Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 22/11/2006
Je suis à moitié sur une dissert, donc je vais devoir vous laisser



Chapitre 2: Temari et Naruto



Dès son arrivée, Temari voulut savoir ce que faisait l’objet de ses vœux. Sakura lui répondit qu’il s’était découvert une affinité pour le vent qu’il était en train de combiner avec son jutsu favori.

-Oooh… Très intéressant ; on va le voir, dis, Sakura, on va le voir ?

-Dis moi Temari, tu ne serais pas attirée par Naruto ? fit remarquer Kankuro, faisant preuve, pour une fois, d’une certaine finesse (très malvenue selon sa sœur, à en juger par sa réaction. En effet, la lame de vent qu’il morfle aussi sec le laisse presque sur le carreau).

-Idiot, c’est parce que je suis d’élément vent moi aussi.

-Bon d’accord, puisque Temari à l’air d’y tenir autant, on y va. Suivez le guide.

Elle observa la façon dont Gaara dévorait Sakura des yeux, et les regards que celle-ci lui lançait à la dérobée quand il ne la regardait pas. Hin, hin, si son petit frère la provoquait, elle n’aurait pas de sable pour l’étrangler, mais elle pourrait toujours utiliser ça pour qu’il se sente mal.


A présent, elle venait tous les jours. Il était tellement mignon avec sa tête d’ahuri complet. Et il était tellement beau quand il prenait son air sérieux. Elle n’eut pratiquement aucun regard pour le ninja qui aidait Naruto à perfectionner sa technique. Pour elle, il réussissait tout seul, l’autre n’était que subordonné à son pouvoir. Naruto ne s’entraînant plus que pour être sûr de maîtriser au mieux sa technique, elle n’assista pas à une de ses transformation en Kyubi. Et à chaque fois qu’il y avait une pause, elle en profitait pour parler avec lui de son jutsu (et essayait vainement de l’amener à dire ce qu’il pensait dire. Elle était folle de lui, mais devait reconnaître sa stupidité). Mais enfin bon, chaque jour elle l’amenait un peu plus à sa dévoiler, et fut très heureuse qu’il l’invite au restaurant (bon, le connaissant, ce serait Ichiraku (pas très romantique) mais elle aimait bien son côté naturel).

De son côté, Yamato, Denzou de son vrai nom, riait doucement de l’incapacité de Naruto à voir quand une fille s’intéressait à lui.


Naruto surpris un peu Temari en l’emmenant chez Yakiniku plutôt que chez son marchand de nouille favori.

-Je dois un repas à l’équipe 10, expliqua-t-il.

-oh. Donc ils seront là.

-Je sais que tu n’aimes pas particulièrement Shikamaru, mais vous pourriez pas faire la paix ?

Naruto ne se rendait absolument pas compte que Temari n’était pas dérangée uniquement par Shikamaru, mais aussi par ses coéquipiers ; elle était emmerdée par le fait de ne pas pouvoir être seule avec Naruto. Quand ils entrèrent dans le restaurant, la première chose qu’ils virent fut une table passablement animée. En fait Ino et Kurenaï semblaient se disputer à propos d’un homme qui accompagnait cette dernière.

-C’est donc tous ce que vous fait la mort d’Asuma senseï ? Ça y’est, sous prétexte qu’il n’est plus là, vous le remplacez comme s’il n’avait jamais existé ?

-Comment oses tu dire ça ?

L’homme avait les yeux noirs, et semblait beau, mais d’une beauté assez quelconque, contrairement à Kurenaï, rendue magnifique par le scintillement de ses yeux. Elle semblait d’ailleurs au bord des larmes.

Le ninja intervint alors :

-Calmes toi, petite sœur, elle ne pouvait pas savoir.

Il retira les lentilles qu’il avait dans les yeux, et sa beauté n’eut plus rien de quelconque. Tout comme sa sœur, il irradiait de lui un halo étrange qui semblait affecter tout le monde, excepté Kurenaï.

-Rien du tout, grand frère, elle m’a insulté, elle m’a…

-Calme, soeurette, elle est encore affectée par la mort d’Asuma, elle a dit ça sans réfléchir. Voilà…

-Ah, fit Ino, vous êtes son frère ?

