre 4: Jour 4



Des fissures de tailles diverses lézardaient les murs, déjà sali par le temps. Seuls un miroir, une armoire poussiéreuse dont l'un des tiroirs laissait entrevoir des habits sombres et un lit en bois ancien attestaient que le lieu était habité. L'obscurité régnait en maître et le silence ... fut soudain déchiré par de légers gloussements.

- Mmmh ... humhum ... hihi ... mhumhum ... whuarg ... hihi ...mmmh .... humhum, pouffa l'Uchiwa, endormi paisiblement sur le lit moelleux installé au centre de la pièce.

- De quoi peut-il bien rêver ? S'interrogea une douce voix.

- Humhum.

- Un vrai moulin à parole dans son sommeil. J'en prends note : en une seule et unique nuit, Uchiwa Sasuke a parlé bien plus que durant l'intégralité de sa vie.

- Hmmm .... hn

- Il y a des choses qui ne changeront jamais ...

- Wouuaaaarggg, bailla le brun en s'étirant lentement.

- Bien dormi marmotte ?

- Tsss, t'es toujours là, constata las l'adolescent.

- Perspicace pour une marmotte, dès le réveil en plus !

- Il est quelle heure ?

- Regar ... 10 heure du mat' !

- Déjà ?! S'écria-t-il en déchirant d'un geste brusque son drap.

- Sacré marmotte. Quand tu dors, tu dors !

- M****, il est allé se cacher où mon réveil ? S'énerva le bel Apollon en tâtonnant autour de lui.

- Quelque part sur cette terre.

- Merci pour la précision minutieuse de cette information capitale.

- Mais de rien mon chou, tout le plaisir était pour moi. Mais te connaissant, tu préfèrerais peut-être : dans ton ... !

- Non ! C'est bon, je crois que ça va aller.

- Sage décision, approuva la Conscience.

- Maintenant que j'y réfléchis. Au lieu de débiter des idioties plus grosses que toi, évite de répondre à la question !

- Hein ?

- Deux. Tsss, même Naruto ne se serait pas laisser berner.

- Je me sens un peu comme ... un skieur dans une compétition de natation.

- Ce qui est habituel, rassure-toi. Bref, pourriez-vous m'expliquer, toi et la cacahuète qui te sert de cerveau, comment il peut être dix heures alors que le soleil n'est toujours pas levé ?

- Très observateur.

- Tes ruses, si je peux appeler cela ainsi, sont d'une médiocrité prodigieuse.

- ....

- Tu vas bouder, maintenant ?

- Nan, je réfléchissais, Baka.

- Haha, fais gaffe, tu risques de te blesser.

- ...

- A ?

- B, répondit le plus simplement du monde la voix féminine.

- Mais quel !!! Zen, "A" quoi réfléchissais-tu ?

- Ah ! Je suis sûr que si tu prenais le risque de déterrer QUELQUES uns de tes QUELQUES neurones, tu comprendrais.

- Hn ?

- Alala, si moi je suis une skieuse dans une compétition de Natation, alors toi, t'es un danseur étoile sur un ring de boxe ... Je n'ai pas menti.

- Tu !

- Ton réveil se trouve sur ta gauche.

Un frisson parcourut le corps de bel Apollon alors que ce dernier semblait refuser une évidence.

- C'est impo-possible ....

Sa respiration se fit plus saccadée.

- Je suis désolée.

- Non non non ... par pitié tout mais pas ça .... je peux pas ...

- J'en ai bien peur.

- C'est une blague, hein ? Je-je ne suis pas aveugle, n'est-ce pas ?

- Pourquoi poses-tu des questions dont tu connais déjà la réponse ?

- Noooonn, paniqua l'Uchiwa en serrant les poings.

- Je sais que tout ce qui arrive est loin d'être drôle.

- Tu crois ?

- ...

- J'a-j'arrive pas y croire ... je suis sourd, muet et ... aveugle.

- Bon récapitulatif. Malheureusement pour moi, tu penses toujours autant.

- Toi, la ferme, c'est pas le moment !

- Et tu n'as pas perdu tes bonnes manières.

- C'est un cauchemar ... ?

- En revanche, tu as hérité du cerveau d'une marmotte, sans vouloir insulter les marmottes.

- Range ta langue de vipère castrée !

- Oh, tais-toi toi même l'assemblage de contradictions !

- L'assemblage de quoi ? Répéta-t-il, surpris.

- L'assemblage de contradictions.

- C'est une insulte ?

- C'est assez explicite non ?

- Pourquoi "assemblage de contradictions", assemblage de défauts ?

- Bien, premièrement parce que tu ressembles à un cadavre-échappé-d'un-cercueil.

- Kooa ? Croassa élégamment le brun en fronçant son royal sourcil.

- La blancheur de ta peau, imbécile !

- Ah ...

- Elle contraste avec le paillasson qui te sert de cheveux et tes yeux ... couleur de ... !

- Je préfère même pas savoir.

- Tu es une personne très difficile à cerner.

- Je suis comme l'air, personne ne peut m'attraper.

- Je pencherais plus pour un ver de terre, insignifiant mais gluant au possible !

- Ce que tu peux être désobligeante.

- Tu es ... tellement.

- Hn ?

- Tellement ...

- Mais encore ?

- Le jour tu sembles monstre, comme dirait certains, la noirceur de tes yeux n'a d'égale que celle de ton cœur mais ... la nuit ... quand tu es endormi ... l'image que tu renvoie est celle d'un ange parmi les démons, d'un enfant innocent.

- Tu devrais penser à aller consulter.

- Tu es beau, mais tes goûts vestimentaires sont ... horribles.

- Hum.

- Tu es physiquement attirant mais mentalement repoussant. Tu es un génie dans les domaines académiques mais un cancre dans les relations humaines ... Tu es grand, mais tu as des petits pieds.

- Qui tu traites de Petits Pieds ???

- Tu es un Uchiwa alors que tu es lâche, très contradictoire soit dit en passant.

- Tu vas mourir.

- Je t'attends p'tit joueur.

- Amène-toi conscience immorale !


30 minutes plus tard :

- Hn.

- Laisse.

- Hn.

- Mais je te dis que je ne m'énerve pas !

- Hn.

- Baka toi même, Baka.

- Hn.

- Mais je ne te permets pas !!!



1 Heure après :

- ....

- Hn.

- ...

- Hn.



1 heure et 15 minutes plus tard :

- Bref.

- Hn.

- Reprenons.

- Hn.

- Mon très cher Ami adoré, le mal qui te ronge est le fruit d'une blessure mentale, déclara sérieusement la Conscience.

- Hn ?

- Le trouble dans ton coeur est la source de tous tes ennuis. Tant que tu n'auras pas admis avoir quelques problèmes, la situation ne fera que s'aggraver.

- Je ne suis pas dérangé.

- Je n'ai pas dit cela ... pourtant .... il doit y avoir...

- Avoir ?

- Une source.




Sasu : ça s'arrange pas mon affaire

Moi : ...

Sasu : hn

Moi : Au prochain chapitre, tu devras t'expliquer sur le problème du "bouffeur de Ramen"




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