Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
Version imprimable
Aller au
Garok (Masculin), le 26/02/2007
Voilà, chapitre final. Que mes (rares, mais d'autant plus précieux) fans ne se désolent pas, y'aura une suite, faut bien gagner sa croûte wonnienne



Chapitre 13: Où il faut bien épiloguer.



Naruto et Sasuke pestaient contre l’Hokage, le premier parce qu’on lui avait assigné le poste autrefois attribué à Shizune, le second parce qu’il sortait à peine de l’hôpital que déjà on venait le faire chier pendant sa convalescence.

-Putain, mais quel chieur, il m’a refilé toute la paperasse concernant l’examen chuunin !

-Et, moi, je te dis pas, la technique qu’il m’a envoyé… Et voilà, à peine libre de mes mouvements, il me convoque, probablement pour me refiler une mission de merde !

-Nan, attends, pire, toi, tu vas avoir une vraie mission, mais moi, je vais sans doute me taper les préparatifs du nouvel an !

-Humpf, au moins, tu pourras choisir les decos qui te plaisent, mais moi, je vais encore m’occuper de Tora, on dit qu’il a encore fugué.

-Tsss… De la rigolade, Tora. Vu l’âge qu’il avait la première fois qu’on s’est chargé de lui, maintenant, il doit pas être à cinq cent mètres du palais. Moi, c’est des milliers de fois pire. Je vais me coltiner les réclamations des villageois. Franchement, je suis le plus à plaindre de nous deux !

-Non, c’est moi !

-Non, moi !

-moi !

-moi !

-SILENCE !! Rugit le Rokudaime qui sortait de son bureau, attiré dehors par les cris des deux élèves de Kakashi.

Tous trois rentrèrent dans le bureau. Le chef du village s’assit, pris le temps du silence, et dit d’un air grave :

-Les enfants, je vais vous confier une mission de classe A. Je sais, vous attendez ça depuis très longtemps, dit-il en remarquant les petits murmures enthousiastes des deux adolescents, mais vous devez savoir que cette mission comporte de hauts risques, et que vous serez conduits à faire abstraction de tout sentiments de pitié ou de compréhension, si louable soient-ils. Mais je vous en crois capable.

-Ryugan san, dit prudemment Sasuke, et si tu en venais au fait.

-J’y viens, j’y viens, on est pas aux pièces…

Il se leva, fit le tour du bureau, et prit les deux adolescents par les épaules. Et là, penché entre leur deux oreilles, un petit sourire narquois très connu et redouté sur ses lèvres, il dit :

-Alors, voilà, ce que vous devrez faire, c’est…


20 minutes plus tard, le Kage, seul dans son bureau, s’asseyait pour s’occuper de nombres de dossiers qu’il aurait adoré passer à Naruto, mais qu’il devait se taper parce que son nouvel assistant était en mission. Cette mission l’amena à repenser à la mort de Danzô. Assurément, cela ferait beaucoup de bruit. Surtout chez la classe âgée de Konoha qui le soutenait beaucoup. D’ailleurs, n’était-ce pas eux qui arrivaient ? Probablement, à en juger par l’éraillement des voix qui criaient leur indignation, hurlaient à l’insécurité et conspuaient grassement le Rokudaime. Une voix tentait néanmoins de s’interposer courageusement, il faut le reconnaître.

-Messieurs, mesdames, voyons, un peu de calme, s’il vous plaît, Rokudaime sama ne peut vous recevoir pour l’instant.

-Dégagez de mon chemin, jeune homme ! Brailla un vieillard.

-S’il vous plaît, intervint une autre voix, au timbre plus clair que celle de son camarade, partez, nous n’avons pas le droit de vous laissez entrer.

-Nous passerons, cria un centenaire en pleine phase épique, que vous le vouliez ou non !

De toute évidence, il n’avait pas conscience que de jeunes ninjas fraîchement ordonnés juunins sans avoir eu à passer par tous les stades de la hiérarchie étaient tout à fait compétents pour balayer la ridicule menace d’un ninja de seconde zone, retraité qui plus est, avec un revers de la main. Néanmoins, quelque chose jouait en faveur du troisième âge dans cette confrontation, c’est que les deux jeunots qui tentaient tant bien que mal de les retenir n’était pas chaud-chauds pour faire usage de la violence contre ces débris, question qui ne tracassait pas les dits débris. D’ailleurs, Sasuke et Naruto ne tardèrent pas à traverser la porte du bureau de leur supérieur, puis furent écrasés par les vieillards intrus avec une application qui parut légèrement excessive à Ryugan.

-Que voulez vous ? dit ce dernier avec une pointe d’agacement dans la voix.

-Nous exigeons des explications sur la mort de Danzô sama !

-Quoi ?! Danzô est mort ?!

