Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 31/01/2007
Voilà le chapitre que j'étais le plus impatient de poster et écrit à la place de faire mon TPE. Je l'ai retravaillé en pensée au mot près.



Chapitre 8: la renaissance du Seigneur Démon



Quelques semaines plus tard (si vous voulez savoir exactement combien, calculez, moi, j’ai perdu le compte), la troupe de destruction du village d’Oto partit. Pour cause de restriction budgétaire (et oui, les repas au frais du contribuable méritant viennent bien d’une amputation sur un budget quelconque), ils n’y avaient pas assez de tentes individuelles, donc il fut décidé qu’on coucherait par paire. Gaara et Sakura, Naruto et Temari, Tenten et Sai, Ino et Kiba étant très très proches, on estima qu’ils pourraient bien dormir ensemble (ce qui ne les dérangeait absolument pas). Pour le reste, Kurenaï se retrouva avec Hinata, Chôji avec Shikamaru, Neji coincé entre Lee et Kankuro, Kakashi avec Denzou, Ryugan avec Yuna (on tira à la courte paille pour savoir qui seraient leurs voisins, car ils étaient très bruyants), le trio Ino-Shika-Chô ensemble et Gaï avec Shino (qui cria, pleura, supplia, geignit, mais ne fut pas écouté, le hasard avait décidé ainsi et on ne devait pas s’opposer à ses projets). Quant au mercenaires, n’ayant pas à souffrir les caprices économique de Hi no kuni étant donné qu’ils en étaient indépendants financièrement, ils avaient chacun leurs tentes.

Le voyage jusqu’à Oto se passa relativement bien, et enfin, ils arrivèrent. Là, ils devaient se faire extrêmement attention car des séides d’Orochimaru étaient cacher un peu partout à l’intérieur des arbres. Chacun se souvenaient des instructions du chef de l’expédition à cet égard.

-Faites très gaffe, avait-il dit, notre espion nous a donné un plan très précis de la répartition des sentinelles. Néanmoins, il se peut que nous soyons vus. Dans ce cas, abattez immédiatement celui qui nous aura repéré. Une fois que nous serons suffisamment proche, j’enverrais des assassins les tuer.

Les ninjas « officiels » de Konoha et de Suna admiraient l’habileté des Mercenaires de l’Ouest. Pas un seul n’était visible. Il y’en avait notamment un, un déserteur de Suna, maître marionnettiste hors pair, qui arrivait à cacher quatre gigantesque marionnettes que Kankuro, avec toute sa technique, ne réussirait pas lui-même à rendre invisibles. Il s’appelait Senkaku. Au départ, sa présence parmi les Mercenaires avait posé quelques problèmes aux trois ninjas de Suna parce qu’il était déserteur du village, mais ça avait été arrangé très rapidement.

Enfin, revenons à nos moutons. Le commando savait qu’il y avait des relèves de la garde toutes les dix minutes, histoire de rendre une entrée discrète encore plus difficile. De plus, Ils s’aperçurent à leur grand dam qu’ils n’étaient pas arrivés au début d’une garde, mais plutôt vers la fin de celle-ci. Chose qui posait problème, car ils avaient environ trois minutes pour tuer les cinquante gardes avant que leurs copains ne rappliquent. Bien sûr, ils pouvaient aussi attendre la prochaine garde, mais chaque seconde augmentait le risque de se faire repérer. Aussi Ryugan envoya-t-il vingt cinq assassins des origines les plus diverses se charger des sentinelles. Il avait un œil inquiet sur sa montre en permanence. Quand il vit finalement qu’il ne servait à rien de prolonger plus longtemps le camouflage, il ordonna le début de l’attaque. Et il eut raison, au moins eurent-ils le temps de massacrer la relève avant que celle-ci ne les remarque. Ils gardaient l’initiative. Plus pour longtemps, certes, une sentinelles les avait vu, mais chaque homme de tué avant qu’il n’y en aie trop serait une augmentation de leurs chances. La sentinelle sonna l’alerte, puis mourut sous la lame d’un des assassins. Celui-ci atterrit devant Ryugan, et dit :

-C’est con, c’était le dernier.

-Ouais, répondit son supérieur, mais bon, au moins, on va s’amuser.

