Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Stray

Sakura Haruno est une jeune fille solitaire et légèrement dépressive. Elle s'est toujours considérée comme une fille plus que banale. Alors comment réagiriez vous si tout ce à quoi vous pensiez, vous croyez venait à être u'une vulgaire mascarade et si vous vous retrouviez projetée loin de tout, là où le danger rode ? Univers Alternatif (UA) et Out Of Caractere (OOC) pour la plus part des personnages... Sakura-Sasuke ; Ino-Sai ; Tenten-Neji (au début, enfin vous verrez...) ; Temari-Shikam
Classé: -12I | Spoil | Général / Romance / Supernaturel | Mots: 3939 | Comments: 7 | Favs: 6
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yumiko-sama (Masculin), le 31/08/2009
Voilà, ce n'est pas ma première fiction, néanmoins c'est la première fois que je publie une fiction sur ce site habituellement je les publie sur mon blog (kiyoko2.skyrock.com) et sur fanfic-fr.net.
Berf, je ne suis pas très douée pour tout ce qui concerne grammaire, orthographe et conjugaison, j'ai donc une bêta-lectrice qui me corrige mes chapitres.




Chapitre 1: Prologue + Transparaître



Prologue :



(Sakura sera la seule narratrice durant toute ma fiction)



Mon cœur battait la chamade, pourquoi avait il fallu que l'on en arrive là ?
Si je pouvais, je crois que je serais même prête à souhaiter ne jamais lui avoir parlé. Peut être, que si j'avais évité tout contact avec eux, il ne serait pas dans cette position désavantageuse.
Je ne suis qu'une bonne à rien, un boulet, je n'aurais pas du exister et je le savais. À cause de moi et de personne d'autre, ils étaient en danger!
Je ne étais pas capable des lui venir en aide Et même si j'avais pu faire quoi que ce soit pour l'aider, je n'aurais pu bouger, paralysé par la peur intense, du au regard de son adversaire.
Les larmes ruisselèrent encore plus intensément lorsque tout deux s'élancèrent l'un sur l'autre, dans une lutte à mort.

On n'évite pas, l'inévitable !

Transparaître


Pour moi, la vie n'était qu'une suite de souffrances pour nous préparer à l'inévitable, à la chose que tous, ici, dans ce bas monde, nous détestons: la mort ! Je n'avais jamais réfléchit très profondément sur se qu'on appelle l'au-delà. Pour moi, ce n'était simplement qu'une étape que tout homme devait franchir. Alors pourquoi s'angoisser ? C'était bien l'une des rares choses qui ne me faisait pas peur. Je n'ai jamais été, ce que l'on peut appeler, courageuse. Et à vrai dire, je ne m'en étais jamais vraiment soucié. Mon coeur battait normalement, mes yeux voyaient parfaitement bien, mes jambes marchaient normalement, comme mes bras. Je n'ai ni problème d'ouïe, ni d'autre choses qui aurait pu me gâcher la vie. Quoi que...


Assise sur un des grands tapis bleus de sport, je regardais mes camarades de classes grimper sur l'immense mur d'escalade du gymnase.

Recroquevillée sur moi même, je déprimais.

Les bruits m'entourant étaient, pour moi, des sons lointains, auxquels je ne prêtais pas attention. J'étais en quelques sortes, dans ma bulle, mon monde à moi, imperceptible pour mon entourage. Je portais un survêtement vert foncé à rayures blanches. Le bâtiment, qui nous servait de gymnase, était gris délavé par endroit, on pouvait voir des fentes et des trous et quelques taches étaient parsemées par-ci, par-là.

Un mal de cœur me prenait déjà depuis quelques minutes. Mes cheveux roses pâles tombaient devant mes yeux vert menthe, que je fermai. Je ne m'étais jamais trouvée très jolie. Mon meilleur ami Idate m'affirmait que j'étais belle, mais je n'en fus jamais convaincue. Rien que mes cheveux prouvaient que j'étais bizarre. Le rose n'était pas une couleur normale, d'ailleurs certaines filles prenaient un malin plaisir à me le rappeler constamment. Je n'étais ni grosse, ni fine et n'avais pas de formes avantageuses. Vous savez? Celles qui font que les garçons disent de vous que vous êtes « bonne ». Thermes qui me répugnait au plus haut point. Un autre truc qui faisait que je ne plaisais pas vraiment: je ne souriais pas. Enfin si, mais seulement lorsqu'il y avait une bonne raison de sourire, et c'était rare.

« Ça va ? Me demanda une voix cristalline »

Je relevai légèrement la tête. Devant moi, une fille aux cheveux bleus obscures et aux grands yeux blancs nacrés, me regardait d'un air soucieux. Elle avait la peau pâle, la taille fine et des atouts assez généreux. Elle portait une tenue de sport normale, aux couleurs claires.

« Ça peux allez, dis-je faiblement
- Veux-tu aller à l'infirmerie ?
- Non, ça ira, lui fis-je avec un faux sourire qu'elle remarqua -.
- Hyuga-san, vous ne devriez pas vous occuper d'elle, fis une voix que je reconnu immédiatement.
- Et pourquoi cela ? Demanda la jeune fille - je remarquai que ses sourcilles s'étaient froncés.
- Et bien voyez vous, l'Haruno - remarquez à quel point la nouvelle venue parlait de moi comme d'un chien. Je n'y faisait même plus attention aujourd'hui - tombe malade presque tout le temps. Il va s'en dire qu'elle joue la comédie, c'est flagrant. J'avais remarqué que dans la voix de la jeune fille – car c'est une fille - il y avait de la haine et du dégoût. Je ne comprenais jamais pourquoi...
- Et avez vous une preuve qu'elle joue la comédie ? Interrogea la belle Hyuga.
- N...non, mais c'est flagrant !
- Je ne vois pas se qui est flagrant, Son ton avait été calme, serin.
- Oh puis, vous faites comme vous voulez! Cracha celle qui tenait tant à prouver que je faisant semblant d'être malade. Elle tourna les talons furieusement s'en retournant vers les autres.