-Parfaitement ! Et nous pensons que vous n’y êtes pas étranger, espèce de monstre. Tsunade débloquait quand elle vous a confié le village. Yondaime sama n’aurait jamais permis que…

Sasuke, qui se relevait, comprit que le vieillard venait de dire le mot en trop. En tâchant de se maîtriser, le Rokudaime se leva, et s’adressa en ces termes à l’imprudent sénile :

-Pardon, vieux con ? « Monstre », je tolère, et encore, j’en ai tué pour moins que cela. Mais que l’on remette en cause ma légitimité d’héritier du Yondaime…

Il prit son interlocuteur par le cou, et le traîna vers un parchemin encadré sur un mur, et lui glissa à l’oreille, comme du venin, doucereusement :

-Regardes, tu reconnaît cette écriture, n’est ce pas ? C’est celle du Yondaime ?

Le vioque était pétrifié. Il dut bafouiller quelque chose qu’on pouvait prendre pour un oui, parce que Ryugan continua :

-Très bien, tu vois le passage, là, où il demande que je lui succède comme Hokage. Oui ? bien…

Il le retourna vers le reste du groupe, et le jeta au milieu d’eux. Il lança à Sasuke et Naruto :

-Mission de rang S, un échec, et c’est la mort : ces vieillards sont déclarés mutins, votre mission est de saper la révolte. Permission de tuer. Si poches de résistances il y a, ordre de les exterminer. Allez y ! Virez moi ces vieux clowns !

Trop heureux de pouvoir se venger de l’humiliation que ce bataillon de réacs leur avait faite subir, Les deux ninjas poursuivirent les vieux avec chidori et rasengan. Quant au Rokudaime, il s’assit, las. Les paroles du vieillard, et notamment l’insulte qu’il avait proférée, avait réveillé de douloureux souvenirs. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été voir sa cousine pour en parler. Il décida de lui rendre visite cet après midi. Avec un soupir, il se tourna vers la pile de dossiers à traiter.


-ça fait un bout de temps que je ne suis pas venu te voir, hein ? Mahiro chan… Je suis désolé, j’étais en service de l’Hokage.

Ryugan était accroupi devant une tombe d’une blancheur immaculée. Elle portait le nom de « Mahiro Yakushi ».

-Et maintenant, c’est à moi d’envoyer les autres en service de l’Hokage. Parce que j’ai été nommé chef du village, tu sais ? Ils ont retrouvé le testament d’Uzumaki senseï. J’avais l’impression de l’avoir caché mieux que ça, mais bon… Et toi qui disais tout le temps que je serais incapable d’exercer un boulot à haute responsabilité ! Tu dois bien te marrer, où que tu sois ! Enfin, quoi qu’il en soit, te voilà vengée. Et feu notre quatuor aussi, par la même occasion. Je n’ai toujours pas de nouvelle de Ryumaru, tu sais… Je commence à croire que le cadavre qu’on a retrouvé à Iwa est effectivement le sien. Mais en même temps, qui aurait pu le tuer. En dehors du Yondaime, personne n’était capable de le battre, et il n’était pas du genre à se suicider. D’autant qu’il savait que le Kokuryu risquait d’entrer en « lui » à sa mort. D’ailleurs, sans te vexer, passer trop de temps avec les morts, c’est en perdre beaucoup avec les vivants. Je vais « lui » rendre visite. Il devrait rentrer à l’académie demain. Bon, d’accord, ce sera très en retard, mais son passage là bas ne sera qu’une formalité, après quoi, je l’entraînerais pour qu’il passe juunin le plus tôt possible. L’examen Genin est après demain, et je crois qu’un de ses amis qui est chuunin l’entraîne déjà un peu à l’orphelinat.

Il tourna le dos la pierre tombale, fit quelques pas, puis, ni tenant plus, il se retourna, et dit :

-Tu nous manques beaucoup, cousine…


Anko, comme tous les jours depuis la naissance de son fils, venait devant la grille de l’orphelinat où elle l’avait abandonné. Elle le regrettait, maintenant, parce que plus elle le voyait, plus elle l’aimait, mais elle ne pouvait plus faire marche arrière.

-C’est son fils, pas vrai ?

Elle se retourna. Le Rokudaime était derrière elle.

-Oui, mais comment savez vous que je…

-Je l’ignorais. Je venais ici pour quelqu’un d’autre, je t’ai vu, j’ai regardé dans la même direction que toi, et j’ai constaté à quel point il lui ressemblait. Il t’a violé, pas vrai ? C’est comme ça que ce môme est né ? C’est pour ça que tu l’as abandonné ?

-Oui, répondit la juunin.

La descendance des Orochimaru perdure, pensa le dragon.

-Maintenant, il est chuunin, mais il continue d’habiter à l’orphelinat… continua-t-elle, sans s’apercevoir de l’assombrissement de l’expression de son supérieur. Mais vous, Rokudaime sama, pour qui venez vous, si ce n’est pas indiscret ?

