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Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 02/02/2007
le début de la fin



Chapitre 9: Lam mort du serpent



Ils voyaient enfin ses yeux. La sclérotique étaient noire, la rétine rouge rubis, la pupille fendue et lumineuse de l’intérieur. Ils étaient en outre cerclés de marques similaires en forme à celle d’Orochimaru, mais rouges sanglantes au lieu d’être pourpres.

-Père ?

Sakura ne comprenait pas grand-chose. Puis elle avisa Naruto qui était resté immobile là où il était sur le champ de bataille.

-Naruto ! Qu’est ce que tu fous ? Viens, baka, tu vas te faire détruire.

-Il ne peut pas. Lui dit Yuna. Il est sous l’influence de Kyubi. Et il ne risque rien, ne t’inquiètes pas. Akaryu ne laissera pas mourir son serviteur. Par ailleurs, ce vieux renard puant saura très bien éviter les coups. Non, plus important, c’est comment allons nous neutraliser Akaryu, justement.

-Qui est Akaryu ? demanda Gaara.

-C’est un des deux rois démons. Créé par l’homme, il en a toute la perversité à un niveau exacerbée, sans avoir un seul de ses bons côtés. Mais il est régi lui-même par une loi qui a été imposé sur lui quand les Dieux ont appris sa création. Il ne peut pas laisser mourir ses serviteurs sous peine de mourir lui-même.

Alors, elle vit que Neji lui aussi n’avait pas bougé du champ de bataille.

-Quoi ? Ce garçon est la réincarnation de Byakko Hyuga, le père du clan Hyuga et le chef de la garde d’élite des neuf bijuus !

-Heing ? fit Temari. J’y comprends plus rien à votre histoire.

-Bon, c’est vrai que vous avez le droit à des explications. Alors voilà : Il y a des millénaires, les Dieux ont placé, par l’évolution, les hommes au sommet du règne animal. Mais ceux-ci en ont tiré orgueil et, pour les punir, les dieux permirent à neufs animaux de se transcender, les bijuus, et les dotèrent de cruauté pour que les hommes se rappellent du pouvoir au dessus d’eux. Les hommes, vexés qu’on ne leur ait pas attribués de démon, décidèrent d’en créer un qui leur soit semblable, et réussirent, dépassant de loin leurs espérances, à en créer deux. Ils sélectionnèrent quatre nourrissons, deux destinés à devenir des démons, deux appeler à êtres leurs protecteurs (d’ailleurs, leurs protecteurs sont sans doute les seules personnes pour qui ils ont de l’affection). La transcendance proprement dite n’eut pas lieu à leur naissance. C’est quand ils atteignirent leur douzième année que leur furent appliquées six marques maudites pour Akaryu et Kokuryu, six marques qui n’étaient qu’une à l’origine mais qui, appliquées autrement que séparément, s’avéraient mortelles, et seulement une pour leurs protecteurs : la marque du ciel pour celui d’Akaryu, Madara Uchiwa, père du clan Uchiwa (c’est d’ailleurs pour cela que le sharingan ressemble autant à cette marque), et celle de la terre pour Byakko Hyuga. Le jutsu qui permet cette transformation est appelé rituel de la « marque maudite », et est maîtrisé par la seule famille des Orochimaru. Celui que nous avons en face de nous est le 450ème du nom. Et il a trahi son allégeance première. Il a osé utiliser une technique normalement réservée aux rois démons et à leurs protecteurs pour le cas où il se trouverait en danger de mort. Le sort d’immortalité. On peut donc comprendre qu’il ne soit pas précisément enchanté de revoir la création de son ancêtre.

-Mais pourquoi l’appeler « Père » ?

-Par dérision. Orochimaru premier était le père adoptif d’Akaryu et Kokuryu.

Cependant, Akaryu recommença à parler.

-Et bien, je dois avouer que je ne suis pas fier de la descendance de mon Père, ou, plus précisément, de toi.