-Ouais.

-Heu… bonjour, hasarda Naruto.

-Hum ? fit Ryugan en se retournant.

Alors il écarquilla les yeux.

-Na…Naruto ?

-Hein, comment vous connaissez mon nom ?

-J’étais avec le Yondaime au moment de sa mort, il m’a chargé de ta protection juste avant de mourir.

-Ah, bon, fit Naruto, pas plus curieux que ça.

Là, Temari fut quand même interloquée. Elle demanda :

-Et pourquoi vous a-t-il demandé ceci ?

-Je n’aurais pas du en parler, j’en ai déjà trop dit. Au fait, Naruto, puisque tu venais pour nous inviter, que dirais tu que nous mangions ?

-Hein ? Mais comment vous savez ça ?

-Naruto, mes informateurs sont les plus renseignés qui soient.

On oublia bien vite les petites étrangetés du frère de Kurenaï (qui avaient eu l’avantage d’occulter la dispute de Kurenaï et d’Ino) pour passer un agréable repas.

Naruto, qui voulait avoir l’air intelligent, demanda son affinité au ninja.

-Je possède la quintuple affinité.

-Heing ? fit Naruto en ratant son occasion de pas passer pour stupide.

-Abruti, fit Temari en lui frappant le crâne sans savoir qu’elle jouait le rôle de Sakura, ça veut dire qu’il à toutes les affinités. Mais c’est quelque chose de très rare, non ?

-Quand j’étais Genin, mon coéquipier et moi étions les deux seuls dans tout Konoha à posséder ce pouvoir. Mais nous avons toujours eu une préférence pour une certaine affinité. Lui préférait le vent, moi… j’ai toujours aimé le feu. D’ailleurs, t’en veux ? demanda-t-il à Shikamaru qui, malgré ce qu’il avait dit à Tsunade, avait continué à fumer et sortait une cigarette.

Il alluma une flamme au bout de son index. Tout le monde était sidéré.

-Mais je croyais que le feu ne pouvait qu’être expulsé par la bouche.

-J’ai appris des Katon interdits dans le rouleau de Kinjutsus des Uchiwas. J’étais très ami avec eux depuis que j’avais sauvé la vie de leur chef de clan.

-Mais alors, s’écria Naruto, vous connaissez Sasuke ?

-Oui, je suis même son parrain. Et j’ai été le senseï d’Itachi.

A la mention du frère de Sasuke, tout le monde baissa les yeux. Le ninja avait l’air encore plus triste que les autres.

-J’aurais aussi du être celui de Sasuke, continua-t-il, et le tien aussi, Naruto, mais j’ai eu un désaccord avec le Sandaime et je suis parti.

-Quel genre de désaccord ?

-Je n’ai pas très envie d’en parler… A part ça, je crois que toutes les personnes présentes ici feront parties de l’attaque d’Oto ?

-Oui !

-Très bien, alors je me présente officiellement : Ryugan Yuhi, chef de cette opération.

-QUOI ?! Hurla presque Temari, vous êtes Ryugan Yuhi, le Ryugan Yuhi ?

-effectivement.

-Calmes toi, Temari, dit Ino, les gens nous regardent.

-Mais vous ne savez donc rien ? Ryugan Yuhi est un des quatre dragons de Konoha, Il était l’élève du quatrième Hokage, et quand les dragons n’étaient que trois, ils ont remporté la bataille du col des campanules et mit fin à la guerre. Dans tous les villages impliqués dans la guerre, on le connaît et on ne prononce son nom qu’en tremblant à Kiri, tant il s’est montré puissant le jour des campanules. Mon maître, Baki, l’a vu combattre aux côtés de Yuna Kanzaki dans une mission d’infiltration à Kiri.

-C’est vieux, tout ça, dit Ryugan, pour le moment, je dois pourvoir à la récupération de mon filleul. D’ailleurs, je dois rejoindre la vieille pour discuter des détails du plan. Salut.

Il partit. Le rappel du départ pour Oto avait un peu tendu l’ambiance, mais le départ de cet étrange chef la fit redevenir normal.

Une heure plus tard, Kurenaï les quitta aussi en disant que son frère les feraient sûrement réveiller aux aurores et qu’il valait mieux se coucher relativement tôt si ils ne voulaient être complètement crevés demain.