Le mot était faible, sur les cinq cents ninjas, ils n’en avaient tués que cent (la garde et la relève), aussi se retrouvaient-ils encerclés par les quatre cents autres sorti par les quatre portes. De plus, Orochimaru sortait des rangs de ses subordonnés.

-Hin, ma meilleure élève et son jules, qui fut aussi mon cobaye. C’est con de mourir comme ça, quand même !


Le combat durait depuis une demi-heure, Chôji sentait ses bras devenir douloureux à force de frapper. Les bouger devenait un vrai calvaire. Un ninja d’Oto, prenant en pitié ses souffrances (en fait, nan), se décida à le tuer. D’autant que ce sale gamin en avait déjà allongé deux. Il chargea, ramenant son sabre près de son oreille. Arrivé suffisamment près, il décapita le jeune garçon. Il entendit des cris de rage auquel il ne fit pas attention. Il eut tort. Si il y avait fait gaffe, il aurait peut-être vu qui les avaient émis. Et il aurait pu prévoir sa fin. Là, il capta juste un « fais gaffe » avant de se prendre un coup de kunaï de la part du mec qui l’avait alerté. Par ailleurs, son ombre parut devenir folle. Elle s’effilocha en plusieurs pointes qui s’élevèrent avant de le transpercer.

-Shinranshin no jutsu, rupture. Dit Ino

-Kage nui shuriken no jutsu, fin de sort. Lança Shikamaru

-Merde, Chôji, dirent-ils.

Ils entendirent vaguement un bruit derrière eux. Ils se retournèrent.

-Bande de faiblards, dit le ninja d’Oto, la mort est le quotidien des shinobis.

-mokuton, Lianes meurtrières.

Cinq lianes sortirent de terre pour empaler le guerrier du son.

-Ino, Shikamaru, leur dit Denzou, je comprends que vous soyez choqués de la mort de votre compagnon, mais ce ninja avait raison. Plutôt que de vous faire tuer, vous devriez essayer de le venger comme vous le pouvez. Regardez Chôze.

En effet, le père de Chôji avait vu la mort de son fils, mais n’en était devenu que plus ardent. Ses deux amis, quant à lui, semblaient emplis d’une fureur glaciale, qui les poussait consciencieusement au massacre méthodique de leurs adversaires. Ryugan et Yuna étaient quant à eux parfaitement neutres, l’expression de leur regard avait disparu avec leurs pupilles, leurs rétines et leurs sclérotiques. Un intéressant dégradé sentimental (appréciation personnelle).

Bientôt, ce fut au tour de Shino de mordre la poussière. La kunoichi qu’il avait eu l’impudence de commettre ce meurtre (et qui, soit dit en passant, ne faisait que venger son homme, tombé sous les insectes du jeune homme) encaissa d’abord les 64 poing du Hakke, puis le Garuga no jutsu d’Akamaru qui jaillit du sol pour lui infliger, la projetant en l’air. Kiba, qui avait sauté au dessus d’elle, lui lança son propre Garuga no jutsu qui l’envoya s’écraser violemment au sol. Ayant entendu les paroles de Denzou aux deux de l’équipes 10, plutôt que de chialer sur le corps de leur compagnon, la jeune Hyuga et le garçon canin préférèrent continuer à faire le plus de dégâts possible.


Le combat durait maintenant depuis une heure et demi, et Ryugan sentait involontairement l’excitation le gagner. Il devait regagner son calme, et surtout se rapprocher de Yuna, qui, en temps de descendante de Bouddha, comme ils l’avaient tous les deux découvert, était le fourreau du démon Jashin Akaryu.


Orochimaru, de son côté, faisait un certain nombre de mort. Il ne voyait pas que Ryugan se rapprochait de plus en plus de lui. Il vit une femme aux cheveux bruns ondulés devant lui. Le plus important, c’est qu’elle arborait le bandeau de Konoha. Sans ce soucier plus que ça de son identité, il la transperça d’un coup de sabre. Il regarda finalement la kunoichi au bout de son sabre plus attentivement. Et il croisa son regard. Deux yeux rouges. Semblables à d’autres qu’il ne connaissait que trop bien. Les seuls qui avaient le don de l’effrayer. Il chercha son cobaye du regard. Il était à une vingtaine de mètre. Il regardait la scène à travers un rideau de sang, figé.