-Akaryu Dono, je n’ai jamais cherché qu’à vous ressuscitez. La preuve, vous êtes là.

-Tu mens très mal, lui répondit-il. Tu ne savais absolument que cela me réveillerais, ni Kokuryu. Tu ne savais même pas que nous étions dans ces deux enfants. Tu les as choisis par hasard en pensant qu’eux seuls pourraient résister à l’application des six marques maudites afin que tu puisses à loisir en observer les effets pour un nombre de corps très restreint à utiliser. Enfin, j’ai Byakko, j’ai Kyu-Kyu-kun, il ne manque plus que mon protecteur.

-Kyu-Kyu-kun ? fit Byakko. Où est-il ?

-Mon dieu, ça a les byakugans et ça ne voit même pas ce qui lui crève les yeux. Regardes, fit-il en montrant Naruto.

-Hein ? C’est le réceptacle de Kyubi ? Mais pourtant il a battu ce corps. Dit-il en se montrant. Je ne comprends pas, je suis théoriquement plus fort que lui.

-Intéressant. Le serviteur aurait-il surpassé le maître ? Nan, je te taquine. Je crois savoir que tu portes une marque qui place ton corps à disposition de la soke de ton clan. Il se peut qu’elle limite aussi ta puissance. Mais dis moi, Kyu-Kyu, pourquoi restes tu si silencieux ?

-Maître, c’est que je suis tellement heureux de vous revoir, répondit le corps de Naruto. Grâce à vous, je vais pouvoir me libérer, n’est ce pas ?

-Non, Kyu-Kyu, je suis désolé, lui dit il avec une nuance d’ennui, ce corps que tu habites, tu ne l’as sans doute pas bien vu avant d’y être enchaîné, mais saches que moi si, et qu’il avait les marques de ton porteur sur son visage dès sa naissance. Ce qui signifie qu’il…

-…est un jinchuuriki par vocation. Acheva le démon renard. Non.

-Si. Sincèrement navré pour toi. Mais tant que tu es près de moi ou de Kokuryu, tu peux garder le contrôle de ce corps, qui, nécessairement finira un jour par mourir de vieillesse, et alors, tu te libéreras. Enfin, appelons maintenant mon serviteur préféré. MADARA !

Aussitôt, une forme creva le sol, jaillissant des souterrains d’Oto, et atterrit un genou en terre devant Akaryu. Il portait un sabre au fourreau et au manche rayé beige et rouge.

-Vous m’avez appelé ? Maître…

-Relèves toi, Madara. Tu as reçu ta marque. C’est bien. Le « hasard » fait magnifiquement les choses.

Cette fois, ça y était, Sakura était complètement paumée. D’abord, Sasuke n’était pas censé être là, mais en plus, y avait cet espèce de taré qui l’appelait « Madara ». Par ailleurs, Neji semblait connaître la seconde personnalité de Ryugan, ainsi que Sasuke/Madara, alors qu’il ne l’avait a priori jamais vu. Et Neji ne s’appelait plus Neji, mais Byakko. Enfin, Kyubi recevait le surnom ridicule de « Kyu-Kyu-kun », et ne répondait rien alors qu’il pouvait annihiler un pays sans faire trop d’effort.

-En fait, dit le roi démon, si je t’ai appelé, Madara, c’est pour te convier à l’exécution d’Orochimaru. Et aussi parce que j’ai besoin de toi pour fédéré mes anciens fidèles, les Jashinistes. Mais bon, passons à l’exécution de la sentence.

Il dit :

-Kinjutsu, suiton, le bras aqueux.

L’humidité se condensa autour de son bras gauche qu’il lança vers Orochimaru. Le gant d’eau sur son bras s’allongea, saisit le serpent à la gorge et se rétracta, ramenant le traître à moins d’un mètre de lui. Il le tenait à bout de bras. L’eau retomba avec fracas sur le sol.

-Voyons voir si tu as une descendance. Kinjutsu, Bouddha no gan.