Temari et Naruto restèrent un peu avec les membres de l’équipe dix, puis ceux-ci s’en allèrent en laissant à Naruto une addition longue comme la cascade qu’il avait due couper en deux. Naruto paya (toute sa solde y passa) puis Temari et lui s’en allèrent.


Il marchait à côté d’elle ! Il n’y croyait pas. Il était extrêmement heureux. Il se souvenait dans le même temps des parole de Kankuro : « Les filles n’en ont toujours que pour l’élite et les mecs cool ». C’était vrai. Temari ne pouvait pas le voir autrement que comme un ami. Mais c’était quand même agréable de marcher avec elle. Il la raccompagna jusqu’au château. Juste au moment où ils allaient se quitter, Temari cria :

-Naruto, t’es vraiment trop con !

Puis elle lui pris le visage entre les mains et l’embrassa. Il répondit avec plaisir à ce baiser d’autant plus agréable qu’il ne l’avait absolument pas prévu. Il continuèrent ainsi pendant quelques minutes, haletant, puis ils avalèrent en une demi seconde les escaliers, défoncèrent à moitié la porte de Temari tandis que Sakura et Gaara passaient la fenêtre de la chambre de ce dernier et s’affalèrent sur le lit en se caressant, en se disant les mots les plus doux et…

L’auteur vous signale que cette scène a été censurée par le comité de répression des histoires à caractère choquant de won en raison des relations extrêmement poussée entre les personnages. Tous ce que j’ai le droit de vous dire, c’est que le pauvre Kankuro, dont la chambre se trouvait entre celle de Gaara et celle de Temari, ne pu pas dormir de la nuit.


Pendant ce temps, dans le bureau du Kage…

-Tsunade, tu seras gentille de faire réveiller tous les ninjas qui seront impliqués dans l’attaque à sept heures, demain matin. Enfin, plutôt ce matin, fit Ryugan en regardant l’horloge, il est une heure. Et fais dire à Kakashi que si il est en retard, je m’occuperais personnellement de son réveil.

-Bien. Tu ne crois pas que Sakura sera un peu crevée. Gaara ne dort jamais, mais elle…

-C’est son problème. J’ai déjà fais des missions des missions qui durait plusieurs mois en dormant une demi heure par semaine.

-Si tu le dis…


Le lendemain, sept heures, au palais des campanules.

-Kazekage sama, Sakura san, il faut se réveiller. Fit Konoha-maru, charger de la mission plus que délicate de réveiller la charmante élève de Tsunade.

Son message transmis, il s’écarta prestement de la porte. Grand bien lui en prit, la dite porte traversa le mur à laquelle elle faisait face. Sakura sortit de la chambre, visiblement de mauvaise humeur et… nue. Le saignement de nez du môme eut pour seul effet d’énerver un peu plus Sakura qui lui cria :

-espèce de petit pourceau ! Qu’est ce que tu regardes ?

-Gnin, ça va pas de crier comme ça, fit une voix que Sakura ne connaissait que trop, y’en a qui dorme encore.

-Naruto, qu’est ce que tu fous dans la chambre de Temari ? Temari, qu’est ce qu’il fout dans ta chambre ? Cria-t-elle à la kunoichi qui sortait derrière Naruto pour s’enrouler comme une liane autour de lui.

-Oh, tout s’explique, fit l’interpellé d’un air blasé.

-Comment ça, tout s’explique ?

-Ben, Naruto et moi, on se disait bien qu’on pouvait pas faire autant de bruit tous seuls.

-Vous voulez dire que… que vous…

-De toute évidence, fit le Kazekage qui, comme Naruto d’ailleurs, avait eu la présence d’esprit de mettre son caleçon. Sakura, tu ferais mieux de t’habiller, tu n’es pas vraiment présentable.

Konoha-maru, lui, regardait Temari d’un air gourmand. Naruto, s’en apercevant, lui dit d’un air meurtrier :

- Dis moi, sale gosse, tu n’as pas d’autre personnes à aller réveiller ?

-Ouah, Naruto sama, tu m’avais pas dit que t’avais une aussi jolie copine. Répondit Konoha-maru sans entendre le ton assassin de son aîné.

