Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 10/01/2007
J'ai vraiment eu du mal à le pondre celui là, mais j'ai réussi. Au départ, j'ai pensé à mettre Kakashi avec Shizune, mais le temps que je commence à écrire, il y en avait déjà eu un. Je me suis donc rabattu sur un autre, en fin bref, je vous laisse découvrir.



Chapitre 6: deux nouveau couple



-… Pour nous prendre la clochette, il faut…

-Ryugan sama, Yuna sama, intervint une voix.

Les trois capitaines s’avançaient dans la clairière.

-Oui, Koshiro ? Répondirent les apostrophés.

-On a reçu un nouveau message de notre espion chez Orochimaru. Je pense qu’il devrait vous intéresser au plus au point.

-D’accord, on y va tout de suite. Dit la dragonne bleue. Tant que vous êtes là, vous pourriez pas nous remplacez pour l’entraînement des jeunes ? Je pense qu’avec vous ils devraient avoir moins de mal.

-Puisqu’il le faut… soupira Hakuharu

-… se contenta de dire Onimaru

-Tenez, voici les clochettes.

-Merci.

-Attendez, vous nous avez toujours pas dit comment prendre les clochettes. Cria un certain blond.

-Oh, oui, mais vous allez faire l’épreuve avec les trois capitaines, donc on vous le dit pas parce que sinon ce serait trop facile.^^ ( Takara, j’espère que tu es en train d’exploser d’impatience)

Ils partirent.

-Bon, dit Onimaru,on y va.

Sûr ce, les trois capitaines disparurent, laissant à Naruto et Sakura le sentiment de ne pas entendre pour la première fois la voix du capitaine rouge. Néanmoins, les deux se ressaisirent bien vite pour quitter la clairière avec leurs partenaires respectifs.


Une heure plus tard, au bureau de Tsunade.

-Comment, je vais quitter l’ambu et être affecté à une équipe ?

-Oui, tu n’ignores pas que, suite à la mort d’Asuma, l’équipe dix est sans leader. Par conséquent tu vas prendre sa place. Etant donné que tu ne réintégreras pas l’ambu, tu pourras leur dire ton vrai nom et que tu en as fais partie. Voilà. Est-ce compris, Denzou ?

-Oui, Hokage sama.

À ce moment là entra Ryugan (sans frapper) qui dit :

-Je viens de recevoir un message de mon espion chez Orochimaru, la mission est reportée de deux semaines.

-Quoi ? Mais pourquoi ?

-Il semblerait que mon filleul ait quelques petites difficultés à maîtriser une technique que le serpent veut lui apprendre et que celui-ci a décidé de rester avec eux deux semaines de plus pour qu’il la possède complètement.

-Est-ce tout ?

-Oui.

-Bien. Denzou, Ryugan, vous pouvez disposer.

Denzou (Yamato pour ceux qui n’avaient pas compris) s’inclina devant l’Hokage tandis que Ryugan se contenta d’un vague signe de main accommodé d’un « salut la vieille » très familier qui déplut beaucoup à Tsunade, mais quand elle vit les lèvres du dragon prononcer silencieusement « 5 million de ryôs », elle préféra s’abstenir de lui faire remarquer. L’ex-ambu adressa un « au revoir » bafouillant à l’assistante du Kage qui lui en retourna un rougissant tandis que le dragon fit seulement « yo ».

Une fois dans le couloir avec Denzou, Ryugan laissa le silence se prolonger un peu avant de dire subitement :

-Elle est jolie, hein, Shizune ?

-Pourquoi me demander ça ?

-Hum, laisse moi réfléchir… par exemple, parce que tu es raide dingue d’elle ?

-Quoi ? fit l’héritier cellulaire du Shodaime en rougissant affreusement, qu’est ce qui te fait dire ça ?

-Je sais pas, moi, sans doute le fait qu’en sa présence tu sers tellement les fesses que ça se voit à travers ton pantalon, ou celui que tu ne puisses pas lui dire trois mots sans que ça prenne un quart d’heure.

-Je sers les fesses ? demanda Denzou.

-Ouais. Et tu deviens tout raide, c’est hilarant, on dirait un jouet mécanique.

-Ce n’est pas gentil de te moquer, grand frère.

Il l’appelait grand frère car, après la fuite d’Orochimaru, Ryugan et Ryumaru s’était occupés de lui parce que, comme eux, il avait été un des cobayes du maître serpent.

-Oh, je te taquine. Lui répondit le dragon. Bon sérieusement, je peux t’organiser un coup avec elle. C’est quand tu veux.