Karin était le prénom de celle qui nous avait dérangé. Elle avait les cheveux roux voir rouges et les yeux marrons. De grandes lunettes de marque étaient posées sur son petit nez. Elle s'habillait de façon provocante. Dès la première fois où nous nous somme croisées, elle n’avait pas cessé de me critiquer pour tout ce que je faisais. À vrai dire, je n'y faisait pas vraiment attention et me contrefichais de se qu'elle ou les autres pouvaient penser de moi. La Hyuga se retourna face à moi et me sourit gentiment.

« Au fait, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Hinata Hyuga, mais appelle moi juste Hinata, d'accord ?
- Moi, c'est Sakura Haruno, ravie de faire ta connaissance, dis-je le plus aimablement – ce qui m'était assez difficile -.
- Allez viens, je t'emmène à l'infirmerie...
- Non, c'est bon, lui rétorquais-je avec un micro sourire. »

Elle était partie et semblait déçue. Je n'avais jamais été le genre de personne à faire confiance à n'importe qui et avait tendance à me méfier des personnes trop gentilles. Pour moi, quelqu'un souriant à tout le monde, prêtant main forte aux personnes en danger alors qu'elles ne lui avaient rien demandé me semblait louche et avait sans doute quelque chose à cacher.

Je la regardait s'éloigner de moi, une petite voix dans ma tête me criant que je n'aurais jamais du lui adresser la parole.

Cette petite voix, ce n'était pas la première fois que je l'entendait. C'était un peu ma conscience. Vous savez, celle qui vous prévient quand vous être en train de faire une erreur même si c'est déjà trop tard pour la réparer ou encore celle qui vous dit de vous méfier de telle ou telle personne. Et bien c'était elle ma conscience. Je la trouvais de plus en plus présente, ce qui ne me dérangeait pas pour autant.

Je n'avais jamais été une fille qui aimait se montrer, s'habiller à la mode, qui aimait être entourée de plein de monde et se faire remarquer. Je préférais la solitude et n'avoir qu'un seul et unique ami ne me dérangeait pas le moins du monde. Il était extrêmement rare que l'on s'intéresse à moi, hormis pour ma couleur de cheveux. Le nom de mon meilleur ami était Idate Morino. Il était grand, un mètre soixante dix neuf environ. Brun aux yeux châtains, il avait un corps plutôt musclé car il faisait énormément de sport. Niveau étude, ce n'était pas la même chose. C'est moi qui l'aidait la plupart du temps bien qu'il ai un an de plus que moi. Il ne traînait pas tout le temps avec moi, ça m'arrangeait d'être un peu seule dans ces moments. Il allait retrouver une bande de gars dont j'avais vaguement entendu parler par des filles. Ce n'était pas une bande très fréquentable. Idate était au courant. ça ne le dérangeait pas et moi ça ne me regardait pas. Avec moi, il était plutôt du genre protecteur. Karin s'en était déjà pris pleins la figure à cause de ça. Moi ça m'indiffèrerait. Après tout, je n'ai jamais obligé personne à rester avec moi. Il était libre de faire ce qu'il voulait. Ce que j'appréciais le plus chez lui était sa façon d'être avec moi. Il ne me posait pas de questions indiscrètes et m'écoutais parler sans me juger. J'appréciais sa compagnie alors qu'habituellement je détestais rester trop longtemps avec les gens.

La sonnerie avait retenti. Je m'étais levée doucement et m'était dirigée vers le vestiaire, quand je le vis. Il était appuyé contre un mur, ses cheveux ébènes, ses yeux d'un noir profond. Il ne portait pas de tenue de sport, habillé d'une veste noire à capuche, sans manche et d'un jean foncé délavé. Je l'avais trouvé très beau ce qui n'était pas chose banal puisque aucun garçon ne m'avait jamais paru aussi beau. Il tourna son regard et croisa le mien. Mon cœur avait cogné tellement fort que je cru faire un malaise. Il battait si fort, que m'arrivait-il ? Le garçon murmura quelque chose que je n'entendis pas. Dans un effort, qui me paru surhumain, je passai à côté de lui détournant mon regard du sien. Rejoindre les vestiaires sans m'évanouir fut, à ce moment, mon seul et unique objectif. Je sentais encore dans mon dos son si beau regard me fixer. Je savais aussi que mes joues étaient devenues plus roses qu'à l'ordinaire. Comment un garçon qui m'était totalement inconnu pouvait-il me faire se genre d'effet ?

Et toi, quel effet c'était il produit pour toi ce jour là ? J'appris plus tard qui tu étais. Une fois de plus ma conscience avait eu raison -enfin je pense. Si je ne vous avais pas connus, rien ne serait comme ça et ce serait mieux, n'est-ce pas ? Je ne crois pas au destin. Le cœur battant, j'espère juste que vous allez tous bien car voyez vous, aussi incroyable que cela puis paraître, vous me manquez...

J'ai toujours été égoïste, et je le resterai sans doute, mais s'il vous plait, ne mourrez pas !


Fin du chapitre




Voilà, j'espère que vous avez apprécié. Mettez des commentaires... Merci de votre attention.



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