Ryugan venait de couper un imprudent ninja d’Oto en deux. Et là, à travers le sang qui semblait retomber lentement, il vit sa sœur empalée sur le sabre de l’homme qu’il haïssait le plus. Un flot de haine l’emporta, il lâcha son sabre, et il ferma les yeux… Pour découvrir, quand il les rouvrit, un couloir obscur bordé de cellules aux portes renforcées. Il connaissait trop bien cet endroit. Il se retourna lentement, et son regard croisa une porte marquée d’un double pentacle, le premier, immense et à l’endroit, qui remplissait toute la porte et une partie du mur, et un autre, à l’envers, dans le pentagone qui formait le cœur du premier. Il l’ouvrit. Dedans, enchaîné, se tenait un jeune homme à la chevelure blanche, au bouc de la même couleur, à la peau bleu pâle et aux yeux entourés de marques rouges sang étranges. Ses doigts étaient griffus. Il leva les yeux sur Ryugan. Ils avaient la sclérotique noircie, la rétine rouge rubis, mais le plus étranges, c’étaient ses pupilles. Elles étaient fendues et pleine d’une lumière blanche. L’enchaîné sourit, découvrant sous ses lèvres bleues nuit de longues canines.

-Que veux tu ? demanda-t-il d’une voix rauque et cruelle.

-Tu le sais parfaitement, répondit Ryugan, la voix brisée.

-Oh, mais j’aimerais tellement l’entendre de ta bouche.

-Je pourrais aussi repartir, menaça le dragon.

-Non, tu ne le pourras pas, tu as été projeté ici car c’était ton vœu le plus cher.

-D’accord, je suis ici pour…


Les ninjas présents ne comprenaient pas se qui se passait. Pourquoi Ryugan restait-il immobile ? Un ninja d’Oto moins tarte que les autres essaya de l’attaquer, mais fut repoussé par une force mystérieuse. Il s’écrasa cinq mètres plus loin avec un bruit mou. Son ventre était ouvert (était tout vert ? pas drôle T_T). Le dragon rigola doucement.

-Hin, hin.

Un rire sombre, sadique. Il enleva son bandeau. Puis il ouvrit les yeux, écarta grand les bras et dit d’une voix rauque :

-Kinjutsu : rituel d’avènement du roi dragon.

Un double pentacle similaire à celui représenté sur la porte dans son esprit (pour faire bien, je devrais me retaper toute la description, mais ça me saoule) apparut à ses pieds. Au fur et à mesure qu’il parlait, le rapport des pentacles s’inversait (en gros, celui à l’envers grandit et l’autre rapetisse).

-abolition des barrières corporelles, déverrouillage complet de la puissance, libération de l’esprit.

A ce stade, sa peau était devenue bleue pâle, ses cheveux avaient blanchi et s’était allongé, un bouc blanc lui était poussé, ses lèvres avaient viré au bleu sombre et ses canines étaient devenues démesurées. Le double pentacle s’était stabilisé à l’inverse de ce qu’il était à la base. Ryugan hurla. Un dragon de feu rouge rubis s’éleva dans les cieux avant de replonger sur ses yeux et de les pénétrer. L’homme tomba à genoux et son dos s’affaissa.

-Hin. Hin, hin. Hin, hin, hin !

-Vite, cria Yuna, retraite !

Il se releva. Ses yeux étaient cachés par ses cheveux. Il écarta de nouveau les bras, les mains à moitié fermées. Puis, les dites mains semblèrent prises de convulsions. Cinquante ninjas d’Oto se tenaient la poitrine en hurlant de douleurs. Elles se contractaient de manière irrégulières, puis de plus en plus régulièrement. Quand elle « battirent » de manière tout à fait régulière, il les ferma brusquement. Aussitôt, les cinquante personnes précédemment citées s’effondrèrent raides mortes en crachant du sang.

-Mon dieu, quelle force incroyable, murmura la dragonne bleue, il a broyé leurs cœurs à travers leurs cages thoraciques.

L’« homme » regarda Orochimaru.

-Alors, surpris de revoir l’Akaryu, n’est ce pas ? Père…




Aloors, qu'est ce que vous en avez pensé. Soyez gentils, laissez moi des comms.



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