-Et comment tu ferais ? Je ne crois pas que tu fasses partie de ses intimes.

-Non, mais Tsunade ne peux rien me refuser, et elle, elle fait partie de ses intimes.

-Tu veux dire que Tsunade est…

-complètement folle de moi ? Non, je ne pense pas (encore que ça ne m’étonnerait pas), mais je la tiens par d’autres moyens.

-Qui sont ?

-Des moyens chiffrés, je ne pense pas que cela t’intéresserait.

Sur cette phrase sibylline, il le laissa pour aller rejoindre Yuna au campement des Mercenaires de l’Ouest.


A la fin de la journée, aucune des équipes n’avaient encore réussi à prendre une clochette. Ino et Kiba était couverts de coupures (ils avaient tentés de s’en prendre à Koshiro et à sa faux bizarre), Gaara n’avait rien, mais Sakura était brûlée au bras (une balsamine d’Onimaru), Sai, Lee et Tenten avait tenté d’approcher Hakuharu pour découvrir qu’elle était certes moins forte en taijutsu qu’en combat à distance, mais qu’elle leur restait largement supérieure dans ce domaine (un plan parfaitement combiné, pourtant. Une première vague d’attaque de Tenten qui attaquait à distance qui permettait à Sai et Lee de s’approcher, une seconde de Sai à mi-distance pour que Lee parcoure les derniers mètres, et enfin un affrontement au taijutsu pour ce dernier). Les autres n’était pas en meilleur état.

Mais, à leur grand bonheur, Tsunade leur offrit à nouveau un repas au frais du contribuable méritant qui travaillait toute la journée pendant que certains autres que l’on ne nommera pas s’amusaient dans la forêt (enfin, selon le point de vue du contribuable méritant). Chose étonnante, elle se joignit avec Shizune au repas. Yamato aussi était là, ainsi que Yuna et Ryugan, les trois capitaines s’incrustèrent aussi (Chacun de ceux qui avaient eu à les affronter cherchant à se mettre le plus loin possible d’eux, sauf Gaara qui s’en tapait car il n’avait pas été touché) et Kakashi, Gaï et Kurenaï fermaient la marche. 28 personnes ! Il fallut ranimer le patron qui s’était évanoui de plaisir avant d’être enfin servi.

La soirée fut gaie, Tsunade abusa beaucoup de la boisson, Ryugan, Yuna, Koshiro et Hakuharu aussi. Onimaru, qui n’enlevait toujours pas son masque, ne but que de l’eau et mangea peu, tandis que ses compagnons se goinfraient littéralement. Sakura trouvait cela lamentable, son copain restait neutre, tout autant que Sai, dont Tenten s’était approchée sous l’effet de la boisson, Lee préférait ne rien boire de peur d’avaler une gorgée d’alcool, Neji contemplait la scène consterné, Naruto, qui avait trouvé le saké délicieux la dernière fois, ne se priva pas d’en recommander, ainsi que Kiba, Temari et Ino désapprouvait fort peu silencieusement et, de ce fait, paraissaient aussi bourré que leurs amants, et pour le reste de la scène, j’ai vraiment trop la flemme de le décrire.


Vers minuit (heure de fermeture du restaurant), le groupe sortit enfin, et entreprit de rentrer, chose difficile quand on sait qu’une bonne partie du dit groupe était passablement éméché et ne cessait de hurler, ce qui entraînait une chute de meuble des fenêtres de la rue, meubles qui avait la fâcheuse habitude de bloquer le chemin. Il se trouva même quelqu’un pour oser crier :

-Vos gueules, bordel ! On bosse demain !

À quoi Ryugan répondit assez logiquement :

-Si tu bosses, tu dors, connard ! (Vive Pennac et « Messieurs les enfants »)


Au bout de cinq cent mètres, Denzou s’aperçut qu’il n’entendait plus que sa respiration, chose étonnante quand on sait que le groupe criait à tue tête il y a encore trente seconde. Là-dessus, il se retourna pour voir qu’il n’y avait plus personne derrière lui. Il se demanda donc à haute voix :

-Mais où et ce qu’ils sont tous passés ?

Une chose le troubla, c’est qu’une autre voix chevauchait la sienne quand il disait cette parole. Il regarda à côté de lui et vit Shizune.

-Tu sais où ils sont passés ? Se demandèrent-t-il mutuellement avec une synchronisation qui aurait fait pâlir d’envie un metteur en scène.

-Bon, fit Denzou, je vois que tu n’en sais pas plus que moi sur le sujet.

-Tu crois qu’ils auraient pu se faire attaquer ?