Ses deux yeux devinrent d’un rouge parfaitement uniforme, mais beaucoup plus brillant que ceux de Ryugan. Orochimaru en eut la rétine brûlée.

-Non ? Tant pis. Je n’aurais qu’à faire gaffe à ne pas me faire ré enfermer. Maintenant, à mort.

Il ramena son bras droit sur lequel brillaient intensément les six marques maudites le plus loin possible en arrière, et frappa. Ses doigts pénétrèrent la poitrine, agrippèrent le cœur et traversèrent le dos, arrachant l’organe à sa cage thoracique. Orochimaru, feu le roi des serpents, avait maintenant le cœur à l’air. Akaryu, sans lâcher sa proie, retira sa main du corps du maître serpent, et mangea goulûment ce qu’il lui avait arraché.

Puis il dit à Sasuke :

-Madara, je crois me souvenir que, comme moi, tu aimes particulièrement le feu.

Puis, se tournant vers Neji, il lui dit :

-Et toi, Byakko, comme Kokuryu, c’était le vent ? Et bien, regardez, voici un sort créé par mon imbécile d’hôte. Il a un certain talent pour cela. C’est un sort de son maître destiné à être futon à la base, mais qu’il a adapté pour le feu, puis qu’il a amélioré.

Il étendit son bras devant lui. Des langues de feu tournoyèrent dans sa paume jusqu’à former un petit Ka rasengan no jutsu, puis par-dessus celui-ci se forma une nouvelle couche de langues de feu tourbillonnantes, et ainsi de suite sept fois. La superposition des différentes couche de la technique la rendait presque opaque, à l’image du soleil

-Katon : Kakera Taiyou no jutsu. Technique de l’éclat de soleil.

Puis il lança son bras vers l’avant. Et ce fut l’enfer. La sphère interne, le cœur de soleil, explosa, augmentant la pression sur les autres couches, détruisant les barrières qui les séparait, libérant le feu astral. Au moment de la destruction de la dernière cloche de chakra, le feu jaillit avec une telle puissance qu’aucun des ninjas d’Oto en face n’eut le tant de comprendre qu’il était brûlé vif avant de mourir. Le roi démon faisait un effort louable pour contrôler un minimum sa technique. En effet, seuls les ninjas d’Oto furent touchés (et le furent dans leur intégralité). Même les cadavres des Mercenaires de L’Ouest et des shinobis de Konoha furent épargnés. Yuna en conçut un minimum d’espoir.

-Onimaru, Koshiro, Hakuharu !

Tous se touchèrent immédiatement la nuque, et aussitôt, tous les nerfs dans la zone qu’ils avaient touchés se gonflèrent. Leurs vitesses décuplées leur permirent de se mettre, Itachi derrière son frère qu’il immobilisa, Koshiro derrière Neji sous la gorge duquel il plaça un kunaï, et Hakuharu derrière Naruto, lui tenant un bras retourné. Enfin Yuna invoqua deux longues chaînes ayant à chacune au bout de leurs extrémités un kunaï. Elle les lança sur Akaryu, autour duquel elles s’entourèrent d’elles-mêmes.

-Relâches moi, salope ! Je vais te briser, t’entends, je vais te briser, t’as beau être l’héritière de Bouddha, je te casserai, puis je te violerai et je te jetterai dans mon harem ! Libère moi, je te l’ordonne !

-Mais oui, mon beau démon, en attendant, laisses ta tête tranquille, que je fasses ce que j’ai à faire.

-Que dalle ! tu ne le libéreras pas ! Je ne le veux pas ! Je ne le…

Elle lui saisit le visage et l’embrassa pour le faire taire. Aussitôt, il parut s’endormir, ses yeux, sa peau, ses lèvres, ses crocs, ses cheveux, tout cela redevint normal. Son bouc se rétracta. Les chaînes relâchèrent leur étreintes et il s’effondra dans ses bras, tandis que Naruto, Sasuke et Neji redevenaient normaux.




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