Fiction: Une nuit de pluie (terminée)

Sakura, adolescente orpheline emménage à Konoha en compagnie de ses deux frères. Accédant enfin au bonheur tant espéré, elle n'en ressortira que plus meurtrie. Quels mensonges sont vrais ? Quelles vérités sont fausses ? Le destin est bien cruel avec ceux qui pensent pouvoir impunément contourner les lois implacables de la vie ...
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Fanademanga (Féminin), le 09/01/2010
Ohayo minaaaaAAAaaaaa

Bonne année 2010 à tous !
Chapitre 7 ? Déjà ?! Et oui, ... cette fanfiction s'achèvera bientôt, peut-être même au prochain chapitre (je l'ignore encore).
Un grand merci à tous pour vos encouragements et bonne lecture^^




Chapitre 7: Chapitre 7 : Inéluctable



Chapitre 7 : Inéluctable

- Alors tu ne t'en rappelles pas ? murmura sombrement Hitsu avant de plonger ses yeux abysses dans ceux de sa soeur.
- De quoi devrais-je me souvenir ? Demanda inquiète Sakura tout en soutenant le regard intense de son jeune frère.
Celui-ci baissa la tête après quelques secondes, contemplant les filets d'eau qui ruisselaient sur le sol boueux. Il semblait perdu dans de sinistres souvenirs, une expression morne peinte sur le visage. Il resta ainsi un long moment, plongé dans un douloureux passé, ressassant encore et encore les évènements qui hantaient chacune de ses nuits. Puis, prenant conscience de ce qui l'entourait, il releva péniblement les yeux, émettant un bref gémissement lorsque ces-derniers croisèrent ceux de jade de la Rose.
- C'était ... il y a longtemps ... hésita-t-il ... un soir d'orage ...

Flash Back : 8 ans auparavant

Tate était avachi sur le canapé écarlate du salon, le regard fixé sur un spider-man ventouse accroché au plafond blanchâtre au dessus de sa tête. Il réfléchissait au meilleur moyen d'annoncer le décès de ses parents à ses cadets. Cela faisait maintenant près d'une semaine que l'accident s'était produit et ses deux « rase-mottes adorés » s'impatientaient un peu plus chaque jour.
Tateeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!! beugla une voix féminine.
L'interpellé détourna ses yeux du sublime spider-man en soupirant et les posa sur deux touffes de cheveux roses et blancs.
- Quoi ? Pesta-il
- Dis Dis nii-chan, quand est-ce que maman et papounet rentrent ? Questionna la gamine aux cheveux roses.
Le coeur du blond se serra douloureusement dans sa poitrine et des larmes menacèrent de couler. Il les retint difficilement et étouffa un petit cri.
- Je ... je l'ignore, répondit-il honteusement.
Les deux bambins semblèrent déçus de cette réponse, ce qui n'échappa pas à l'oeil vif de leur aîné. Après mûres réflexions, il prit une grande inspiration, essayant de calmer les battements affolés de son coeur et fit signe à ses cadets de venir s'asseoir sur la moquette, face à lui. Il les dévisagea un court instant, puis se résigna à commencer :
- Je ... en fait ... souffla-t-il ... papa et maman ... sont ... enfin ils ... ne rentreront pas ...
- Jusqu'à quand ? Répliqua instantanément le plus jeune.
- Non, Histu ... ils ne rentreront jamais, expliqua le blondinet en détachant chaque syllabe du dernier mot.
Les cadets arborèrent une mine perplexe, ne semblant pas comprendre les paroles de leur frère.
- Hitsu ... Sakura ... Papa et maman ... ont eu un accident de voiture ... ils sont morts ... articula-t-il en laissant échapper un sanglot. Ils ne rentreront jamais .... jamais ... jamais ! ...
Tate scrutait minutieusement ses cadets, appréhendant leurs réactions. Hitsu lorgnait sur ses mains, les yeux écarquillés et le souffle court. Sakura haletait bruyamment en serrant sa poitrine gauche. Son corps se mit à trembler et une cascade de larmes glissa le long de ses joues. Brusquement, elle se releva et partit en courant malgré les suppliques de ses frères. Elle ouvrit sauvagement la porte menant à la rue et continua sa course en accélérant. Il y eu un bruit strident de pneus qui crissent et ... à peine quelques secondes après, le corps de la jeune fille était étalé dans une mare de sang sur la chaussée glaciale.
Fin du Flash Back