-Très peu probable, je crois plutôt qu’ils ont pris un autre chemin sans que l’on s’en rende compte.

« Yeees ! Merci, grand frère ! Pourquoi je ne te l’ai pas demandé plus tôt ? Tu es génial », pensait Denzou.

« Yahouuu ! Merci, Tsunade san ! Enfin un moment seule avec lui ! Je ne grognerais plus jamais lorsque tu me demanderas d’aller te chercher quelque chose aux archives, je te suis éternellement dévouée. »

Il se tournèrent l’un vers l’autre et dirent :

-J’ai quelque chose de très important à te dire.

-Vas y, commence, dit le jeune brun.

-Non, non, je t’en prie dis la jeune brune

-j’insiste.

-de même.

-Bon, on vas pas se faire chier, on vas le dire en même temps, décidèrent-t-ils avec cette synchronisation agaçante pour le lecteur qui ne peut y croire.

Ils prirent un grand coup d’air, l’inspiration la plus profonde sans doute qu’ils avaient prise depuis longtemps, et lâchèrent, comme on se soulage :

-Je t’aime.

Il se regardèrent un instant, confus, puis résolurent de s’embrasser passionnément afin de dissiper cette gêne. Ce fut d’ailleurs à ce moment là que Denzou comprit. Comment avait-il pu se laisser avoir comme ça…


Même moment, même rue, Sai et Tenten tout seuls au même endroit que Yamato. Même questions échangées. Sai s’aperçoit vite fait de ce qui ne vas pas, mais décide de ne rien dire pour pouvoir profiter de ce qu’il a l’impression d’être seul avec la fille qui hantait ses nuits. Il espérait juste qu’ils ne se révéleraient pas après qu’il se soit déclaré, parce que sinon, il se sentirait probablement très mal, tandis que là, il pourrait faire semblant d’ignorer qu’ils étaient là.

Alors qu’elle allait continuer tout droit, il lui prit le poignet et lui dit en rougissant :

-Tenten, j’ai quelque chose d’important à te dire.

Et bien sûr, il se tait :

-Oui ? fit Tenten qui entrevoyait où il voulait en venir, en était très heureuse, mais ne voulait pas l’aider car elle s’amusait beaucoup à le voir patauger.

-Tu ne pourrais pas m’aider ? demanda-t-il avec une pointe d’agacement. C’est la première fois que je fais un grand déballage sentimental, moi.

Il avait compris qu’elle avait deviné ce qu’il voulait dire.

-De l’aide ? dit-elle. Hum, par exemple, tu pourrais faire… comme ça !

Elle lui prit la tête et attira rapidement ses lèvres contre les siennes. Très surpris, le jeune ambu Ne ne réagis pas immédiatement, puis entrouvrit la bouche pour laisser passer la langue de son égérie à l’intérieur tandis qu’il faisait de même. C’est à ce moment là que l’éclat de rire retentit. Non, le salaud, il l’avait fait.


Les deux couples Denzou/Shizune et Sai/Tenten enfin libérés de l’emprise du genjutsu de Ryugan s’aperçurent, rougir, puis virent le reste du groupe qui se marrait assez violemment, notamment Ryugan, encore sous l’effet de l’alcool. Les rares à ne pas rire étaient Neji et Gaara qui, afin de ne pas être associés à des alcooliques, s’était éloigné de vingt mètres avec un air d’indifférence assez peu convaincant, Sakura et Ino qui regardait avec mépris les poivrots qui rigolaient et les couples en eux même. Ils étaient toujours rouges, mais pas de la même rougeur, plutôt celle de la colère. Une bûche creva le sol pour cueillir Ryugan sous le menton, un tigre d’encre lui fonça dans l’estomac et des aiguilles et des shurikens vinrent charcuter chaque centimètre carré de son corps. Il sortit de cet enchaînement presque mort.

-Yuna sama a raison, ça défoule…

-Ouah, je me sens mieux…

-Pfou, je suis vannée…

-Ca fait du bien…

-Bon, bah voilà une bonne chose de faite, fit Ryugan en se relevant.

Il sortit un carnet, un crayon et écrivit en marmonnant :

-Denzou Kun, Shizune Chan, c’est fait ; Sai Kun, Tenten Chan, over. Tous ça a très bien marché…

Il rangea tout ça en disant :

-Bon, le spectacle est terminé, on rentre parce que sinon vous serez crevés demain.

Ils rentrèrent chacun de leurs côtés, Sai prenant toute fois soin d’emmener Tenten chez lui pour on ne sait quelle obscure raison tandis que Denzou faisait de même avec Shizune.




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