Le poing qu’il esquive de justesse lui rappela que Kakashi dormait toujours.

-Allez, viens, fit Temari, on doit s’habiller.


C’est un groupe de ninjas joyeux, enthousiastes et fort peu réveillés qui se tenait sur le point de rendez-vous. Même Kakashi était à l’heure. A Naruto, qui s’en étonnait, il répondit :

-J’ai reçu des menaces de mort en cas de retard.

Le temps passait, les ninjas s’ennuyait, Temari dormait sur l’épaule de Naruto qui dormait sur celle de Sakura qui dormait sur celle de Gaara qui ne pouvait pas dormir, était très gêné de sa situation et ne voyait pas d’un bon œil celle de Naruto. Enfin, environ trois heures après, Ryugan se décida à arriver, juste au moment où beaucoup commençaient à parler de partir.

-Yo, désolé, Tsunade m’a fait boire trop de saké hier soir, je me suis pas réveillé ce matin.

-C’est marrant Kakashi senseï, il vous ressemble un peu.

En vérité, Ryugan voulait tester la patience des ninjas qui seraient les siens pendant la mission.

-Très bien, dit-il. Puisque tout le monde est là, je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas : Je m’appelle Ryugan Yuhi, et c’est moi qui dirigerait la mise à sac d’Oto. Tout ce que vous avez à faire, c’est de m’obéir en tous points. Des questions ?

-Oui, fit Shikamaru, avons-nous une chance de revenir en vie ? Parce que seize personnes contre Oto no kuni, c’est plutôt flatteur, mais aussi légèrement suicidaire.

-Nous serons seconder par mon groupe de mercenaires. L’autre chef de ce groupe devrait arriver d’ici à une semaine au plus. Par ailleurs…

-RYUGAN YUHI.

-Aïe, fit le concerné.

Deux shurikens fuuma frôlèrent la tête des ninjas les plus grands pour foncer sur le dragon qui fit un saut périlleux pour les esquiver. Au moment de son atterrissage, un pied se dirigea droit vers son nez. Il le bloqua des deux mains. Elles reculèrent jusqu’à se trouver à un millimètre de son visage. Il repoussa la jeune femme qui l’avait attaqué pour éviter les deux fuuma qui revenait sur lui. Il sauta et les shurikens, au lieu de continuer tout droits, firent un angle droit pour se diriger vers le ninja.

-Il ne pourra pas les esquiver, cria quelqu’un.

En effet, les shurikens le découpèrent. Mais il fut remplacé par un Kawarimi. La mystérieuse kunoichi rattrapa les deux shurikens, et les fit tourner sans les lâcher.

-Et… qu’est ce que tu dirais de me pardonner ? fit la voix de Ryugan, sortant de nulle part.

-Que dalle, tu m’as laissée en plan avec les autres, j’ai du me taper toute la paperasserie, maintenant, tu vas payer.

-Roh, Yuna, mon amour, si tu me tues, tu t’en voudras à mort. d'it il en essayant de la faire rire

-Peut être, mais je serais vengée.

Bon, si l'humour ne marchait pas, il fallait essayer autre chose...

-D’accord, alors tant pis, je renonce à la vie, et toi à mon bon saké fait maison, au poulet au curry, au…

-Bon, ça va, si tu te mets à invoquer mes vices, je ne suis pas de taille.

-Formidable, fit Ryugan en sortant du sol.

Et tac, un coup de poing suivi immédiatement d’un coup de pied retourné (hin, hin ! le comité de répression des histoires à caractère choquant de won n’a malheureusement pas pu censurer cette scène car l’auteur les as abrutis de saké additionner de somnifère). Toutes les jeunes filles présentes admirèrent la qualité du taijutsu de Yuna, tandis que les jeunes hommes présents étaient effrayés par celui-ci et regardaient (pour ce qui en avaient une) leur petites amies d’un tout autre regard (genre monstre potentiel).

-Très bien, fit Yuna, je me présente, Yuna Kanzaki, chef des Mercenaires de l’Ouest. Comme notre capitaine n’est pas présentement en état de parler, je vais me charger de vous expliquer le plan d’action.



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