- J'ai été renversée ?! S'écria stupéfaite Sakura alors qu'un frisson lui parcourait l'échine.
- Oui ... quand je t'ai rejoins ... tu étais là ... allongée ... tu couinais en te tortillant de douleur ... tu ne cessais d'appeler papa et maman alors que respirer te faisais atrocement souffrir ... chaque bouffée t'arrachait un gémissement ... Tate est rentré en trombe à la maison pour téléphoner aux urgences ... le temps passait mais il n'y avait aucun signe de l'ambulance ... alors que toi ... tu agonisais péniblement .... je ne savais pas quoi faire ... je me sentais impuissant ... inutile ... alors j'ai prié Dieu... je l'ai supplié ... tu m'as demandé où j'étais ... tu ne voyais plus ... tes yeux se voilaient ... j'avais si peur ... et puis ... elle est apparue ... cette entité emmitouflée dans un long manteau bleu nuit à capuche ... elle s'est agenouillée devant moi et m'a demandé " Pourquoi pleures tu petit garçon ?" Sa voix était féminine ... chaude et accueillante ... je t'ai regardé et elle a compris ... elle ... elle a affirmé qu'elle avait le pouvoir nécessaire pour te sauver ... qu'il suffisait d'un mot de ma part pour que tu puisses vivre ... alors ... alors ... je ne voulais pas te perdre ... non ... tout mais pas ça ...
- Mon Dieu, murmura Sakura, choquée par cette révélation.
- Je ... je ... j'avais peur de te perdre toi aussi ...
La lycéenne baissa les yeux, tentant de faire le vide en elle.
- Bien ! S'exclama l'Uchiwa, qui était resté silencieux jusqu'ici, tu sais tout maintenant alors ... dégage !
Sakura ne bougeait pas d'un poil.
- Sakura ... la supplia Hitsu ... s'il te plaît ...
- Non ... pas ça ... je ne veux pas ...
- Ca va Sakura ? T'as pas l'impression de gêner là ? Ironisa le ténébreux Prince du lycée Tu ne veux pas non plus que j'aille te chercher un mouchoir et un chocolat chaud ?
- Je veux juste ... que ... vous ... vous
- Articule !
- Je ne veux pas vous perdre !
- Encore plus irréalisable que si tu me demandais d'aller te chercher un diabolo fraise glacé en plein désert ! Cracha le brun.
-Tu n'as pas l'air de comprendre Sakura, murmura Hitsu.
- ?
- Es-tu stupide au point de croire qu'on ait le choix ?! S'emporta le brun.
- On a toujours le choix !
- Ce que tu peut-être têtue ! Souffla Sasuke. L'un de nous doit passer l'arme à gauche ce soir ... j'aurais voulu qu'il en soit autrement mais c'est inéluctable ...
- MAIS ! Tenta de répliquer la Rose
-Il n'y a pas de « mais » Sakura .... ce que cet idiot essaye de t'expliquer maladroitement c'est que ... pour te protéger, il faut que je le tue, et s'il veut que son père vive ... je dois mourir !
- N ... non ... pas ça ...
- Je ne veux pas te perdre Sakura ... tu vas peut-être me haïr mais au moins, tu sera vivante ... c'est le plus important articula Hitsu.
- Non ...
- Si nous décidons de ne pas nous battre, nous vivrons encore mais ... la coupa l'Uchiwa
- Toi et son père ... vous ... vous mourrez continua l'Argenté.
- On a pas le droit de faire un faux pas et encore moins de refuser d'exécuter une mission ...
- Maintenant, dégage Sakura ! Hurla Sasuke en préparant son katana pour attaquer Hitsu.
- Sas ... HITSU !
Le jeune garçon venait lui aussi de pointer son arme en direction du beau brun.
- Finissons-en ! Brailla le Prince du lycée
La bataille reprit de plus belle entre les deux sujets. Aucun d'eux ne retenait ses coups, malgré les suppliques répétées de Sakura. Les lames s'entrechoquaient violemment dans un bruit assourdissant, découpant la chair, lacérant les torses, transperçant les membres. Hitsu gémit de douleur et cracha une giclée de sang alors que son ennemi bougeait son katana dans sa côte gauche. Le temps s'écoula lentement pour la fleur de cerisier à genoux au sol. Elle avait beau hurler sa détresse, profiler des menaces, rien n'arrêtait la confrontation entre les hommes de sa vie. Son cadet tenta de percer la défense de son opposant, pour cela il lui expédia son pied dans les côtes mais Sasuke le para grâce à son épée qu'il utilisa comme bouclier. Le bambin profita de se geste pour le désarmer, il extirpa, à l'aide de sa propre arme, le katana des mains de son adversaire. La lame fut éjectée en direction de la lycéenne, qui pétrifiée n'esquissait aucun geste pour se protéger.


Prochainement :
On peut retarder l'inéluctable mais on ne peut l'empêcher ...
- Vis !



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