Il lui montra un garçon d’environ dix sept ans. Il était roux, avec des yeux d’un noir très profond. Ses cheveux étaient relativement courts et ébouriffés vers l’arrière. Il portait en outre un bouc.

-C’est le fils de…

-… Ryumaru, acheva-t-il, et de Mahiro. De fait, il est très dangereux. Si son père est réellement mort, alors Kokuryu est en lui.

-Il faudrait théoriquement le tuer, suggéra Anko.

-Au même titre que moi, ou que le fils d’Orochimaru, et pourtant, je crois savoir que ça ne te ferait pas particulièrement plaisir. Répondit-il, un peu plus sec que ce qu’il souhaitait.

Il ajouta d’un ton plus doux :

-Je crois plutôt que je vais tous les deux les garder particulièrement à l’œil. J’ai appris que ton fils lui apprenait les bases du ninjutsu. Il fera son examen genin, puis chuunin, et je le nommerai juunin pour qu’on ne se doute pas de sa véritable identité. Au fait, comment s’appelle ton gamin ?

-Garumaru.

-Je vois que tu as eu l’intelligence de ne pas le prénommer en suivant la tradition familiale de son ascendance paternelle. C’est très bien… Je crois que je vais l’affecter à l’examen chuunin qui vas avoir lieu. Seconde épreuve, je pense. D’ailleurs, prépares toi, c’est pour bientôt, et cette session risque d’être intéressante… Et… j’ai un travail pour toi. Une petite mission, qui malheureusement ne trouve pas preneur. Tiens.

Et de lui tendre une feuille de papier soigneusement pliée.

-Voici l’ordre : Trouvez et ramenez Tora, chat de l’épouse du seigneur du pays du feu, qui s’est échappé. Contraintes : qu’il soit vivant, et en bonne santé. C’est tout.

Et de s’enfuir avant qu’elle ne puisse lui faire remarquer que la mission conviendrait mieux à un groupe de genin.

Résignée, Anko partit accomplir sa ridicule tâche.


Enfin libéré de l’influence de Danzô, Sai goûtait à sa nouvelle liberté. Ses sentiments enfin débridés, même Tenten demandait grâce quand il voulait recommencer pour la énième fois.

-Bon, d’accord, céda-t-il, tant pis.

Il avait l’air tellement triste, le pauvre. Tenten, ne résistant pas au désespoir exprimé par cette tête de chien battu capitula. Elle pourrait bien se reposer après…


La pression de la mission envolée et un trou miraculeux dans les horaires de Naruto permirent au su nommé ainsi qu’à Temari de profiter de leur dernier après midi ensemble. En effet, le trio de Suna repartait le lendemain, et ils ne devaient pas se revoir avant un petit bout de temps. Après s’être fait des vœux de fidélité mutuelle et autres bazars pseudo romantique, ils décidèrent d’un commun accord que le lit serait un bon exutoire à leur tristesse, histoire de repartir chacun avec un bon souvenir de l’autre.

De leur côté, Gaara et Sakura faisait de même.


Kiba et Ino, eux, préférait de loin se promener, parce que, de toutes façons, ils ne devaient pas se quitter, et que leur philosophie était que « trop de plaisir tue le plaisir ».


Denzou et Shizune, eux, allaient très bien, notamment parce que cette dernière était enceinte (rapide, hein ?).


Shikamaru et Hinata ne se quittaient plus (me demandez pas comment ça se fait, cette question s’inscrit dans le cadre de celles qui portent atteinte à la vie privée).


Sasuke regrettait de ne pas voir plus Hakuharu, mais Ryugan avait aménagé les horaires de Naruto pour qu’il puisse dire adieu à Temari, et c’était à lui de remplir son travail. Il songeait à tout ce qu’il n’avait pas encore essayer avec sa dulcinée quand la voie autoritaire de son Kage le reprit. Il se remit au boulot avec un soupir…


Itachi, lui, profitait pleinement de ses retrouvailles avec Hanoko. Bon, il faut l’avouer, plus en soirée qu’en journée, mais le simple fait d’entendre le son de sa voix lui réchauffait le cœur. Les autres ambus n’était pas dupe, et seule la peur de se faire mutiler les retenaient de lâcher des remarques narquoises à ce sujet.


Le lendemain était le jour de l’investiture officielle de Ryugan. L’ancienne Kage et le nouveau était habillés avec les vêtements officiels de leur fonction (le dernier nommé faisait d’ailleurs un peu la gueule). Tsunade passa à son successeur l’ignoble chapeau, unique témoignage du mauvais goût vestimentaire des fondateurs du village. Ryugan le prit, eu une fraction de seconde d’hésitation dégoûtée que seuls ceux qui le connaissaient parvinrent à déceler, puis le mis sur sa tête. Son règne était maintenant commencé.




Pour le dernier chapitre, n'hésitez pas à laisser des comms.



Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 [ 13 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: